Texte n°456

Prologue :

Lenuth est un système solaire regroupant 7 planètes (Ecorsia, Arion, Cestia, Ursae, Mismar, Naos, Ksora) un soleil central et deux autres petites étoiles lumineuses qui gravitent autour de celui-ci.

Chacune de ces planètes possède un écosystème, faune, flore, familiers, magie qui leurs sont propres. C'est pour cette raison qu'une fois tous les 3 mois, un grand marché intermonde a lieu sur Cestia, la planète marchande.

Depuis le début de la vie, chaque chose trouvait sa place. Les peuples vivaient reculés entre eux et étaient protégés par les grandes prêtresses.

Mais à présent, une ombre malfaisante exerce son terrible pouvoir, asservissant les peuples un à un. La tension et la peur sont à leur comble. Les conflits éclatent, les amis d'autrefois sont les ennemis d'aujourd'hui.

Que sont devenues les prêtresses, gardiennes de la paix? Et quel est le but de cette ombre?

Puisque le contexte est établi nous pouvons passer au plus important...

L'histoire...

Celle-ci débute sur la planète Ecorsia, un endroit verdoyant où la nature et l'homme sont en harmonie. C'est là que vit Luminia, une jeune femme orpheline au passé trouble mais qui possède une détermination sans précédent...

Chapitre 1 : Rêve

Cette nuit là, le froid et l'obscurité étaient maîtres du monde. Les animaux se réfugiaient en vitesse dans leur tanière, les insectes n'osaient plus sortir, même le plus idiot des chasseurs ne se risquait pas à s'aventurer dans la forêt. Il ne neigeait pas dans ce monde mais les températures variaient en fonction des saisons. Là-haut sur une colline, on pouvait apercevoir une lueur chaude. D'un orangé éclatant. C'était un village modeste, qui vivait par ses récoltes et ses chasses. Ce peuple qui habitait cette contrée, ne connaissait pas la technologie mais maîtrisait la magie de la nature.

Les gens étaient regroupés autour du grand feu pétillant, un homme se démarquait des autres par sa grandeur et son allure de vrai sauvage. Des traces de peinture sur le front et les joues. Il possédait un sceptre à tête de loup dans sa main gauche et son regard perçant observait son peuple. Il tapa trois fois sur le sol brisant ainsi le silence qui régnait en maître. Ses lèvres pales étaient pincés dans une moue sérieuse et il ouvrit la bouche :

"Commençons le rituel mes amis."

Soudain, de nombreuses mains se tendirent vers le ciel et des acclamations retentirent. Le crépitement de la flamme au centre du village réchauffait l'atmosphère. Devant celle-ci, posés sur le sol entièrement vert, reposait deux nouveaux-nés, tendrement endormis. Recouvert par des couvertures en fourrure, ils étaient encore ignorants de leur futur fardeau commun.

L'homme qui était devant le feu fut rejoint par un autre. Il venait d'arriver à l'instant et son souffle haletant témoignait de l'effort qu'il avait dû produire pour venir jusqu'ici.

Theru avait des cheveux d'or, assez long pour que la pointe effleure ses larges épaules. Ses yeux gris reflétaient son impatience, comme s'il avait attendu ce moment toute sa vie. Étrangement les traits de son visage étaient enfantin, ce qui dénotait sérieusement avec sa carrure. Un ours avec le visage d'un chérubin. Voilà comment il était.

Vêtu d'un long manteau blanc, assorti à son pantalon long, il venait d'un clan où on était déjà "plus évolué" et par conséquent son peuple ne portait plus de peau de bête. Le tissus issu du cuir ou d'autres matériaux provenant des autres mondes étaient beaucoup plus confortable.

Sa peau était halée puisqu'il vivait hors de la forêt : le soleil tapait fort en milieu d'après-midi. Theru portait et exposait fièrement un étrange symbole sur son pectoral droit : une étoile en cristal brisée par deux épées.

On disait de lui qu'il était le plus respectueux des hommes du Sud. Il jugeait les situations, les combats, les ennemis avec un certain tact. On dit même qu'en face des plus monstrueuses créatures, jamais il n'avait sourcillé ni fui.

Lorsque l'autre homme fut à sa hauteur, il lui tendit la main avec un sourire amusé. L'homme le détailla un court instant et il la saisit finalement.

