Texte n°486
I don't know why I try to avoid you so much... Maybe because we're too similar and that's scared me.
Les couloirs sont longs, trop longs. Ils sont droits, trop droits.
Plus le temps passe, moins la brunette ne s'y reconnaît. La grille qui mène à notre maison, les autres qui la prennent comme une sorte de libération, elle pourrait penser comme cela aussi...
Elle a peur de se réveiller le matin, peur d'ouvrir les yeux et de prendre une énorme respiration pour dissiper sa panique et sa frustration. La lumière du jour, le monde extérieur, la rue et la maison voisine, cette partie-là, la met dans des états qui ne sont ni bien, ni mal. Elle ressent l'aventure et la découverte, l'observation et la réflexion mais surtout l'oppression et la panique, la trahison et le mal.
Rien n'est vraiment réconfortant. On ne lui a jamais tendu la main, guidée vers la sagesse ou bien même la délinquance. Elle est partie seule, sans munitions, juste avec la solitude et ses passions pour lesquelles elle vit encore, dans un monde où tout le monde se perd.
La musique est un transport vers le rêve, elle la transporte dans un monde différent, dans celui de l'imaginaire, de la sécurité, de la liberté, aucunement similaire à celui dans lequel nous vivons. Dans ce petit monde, elle ne vit plus dans une réalité, mais seulement dans le pays qu'elle a créé de ses pensées ardentes de questions sur la vie, dont elle n'a aucune réponse, mais étrangement, il la rassure.
Finalement, la peur qui envenime sa conscience est la vie, les autres... Elle a peur de leurs jugements, de leurs paroles, de leurs actes.
Ses parents sont des gens froids et déprimés, avec qui l'échange maximum n'est que quelques mots si ce n'est zéro.
Il ne faut pas... Il ne faut pas qu'ils le découvrent... Qu'ils découvrent ce qu'elle endure dans l'école de sa petite ville. Souvent la question de comment réagiraient-ils ou que diraient-ils traverse son esprit déjà trop chargé.
Tout ça à cause de sa mort... Il lui arrive parfois de s'arrêter, de reprendre son souffle et de penser à lui. Sur les moments où elle sent le besoin de prendre une pause, car elle en est consciente, respirer permet la vie, considérant sa vie trop lourde et difficile, elle respire encore plus par peur que l'oxygène lui manquerait. Elle n'a que peu de souvenirs, mais sait, qu'il était important pour elle.
Arrivée à son foyer, elle ne voit pas ses parents. L'escalier un peu trop vieux craque sous son poids, le bruit qu'il produit l'insupporte.
Sa chambre, juste en haut, première porte à droite, est d'intérieur si fade. Pour décrire quelques décors, Il y a quelques photos de son frère. Il aurait pu encore être ici, il ne reste que ses tendres et tristes images.
A chaque fois, quand elle redessine son visage, une phrase qu'elle a lu dans un livre qui lui tient à cœur, son préféré, revient. « Lorsqu'un homme trouve une chose qui lui est nécessaire, ce n'est pas au hasard qu'il le doit, mais a lui-même ».
Alors elle se dit, que peut être quelqu'un en voulait à son frère au point d'avoir souhaité sa mort. Au point qu'il lui en était nécessaire... Si le hasard ne doit rien à personne alors... Elle pleure à se dire qu'une personne aurait voulu la mort de son frère aîné qui était si jeune et n'avais rien fait de mal.
Souvent, elle oublie, ou plutôt saute ses repas. Elle sait que ce n'est pas bon mais son appétit dit non, son estomac se noue. Ses parents rentrent, quand ils sont là, elle ne veut en aucun cas sortir de sa chambre au risque de les voir.
Elle ne fait que se laver, se changer et s'enfouir dans les draps épais de son lit. Elle dort comme elle le peut, trop préoccupée par le lendemain.
Une fois que le soleil tape au milieu des rideaux, éclairant la pièce, elle installe sa routine matinale avant de prendre son sac et partir.
Elle ressent comme un refus quand son pied traverse la barrière entre son toit et l'autre monde qui la terrifie. C'est un refus de vivre, un refus de continuer, un refus d'avancer. Son cœur qui ne cesse jamais sa course à ce moment-là, sa gorge qui s'emmêle.
