Texte n°470

Prologue :

L'alcool venait de prendre l'entière possession de leurs corps et le premier adolescent ne tarda pas a se vider l'estomac sur le sol.

- Putain Thomas ! S'écria une petite brune en entrant dans le salon. Sérieux les gars, vous faites chier.

Pris d'un fou rire, les deux jeunes hommes se retournèrent vers leur amie, les yeux aussi rouge que leur allène infecte. Le blondinet s'étala sur le carrelage, couinant comme un cochon avant d'entraîner son meilleur ami avec lui.

- J'suis pas défoncé ! Hurla-t-il près de son oreille pendant que le châtain tentait tant bien que mal de se relever.

- On est déchiré Thom'!

La brunette soupira et attrapa ses amis par les pieds avant de les tirer un peu plus loin, leur évitant ainsi de se rouler dans leurs tripes. Elle les lâcha ensuite prés de la fenêtre tout en grommelant :

- Ouais, complément mort.

- Violette, râle pas. On s'amuse.. !

- J'vais vomir, cracha un des garçons en se tenant le ventre, un large sourire sur les lèvres.

Si la maison n'avait pas appartenu à ses parents, Violette les aurait sûrement rejoint dans leurs idioties. Seulement, comme vous l'aurez compris, le sol et les tapis étaient ceux de sa famille, et par conséquent, elle ne parvenait pas à se détendre.

- Vous êtes vraiment chiant.

- On sait ! Ricanèrent-ils en cœur.

La jolie brune commençait peut-être à paniquer. En organisant cette soirée, elle se doutait bien que certain de ses amis comme Thomas ou Mateo finiraient ainsi. Seulement, elle avait espéré qu'ils se videraient ailleurs qu'en plein milieu du salon. Il aurait utiliser les toilettes par exemple. Elle soupira et se redressa. Maintenant, le mal était fait, elle n'avait plus qu'à nettoyer. Et c'est avec une grimace de dégoût quelle s'écarta des deux garçons et décida de vérifier les alentours, histoire d'empêcher d'autres catastrophes. Ses amis Eva et Gabin rigolaient sur le canapé, Andrea, Alex et Hakim se roulaient un joint sur la table de la cuisine pendant que Collin, lui, restait en retrait et fixait le canapé du salon avec regard presque flippant. Elle n'y fit pas plus attention. Les autres étaient dehors et c'était tant mieux.

Elle jeta un coup d'œil à son portable, elle avait encore le temps avant que ses parents ne reviennent. Enfin, elle l'aurait eu si le jeune Martial n'avait pas eu la brillante idée de débarquer avec des cartes à la main et un sourire d'idiot sur les lèvres tout en s'écriant:

- Eh les gars ! On joue au loup-garou ?

Histoire :
Ça aurait pu être un calvaire de tout mettre en place, mais la plupart des adolescents tenait à retrouver leur enfance, l'espace d'un moment où les sorcières et cupidon utiliseraient leurs pouvoirs. Ils désiraient, entre deux épreuves du bac et un verre de whisky-coca, retrouver la peur du monstre caché sous leur lit. Peut-être existait-elle encore, cette peur des soirs de pleine lune. Alors, plongés dans la pénombre d'une chambre, ils reçurent leur carte. Bien évidement, Violette dût s'y reprendre à plusieurs fois avant de satisfaire Thomas et Mateo qui n'avaient toujours pas finis de rire comme des crétins.

Le tableau était presque attendrissant ; certains étaient couchés les uns sur les autres, d'autres étaient encore debout et cherchaient une place libre, alors que le reste avait déjà fermé les yeux, impatient de commencer le jeu.

Seul deux mirent un peu plus de temps à s'adapter. Leur regards étaient bien trop occupés à se foudroyer, hurlant en silence la haine qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Mais Violette avait clamé haut et fort les premières paroles et le village s'endormit.

Un brouillard couvrit les yeux d'un petit brun, et son esprit sembla doucement partir ailleurs.

