Texte n°462A

Note de l'archiviste : en raison d'une erreur, il y a deux textes n°462. Ils sont donc numérotés en 462A et 462B.

CHAPITRE 1

Noor était penchée sur l'épaule de Mme Bernard, occupée à lui administrer sont énième calmant de la journée, lorsque Ariane déboula dans la petite chambre d'hôpital. La femme ne s'attarda pas une seconde sur les murs blancs et l'odeur de désinfectant qui flottait dans l'air, donnant au lieu une atmosphère aseptisée des plus étouffante. Elle fila droit, comme à son habitude, sans se soucier d'interrompre la jeune infirmière en blouse blanche, dans sa délicate besogne.

- Noor, tu as entendu aux infos ?

- Non...

Noor avait répondu distraitement, concentrée sur l'aiguille de sa seringue. Les yeux de la jeune femme étaient fixés sur l'embout qui distillait dans les veines bleuie le produit soporifique qui endormait déjà la vieille pensionnaire récalcitrante.

- Ils vont fermer les frontières. Si t'as pas de visa, tu passes plus. L'Europe, c'est terminé.

Ariane avait la voie qui tremblait d'une excitation non dissimulée. Elle reprit :

- Plus de migrant, Noor, plus aucun fauteur de trouble ! Mais je te laisse... Il faut que j'aille annoncer cette bonne nouvelle aux autres !

Et, sans ajouter un mot de plus, elle tourna les talons et disparut dans le couloir, tout aussi blanc et aseptisé que la chambre.

Noor n'avait pas fait un geste à l'annonce de la nouvelle. A vrai dire, elle s'y attendait. Le monde ne tournait plus rond depuis quelques temps. Avec la montée des océans, les réfugiés climatiques abondaient, submergeant les continents. La France n'était pas le premier pays à prendre de tels mesures. Cependant, apprendre cela lui avait tout de même fait un choc. Ce qui horrifiait le plus la jeune femme, c'était cette excitation qu'elle ressentait dans la voie de nombreuses personnes, tel Ariane. Ne se rendaient ils pas compte de la chance qu'ils avaient ? et qu'auraient-t-ils dit s'ils s'étaient eux même retrouvés apatride après avoir survécu à une mort atroce et perdu la moitié de leur famille ?

Noor soupira et fit de son mieux pour chasser ces idées noires de son esprit embrumé. Elle retira le plus doucement possible l'aiguille de l'épaule toute ridée de la vieille. Celle-ci laissa échapper un petit ronflement, grogna, se retourna dans le grand lit d'hôpital, avant de s'immobiliser brusquement, comme soudain figé dans un sommeil sans rêve.

La jeune infirmière jeta un regard sombre à sa seringue. Elle ne savait pas de quoi était constitué ce maudit calmant, mais elle ne le pensait pas anodin et voyait d'un mauvais œil cette manie de l'administrer toutes les heures aux pensionnaires indociles.

Une sonnerie stridente retentit alors, sortant Noor de sa rêverie. La jeune femme se dépêcha de se désinfecter les mains, avant de saisir sa mallette. Elle ferma la porte de la chambre avec douceur. Elle avait mauvaise conscience à laisser Mme Bernhard seul, assommée par les sédatifs, mais elle était appelée autre part. C'était l'heure du goûter pour les vieux les plus sage, ceux qui ne faisaient pas de problème, ceux qui ne disaient rien. « Les plus fatigués et les moins lucides » pensait Noor en son fort intérieur.

Elle était bien amère pour une infirmière du centre, mais elle travaillait ici depuis deux ans déjà, et en deux ans, elle avait bien fini par comprendre que ces « Centres pour personnes âgées » était en fait des mouroir mis en place par le gouvernement pour permettre aux familles de se débarrasser de leurs maillons faibles sans aucun remord : les vieux. « Les vieux ne servent à rien, ils sont lents, trop lents pour notre société, ils sont déconnectés du monde et nous encombre » voilà l'opinion public. Voilà comment le monde ne cessait de déraper depuis bientôt dix ans.

