Texte n°484
[Préambule]
Je me souviens de la mort.
Tout était sombre autour de moi, je flottais dans une noirceur profonde, insondable. Pourtant, il me semblait que des lumières brillaient au loin, ça et là, me rassurant par leur présence réconfortante. L'ensemble ressemblait beaucoup à un ciel noir d'encre parsemé d'étoiles étincelantes. Je ne me sentais pas en danger, ni menacée ; pourtant je savais que cela signifiait ma fin.
Je me sentais en paix, en harmonie avec cette éternité à la fois noire et lumineuse ; j'étais en béatitude et pourtant, la petite parcelle d'humanité qui restait en moi ne cessait de supplier « pas maintenant, s'il vous plaît, laissez-moi vivre ! ».
En y repensant aujourd'hui, je ne comprends pas cette frénésie de vivre. Après tout, la vie est parfois belle, mais elle est souvent douloureuse et cruelle, alors que cette éternité qui m'englobait semblait tellement accueillante, chaleureuse ; divine même. Je ne ressentais aucune émotion, à part un bonheur hors-norme, une véritable extase ; j'étais enfin entière, j'étais là et cela me semblait logique d'être ici et non ailleurs. J'étais une petite particule, libérée de son alourdissante enveloppe charnelle, qui flottait dans un immense océan noir comme l'univers, exempt de gravité, nageant dans l'ivresse du bonheur à l'état pur. C'était grisant ; je vivais un moment de félicité.
J'aurais dû me taire et rester là à tout jamais, à flotter dans cet univers merveilleux, mais non, il a fallu que mon esprit hurle à en perdre la raison : « laissez-moi vivre ! »
Malheureusement, ces pitoyables prières ont été entendues.
Des tréfonds de l'abîme qui m'entourait et venue de partout à la fois, une voix, ou plutôt une pensée vibrante de pureté et de puissance, me répondit : « Tu vivras. Mais pas ici, et pas maintenant. »
Alors, l'univers se métamorphosa.
[Chapitre 1 : Le Sauveur]
Cette immensité noire qui m'entourait, qui était jusque-là sans consistance, se mit à devenir solide tout autour de moi. Je recommençai alors à avoir des sensations, et je sentis tout le poids de cet abîme peser soudainement sur moi. Sans y avoir été préparée, je ressentais tout à coup la gravité, le manque d'oxygène, les courants m'entraînant dans tous les sens, et la terreur.
En l'espace d'une seconde, qui sembla une éternité, je passais d'un état de profonde extase à celui de profonde terreur. Cette fois, j'allais mourir pour de bon.
Je suffoquai, je manquai d'air. Je pris alors conscience que j'avais de nouveau un corps, qui réclamait de l'oxygène. Or, l'abîme qui m'entourait en était dépourvu. Là où quelques instants auparavant je flottai dans un océan de félicité, je me retrouvai désormais à me noyer dans un océan au sens propre.
Je ne voyais plus rien, la douleur de mes poumons en feu obscurcissait ma vision et je ne savais plus où étaient le haut et le bas ; quelques instants auparavant, cela n'avait pas d'importance puisque ni l'un ni l'autre n'existaient.
Je me débattais parmi ces eaux noires et tumultueuses qui s'efforçaient de m'entraîner dans leurs profondeurs. Parée d'une énergie nouvelle, je me débattais comme un diable et tentais une dernière fois de regagner la surface. Mais où était-elle, à ma droite, à ma gauche, en haut, en bas ? Prise d'une panique sans nom, piégée par les remous incessants des courants qui m'entraînaient dans les profondeurs, je commençais à perdre espoir et fermai les yeux, priant de toute mon âme de retrouver cet état d'extase dans lequel je me trouvais quelques secondes auparavant. Mais il m'était désormais inaccessible, et mes poumons sur le point d'imploser me rappelèrent que cette fois-ci, je n'allais pas échapper à une mort lente et douloureuse.
Je sentis plus que je ne vis quelque chose qui passa près de moi. J'ouvris les yeux, et je vis le sillage de quelque chose qui avait frôlé mon épaule gauche avant de s'enfoncer dans l'abîme en dessous de moi. Je me propulsai avec mes dernières forces sur cet objet, et mes doigts se refermèrent sur une corde. Avec l'énergie du désespoir, je m'y agrippai de toutes mes forces.
Elle m'entraîna sur quelques mètres ; je ne sus dire dans quelle direction, mais apparemment vers le haut puisque quelques secondes plus tard, je crevai la surface et pus prendre une grande goulée d'air.