Gabin.

Dans un sursaut, je cru que mon cœur s'était arrêté. Il s'enflammait, me brûlait les entrailles et desséchait ma gorge. Je pouvais le sentir s'affoler comme s'il tenait entre mes mains. Les gouttes de sueurs dégoulinaient sur mes joues et il me fallut un moment avant que je ne comprenne où j'étais. Je venais d'émergé de mon sommeil.. c'était donc le matin.

Et je ne pu retenir un soupire de soulagement, j'étais encore en vie.

Me redressant sur les coudes, je reprenais petit à petit une respiration saine tout en fixant la porte en face de moi. Mes cheveux brun se collaient contre mon front transpirant alors que mes lèvres tremblaient encore. Je ne savais pas ce qui s'était passé pour que je sois dans un tel état, mais je pouvais encore sentir cette angoisse sourde m'étreindre le cœur. Je me sentais étouffer comme si l'on ne voulait plus me lâcher et puis.. il y avait une odeur. Une nouvelle odeur autour de moi.. loin d'être désagréable, elle m'entourait comme encrée dans mes draps, dans ma peau et dans mon âme. Âme qui ne pourrait pas supporter d'avantage d'ailleurs..

Lentement, je me glissai hors de mon lit, et à peine eu-je posais le pied sur le sol, qu'un frisson me parcouru l'échine. Il était froid, et je n'étais qu'en caleçon. La brise qui occupée la pièce était fraîche et la fine couche de sueur qui recouvrait mon corps n'aidait pas à la supporter. Sans réfléchir d'avantage, je me dirigeai vers le seul meuble de la chambre ; une armoire. Je posais mes mains sur la poignet et allais l'ouvrir lorsqu'une pensée me traversa l'esprit.

Et si il y avait quelque chose à l'intérieur..

Un petit sourire se dessina contre ma bouche ; j'avais retrouvé les peurs de mon enfance.. Celles qui hantaient mes nuits, m'effrayaient et me faisais crier à chaque petit bruit. J'avais été un enfant particulièrement peureux. Seulement, je ne pouvais plus laisser ce sentiment d'impuissance m'emprisonner et j'ouvris l'armoire.

Là, un jean noir, un t-shirt blanc ainsi qu'une pair de convers m'attendaient. J'attrapai les vêtements d'une main et regardai à nouveau autour de moi.

Il n'y avait aucun moyen de se rincer ?

Je sentais encore mes mains moites et mon dos mouillé. Je lâchai un soupire, encore, avant d'enfiler les vêtements sur ma peau collante, puis, je tentai de relever mes cheveux, mais oublions ça.. De toute façon, ils étaient sales.

Je mis mes chaussures puis me dirigeai vers la porte. À nouveau, une vague de frisson me prit lorsque mes doigts touchèrent la poignée. Je me sentis figé, et sans en connaître la raison, je me mis à ressentir tout un tourbillon de sentiments. J'avais l'indescriptible impression de devoir faire attention, d'être discret. Et pourtant, je me sentais aussi protéger. Comme si l'on veillait sur moi. C'était à la fois réellement dérangeant et d'une douceur extrême.

Perdu dans mes pensées je tournai la poignée, lentement et le plus silencieusement possible.

Tout d'abord, je ne compris pas. Il faisait encore nuit. Une nuit noir et oppressante où la mort régnait sans aucune pitié. Ce n'était pas normal, j'aurais du me réveiller automatiquement le jour. A moins que.. je ne sois pas qu'un simple villageois.

-Très bien.. lâchai-je dans un souffle se voulant rassurant.

Je ne pouvais plus reculer de toutes façons. Je n'avais plus le moindre contrôle sur mes geste et la peur gagnait du terrain à chaque fois que je m'arrêtais. Je ne pouvais pas la laisser me submerger ou je mourrais.

Elle était si vrai et si forte. Elle étirait ses doigts vers moi, ne lâchant jamais ce sourire immonde qui ne demandait qu'à me bouffer. Et à présent, j'avais d'avantage peur de finir dévoré par la peur elle-même.