Le professeur arrive avec son visage morose, n'exprimant rien à part un air moue. Il ne voit rien de sa situation, ne fait rien.
Elle s'assoit tout le temps seule, sans voisin... Est-il mieux qu'elle en ait un ?
Elle attend la voix de l'enseignant, se demandant toujours si aujourd'hui, il dirait bonjour. Ces jours-ci, il n'a pas commencé par ses formules, ni ses théorèmes.
Il a agrippé un élève inconnu, son visage de marbre, sans vie, sa peau blanche cadavéreuse.
« Voici un nouvel élève, il vient de loin donc aidée le à s'adapter ».
Il y a quelques grandes secondes de silence. Toute la classe est impatiente qu'un mot sorte de sa bouche. Elle-même, elle se surprend à l'être aussi, crispée.
« Pourrais-tu te présenter ? » Rajoute le professeur.
Il n'exprime rien, même pas une sorte de désintérêt. Comment est-ce possible ? Il est si vide. Son regard l'attire, il est indescriptible, mort, fatigué...
"Yoongi, je m'appelle Yoongi. "
Même sa voix est grave, pâteuse, presque inexistante.
"Très bien Yoongi, va t'asseoir à coté de mademoiselle Axelle. "
Axelle, elle en oublie qui elle est, son prénom, son identité.
Exaspérée, elle ne veut pas qu'on la dérange plus, elle ne veut pas qu'il prenne cette place, pourquoi venait-il ici ? Le nouveau se dirige vers la chaise à gauche de la fille abattue, cette chaise est abîmée, elle l'avait échangée pendant la première semaine avec celle qu'elle utilise.
Elle se trouve étrange. Il l'intrigue avec son visage et ses pensées illisibles, il est différent, elle a le sentiment que lui aussi cette société ne lui convient pas... Elle aimerait le déchiffré... Elle pense qu'en comprenant la personne qu'il est, elle se comprendrait soi-même un peu plus. Sans savoir pourquoi, elle lit malgré tout, dans le plus profond de ses yeux bruns, une passion qui l'anime, une lueur de peur, d'incompréhension.
Ses yeux typés asiatique, ses doubles paupières peu apparentes, sa peau de porcelaine, blanche, sans imperfection, sans doute aussi douce que du velours. Il porte de beaux vêtements, il a l'air de connaitre le monde de la mode, peut-être est-ce sa passion. Elle ne savait rien de lui...
Ce garçon a quelque chose de particulier. Des questions fusent dans son esprit et la tourmente. En tout cas, il ne fait probablement pas partie de sa catégorie.
Chapitre 2 :
I would have liked shed some tears so colorful to hide an intense rage.
Il ne réplique pas, il lui lance juste quelques coups d'œil ardents.
Son expression neutre, son visage qui n'exprime rien persiste. Sa peau est aussi blanche, on aurait dit un vampire, ajouté à ses mimiques inexistantes, on lit encore plus la mort sur son visage.
A vrai dire, Axelle s'interroge elle-même, le fait que son regard, son corps l'attire autant, la déstabilise. Pourquoi se sent elle comme plongée dans son esprit compliqué. Aucun mot ne traverse la barrière de ses lèvres.
" Arrête de me regarder, tu me dérange. " Dit-il soudainement d'une voix plate.
Un autre garçon, juste derrière, c'est mis à rire comme un idiot, prenant tout de même garde à ne pas éveiller le professeur. Il commence à taper dans la cheville de la victime avec ses grosses baskets usées, elle essaye de ne plus y penser, d'oublier.
Son regard affolé se dirige vers la grande vitre de la classe, elle regarde le ciel bleu. Au moins, lui, il est incapable de rire d'elle. Quoique peut-être, s'il pouvait, elle le verrait bien se moquer aussi, même lui, le ciel bleu. Elle regarde souvent par cette fenêtre, quand elle garde une certaine attention sur le paysage qui s'y trouve, elle se surprend vouloir passer sa main à travers, comme si la glace n'existait pas, comme pour sentir la liberté, la douceur du vent. S'échapper.