Il me fallut un certain temps pour remplir douloureusement mes poumons de l'air qui leur avait cruellement manqué, avant de me rendre compte que je flottai tant bien que mal à la surface d'une mer déchaînée, une corde entre les mains. Avant même de pouvoir déterminer l'origine de cette corde, celle-ci se remit à me tirer en avant, et je me laissai faire en me mettant sur le dos, à bout de forces.
Je sentis qu'on me hissait et qu'on m'allongeait sur une surface dure. Je sentis des mouvements autour de moi, des mains qui me manipulaient, mais mes yeux étaient incapables de voir et mon esprit incapable de réfléchir. Je me laissais sombrer dans le sommeil.
Lorsque j'émergeai des profondeurs du sommeil, il me fallut un certain temps avant de comprendre que j'étais vivante. Puis je fus prise de vertiges lorsque je me rendis compte que je me balançais encore de droite et de gauche ; prise de panique, je crus un moment être encore prise au milieu des vagues et des courants qui m'entraînaient par le fond.
Avec un hurlement, je me redressai et ouvrai enfin les yeux : j'étais couchée sur un lit, dans une étroite cabine lambrissée de bois. Alors je compris que j'étais en réalité sur un bateau, et c'est le roulis incessant des vagues qui m'avait donné cette impression d'être prise dans les courants.
Rassurée, je me rallongeai sur ma couche ; me sachant désormais en sécurité, le balancement régulier du bateau me parut réconfortant et je me blottis sous mes couvertures. Je ne pus m'empêcher de frissonner au souvenir épouvantable de ma noyade.
- Tu as froid ?
Je sursautai, affolée, n'ayant pas remarqué je n'étais pas seule dans la pièce : un jeune homme veillait à mon chevet. Toute à ma terreur, je n'avais même pas remarqué sa présence.
- N'aie pas peur, fillette, je voulais juste m'assurer que tu allais bien, me rassura-t-il lorsqu'il perçu ma frayeur.
Avec douceur, il étendit sur moi une couverture supplémentaire dans un geste bienveillant.
- On t'a sauvé de la tempête, tu as failli te noyer. Je t'ai aperçue au milieu des vagues alors que je faisais des manœuvres sur la grand-vergue. Tu as de la chance que j'aie une bonne vue, et que je sois bon tireur à l'arc. Je t'ai envoyé une corde et on a pu te repêcher.
Il m'offrit un gobelet d'eau fraîche qu'il m'aida à porter à mes lèvres et je bus quelques gorgées qui coulèrent douloureusement dans ma gorge enflammée.
Le garçon me fit un sourire compatissant. Il devait avoir une dizaine d'années de plus que moi ; c'était un jeune homme grand et élancé, aux épaules déjà carrées. Ses cheveux bruns en bataille retombaient en mèches éparses sur son visage, encadrant joliment ses beaux yeux gris comme un ciel d'orage, surmontés d'épais sourcils froncés qui lui donnaient une allure sévère. Cependant, les fossettes qui surmontaient sa mâchoire carrée contrebalançaient cette impression en lui donnant un air jovial et sympathique.
Je portai de nouveau le gobelet à mes lèvres et bu lentement ; j'étais assoiffée mais l'eau irritait ma gorge rendue sensible par ma quasi-noyade. Quand j'eus fini, le garçon reprit le gobelet et le posa sur la petite table de chevet.
Je pris quelques secondes pour observer mon environnement. J'étais dans une cabine minuscule, aux murs lambrissés de bois, et le garçon qui se tenait à mes côtés était assis en tailleur dans le petit espace situé entre ma couchette et la porte, ses grandes jambes repliées tant bien que mal à cause de l'espace confiné. Un tissu recouvrait l'unique hublot de la pièce, mais la lumière qui filtrait à travers m'indiquait qu'il faisait jour. Le navire se balançait doucement, faisant grincer les planches de bois. La tempête était passée. Au loin, j'entendais les pas des matelots qui s'activaient sur le pont au-dessus de ma tête.
- Que faisais-tu au milieu de l'océan par une pareille tempête ? s'exclama le jeune homme, rompant ce silence relatif.
Avec toute la volonté dont je disposais, je tentais de me rappeler ce qu'il m'était arrivé.
- Honnêtement, je... je n'en sais rien. Je ne me souviens de rien, à part de ma noyade. Et, franchement, je préfère l'oublier.
C'était vrai : je n'avais aucun souvenir d'avant cet effroyable moment, et je n'avais ni l'envie, ni la volonté suffisante pour chercher plus loin.