Ce fut alors à pas de loup que je me glissai loin de la cabane. Jamais je ne me cacherais sous mes draps, priant pour disparaître. Jamais je ne serais lâche, j'affronterai quoi que ce soit. Et grâce à cet honorable courage, je me retrouvais dehors, seul dans un village glauque et vraiment dangereux.

Mais qu'est-ce que je fou la.. ?

Je ne savais pas vraiment où aller à vrai dire, je laissais mes pieds me guider. Alors, discrètement, je longeais les cabanes de bois jusqu'au centre du village. Petit à petit, je perçu des voix, rigoler et se chamailler. Elles fusaient dans la nuit avec une sorte d'insanité. Un rire sordide résonna dans ma tête, me crispant. C'était des hyènes, hurlant comme des fous, terrifiant quinconce tendait l'oreille vers eux. Et pourtant, je voulais voir, la curiosité était si forte ! Je me dirigeai vers celles-ci comme irrésistiblement attiré. J'avais le besoin de savoir à qui elles appartenaient.

Me glissant entre les murs et les arbres, je m'approchai lentement jusqu'à les apercevoir. Là, un feu brûlait des âmes. J'observais ses flammes voler, capturant le ciel noir et ses étoiles. Et juste en dessous, ils étaient là.

J'étais un regard innocent posé sur le cahot.

Je les vis, eux, leurs yeux destructeurs et leurs sourires sadiques. J'en eu le souffle coupé, pris entre ma gorge et mes poumons. Je ne pouvais plus bouger. La peur avait entièrement pris possession de mon corps. Les loups étaient devant moi. Et il ne me fallut pas longtemps avant de les distinguer clairement. Mateo, Kaelan, Amélia et Hakim. Bizarrement, cela ne m'étonnait même pas.

Je serrai les dents sans pouvoir les lâcher une seule seconde du regard. J'étais hypnotisé par cette anarchie qu'ils dégageaient et la peur qui ne voulait plus me quitter. Elle serrait mon t-shirt entre ses maigres doigts et tirait de plus en plus fort dessus.

Les monstres faisaient la fête pendant que le village dormait et bientôt, quelqu'un allait mourir. Ma mâchoire se contracta, soudainement emplit de colère, j'aurais pu sortir de ma cachette et me jeter sur eux, leur arracher le cœur et puis mourir quand leurs sourires se seraient éteint. Mais ils n'avaient sûrement pas de cœur.. Et si seulement il n'était pas arrivé, je l'aurais fait. Non, c'était faux, je n'aurais rien fait.

Mais il était là, avec son air insolent et ses yeux perçants. Il s'approcha des autres loups, un petit sourire arrogant au coin des lèvres. Il les fit soudainement taire. Tous le regardaient, attendant qu'il prononce ces mots :

- Bon les gars.. tuons.

C'était le loup blanc.


*

Je courrais à travers la forêt, les arbres et les ronces. Mon cœur battait beaucoup trop vite. Je ne sentais plus le sol sous mes pieds, ni même les branches sur mes bras. Je m'en pris une dizaine dans les jambes et sur le visage : j'étais couvert de griffures mais je devais m'enfuir, le plus loin et le plus vite possible.

Je les avais vu tuer.

Ils ont tous rigolé à s'en déchirer les cordes vocales puis ils se sont approcher d'une des cabanes. Là, Alex a défoncé la porte et a pénétré dans la maison en hurlant. Hakim l'a rapidement suivit avant de revenir, traînant quelqu'un par le bras. Mateo et Amélia semblaient affreusement amusés par la situation alors que Collin, lui, restait les bras croisés et observait la scène du coin de l'œil.

Je ne parvenais pas à identifier la personne qui s'était visiblement réveillée et qui criait de peur. Il ne le fit pas longtemps d'ailleurs. Alex leva sa main et d'un coup de griffe, il l'égorgea.