D'un pas vif, elle longea le couloir principal, et sans hésiter une seule fois, elle tourna à gauche, pour rejoindre un corridor attenant. Elle savait qu'elle effectuait ainsi un détour, cependant, elle préférait éviter les miroirs qui tapissaient le bout du couloir principal. Elle n'aimait pas son reflet. Elle ne supportait pas de se voir ainsi. Elle ne savait pas de qui elle tenait sa petite taille et ce que certaines personnes appelaient « laideur », mais elle possédait ce que l'on peut appeler un « physique ingrat ». Elle avait passé la moitié de son enfance à nier cela, et l'autre à apprendre à l'accepter.

Même si cela incluait de ne plus se voir dans un miroir.

Le plus difficile avait été d'affronter le regard des autres. Ce regard qui vous juge, qui vous jauge au premier coup d'œil, et qui pense tout savoir de votre personne alors qu'il ne vous a encore jamais parlé. Et la pitié. Elle haïssait cette pitié, elle n'en voulait pas. Non, ce qu'elle voulait, s'était de la compréhension, un regard bienveillant qui passe outre, une amitié réelle. Et c'était pour cela qu'elle était ici. Pour ces vieux qui souffraient des mêmes mots qu'elle.

Bien que cela date d'il y a deux ans, elle n'avait jamais oublié ce vendredi d'octobre où Elisa, une collègue de l'hôpital central, lui avait proposé, assez détendue, de visiter le Centre de son beau-père. Noor avait accepté avec plaisir. Les temps étaient dur pour elle et tous ce qui pouvait lui changer les idées était le bienvenu. Elles étaient donc sorties. Dans les souvenirs de Noor, cette journée-là était grise et triste, mais peut-être était-ce dut à l'effet que fit sur elle ce Centre.

C'était une grande bâtisse aux murs blancs. Ce Centre-ci était plus petit que celui dans lequel elle travaillait aujourd'hui, mais ce jour-là, il lui sembla immense. Le couloir qu'elles empruntèrent ressemblait en tout point à celui dans lequel elle marchait actuellement : blanc et aseptisé. Mais le plus grand choc fut pour elle ce qu'appela son guide la « salle à manger ». Elle n'était pas très grande, juste assez pour pouvoir accueillir une centaine de personnes. De longues tables métalliques la meublait et une soixantaine de doyens étaient installées sur des fauteuils roulant. Ils portaient tous le même pyjama bleu foncé qui contrastait avec la blancheur des murs, et étaient occupés à ingurgiter une bouillit infame qu'Elisa nomma « porridge énergétique ». Mais le pire était le silence de mort qui régnait dans la salle et la triste résignation peinte sur le visage des patients.

Depuis ce jour-là, Noor avait compris que sa place était près d'eux. Elle voulait les aider.

Noor déboucha dans la « salle commune ». Encore une fois, elle se dit en elle-même qu'elle trouvait ce nom bien ridicule. Ce n'était pas une salle commune, personne ne parlait. Tout le monde était dans sa bulle. Des infirmières et des infirmiers passaient devant les tables (tout aussi métalliques que celles du Centre qu'elle avait jadis visité) et déposaient les repas tout fait devant les personnes âgées. La plupart du personnel pensait à ses enfants, à son partenaire, à la politique, à tout sauf au lieu où il se trouvait. Certains étaient occupés à faire manger les patients les plus faibles, d'autres surveillaient, tous simplement, comme si ces « prisonniers » avait une quelconque chance de se libérer de leurs chaines. Mais tous avaient hâte de partir, aucun d'entre eux ne s'était jamais pris d'affection pour leurs pensionnaires.

Quant aux doyens, vêtus du même pyjama bleu qu'il y a deux ans, ils ne parlaient pas et mangeaient en silence. Ils avaient le regard perdu dans vide. « Ces centres ne les emprisonnent pas à proprement parler, se dit Noor pour la énième fois, il les empêche de vivre leur présent, leur enlève leur avenir, et les enferme dans leur passée. Un geôle avec un verrou bien compliqué à forcer... »

- Noor ! C'est toi ! tu es encore en retard, dépêche-toi !