Seulement impatiente que la cloche résonne, sous les coups incessants de son « voisin » de la rangée arrière, elle s'échappe donc.
Elle l'entend enfin, elle est la première à sortir. Les gens déambulent dans les couloirs, l'ambiance des intercours est bien là. Pourtant, les couloirs lui paraissent bien calmes aujourd'hui.
Aussitôt passée la porte des toilettes, elle accoure vers les robinets. L'eau fraiche se répand le long du lavabo. Prenant dans le creux de ses mains le liquide froid, quelques gouttes perlent sur ses doigts fins et finissent par s'écraser de nouveau. L'image de ses paumes qui se vident de son eau à une vitesse folle est comme une sorte de sablier.
Elle colle ses mains à son visage. Les gouttes qui coulent sur ses joues, elles ressemblent à des larmes...
En s'observant dans la glace, elle a du mal à admettre que le visage qu'y s'y reflète est bien le siens. Pourtant, cela ne peut être autre qu'elle. Mais au fond, elle ne sait si psychologiquement parlant, ce visage qui s'y décalque est réellement ce qu'elle est.
La douleur de ses chevilles abîmées la réveille. Pour vérifier, elle enlève une de ses chaussures et la couche de chaussettes. A la vue de ses plaies, elle se sent mal à l'aise. Elle remet en place ses godasses râper, la boule au ventre.
Ses pauvres chaussettes elle-même sont légèrement tachées de sang. Elles se frottent contre les égratignures, ceci est désagréable, vous l'imaginez. Elle se voit déjà marcher de façon ridicule devant tous ses ennemies.
Trouvant l'odeur des toilettes de son lycée nauséabonde, elle s'empresse d'en sortir. Elle saisit la poignée mais dans un coup violent, la porte se retourne vers elle. Une personne, de l'autre côté, l'a ouverte en même temps.
Le coup résonne dans tout son crâne, il l'envoi à terre. Axelle n'eut l'opportunité d'apercevoir qui que ce soit, mais ce rire puissant, elle le reconnait si facilement.
Le pied de son agresseur se précipite vers sa main. Elle ne peut s'empêcher de faire entendre un discret cri de douleur.
« Alors on drague la petite Axelle ? ». Lance-t-elle entre deux rires.
Elle vient à peine d'effacer cela de sa mémoire... Elle essaye encore d'oublier la douleur du talon de son adversaire, mais en vain. Elle passe son temps à essayer d'oublier. Oublier la douleur, le passé...
Alyson la fait souffrir depuis 1 an, elles sont dans la même classe depuis le début. Comme une impression qu'elle la poursuit s'était établie.
" C'est qu'il t'a bien amoché ce Léo. » Rit-elle en apercevant le sang de ses chaussettes.
Son timbre diabolique l'irrite et l'angoisse. Alyson, pour son simple plaisir, renforce l'appui sur la main d'Axelle. Sentant les talons aiguilles de la plus forte s'enfoncer un peu plus. Elle mord la lèvre de toute ses forces, elle ne pouvait exprimer sa douleur.
Enfouie au plus profond d'elle, sa voix crie aux secours. Elle entend cette pauvre voix tremblante au milieu de ses pensées appeler à l'aide et supplier sans arrêt.
Alyson part. Au dernier tintement de soulier, Axelle n'ose même pas se tourner vers la glace.
Elle sort avec les mains fébriles de pousser la porte. Elle s'arrête après avoir franchie cette épreuve, regardant droit devant elle, des visions reviennent. Des larmes coulent doucement sur le long de ses joues rougies.
Le nouveau, dont le prénom lui a échappée, sort des toilettes homme juste en face. Ses mains dans les poches de son manteau gris, un air décontracté.
Un papillon bleu fait une brusque apparition. Il vole tout près de lui. En le voyant, rien de plus beau, de plus étrange ne pouvait exister se dit-elle. Un tel animal, d'une couleur si vive, ne peut-être qu'un rêve.
Pourtant, sûre d'elle, elle affirme avec certitude qu'il est réel. Elle l'observe avant qu'il ne se cache derrière le dos du « cadavre ».