Lirius, était un homme très fier, pour lui un homme ne valait que par ses actes. Les mots venaient après. Il était un chef juste, respecté lui aussi et craint. Tout le monde savait qu'il ne fallait pas attaquer le village de l'Est car ses sentences étaient irrévocables.

Etant le chef de son clan, il se devait de porter leur blason à même la peau. Sur le bas de son torse on pouvait entrevoir légèrement un renard de feu enroulé autour d'un cristal de lune.

Il était vêtu d'une veste couleur ciel, sa peau était légèrement colorée et son pantalon noir parfaitement ajusté à son corps.

Il ne portait pas de chaussures, c'était une de ses habitudes. Il aimait beaucoup fusionner avec l'essence même du sol et ressentir la nature. Ses cheveux bruns, courts retombaient sur ses yeux dorés, voilés d'une joie incontrôlable. Son visage était dur et ses traits étaient fins. Au bout d'un moment un petit rictus vint se poser au coin de ses lèvres si bien dessinées. Il serra sans plus attendre la main que lui tendait Theru.

La tension dans l'air disparu en une fraction de seconde. Beaucoup soupirèrent de soulagement. C'était la première fois que deux grands chefs se rencontraient de façon pacifique. A la naissance des clans, chaque groupe avait un périmètre de chasse, de forêt, d'habitat et de tranquillité défini. Depuis aucun membre du clan n'avait enfreint cette règle jusqu'à ce soir.

Lirius dévisagea encore un instant Theru puis mit fin à leur échange, se tournant vers le peuple. Il leva son sceptre et le frappa à terre.

"Faites venir la prêtresse !" ordonna Lirius

Un vent léger caressa leurs peaux et les animaux s'affolèrent un moment. Puis, une femme apparut soudainement de l'obscurité. La tête haute, elle marchait tranquillement, un pas après l'autre, traversant la foule qui s'inclinait devant elle. Elle était aussi magnifique que puissante à ce qu'on disait mais personne n'avait pu entrevoir son visage au complet puisqu'elle portait un masque en forme de renard.

Ses longs cheveux étaient blancs neige, ils s'envolaient, virevoltaient, gravitaient autour d'elle à chaque pas. Sa tenue mettait en valeur les formes de son corps : c'était une longue robe beige de cérémonie d'un tissu soyeux qu'on ne connaissait pas dans la région. Ses manches longues et ornées d'or descendaient jusqu'à ses poignets.

Une ceinture grise posée sur ses hanches, affinait et décorait sa taille à la perfection.

Elle aussi était pieds nus car elle pouvait guérir de n'importe quelle blessure physique, c'était son don.

Par-dessus sa robe, elle portait un petit gilet de peau, sans manche et à capuche pour affronter les hivers rudes qui sillonnaient la région depuis maintenant 5 ans.

Elle respectait et aimait la nature ainsi que toutes ses créations mais elle vivait seule. Plusieurs rumeurs circulaient sur elle sur bien des sujets mais jamais elle n'y répondait. D'ailleurs elle ne répondait qu'aux appels importants ou quand elle le jugeait nécessaire. C'était une grande magicienne et gardienne de ce monde-ci.

Lorsqu'elle arriva à la hauteur des deux hommes, elle les salua poliment en penchant la tête sur le côté.

"Où sont-ils?", demanda-t-elle finalement d'une voix si douce que plusieurs s'étonnèrent.

"Juste là, grande prêtresse", déclara Theru en désignant deux coussins blancs dans lesquelles deux nouveaux-nés dormaient. Ils avaient une respiration lente et régulière, signe d'un profond sommeil. De temps à autre un soupir s'échappait de leur bouche mais rien de plus.

La prêtresse les détailla silencieusement plusieurs minutes, sans faire le moindre geste puis s'approcha des deux enfants. D'où elle se tenait elle pouvait ressentir leurs futures capacités et elle comprit mieux pourquoi leurs pères avaient réclamé sa présence.

"Ne perdons pas de temps, je vais commencer."

Elle tira légèrement sur sa robe pour la remonter le long de ses jambes et mit un genou à terre. Elle traça sur le tas de sable présent devant elle, de nombreux symboles puis elle pencha la tête en arrière et récita des paroles incompréhensibles, en grec ancien.

Le peuple se mit à genoux. La cérémonie débutait.