Le sous-chef du centre s'approchait à grand pas de la jeune infirmière. C'était une femme replète et brune, la cinquantaine. Elle était petite pour la plupart des gens, sauf pour Noor qui était elle-même bien plus petite que la moyenne des femmes de son époque.

- Je...j'arrive Laetitia, je suis désolé, j'étais en train de...

- Tut, tut, tut, tut ! Pas d'excuse, petite ! allez, qu'est-ce que tu attends ? presse-toi, ma fille ! c'est ton tour de nourrir Mr. Robert.

- Eux...OK, je suis là.

Noor déposa sa mallette et se dépêcha de rejoindre ledit Mr. Robert.

Celui-ci était un petit homme tout ridé avec des sourcils énormes qui lui mangeait la moitié des yeux. Il possédait aussi une barbe proéminente (Laetitia avait ronchonné qu'il faudrait la lui couper, mais à priori, personne ne s'y était encore attelé).

- Bonjour Mr. Robert, dit Noor en s'asseyant sur une chaise à côté de lui.

- ...

La jeune femme ne se découragea pas. La plupart des pensionnaires était vite atteint de mutisme, généralement deux ou trois semaines après leur arrivé, ce qui ne voulait pas forcement dire que leur parler était une mauvaise idée. Au contraire, Noor avait remarqué qu'ils avaient tendance à se détendre lorsqu'elle leur racontait sa vie, et elle voyait parfois s'allumer dans leurs yeux l'étincelle qu'ils avaient pour la plupart perdu. Les autres infirmières prenaient Noor pour une folle. « Pourquoi leurs parles-tu ? Ils ne te comprennent pas, ma pauvre. Tu les ennuies, laisse-les mourir en paix. » Mais Noor s'était vite dit que faute de les laisser mourir en paix, elle préférait les laisserait mourir en humain.

- Voyons ce que nous avons là... murmura Noor en soulevant le film plastique qui recouvrait le plateau de nourriture industriel de Mr. Robert. Des carottes et de la viande de fourmis !

Elle marqua une pause. Mr. Robert n'avait pas fait un geste montrant qu'il avait conscience de sa présence. Il avait le regard perdu quelques part, très loin...si loin que Noor doutait de le tirer de cet endroit connu que de lui-même. Elle reprit :

- Vous aimez les carottes, Mr. Robert ? Et la viande de fourmis, vous aimez ça ?

Mr. Robert bougea un peu et grogna quelques mots indistincts dans sa barbe. Le cœur de Noor fit un bond. Peut-être que son esprit n'était-il pas si loin, finalement ?

- Vous aimez les carottes et la viande de fourmis, n'est-ce pas Mr. Robert ! insista-elle encore, dans l'espoir de lui tirer un mot compréhensif.

- Viande...viande de bœuf... articula alors le vieil homme d'une voix rocailleuse.

Le cœur de Noor eut un raté. Il lui avait répondu, IL LUI AVAIT REPONDU !

- Oui, c'est cela...De la viande de bœuf. Mais vous savez, Mr. Robert, maintenant, on mange de la viande de fourmis, c'est tout aussi bon. Le bœuf buvait trop d'eau. Goûtez votre viande de fourmis, Mr. Robert, goûtez.

Elle approcha la fourchette de la bouche du doyen. Celle-ci s'entrouvrit automatiquement. Le vieil homme avala sans faire d'histoire.

- Alors, c'est bon ? demanda la jeune infirmière.

Mr. Robert ne répondit rien. Il s'était replongé dans sa trance habituelle. Noor ne réussit plus à lui tirer aucun mot, mais cette petite victoire resta dans son cœur, et cela suffisait à la rendre joyeuse.

La jeune femme sursauta quand la voie autoritaire de Laetitia retentit dans son dos.

- Quoi ?! Noor, ne me dit pas qu'il n'a mangé que ça !