Je ne pu m'empêcher d'étouffer un cris. Je couvris rapidement ma bouche avec mes mains et tentais de respirait moins fort. C'était peine perdu. Et si je continuais, je ne tarderais pas à me faire repérer. Sans que je ne puisse contrôler quoi que ce soit, je sentis les larmes inonder mes joues. Devant moi, un corps gisait dans son sang.

Et les loups, eux, se disputaient.

- Putain Alex, t'es sérieux ? T'aurais pu nous le laisser en vie.

- Ouais, on voulait s'amuser un peu.

- Oh ça va, il reste encore un tas de villageois insignifiants à buter. Vous le ferez la prochaine fois.

Ils se poussèrent, grognant et sortant les griffes à leur tour, s'en oublier de retrousser leurs babines comme des animaux. Ils se chamaillaient comme des enfants pour assassiner des innocents.

J'eus soudainement envie de vomir. Je me redressai alors en m'appuyant contre un arbre. Mes jambes tremblaient. J'osai un nouveau regard vers le mort, les yeux grands ouverts, un regard terrifié, terrifiant, baignant dans un sang noir qui semblait bouillonner. Mon teint pâlit et plusieurs haut le cœur me vinrent.

J'allais m'évanouir. Alors j'ai fuis.

Me faire arracher mon t-shirt et déchirer mes chevilles par les ronces n'avait aucune importance. J'avais rencontré la mort et elle ne me quittait plus.

Tout en sanglots, le souffle court et les yeux brouillés, je n'avais pas vu le trou entre deux rochers. Mon pieds s'y coinça, me retenant dans ma course. Je me sentis alors tomber, ma cheville se tordit et un hurlement de douleur m'arracha la gorge.

Je n'avais jamais autant crié d'insanités de toute ma vie. Mon corps entier tressaillait. Ma cheville m'enflammait, elle me brûlait et me faisait tourner la tête. Étais-ce même normal d'avoir autant mal ? Je n'eus pas vraiment le temps de me poser la question que j'entendis un bruit. Je me figeai et retint difficilement les quelques gémissements et sanglots qui me trahissaient. Il y avait quelqu'un. Il y avait forcément quelqu'un, je le sentais.

Et cela ne pouvait être que lui à présent; le loup blanc. Toute la forêt frissonnait mais j'avais beau me tourner et me retourner, fouiller chaque coin sombre du regard, je ne voyais que la brume. Je sentais toujours les battements dans ma poitrine, plus assourdissant, ils ne s'arrêteraient plus.

Puis soudain, il apparut devant moi, m'arrachant un cris de surprise et un énième sanglot. Ses yeux me transpercèrent, aussi vicieux que son sourire. Ses cheveux blonds, parfaitement coiffés et tombant sur son front ainsi que le rictus insolent sur ses lèvres capturèrent mes yeux.

Il les avait happé. Je ne pouvais même plus gémir de la douleur. J'étais totalement épris..

Et ce fut à ce moment que je compris; Cupidon m'avait touché en plein cœur.. comme d'habitude.

*

À la fête.

- Thomas putain, repose ce vase !

Le petit blond ricana en le secouant, s'amusant de l'agacement qu'il provoquait chez la jeune fille. Seulement, il se prit rapidement un coup derrière la tête et reposa le vase à sa place en bougonnant. Il fusilla son voisin du regard avant de lui cracher au visage.

- T'es méchant !

Martial rit avant de le pousser

- Et toi t'es vraiment insupportable quand t'es bourré.

- J'suis même pas bourré.

- Combien j'ai de doigts ? lui sourit le décoloré en lui montrant sa main grande ouverte.

Hakim éclata alors de rire face aux deux garçons avant de répliquer.

- Non mais ça, même sobre, il sait pas faire.

- Ta gueule.

Thomas croisa les bras et se rassit, visiblement vexé. Mateo lui sourit avant de glisser son bras autour de ses épaules et de chuchoter contre son oreille :

- Le plus mignon des cons.