Commentaires :

HoxydeHair
Salut ! Comment vas-tu ? Je vais plutôt m'attarder sur ton prologue, car franchement ton texte n'est pas mauvais, mais pour moi le reste est à revoir. Déjà, lorsque tu parles de l'espace, tu ne peux pas employé le vocabulaire que tu veux. Le fonctionnement de l'univers (de ce qu'on en connaît en tout cas) est une science, tu dois donc utilisé le lexique adapté. En fait, j'ai tiqué sur "Soleil central" scientifiquement parlant, c'est faux. Tu peux dire, par exemple : "Le soleil au centre du système solaire..." on ne dis pas qu'un astre, (qu'importe lequel) est central :) Evite d'écrire au présent puis au passé, ça ne sert à rien et bien souvent, cela embrouille le lecteur. La première fois qu'on entends parlé des prêtresses, elles ont disparues. Nous ne savons pas à quoi elles servaient, ni leurs activités... une petite ligne pour l'expliquer ne serait pas de refus. Au moins pour les présenter plus en détails. En tout cas, j'aime beaucoup l'ambiance et les descriptions de ton texte. Voilà voilà ! Mon commentaire est assez court car mes collègues en ont déjà dit beaucoup ;) Courage et bonne continuation à toi

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TatouageVoyageur
Bonjour, petit avis sur tes textes : je trouve l'atmosphère du prologue réussi. Ça dégage quelque chose d'intrigant, l'idée des planètes est un très bon point. Par contre, je suis moi aussi pas fan de la fin. Ça laisse déjà présager que Luminia est celle qui va rétablir la paix et blablabla. " ... une jeune fille orpheline au passé trouble... " Ce détail est beaucoup revu et le mettre dans le prologue laisse envisager que la suite sera cliché. Ça, ce n'est pas un bon point. " Des traces de peinture sur le front et les joues. Il possédait un sceptre à tête-de-loup... " Ces deux phrases sont reliées, il est préférable de ne pas les séparer, la phrase ne sera quand même pas trop longue. " Ses lèvres pâles étaient pincés " On dit une lèvre donc le verbe prend un e muet. " Lirius était un homme très fier, pour lui un homme ne valait que par ses actes. " Pour éviter la répétition, tu peux remplacer le premier " homme " par " une personne ", car, ce mot est répété deux fois dans une même phrase. Je suis fan des descriptions ! Tout est bien décrit laissant une touche de fluidité. L'histoire me fait penser plus à du Fantasy qu'à du Fantastique. Malgré ces points, ça reste tout de même intriguant. En tout cas, si l'histoire est publiée, je veux bien le lien ! :)

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-SilverWing-
Après je dois t'avouer avoir tiquer en lisant certaines phrases : "Les peuples vivaient reculés entre eux", ici je n'ai pas réussi à saisir l'idée que tu veux nous faire passer, qqchose de reculé se trouve loin de tout en principe, or si les peuples vivent entre eux ils sont ensembles non ? "Un homme se démarquait par sa grandeur et son allure de vrai sauvage" , le grandeur fait bizarre ici, il se démarquait par sa grande taille, sa carrure imposante, son allure de géant... tu as l'embarras du choix pour modifier ça ! De même ''son allure de vrai sauvage'' sonne étrangement, le ''vrai'' est de trop à mon avis. "Des traces de peintures sur le front et les joues" : pas une phrases, il te manque un verbe qqpart "U vent léger [...] et les animaux s'affolèrent un moment" Quels animaux ? Tu ne nous as pas parlé d'animaux précédemment en dehors de ceux qui se cache dans la forêt, c'est ceux là qui s'agitent ? Pour conclure je te conseillerai de retravailler tout ça et de l'éclaircir un peu, tes descriptions sont plutôt bien et niveau vocabulaire pas de problème donc c'est bon signe, pour moi tu es tout a fait capable d'améliorer davantage ton texte ! Sur ce, bonne chance et bon courage pour la suite ! : )