- Je... eh bien, je lui parle et...Et il m'a répondu Laetitia ! Il a parlé, je te promets ! Il a parlé de viande de bœuf !

L'infirmière haussa un sourcil, douteuse.

- Ah vraiment... Je vois... et c'est pour cela que tu as perdu tout ton temps... ?! C'est bientôt l'heure de partir, tu vas être en retard !

- Je...oui. Je me dépêche.

La petite femme allait faire demi-tour, lorsqu'elle ajouta :

- Avant que tu t'en ailles, j'aimerai que tu fasses un tour vers la buanderie. J'ai besoin d'un pyjama pour un nouveau pensionnaire.

Commentaires : 

Juliettelem
(suite) Attention à choisir autre chose que "elle" pour désigner le personnage. -- " vêtus du même pyjama bleu qu'il y a deux ans " qu'il y a : à éviter -- " Elle était petite pour la plupart des gens, sauf pour Noor qui était elle-même bien plus petite que la moyenne des femmes de son époque " à retravailler, l'ensemble qui était/ que la moyenne, avec la répétition de petite donne un ressenti pas très heureux. " Il s'était replongé dans sa trance " transe pour conclure : un thème intéressant une société qui exclut une partie de sa population sous prétexte de l'âge et de la dépendance. des problèmes de longueurs de phrases, qui empêche de vraiment accrocher à la lecture. Faire plus précis, plus vif pour capter l'attention. des redites, il faudrait resserrer le texte, et éviter de répéter sous la même forme, probablement un problème de vocabulaire, il faut enrichir. Des fautes, dont des fautes simples qui ne doivent pas échapper à la relecture. Un texte à retravailler. En l'état ça n'est pas encore ça. L'idée de base ne fait pas tout, il faut la soutenir avec un écrin et surtout avoir de quoi la développer derrière. Bonne continuation.

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Juliettelem
Bonjour : merci pour ce texte, relevé en vrac, la synthèse viendra après : " sont énième calmant " son " les veines bleuie " accord... " tout aussi blanc et aseptisé " attention aux redondances, élément déjà introduit plus haut et encore plus tard dans le texte. Trouver d'autres manières qui introduisent ces particularité sans reprendre les mêmes termes à chaque fois. " Ne se rendaient ils " attention à la typo : rendaient-ils " Elle retira le plus doucement possible l'aiguille de l'épaule toute ridée de la vieille. " vieille utilisée comme ça est péjoratif, tu peux dire de la grand-mère, ça sera plus sympa même si ton texte tourne autour du thème du troisième âge et + encombrant. " Elle ne savait pas de quoi était constitué ce maudit calmant, mais elle ne le pensait pas anodin et voyait d'un mauvais œil cette manie de l'administrer toutes les heures aux pensionnaires indociles. " un peu trop long comme phrase. Couper pour éviter de fatiguer le lecteur " C'était l'heure du goûter pour les vieux les plus sage, " accord de sage, et encore vieux, tu as un à priori contre les personnes agées ? les pensionnaires est un mot plus correct, d'ailleurs tu l'utilises beaucoup plus bas, le thème demande d'être un peu plus subtil pour introduire le fait qu'on ne considère plus ses gens. -- " ceux qui ne faisaient pas de problème, ceux qui ne disaient rien. " une formulation pas très recherchée dire et faire sont des verbes creux. "Elle était bien amère pour une infirmière du centre, mais elle travaillait ici depuis deux ans déjà, et en deux ans, elle avait bien fini par comprendre que ces « Centres pour personnes âgées » était en fait des mouroir mis en place par le gouvernement pour permettre aux familles de se débarrasser de leurs maillons faibles sans aucun remord : les vieux " problème de longueur encore... et vieux là je dirais presque que c'est bien utilisé, parce que ça renforce le discours gouvernemental.