- Ouais, lança Martial. N'empêche qu'il est chiant quand même.

- Toi aussi tu casses les cou..

Hakim n'eut pas le temps de finir sa phrase que Gabin se leva avant de frapper le mur qui se trouvait à côté de lui.

- Ça va putain. On a compris. Vous êtes chiant tout les deux de toute façon !

Il ouvrit brusquement la porte et la claqua violemment dernière lui, laissant tout ses amis choqués de sa réaction. Ils échangèrent quelques regards avant que Violette ne se racle la gorge.

- On va peut-être faire une pause.

- Non, répondit sèchement le blond au fond de la pièce.

Il n'avait pas quitté le brun du regard et fixait à présent la porte entrouverte. Elle n'avait pas supporté le choc. Il passa sa langue sur ses lèvres avant de se mordre nerveusement les joues.

- Il va revenir, ajouta-t-il après quelques secondes de silences.

- On va pas le laisser seule quand même.

Violette se sentait gênée. Elle n'aimait pas que l'on se dispute lors de ses soirées. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Eva finit par se lever en soufflant, elle balança ses longs cheveux blonds derrière son épaule et lança un regard noir à Collin avant de répliquer :

- On est pas tous des connards Collin.

Puis elle sortit rejoindre son ami qui avait quitté la maison et qui s'était assis au bord de la piscine, les pieds dans l'eau et le regard dans le vide.

Oui, Gabin pouvait être un cliché quand il s'y mettait.

Doucement, la jeune fille s'assit à ses côtés après avoir retiré ses chaussures et laissa à son tour ses pieds flotter à la surface de l'eau. Ils restèrent un moment silencieux, regardant les reflets de la lune. Ils profitaient simplement du silence qui les entourait.

Il en avait réellement besoin.

- Je suis désolée, finit par dire la jeune fille, en tournant son regard bleu vers son ami. Je ne pensais pas que quelqu'un oserait..

- Je les déteste, répondit simplement le garçon en détournant le regard.

- Je sais..

La blonde eut un pincement dans la poitrine. On jouait avec les sentiments de son meilleur ami et ça, jamais elle ne le laisserait faire. Si Cupidon avait décidé de le lier Gabin jusqu'à la mort avec son ex, elle le vengerait. Gabin ne méritait pas de souffrir, Collin ne méritait pas Gabin.

Commentaires :

Juliettelem
Bonjour, Après lecture : " pendant que le châtain " désigner par la couleur des cheveux... ça passe pour "blondinet" et encore, mais reprendre ça sur "le châtain" ... et la Brunette non, une fois ça va mais trois à la suite, faire preuve d'un peu plus d'originalité est indispensable. -- " prés " non près -- " la jolie brune " même problème signalé -- " qu'ils se videraient ailleurs qu'en plein milieu du salon. Il aurait utiliser les toilettes par exemple" ils auraient utilisé... -- " quelle s'écarta " qu'elle s'écarta -- Beaucoup de "elle" pour commencer les phrases ... " Elle n'y fit pas plus attention. Les autres étaient dehors et c'était tant mieux. Elle jeta un coup d'œil à son portable, elle avait encore le temps avant que ses parents ne reviennent. Enfin, elle ..." Pas de travail sur la transition ce "Histoire" arrive comme un cheveu sur la soupe : " Eh les gars ! On joue au loup-garou ? Histoire : Ça aurait pu être un calvaire de tout mettre en place, mais la plupart des adolescents tenait à retrouver leur enfance, l'espace d'un moment où les sorcières et cupidon utiliseraient leurs pouvoirs. " et le fait de changer de point de vue de cette manière, manque de cohérence dans le déroulé quand c'est fait de manière aussi peu construite. -- " je me sentais aussi protéger " protégé -- " Une nuit noir " noire beaucoup trop de fautes... -- " Je ne pu " Ce texte n'a pas été construit, c'est seulement un assemblage d'idées plus où mois bien unis les unes aux autres. Le démarrage qui se complet dans la beuverie et les vomissures, ça ne méritait gère plus qu'un paragraphe. A retravailler : - avec une relecture sérieuse. -un déroulé cohérent et qui s'enchaîne de manière harmonieuse. - des descriptions et désignations de personnage qui ne se contentent pas de la couleur des cheveux. - des tournures de phrases plus élaborés - moins de recours aux participe présent et adverbes en ment. Bon courage.