Celui-ci la remarque enfin. Il se met à la fixer quelques instants, lui transmettant toute sa passion et sa haine, l'attirant des yeux. Après un battement de cil, il part, n'adressant à la jeune fille même pas un signe. Les mains siégeant toujours dans ses poches, le sac sur ses deux épaules, il déguerpit.
Le réflexe d'Axelle est de furtivement vérifier si la présence du papillon, mais elle a beau scruter toute la pièce, elle ne trouve pas l'ombre d'une petite lueur bleue. Elle se dirige vers l'asiatique déjà loin et observe son dos, ses pas qui s'éloignent encore et encore.
Elle retourne en cour, elle voit le nouveau s'asseoir encore une fois à côté d'elle. Elle réalise qu'il sera toujours ici, elle est seule... Elle baisse la tête vers les graffitis de la table boisée, honteuse, évitant de croisée ses yeux envoûtants.
Ses notes en chutes n'arrangent rien, beaucoup trop de question pourrissent son esprit pour qu'elle puisse se concentrer. Les professeurs ne l'interrogent que rarement et il en est mieux ainsi.
L'école se finit. Les élèves se regroupent vers la sortie. La pluie commence à tomber, elle se poste devant la grille, pour ne pas perdre son temps à se mouiller, même si elle ne déteste point les averses.
Elle commence à s'élancer vers la sortie avant qu'un pied ne lui barre sa route. Prenant le temps de réaliser la situation, « le mort » marche devant et l'ignore. Il lui a fait un stupide croche-patte. Voyant ses larges épaules bouger, le voyant rire, elle conclue que lui-même, est fier de son acte inexpliqué.
Mais dans le véritable for intérieur de celui-ci, il ne le veut pas, il veut juste s'intégrer à cette stupide société où il ne trouve pas sa place.
C'est la dernière chose qu'elle veut...
Commentaires :
Pandikoe
-"Elles se frottent contre les égratignures, ceci est désagréable, vous l'imaginez." pourquoi interpeller le lecteur d'un coup ? Cela sort du texte. -"Le pied de son agresseur se précipite vers sa main." précipite est étrange, je dirais, " le pied de son agresseur écrase sa main au sol" -"Elle baisse la tête vers les graffitis de la table boisée, honteuse, évitant de croisée ses yeux envoûtants." de croiser* essaye de ne pas trop utiliser de participes présents, cela alourdit ton texte. Tu peux utiliser à l'indicatif simple ou couper tes phrases. -"même si elle ne déteste point les averses." le point tombe comme un cheveu sir la soupe attention. Tu dois utiliser la même style de vocabulaire mais ne pas en faire trop non plus. -"elle conclue que lui-même, est fier de son acte inexpliqué." elle conclut* voilà, mon commentaire est terminé. Conclusion, attention à simplifier tes phrases dont la structure est un peu parfois compliquée et à couper un peu tout ça pour rendre le tout plus fluide. comme par exemple : "Elle regarde souvent par cette fenêtre, quand elle garde une certaine attention sur le paysage qui s'y trouve, elle se surprend vouloir passer sa main à travers, comme si la glace n'existait pas, comme pour sentir la liberté, la douceur du vent." ta phrase est trop longue et n'a presque plus de sens avec le quand mal placé. Je dirais " Elle regarde souvent par cette fenêtre. Quand elle observe le paysage, elle se surprend à vouloir passer sa main au travers. Comme si la vitre n'existait pas, comme pour sentir la liberté et la douceur du vent." Coupe les bouts inutiles, comme je l'ai fait là. Bon, ce commentaire est terminé, j'espère qu'il t'aura aidé, salut !