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-SilverWing-
Salut, Alors honnêtement ton texte n'est pas mauvais, il vaut la peine d'être retravailler un peu pour être encore améliorer. Pour commencer parlons du prologue, déjà au niveau des verbes évite de passer du présent au passé, ça casse le rythme du récit surtout que tu reviens au présent à la phrase suivante. Ensuite pour ma part je trouve que ton prologue nous en révèle un poil trop sur la fin, quand tu nous parles de Luminia on se doute tout de suite qu'elle sera diffèrente, qu'elle aura de grands pouvoirs et qu'on aura certainement droit à une séquence sur son passé "trouble" et sur ses origines "mystérieuse". Après je me trompe peut-être bien sûr, et dans ce cas ce serait avec plaisir ! Pour ma part j'aime bien l'idée des planètes complètement différentes, mais fait attention à bien connaître chaques planètes et surtout aux incohérences, à la fin tu dis que la prêtresse écrit qqchose en grec ancien, or nous ne sommes pas sur Terre mais sur une autre planète ! Pas sûr qu'ils maîtrisent nos langues mortes... Ensuite au niveau des deux chefs, je t'avoue qu'au début du texte j'ai eu du mal à comprendre qui était le chef du clan dans lequel on se trouve, essai de nous le dire plus clairement pendant que tu nous le décris. Sinon j'ai également aperçus quelques fautes d'orthographe, mais une bonne relecture devraut suffire à rectifier ça ;)

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AurianaBeckers
Ça ressemble beaucoup aux dessins animés classés manga.

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Xetrox
Bonjour, avant de commencer je tiens à rappeler que tout ce que je pourrais dire ne dépend que de mon point de vue personnel basé sur cet unique chapitre Première chose qui m'interpelle : on n'est clairement pas sur du fantastique. On est à la limite entre SF et Fantasy. Le fantastique requiert une situation initiale dans le monde réel, admis comme tel, qui sera perturbé par la prise de conscience au cours de l'avancée de l'intrigue d'une part de surnaturel par le héros « regroupant 7 planètes » Sauf rares exceptions, écrire les nombres en toutes lettres « un soleil central et deux autres petites étoiles » D'un point de vue scientifique, ça m'a l'air assez foireux. Déjà parce que les deux autres étoiles devraient cramer les planètes régulièrement (orbites ellipsoïdales tout ça tout ça), et que la formation d'un tel système m'a pas l'air possible (à cause des dimensions, des masses etc) « faune, flore, familiers, magie » Ce n'est pas un MMORPG, les familiers font partie de la faune « depuis le début de la vie, chaque chose trouvait sa place » Je suis très moyennement convaincu par ce retour au passé. À la limite, tu aurais pu commencer par ça et utiliser du présent tout du long. Niveau formulation, c'est pas terrible non plus. Le terme « début » me gêne, pour la sonorité et le sens poussé. Je passerais plutôt, je pense, par la voie active. Par exemple : « Depuis que la vie avait fait son apparition ». « Chose » est pas terrible non plus « les peuples vivaient reculés entre eux » Repliés sur eux même serait bien meilleur. Sinon, c'est assez étrange que des peuples qui vivent repliés sur eux-mêmes fassent un grand marché inter monde tous les trois mois sur une planète « marchande », qui plus est

--> Xetrox
Cela me fait aussi penser que dans les quelques phrases prononcées par les personnages, aucune particularité de langue n'apparaît. Ils parlent comme n'importe qui pourrait parler. Or, pour des tribus si distinctes, dans une ère peu développée, comment peuvent-ils seulement parler exactement la même langue ? Tu dis toi-même qu'il n'y avait pas d'échanges entre les différents groupes. D'ailleurs, si tu t'intéresses un peu aux patois, tu pourras remarquer que dans une même région, les langues peuvent varier significativement d'un village à l'autre, et ce encore aujourd'hui pour les régions attachées à leur identité culturelle propre C'est pourquoi, le majeur problème de ce texte, selon moi, reste dans le monde que tu nous offres. Bien sûr, il n'y a rien de désespéré, loin de là. C'est comme tout, ça se travaille, ça prend forme au fur et à mesure et ça s'étoffe au fil du temps. Mais c'est un travail que je t'encourage vivement à effectuer. Bon courage et bonne continuation Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, il peut me contacter par mp ou commentaires