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NadegeChipdel
Bonjour ! Petit retour sur ton texte : * dans son ensemble, ton début d'histoire me laisse très perplexe. Je trouve qu'il y a presque trois histoires en vingt pages (la soirée, l'histoire des loups, l'histoire d'amour). Du coup, cela donne un ensemble confus avec un rythme très irrégulier . De mon point de vue, il faut vraiment travailler tes transitions qui manquent cruellement à ton histoire. * Ensuite, si je me base sur ces quelques pages, pour moi ton histoire n'est pas dans la bonne catégorie. Chicklit, ce sont des histoires d'amour type « Bridget Jones « . Là on serait plus en loup-garou, voire en fantastique. * sur la fin de texte, tu dis que Gabin est cliché ? En quoi l'est-Il ? Ici, il nous manque des informations pour comprendre ton propos. Même remarque lorsque tu parles de la brise dans la pièce : ça marche si il y a une fenêtre ouverte. Mais comme nous n'en savons rien. * Enfin, au niveau de l'écriture, je vais me montrer plus concise que mes camarades qui ont fait largement le tour de la question. J'ai surtout relevé des erreurs récurrentes : - Il faut que tu sois vigilant sur la conjugaison au passé simple. Il y a pas mal d'erreurs sur les terminaisons au trois personnes du singulier, - tu fais beaucoup de confusion entre le singulier et le pluriel (rougeS - chiantS - certainS - criS...). N'hésite pas à demander un coup d'œil extérieur ! - Au niveau du vocabulaire, je trouve que certains mots sont mal choisis. Exemple (p.12) : ils parlaient avec une sorte d'insanité. Ce dernier mot ne va pas avec le reste de la phrase. Et puis, ce n'est pas parce que tes personnages sont des ados qu'il doivent avoir un discours très oral. En somme, il faut que tu fasses du tri dans tes idées pour savoir quel genre de texte tu veux écrire. Bonne continuation, Nadège

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TatouageVoyageur
Bonjour ! Leurs corps -> leur corps C'était tant mieux -> tant mieux ainsi J'ai mentionné deux erreurs qui n'ont pas été dites ( je pense), mais je ne vais pas m'attarder sur les fautes puisque X l'a déjà fait ^^ Alors, je n'ai pas compris le but du prologue. En plus de ne pas être, intriguant, il n'a pas grand intérêt ici. Mieux vaut le retirer à mon avis. Au début du chapitre ( histoire ?), tu pourrais mentionner le fait qu'après la fête organisée par leur amie, des adolescents la plupart bourrés ont décidé de jouer. Une petite transition de trois, quatre phrases suffit. Les lecteurs n'ont pas nécessairement besoin d'avoir plus de détails, dire globalement la situation suffit amplement. Ce que les lecteurs veulent, c'est de rentrer dans le vif du sujet. J'ai eu du mal à comprendre la scène écrite à la troisième personne et le début de celle sous le point de vue de Gabin. La transition a été mal faite et c'est assez flou, à mon avis. L'atmosphère a été très bien décrite d'après moi. On ressent ce sentiment d'oppression et de peur chez Gabin. De ce que j'ai compris de la fin, le point de vue de Gabin était en fait une histoire racontée par Gabin lors de la fête... Je trouve les transitions très mal faites alors. Lors de la chasse des loups, l'histoire ressemble fortement à du loup-garou et devrait être classée dans cette catégorie. Cependant, le retour à la fête me laisse très perplexe. Nous ne savons pas si la scène avec les loups-garous a été racontée par l'un des adolescents, ou si elle est réelle... La confusion présente ne pousse pas vraiment à lire la suite. Je te conseille de rajouter des informations clé qui feront que les lecteurs comprennent rapidement ce qu'il se passait. Tout ça n'est pas très cohérent et cela casse assez le rythme.