Le jeune garçon fronça les sourcils, puis me fit un sourire en coin ; je ressentais sa profonde mansuétude envers moi et cela me réconforta plus que quoi ce soit d'autre. Sa présence me rassurait, je me sentais en sécurité avec lui à mes côtés.
Comme je lui rendais son sourire, il déclara :
- Je m'appelle Daniel. Et toi ?
Une question aussi basique n'aurait pas dû me demander autant de réflexion ; pourtant, il me fallut plusieurs secondes pour y répondre, tant mon esprit était troublé.
- E... Eivy, je crois... enfin, je suis sûre. Je m'appelle Eivy.
- Eivy ? C'est un drôle de nom. Je suis content de te voir parmi nous, Eivy. N'aies plus d'inquiétudes désormais : je m'occupe de toi.
Sur ces paroles réconfortantes, prononcées avec une sincère bienveillance, je replongeai aussitôt dans un sommeil réparateur.
Commentaires :
Juliettelem
Suite 3 Une description travaillée, cela change de bien des textes, mais quelques difficultés à corriger : " Ses cheveux bruns en bataille retombaient en mèches éparses sur son visage, encadrant joliment ses beaux yeux gris comme un ciel d'orage, surmontés d'épais sourcils froncés qui lui donnaient une allure sévère. " jolie description dommage "encadrant joliment... « les cheveux encadrent le visage par le regard. Pour reprendre l'idée des mèches couper la phrase et repartir sur : elles soulignaient ses beaux beaux yeux gris... Par contre répétition de surmonter : " surmontés d'épais sourcils froncés qui lui donnaient une allure sévère. Cependant, les fossettes qui surmontaient sa mâchoire carrée contrebalançaient cette impression en lui donnant un air jovial et sympathique. " solution : « Cependant, les fossettes, au-dessus de la mâchoire carrée compensait cette impression et lui offrait un air jovial... » compenser plutôt que contrebalancer et suppression du participe présent et de la répétition du « qui donnait » et « donnant » . Voilà pour la forme, cela donne déjà de bonnes pistes pour retravailler. LE FOND : Intéressant, un prologue qui accroche et une fois débarrassé des excès dans la forme, il sera très bon. Ensuite l'épisode de la noyade, du sauvetage, de réveil, cela s'enchaine bien. EN CONCLUSION : Retravailler les travers de la forme permettra de porter ce récit et de mettre en valeur le potentiel de ce texte. L'écriture est intéressante si elle se libère des défauts soulignés, elle pourra s'épanouir. Cela demandera de la persévérance. Je relirais volontiers la prochaine version pour voir la progression. À bientôt.
--------
Juliettelem
Suite 2 : "Alors je compris que j'étais en réalité sur un bateau, et c'est le roulis incessant des vagues qui m'avait donné cette impression d'être prise dans les courants. " Penser à couper et alléger exemple : .... sur un bateau. Le roulis incessant des vagues m'avait trompé et donné l'impression d'être encore malmenée par les courants. " me sachant désormais en sécurité " éviter le participe présent en début de phrase : A nouveau allongée sur ma couche, je me sentais en sécurité, rassurée par le balancement du navire. Il me réconfortait et je me blottis... Couper permet de donner du rythme aussi. " n'ayant pas remarqué je n'étais pas seule dans la pièce : un jeune homme veillait à mon chevet. Toute à ma terreur, je n'avais même pas remarqué sa présence. " répétitions dans ce passage + participe présent : Je n'avais pas remarqué que je n'étais pas seule... Toute à ma terreur, je n'avais pas noté sa présence. " Avec douceur, il étendit sur moi une couverture " parfait ce "avec douceur" la plupart aurait utilisé doucement, là ça permet de l'éviter. " et je bus quelques gorgées qui coulèrent douloureusement dans ma gorge enflammée." pour éviter l'adverbe : Elles réveillèrent la douleur de ma gorge enflammée. suite en 3
--------
Juliettelem
Bonjour, Merci pour ce texte. PROLOGUE FORME : Quelques lourdeurs : répétitions et redondances : sembler x 2, ressembler, pourtant x 3 " Pourtant, il me semblait que des lumières brillaient au loin, ça et là, me rassurant par leur présence réconfortante. " " L'ensemble ressemblait beaucoup à un ciel noir d'encre parsemé d'étoiles étincelantes. Je ne me sentais pas en danger, ni menacée ; pourtant je savais que cela signifiait ma fin. " " J 'étais en béatitude et pourtant, " " En y repensant " " qui m'englobait semblait tellement " Pourtant peut être remplacé par : cependant, toutefois, néanmoins... sembler : paraître , se confondre etc... tellement par « si » Malheureusement : pour mon malheur c'est mieux d'éviter les adverbes en ment, ils freinent le potentiel de l'écriture. " alors que cette éternité qui m'englobait semblait tellement accueillante " : deux subordonnées... lourd. Sur une phrase longue, mieux vaut couper la phrase pour éviter d'alourdir. Remplacer tellement par « si » Sur le fond : ce prologue est intéressant, mais il présente des failles dans la forme, il faut alléger les formulations signalées et les petits travers. CHAPITRE 1 LA FORME " Je suffoquai, je manquai d'air. " problème de temps : l'imparfait conviendrait mieux parce que dans l'action de suffoquer, de manquer d'air, il y a une durée sous entendue, je suffoquais, je manquais d'air, la sensation dure plus de quelques secondes. " pour remplir douloureusement mes poumons de l'air qui leur avait cruellement " deux adverbes à suivre non, pour modifier par exemple : Emplir mes poumons s'avéra long et douloureux. Inspirer provoquait une sensation cruelle. " je me redressai et ouvrai enfin les yeux " et ouvrit Suite en 2