--> Xetrox
Alors, niveau forme, c'est pas trop mal. Des maladresses, des fautes d'accords à éliminer, des passages très chargés en adverbes, des participes présents mal utilisés, mais globalement, ça tient plutôt bien la route. Peut-être trop mécanique niveau des descriptions. C'est-à-dire que l'on a une sorte de schéma typique nom – description physique – description sociale qui tranche avec le récit, et en découlent, des problèmes de raccords Mais pour moi, le principal problème vient du background. Tu nous créées un univers, avec différentes planètes, liées les unes aux autres, dont les peuples se côtoient et s'acceptent, mais dans ce premier chapitre, on ne trouve rien de tout ça. On se retrouve dans un monde humain, une simple reprise de la terre avec la mention de la magie, sans rien de vraiment nouveau si ce n'est que certains personnages ont droit à des vêtements plus modernes au lieu des peaux de bêtes. C'est-à-dire que l'on a des humains, on retrouve exactement les mêmes animaux, les mêmes traits humains (rivalités, clans, guerre, récolte, chasse, ...) avec les mêmes mythes et légendes (fascination de la lune, prophétesses, ...), les mêmes découpes de journées, les mêmes saisons, les mêmes climats, le même environnement. Jusqu'au points cardinaux et aux manières de se saluer, on a de l'humain. Et ça va jusqu'au grec ancien ! Tout l'intérêt de créer un univers, c'est justement de créer. D'inventer des choses, surtout quand plusieurs planètes sont habitées. Pourquoi prendre la peine d'ouvrir la frontière céleste si c'est pour rester sur une terre plate ? Et puis il faut aussi rester cohérent, tout ce qui caractérise le monde humain, vient de particularités de notre environnement qui ne saurait être reproduites ailleurs dans l'univers

--> Xetrox
« Il serra sans plus attendre la main » Encore une fois, tu te répètes, il l'a déjà fait. Pour une fois, je vais comparer ça avec un medium visuel pour montrer à quel point c'est préjudiciable. Plan large sur le personnage qui arrive au niveau de son homologue. Plan plus resserré avec les mains qui se serrent et l'échange de regard. Plan focus sur le personnage du nouvel arrivant. Plan sur Lirius qui attrape la main de Theru « à la naissance des clans, chaque groupe » Très bizarre comme formulation. Ça fait très création originelle, ou alors contrat social ou d'un coup, les gens décident de se répartit en clans qui se partagent le terrain. Le terme groupe n'est pas non plus super adapté au contexte. Ça fait peut-être un peu trop moderne à mon goût « Il leva son sceptre puis le frappa à terre » Bon, en fait je ne sais plus du tout qui est qui. Il est monsieur sceptre de loup ? En tout cas, il faudrait éclaircir tout ça, si ce n'est pas clair pour moi en deux lectures, j'imagine que ce n'est pas clair pour tout le monde « prêtresse » Méfie toi, tu as introduit en « prologue » des prêtresses particulières, il faudrait préciser si celle-ci fait partie de la même caste (si oui, ce qu'elle fait ici alors qu'elle est censée avoir disparu). Si ce n'est pas le cas, je te conseille de changer de nom, sinon tu risques d'embrouiller tes lecteurs « les animaux s'affolèrent » Quels animaux ? Sauf erreur de ma part, ils ne sont à aucun moment introduits « en grec ancien » Euh... Bon je vais y revenir plus longuement ensuite

--> Xetrox
« lorsque l'autre homme fut à sa hauteur » Un peu plus tôt, il a déjà été rejoint. Tu te répètes donc, ce qui perd le lecteur, notamment pour savoir lequel des deux tu décrivais jusque-là. En général, quand une description commence juste après l'arrivée d'un personnage, c'est ce ce dernier qui est décrit « le village de l'Est » Mouais, je reste moyennement convaincu par un village qui représente tout un point cardinal. À l'échelle même d'un département français (en terme de taille), ce serait risible, alors à celle d'un pays, d'un continent voire d'une planète, ... « car ses sentences étaient irrévocables » C'est pas parce qu'ils aiment bien faire du feu que citer Koh Lanta est une bonne idée. Si ton lecteur ne connaît pas, le terme irrévocable n'est pas terrible dans ce contexte. Si ton lecteur connaît, ça va le tirer de sa lecture puisque c'est plus une référence qui fait sourire qu'une référence avec une réelle portée « Etant le chef de son clan, il se devait de porter leur blason » Beaucoup de choses qui ne vont pas dans cette phrase. Le « étant blablabla » est une tournure à proscrire sans détour. C'est lourd, c'est moche, et je ne pense pas me tromper en disant que c'est même faux. Le participe présent est en réalité très encadré dans son usage. Ensuite, le leur se rapporte à clan qui est singulier. Ça ne colle pas. Enfin, tu parles d'un blason ? Un blason, ça rapporte plutôt à du médiéval, ce qui n'est pas le cas ici « un cristal de lune » Un cristal de lune ? Sans compter que le fait qu'une planète est une lune n'est pas systématique, et encore moins qu'elle n'en est qu'une, qu'elle soit visible, qu'elle soit d'une taille assez significative pour peser sur les esprits, etc. By the way, c'est le logo de Mozilla, son blason ?