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Xetrox
Bonjour, avant de commencer je tiens à rappeler que tout ce que je pourrais dire ne dépend que de mon point de vue personnel basé sur cet unique chapitre « Putain Thomas [...] » L'utilisation de l'italique n'apporte rien ici. Le verbe de parole n'est séparé que par la ponctuation, c'est bien suffisant. En plus, tu ne reviens pas à la présentation normale dans la suite de la réplique « les deux jeunes hommes » Attention, cette formulation avec le « les » laisse supposer qu'ils sont ses seuls invités, ce qui n'est pas le cas. Il faudrait changer ça, soit en sous-entendant qu'ils sont partie d'un groupe plus important « rouge que leur allène » Rouges, haleine... « le blondinet » « le châtain » Avec la brune qui rentre, ça fait trop artificiel. Que tu utilises les cheveux pour changer des noms, ok, mais il ne faut pas que tout s'enchaîne au même endroit, sinon c'est trop grossier. En outre, on ne sait pas qui les le blond et qui est le châtain « Seulement, comme vous l'aurez compris » Pourquoi interpeller le lecteur ? Quel est l'intérêt ici ? Tu as un narrateur externe, qui nous raconte tranquille l'histoire alors pourquoi vient-il nous embêter ? « la brune commençait peut-être à paniquer » On a un narrateur interne du point de vue de Violette voire omniscient, mais il ne sait pas si elle panique ou non ? « Il aurait utiliser les toilettes » Tu passes d'un pluriel dans la phrase qui précède à un singulier, et sans un « Qu'il », il manque quelque chose à ta phrase en plus « Histoire : » ????? « entre deux épreuves du bac » Soit ils sont tous aux rattrapages et il semble étrange qu'ils fassent la fête, soit ils vont rater leur bac, parce que les épreuves s'enchaînent un peu, quand même

--> Xetrox
Je voulais aussi revenir sur ce que tu appelles prologue. Et bien, ce n'en est pas un. Un prologue doit être séparé nettement de l'intrigue. Ce n'est pas du tout le cas ici. À noter qu'il est tout sauf nécessaire. Un bon prologue n'est souvent qu'un petit plus, alors qu'un mauvais prologue donne une très mauvaise impression dès le départ. Le fait d'en mettre un est donc un risque, qu'il vaut mieux maîtriser avant de s'aventurer à le prendre Sinon, l'idée de base me semble intéressante. J'ai déjà cru voir, je crois, dans mes recommandations, un texte qui semble un peu similaire sur le fond, mais il s'agit peut-être de celui-ci, donc... Voilà, j'ai relevé ce qui me semblait important, bonne continuation Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, il peut me contacter par mp ou commentaires

--> Xetrox
Sur la fin, le retour à la fête, c'est très confus aussi. Tu n'utilises que les couleurs de cheveux pour les différencier si bien que l'on se perd. Il faut comprendre que l'on n'est pas dans ta tête, qu'il y a beaucoup de personnages et qu'il faut donc faire un effort supplémentaire pour bien marquer les différences. L'intrigue ne pourra que gagner en pertinence car les relations seront plus claires et mieux définies En globalité, il faut vraiment faire attention, il y a énormément de fautes. J'ai dû en relever 2 ou 3, mais j'en ai vu bien plus que ça, donc il faudra une relecture intensive. Attention aussi avec les temps, dont la mauvaise gestion peut mener à l'incompréhension. Il y a aussi beaucoup de répétitions. En revanche, j'ai remarqué quelques efforts de tournures par-ci par-là Ce qui m'interpelle aussi, c'est le cruel manque de descriptions. On a des prénoms et des cheveux qui se promènent, mais rien pour lier le tout. Tout reste en surface, superficiel et tu te contentes de l'essentiel, ce qui rend le tout très confus. C'est aussi une cause, je pense, de répétitions. Donne plus d'images, fais des métaphores utiles plutôt que de les réserver à quelques envolées lyriques parfois maladroites, et surtout présente nous les personnages essentiels de l'intrigue un peu mieux que ça