--------
Letmesharemyworld
Hello 😃 J'aime beaucoup ton texte, bien que je ne savais pas trop quoi penser du préambule en italique. Après réflexion, je le trouve pas mal du tout, c'est une bonne introduction au premier chapitre. À part le fait que j'ai trouvé ça un peu lent par moment, et qu'il y a quelques répétitions, je n'ai rien à dire. Le premier chapitre sort de l'ordinaire et est très original. On ne sait vraiment pas ce qui va se passer et on se laisse juste emmener, en découvrant et en savourant. C'est tout, je n'ai rien d'autre à ajouter si ce n'est que te souhaiter une bonne continuation et te féliciter pour ce beau texte. Est-il publié ? Bonne soirée 😉
--------
Lallyhammer
bonsoir et merci pour ce texte j'ai bien aimé. Le début on est un peu perdu, on ne sait pas trop e que c'est mais j'ai bien aimé ta description de la mort imminente. La transition de la faire revenir à la vie par l'intermédiaire de la noyade est une bonne idée. J'ai peu de chose à dire sur ce texte, orthographe impec, les scènes s'enchainent bien. c'est bien écrit. Je dirai une seule chose (il faut bien en trouver une) j'ai juste une impression de répétition. Peut être les mots choisis sont-ils trop simples ? La fin du 1er chapitre est bien tournée, elle donne envie de lire la suite. Donc pour moi le contrat est rempli. Bravo
--------
Elkisa116
Bonjour à toi ! Tout d'abord bravo pour ce texte qui m'a semblé très intéressant. Il est écrit avec un vocabulaire choisi et les fautes d'orthographes sont quasi inexistantes. Cependant j'ai relevé quelques détails : * Il y a le verbe débattre qui est répété deux fois dans le cinquième paragraphe du chapitre 1. * « En l'espace d'une seconde qui me sembla une éternité » cette phrase me semble incomplète. Alors, rajoute par exemple « En l'espace d'une seconde qui (me) sembla une éternité » ou « qui sembla (durer) une éternité » * « Je ne sus dire dans quelle direction, mais apparemment vers le haut » donc ton personnage principal peut dire dans quelle direction elle va. Peut-être que tu peux remplacer avec une phrase de ce genre « Il me semblait qu'elle m'entraînait vers le haut mais » + sensations de désorientation. * Quand après s'être réveillée elle boit un verre, c'est « et bus » et non « et bu ». *Enfin, je trouve que le passage de la noyade au début du chapitre 1 manque légèrement de crédibilité. A mon avis, tu devrais rajouter des sensations de panique, de perte progressive de conscience pour que le lecteur soit encore plus sollicité et mal à l'aise. * Ensuite, j'aime bien l'idée, mais peut-être que vers la fin tu pourrais rajouter un peu plus d'éléments qui inciteront encore plus le lecteur à lire la suite, mais ce n'est que du détail C'est tout, j'espère t'avoir aidé, encore bravo pour ce texte et je te souhaite une bonne continuation ^^
--------
Artificallight
#candidate Bonjour à toi ^~^ , J'ai bien aimé ta description de la mort et les émotions avec lesquelles tu décris la scène .La manière dont tu fais revenir Eivy, en la faisant passer d'une atmosphère détendue, où elle se trouve dans un sentiment de complète extase, à une atmosphère chaotique provoquée par les vagues et le manque d'air. J'ai malgré tout relevé quelques petits points à améliorer. Tout d'abord ton texte est bien écrit et suit un fil qui tient la route mais attention aux erreurs de formulations: -Quand tu dis « dans une noirceur profonde » ce serait plus correcte d'écrire "dans une profonde noirceur" Idem avec «L'ensemble ressemblait beaucoup à un ciel noir d'encre » dire "L'ensemble possédait une vive ressemblance avec un ciel d'une encre des plus noire" serait plus agréable . J'ai relevé encore d'autres petites choses dans ce style mais elles n'enlèvent , je te rassure, en rien au charme de l'histoire . Deuxième petit point important : -Quand tu décris ton personnage il serait plus judicieux de le faire grâce à des actions plutôt qu'en faisant un descriptif de son physique. Je te fais un exemple : "Il se pencha vers moi, gobelet en mains m'aidant à happer les quelques gorgées qui attisaient le vives brûlures de ma gorge provoquées par le manque d'air et l'eau salée . Ses larges épaules vinrent créer un cocon rassurant tout autour de moi réussissant ainsi à apaiser ma peur . Il me sourit compatissant et l'extension des ses lèvres sur son visage quelque peu sévère lui donnèrent un air jovial et sympathique" Tu vois ? C'est plus agréable de décrire l'aspect physique de quelqu'un plutôt que de l'envoyer d'un seul trait. [suite]...