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Pandikoe
Coucou ! merci pour ton texte, voici mon commentaire : comme mes deux collègues, je trouve aussi que le rythme est trop lent. La solitude d'Axelle doit se voir aussi au fil des chapitres et pas qu'au chapitre 1, sinon le lecteur s'habitue et cela devient trop monotone. Il serait intéressant, pour une fois d'avoir une rencontre non pas au lycée, on le voit tous les jours, pourquoi pas un autre lieu du genre une bibliothèque etc. sinon des remarques au fil de la lecture : -"Plus le temps passe, moins la brunette ne s'y reconnaît" commencer par un qualificatif de ce genre ne me semble pas approprié, puis ce n'est pas joli. Je propose jeune femme ou adolescente. -"La grille qui mène à notre maison" notre ? pourtant le texte est à la troisième personne, une erreur ? -"Elle ressent l'aventure et la découverte, l'observation et la réflexion mais surtout l'oppression et la panique, la trahison et le mal." Ressentir va s'assimiler à des émotions ou des sentiments, et cette liste de concept ne me parait pas super, tu en as trop. Tu vas plus impacter avec un ou deux mots. -"La musique est un transport vers le rêve, elle la transporte dans un monde différent, dans celui de l'imaginaire, de la sécurité, de la liberté, aucunement similaire à celui dans lequel nous vivons." répétition de transporte, je propose emmène ou entraîne. -attention aux phrases trop longues qui alourdissent ton style. Je te conseille de simplifier et de couper, cela gagnerait en fluidité, en rapidité et intérêt. -"Le professeur arrive avec son visage morose, n'exprimant rien à part un air moue. Il ne voit rien de sa situation, ne fait rien." Bon, la fille est déprimée, ses parents, son prof... cela commence à faire beaucoup ! Ce n'est pas très réaliste, ou alors c'est vraiment un lycée très pourri. Tu pourrais faire un prof un peu plus enjoué, on en a déjà marre des perso déprimés. -" Elle aimerait le déchiffré... " déchiffrer* ( 1)
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Elkisa116
Ensuite : * Pour la typographie des dialogues, petite piqûre de rappel : pas de points ni de majuscules après les guillemets. * Ses mains dans les poches de son manteau gris, un air décontracté. » phrase incomplète, parce qu'il manque un verbe. Je pense que tu devrais la lier à la précédente à l'aide de « avec » à la place du point. * Ensuite, il manque du liant dans la construction de tes phrases. Elles donnent un rythme saccadé à ton histoire. Alors ajoute du liant (sans en abuser !) En bref, ton histoire sur le fond a l'air très intéressante, mais certains aspects font qu'elle bascule très vite dans un côté enfantin. Il y a parfois un cruel manque de vocabulaire. Mais en soit, l'histoire n'est pas si mal que ça, même si la « rencontre » reste encore un aspect cliché vu et revu sur Wattpad. J'espère t'avoir aidé(e), si tu as une question, n'hésite pas à me solliciter en message privé ^^
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Elkisa116
Bonjour, cher auteur Merci pour la soumission de ton texte, et j'espère que le commentaire suivant saura apporter quelques éléments à ton histoire. Alors en général, il y a beaucoup de fautes d'orthographes. * Elle aimerait le déchiffré (déchiffrer) * « Des questions [...] la tourment(ent) car ici le verbe s'accorde avec le sujet et non avec le COD * « Un autre garçon c'est mis (s'est) * râpées * « tous ces ennemis » ou « toutes ces ennemies » ? (Cette notion d'ennemis rend le texte un peu enfantin et vient enlever de la crédibilité) *il l'envoi(e) à terre. * « C'est qu'il t'a bien amoché(e) » ici le participe passé s'accorde au COD Pour le reste, j'ai relevé d'autres points qu'il faudrait retravailler : *Il y a beaucoup de répétitions dans tes phrases/paragraphes du même mot, et ça donne un effet de lourdeur plus qu'un style d'écriture. * Pourquoi Axelle a un prénom européen si Suga vient de Corée ? * Tu ne peux pas dire « sa peau de porcelaine » et « blanche » ensuite car c'est un pléonasme. * La phrase « il a l'air de connaître le monde de la mode, peut-être est-ce sa passion » coupe à « peut-être est-ce sa passion » et transforme-la en phrase interrogative : « il a l'air de connaître le monde de la mode. Peut-être est-ce sa passion ? » * Petite contradiction à « coup d'œil ardent » puis ensuite tu dis que Suga a une expression neutre. Pour moi ardent veut dire enflammé, ce qui n'est pas du tout neutre. * Pour ce même « regard » après il demande à Axelle pourquoi elle le regarde, mais à ce que j'ai compris, c'est lui qui lui lance des regards. * « elle accoure vers les robinets » accoure à remplacer par « se précipite » par exemple, c'est plus correct. * « godasses » est familier. Tu peux utiliser du langage familier que si c'est du discourt direct et/ou si c'est percutant pour le lecteur. Je ne trouve pas qu'une paire de chaussures, c'est percutant.