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omegaleo
Fin Sinon, tu utilises quelques non sens. " délicate besogne "> ce serait plutôt besogne délicate " l'aiguille de la seringue"> il est inutile de rajouter de la seringue, on se doute bien que ce n'est pas l'aiguille à coudre, et ce complément alourdi ta phrase. Ainsi, le lecteur à beaucoup de mal à se plonger dans ton récit parce que les fautes, les phrases à rallonge et les tournures lourdes gène la fluidité de la lecture, malgré une intrigue plutôt intéressante. Sinon tu parviens à commencer à donner de la profondeur au personnage de Noor, ce qui est un bon point et tu as un bon équilibre entre l'action et la description. Pour finir, je te conseillerais de relire (c'est très important et il faut le faire plusieurs fois) afin d'éradiquer les fautes et autres lourdeurs et de corriger les défauts d'accord des temps (tu peux te référer à l'amphi 10). Bon courage. ome

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omegaleo
Suite Tu écris aussi au début " donnant lieu à une atmosphère des plus étouffantes "> cette tournure est asphyxiante pour le lecteur car elle comporte en 8 mots 2 participes présents. Tu écris aussi un peu plus loin un "s'immobiliser brusquement, comme soudain figé ..." > s'immobiliser=figé et soudain = brusquement. Il fait que tu supprimes une des deux expressions pour alléger un peu ta phrase. Aussi, tu utilises plusieurs phrases à rallonge comme " Et qu'auraient-ils dit...la moitié de leur famille " > aucune ponctuation, il faut donc en ajouter , ou " Elle était bien amère...: les vieux " qui occupe les trois quarts d'un paragraphe et mériterait un raccourcissement. Plus loin, lorsque tu parles du premier sens que Noor a visité, tu fais une erreur d'accord des temps : tes temps de narrations sont le passé simple et l'imparfait, cette visite, qui est antérieure à la narration doit donc être au plus que parfait et au passé antérieur. Tu utilises aussi '' aujourd'hui " et " celui-ci" qui sont des indicateurs de proximité, donc plus appropriés lorsque le temps de narration est le présent. Tu peux remplacer aujourd'hui par dorénavant par exemple et celui-ci par ce dernier.

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omegaleo
Salut à toi ! Tout d'abord, tu fais des fautes d'orthographe et de grammaire : "sont énième"> son "veines bleuie"> bleuies " Mme Bernhard seul" > seule "les plus sage"> sages " des tables métalliques la meublait"> meublaient "bouillit infâme"> bouillie "-Eux...OK"> euh " tels mesures"> telles "ces „ centres pour personnes âgées " était"> étaient et quelques oublis : "perdu dans vide"> le vide " voixde nombreuses personnes, tel Auriane"> tel qu' Auriane J'en oublie sûrement, tu devrais donc faire une relecture avec beaucoup plus de précaution afin de te débarrasser des fautes qui gênent la lecture. Ensuite, tu utilises très souvent l'adjectif " petite". Par exemple, tu dis que la chambre est petite : remplace par un synonyme comme étroite afin d'enrichir la qualité de ton texte, pareil lorsque tu parle de Noor, utilise un synonyme. De même tu utilise beaucoup " plupart ", qu'il te faut donc remplacer à certains endroits par " beaucoup " ou un autre synonyme. Tu repètes aussi deux fois d'affilée Noor à cet endroit: " Noor tu as entendu les infos? Non... Noor...'' > tu peux remplacer le deuxième Noor par elle. " elle longea le couloir..., elle tourna à gauche. elle savait qu'elle... cependant elle préférait " Ici tu repètes aussi beaucoup le elle : tu peux faire une énumération de cette manière afin d'éviter le surcroît. > « elle longea le couloir puis tourna à gauche. Elle savait qu'elle faisait...mais préférait...» Tu refais la même chose plusieurs fois dans le texte, donc n'oublie pas que des verbes conjugués peuvent être juxtapposés sans avoir a remettre le pronom personnel.