--> Xetrox
« sur le sol entièrement vert » Alors déjà, avec une telle formulation, il est dur de dire s'il s'agit de l'herbe ou d'un tissu posé dessus. Ensuite, on est à la lueur d'un feu, les couleurs ne peuvent être chatoyantes, il faut prendre en compte que la lumière vacille, les ombres éventuelles, les couleurs atténuées. Sans compter que cette formulation donne l'impression de quelque chose de parfaitement lisse, comme un fond vert posé à même le sol « de leur futur fardeau commun » Bon annoncer la suite comme ça, je suis déjà pas fan, mais c'est surtout la formulation qui pèche. « du fardeau qu'ils devraient porter/se partager », par exemple « où on était déjà « plus évolués » » Bon, pour le principe de l'évolution, admettons, puisque tu es en narration externe omnisciente, donc à même de porter un jugement. En revanche, l'utilisation du « on » est à éviter, alors. Il vaut mieux rester extérieur dans cette situation « le soleil tapait fort » Trois étoiles, trois soleils, logique « portait et exposait » Lourd, « arborait » permettrait de remplacer les deux « une étoile en cristal brisée par deux épées » Difficile de déterminer s'il s'agit d'un tatouage, d'une broche ou je ne sais quoi. J'opterais pour le tatouage, mais il me paraît alors difficile de faire la différence, sur un tatouage primitif, entre du cristal, du bois, du verre, de la pierre, une étoile normale etc. De surcroît, tu nous présentes une peuplade très primitive, mais l'épée fait partie de leur tradition au point d'apparaître sur leur emblème ? « il jugeait [...] les combats » C'est assez étrange, tu nous dépeins au début un monde en paix, où tout va pour le mieux avant qu'un grand méchant n'arrive, mais on s'aperçoit dès le départ que pas du tout, en fait « l'autre homme » « l'homme » « un homme » Beaucoup, beaucoup trop répété au fil du texte

--> Xetrox
Bon alors pour ce prologue, et bien... Bon bah déjà, ce n'est pas un prologue. Ça relève d'ailleurs bien plus de la voix off sur un trailer, ou, à la limite, du début d'un film. Pour moi, c'est de la pure facilité scénaristique. Plutôt que d'introduire ton univers peu à peu au-travers de tes personnages, tu balances tout d'un coup, en bloc, en faisant tomber un quatrième mur pourtant infranchissable d'un monde à l'autre. Il faut prendre garde, les procédés utilisés dans les blockbusters ne sont pas les meilleurs, et encore moins quand il passe d'un medium superficiel (au sens que seul ce qui apparaît à l'écran compte. Rien de péjoratif là-dedans, ce qui serait d'ailleurs malvenu puisque j'adore ce medium) à l'écrit qui ne pardonne rien et requiert plus de subtilité. D'ailleurs, un prologue, ce n'est pas ça. Il s'agit d'une scène détachée du récit, qui va intriguer ton lecteur, et ce d'autant plus qu'elle sera détachée de ton premier chapitre « Ce peuple qui habitait cette contrée » « Le », le démonstratif alourdit et n'a pas de raison d'être « ne connaissait pas la technologie » Je croyais que les peuples vivaient en harmonie les uns avec les autres et se retrouvaient tous les trois mois sur la planète marchande. Comment font-ils sans technologie ? « feu pétillant, un homme » Pourquoi une virgule et pas un point ? « par sa grandeur » Je suis mitigé, je privilégierai « taille », grandeur réfère souvent plus à des concepts (grandeur guerrière, grandeur morale, ...) « Des traces de peintures » Je ne comprends pas pourquoi tu ne mets pas de proposition dans cette phrase. Ce procédé peut avoir des effets assez divers et parfois intéressant, mais ici je n'en vois l'intérêt

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