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NadegeChipdel
Bonsoir ! Petit retour sur ton texte. Tout d'abord, je dois bien avouer que si on me demande à quel univers fait référence ton histoire, je suis honnête : je n'en sais rien ! Et cette absente de référence m'a cruellement manqué pour pouvoir entrer dans l'intrigue. De plus, le propos n'est pas très gai. Alors cette manière de désigner Axelle et Yoongi par « il » et « elle » renforce cette sensation d'être extérieur au texte. De même, ces grandes phrases, certes très réfléchies, donne un tempo très (trop) lent à ton histoire. À mon goût, il y a trop d'introspection. J'ai été au bout de ma lecture en espérant qu'il se passe quelque chose. Toutefois, il y a du positif : de la recherche dans ton écriture, très peu d'erreurs. En somme, c'est bien écrit mais ça manque beaucoup de rythme et de relief. Bon courage pour la suite, Nadège
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Aillys
Hello ! Je rajoute quelques trucs à ce qu'on déjà dit mes camarades : Déjà, tout le monde ne connais pas trop l'anglais, peut-être serait-il sympathique d'avoir une traduction ? Ensuite "Les couloirs sont longs, trop longs. Ils sont droits, trop droits." Ce passage est trop carré, ça casse le rythme, le dynamisme. Je serais d'avis de rajouter une liaison pour dynamiser ce passage. "Les couloirs sont longs, trop longs. En plus, ils sont droits, trop droits." Bon j'ai mis "en plus", mais ça peut être autre chose. "La grille qui mène à notre maison, les autres qui la prennent comme une sorte de libération, elle pourrait penser comme cela aussi..." J'ai l'impression qu'il y a un problème dans cette phrase... Le deuxième "qui" est en trop non ? Sans ce "qui" je comprends la phrase mais avec je comprends pas ce qu'elle veut dire. Pour le "notre", on t'a déjà fait la remarque " un air moue" Simplement "une moue" . "Moue" étant un nom et "air" aussi, "air moue" ne veut rien dire. D'après le Larousse "moue : expression du visage donnée par les lèvres resserrées et s'avançant qui manifeste le rejet, le mécontentement "il vient de loin donc aidée le à s'adapter" aidez "Les gens déambulent dans les couloirs, l'ambiance des intercours est bien là. Pourtant, les couloirs lui paraissent bien calmes aujourd'hui." répétition. "Pourtant, ceux-ci..." "le siens" sien "Trouvant l'odeur des toilettes de son lycée nauséabonde, elle s'empresse d'en sortir." ça fait quand même pas mal de temps qu'elle est là, elle aurait pu se dépêcher dès le début "Comme une impression qu'elle la poursuit s'était établie" le "comme" est en trop "L'impression qu'elle..." et "s'est établie" puisque ton texte est au présent "Elle sort avec les mains fébriles de pousser la porte." Cette phrase est bizarrement tourné... On comprend ce que tu veux dire mais le "fébriles de" est, je crois, pas très correct. Je te propose : "Au moment de sortir, ses mains fébriles peinent à pousser la porte."
--> Aillys
"Ses notes en chutes" on comprend mais ça ne se dit pas. "ses notes qui chutent" "il ne le veut pas, il veut juste s'intégrer à cette stupide société où il ne trouve pas sa place. C'est la dernière chose qu'elle veut..." Il faudrait préciser de quoi le "c'" réfère. Qu'il s'intègre à la société est la dernière chose qu'elle veut ? De plus, la répétition de "veut" est lourde, tu peux remplacer par souhaite, désire Perso, je n'ai pas trouvé ton texte long mais il faut dire que j'apprécie ce style de lecture introspective comme dirai une de mes camarades. A toi de voir si tu laisses comme tel, au risque de n'avoir que peu de lecteur (ou pas, rien n'est dit) ou si tu essaie d'accélérer le rythme pour plaire au plus grand nombre. Peut-être as-tu déjà des retours sur ce sujet qui peuvent aider ? Bonne continuation !
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