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Xetrox
Bonjour, avant de commencer je tiens à rappeler que tout ce que je pourrais dire ne dépend que de mon point de vue personnel basé sur cet unique chapitre « tout aussi blanc et aseptisé » Attention aux répétitions. Je comprends que tu veuilles accentuer l'effet, mais là c'est vraiment maladroit « submergeant les continents » L'idée de submersion métaphorique est bien reliée à la montée des océans, mais « les continents » est bien trop vague (jouons un peu avec le champ lexical). On comprend que pour qu'il y ait une crise d'une telle ampleur, certains continents disparaissent, donc il faudrait préciser, ou alors se concentrer uniquement sur l'Europe en utilisant un singulier, par exemple Attention de ne pas abuser de l'adjectif « jeune » qui apparaît au moins trois fois en quelques paragraphes pour qualifier la même personne « dans la voie de nombreuses personnes » On dirait un anglicisme, à base de « same way » ou quelque chose du genre. En français, c'est maladroit « toute ridée de la vieille » Je trouve ça abrupte, comme formulation. On a un point de vue qui me semble plutôt las et désabusé, alors que cette manière de qualifier une personne âgée est connotée. Le simple ajout de « dame » juste après me paraît plus judicieux « apprendre à l'accepter » « ne plus se voir dans un miroir » Drôle de forme d'acceptation, quand même. Mais c'est déjà un bel effort de développer un personnage réaliste « nourrir Mr. Robert » M., tu écris en français « (Laetitia avait ronchonné [...]) » Pourquoi des parenthèses ? Qu'apportent-elles qu'un simple point n'apporte pas ? « - ... » Hérésie, il ne s'agit pas d'une bande dessinée ou autre. Si le personnage reste stoïque, tu dois l'exprimer, le dire avec des mots. Tu peux d'ailleurs donner plus de détails, ainsi, ce qui atténue les mécompréhensions potentielles de tes lecteurs

--> Xetrox
Pour le fond, c'est pas trop mal, il y a une recherche, et un risque qui est pris. On n'est pas dans un énième teen novel SF qui présente une adolescente magnifique qui lutte contre la société après s'être révélée différente du reste du monde. Tu nous proposes un personnage avec ses névroses, et tu nous plonges dans une atmosphère assez passive. C'est un risque parce que la plupart des Wattpadiens aiment quand y a de l'action et de l'amour rapidement, et je le salue. En revanche, tu es tout de même tombé dans un piège avec ce personnage, selon moi. En effet, elle imparfaite physiquement (peut-être trop, d'ailleurs. Il faut rester dans la mesure, les gens objectivement laids, quand même, je ne suis même pas sûr que ça existe), mais elle a une empathie sans faille qui lasse vite. Elle semble être la seule à déceler les travers d'une société dont tu nous présentes les traits dystopiques sans nous laisser d'explications sur ces dérives, ni même nous présenter d'éventuels bons côtés. Enfin, j'imagine qu'il s'agit d'anticipation, mais rien sur d'éventuels progrès technologiques. Hors un centre médicalisé me semble être le meilleur endroit possible pour faire figurer d'éventuelles révolutions technologiques En revanche, le rythme me semble plutôt bon, malgré quelques phrases trop longues, et le vocabulaire est au rendez-vous. Si l'on couple ça au reste, ça donne un texte prometteur, même s'il reste beaucoup de travail Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, il peut me contacter par mp ou commentaires

--> Xetrox
« Noor » Il est trop souvent répété, ce nom, il faut multiplier les périphrases variées, ou alors te débrouiller pour moins solliciter son nom « de la viande de fourmis » Je me trompe peut-être, mais il ne me semble pas que ce sont les fourmis qui sont concernées par la nourriture à base d'insectes. En tout cas, ça me paraît bizarre vu la taille des fourmis, et le peu de « viande » ?, « chaire » ?, qu'elles portent Bon alors déjà, niveau des fautes, c'est catastrophique. Il y en a beaucoup trop, relis-toi ! Et écoute aussi ton correcteur orthographique, parce qu'il y a des mots orthographiés d'une telle manière que ça n'existe tout simplement pas. Attention aussi aux nombreuses répétitions : jeune, petite, blanche, aseptisée, ...

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