--> Xetrox
« À moins que je ne sois pas qu'un simple villageois » Cette phrase laisse comprendre qu'il sait très bien où il est et ce qu'il fait là. Mais dans ce qui précède, tu insistes lourdement sur le fait qu'il ne comprenne pas tout ce qui lui arrive. Du coup, ça donne un drôle d'effet « c'était des hyènes hurlant comme des fous » Pareil, ça laisse supposer qu'il ne sait pas où il est puisqu'il n'identifie pas les loups. En outre, le fait qu'il soit absolument certain de ce qu'il dit avec cet affirmatif rend la méprise encore plus maladroite. Ah, et hyène c'est féminin « un feu brûlait des âmes » D'accord, donc il sait reconnaître des âmes ? Une petite description ne ferait pas de mal, et une petite explication sur ce que fait un tel feu ici ne serait pas de trop « capturant le ciel noir et ses étoiles » J'avoue ne pas comprendre cette image « sur le cahot » ??? « Je les avais vu tuer » « Ils ont tous rigolé » Donc il les a vu tuer avant qu'il ne commette le meurtre suivant ? Sois plus précis, c'est beaucoup trop confus, on ne sait pas s'il les a déjà vu tuer dans une partie précédente (peu probable vu les règles) ou si tu t'es juste trompé de temps « criait de peur » Sans compter la sempiternelle répétition, « crier de peur », c'est pas très beau, niveau rythme « il ne le fit pas » Une personne, c'est féminin « J'allais m'évanouir. Alors j'ai fuis » Passé composé = temps du présent. Donc là, tu changes de temps du récit ce qui est à proscrire « elle me brûlait » Cette expression revient beaucoup trop souvent

--> Xetrox
« retrouver la peur du monstre caché sous leur lit » Trop artificiel, on voit où tu veux en venir, mais ce n'est pas très cohérent. C'est un peu comme rentrer la pièce d'un puzzle de force là où n'est pas ça place : ça rentre, mais ce n'est pas harmonieux, et la différence est perceptible « Violette dût s'y reprendre à plusieurs fois avant de satisfaire Thomas et Mateo » J'ai pas compris cette phrase. Les satisfaire de quoi ? Elle leur redistribue des cartes à demande ? C'est un peu contraire au principe du jeu, non ? Et puis, ils ont pas vraiment l'air insatisfait, euphorique comme ils sont... « certains étaient couchés les uns sur les autres » Bon je suppose que l'on a affaire à du fantastique où la maîtresse du jeu a le pouvoir de les transporter dans le monde de Thiercelieux ? J'en suis pas sûr, encore. Si c'est le cas, je pense que ça aurait plus sa place en fantastique. S'il s'agit juste du personnage de Gabin qui se perd sous l'effet de l'alcool ou qui a simplement une imagination débordante, je comprends pas pourquoi ils s'allongent tous Le passage à la première personne est violent. Autant, je comprends les changements de points de vue au cours d'un livre, y compris en cours de chapitre, autant le changement de personne... « mes cheveux brun » Bon sans compter la faute, ce n'est pas du tout naturel de penser ainsi. Cheveux, oui, mais il n'a pas besoin de se rappeler de leur couleur, normalement « un petit sourire se dessina contre ma bouche » Contre ? « peurs de mon enfance, enfant peureux » Beaucoup trop de répétitions des peurs de l'enfance depuis le début. On a compris, et même si c'est essentiel dans l'histoire, il vaut mieux ne pas trop insister non plus. Ou alors au moins chercher des synonymes

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