--> Artificallight
-Idem pour la description de la cabane: "Après ma noyade j'avais constamment l'impression d'étouffer. Pourtant la présence rassurante de mon sauveur me rendait la situation moins insupportable que je ne l'aurais cru et l'étroitesse de la cabine m'apparue comme une étreinte chaleureuse et protectrice" Ce que je viens de te montrer ne sont bien sûr que des exemples mais tout cela pour te dire que montrer une caractéristique grâce à des actes et des actions donnent plus de profondeur au texte et permettent ainsi de mieux emballer le lecteur. Voilà. Alors pour finir sur une note agréable ton histoire possède selon moi un bon début et une belle intrigue. Le mystère plane autour de la jeune fille et nous rend d'autant plus accro à l'histoire. Tu décris bien les émotions et tu t'exprimes bien . Ton histoire comporte de bons points positifs. Sur ce je te souhaite bonne chance et bonne continuation 😉.
--------
lou_sgrch
#candidate Bonjour ! Tout d'abord, sache que j'aime beaucoup ton texte. Le vocabulaire est agréable, la plupart des transitions très bien faites et l'orthographe absolument impeccable. Si jamais elle est publiée, c'est avec plaisir que je la lirai ;-) PRÉAMBULE 1ère impression : je trouve le préambule vraiment hyper accrochant. L'intrigue est bien tournée, le vocabulaire et très agréable et ça n'en dévoile pas trop, tout en donnant envie de continuer. Syntaxe : ordre des mots un peu maladroit, quelques lourdeurs comme dans la phrase qui finit par : "[...] me rassurant par leur présence réconfortante". Attention aux virgules qui semblent un peu trop présentes et qui ne sont pas forcément utiles devant notamment les conjonctions de coordination comme "mais", "et", ... Tournure des événements / description : cette incertitude quand au lieu où se trouve Eivy, cette atmosphère, etc. sont bien mis en place. Tout est abstrait mais bien décrit. C'est franchement agréable à lire. (Suite)
--> lou_sgrch
CHAPITRE 1 1ère impression : c'est un bon chapitre, longueur agréable mais qui, malgré le fait qu'il semble travaillé, me marque moins que le préambule. Syntaxe : même chose que pour le préambule. Attention aussi aux répétitions comme les mots "sommeil", "gobelet" ou "bateau" que l'on voit souvent. A certains moments, l'écriture devient moins soutenue et les paragraphes s'enchaînent vite, ce qui nous sort un peu du récit. Tournure des événements / description : je trouve qu'après la noyade, l'ordre est plutôt déstructuré. Les descriptions, comme celle de la cabine, viennent à des moments inattendus, coupant parfois certaines scènes. Tu veux mettre beaucoup d'éléments et c'est bien pour le lecteur, mais ne surcharge pas non plus. De plus, essaye d'amener la description de Daniel avec un mot ou une phrase de transition pour éviter cette impression de coupure. Attention : dans le début du chapitre 1, Eivy se souvient de ce qu'il se passe durant le préambule tandis qu'elle répond à Daniel qu'elle ne sait rien. Ce passage manque peut être un peu de clarté. En tout cas, félicitations pour cet extrait que tu nous livres. Malgré ce que je trouve à redire, je le trouve vraiment réussi. J'espère que mes commentaires te serviront. A une prochaine !
--------
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top