Texte n°455

« Il n'y a pas qu'un seul monde, il n'y a pas qu'un seul univers, ils sont plurielles. Depuis des temps immémoriaux, ils coexistent et sont reliées entre eux par l'éther, une puissance qu'il est difficile de cerner.

~ L'éther ~

Que l'on nome énergie ou plus communément magie - pour des raisons que nous évoquerons plus bas.

Il est le lien mais aussi l'enveloppe : c'est de sa source que ce sont créés les mondes successivement, à quelques secondes ou à des milliers d'années d'intervalles. C'est également ce qui constitue chaque éléments naturels de ces mondes, l'air comme l'eau, les plantes comme les êtres de conscience.

Sa quantité varie d'un monde à l'autre créant leur diversité : Svana ou Hęliir, par exemple, en ont une forte quantité, ce qui en fait des mondes à forte potentialité magique ; l'éther de la Terre en revanche est moindre, on n'y peut donc pratiquer la magie.

~ Les Essaïn ~

Les compatibles à cette énergie sont appelés Essaïn.

Cette particularité leur permet d'invoquer ou de créer des sorts. On dit qu'ils manient la magie Essaïn.

Le devoir des Essaïn est de voyager de mondes en mondes. Leur présence ravive l'éther et permet le bon fonctionnement de chaque lieu - c'est du moins ce que l'on suppose.

La magie Essaïn étant la source de tous autres types de magie, elle peut être utiliser n'importe où, tant que l'éther le permet.

La communauté des voyageurs est millénaire. Il nous est difficile de dater sa création avec exactitude mais nous pensons qu'elle a accompagné le phénomène de multiplication exponentielle des mondes. Ces derniers devenaient trop nombreux pour que la quiétée des univers soit sauvegardée.»

Extrait du Prologue du Grand Livre de l'Aube [encyclopédie], écrit par le Thélandier.

[PDV d'Aerrel]

Je tanguais. Mon crâne résonnait et me faisait mal, m'obligeant à serrer les dents tandis que des frémissements me prirent de la tête aux pieds, telles de mini décharges électriques. Cet ensemble de sensations m'était désagréable bien que familier. Il revenait à chaque fois, à la même intensité, dans le même ordre, tel le mouvement rigoureux d'un rouage. Et comme ce dernier, j'exécutais les gestes habituels qui faisaient suite à ces instants : inspirer lentement, se décontracter et ouvrir les yeux - qui jusqu'ici étaient fermés pour ne pas recevoir les éventuels flashs de lumière de plein fouet.

Où étais -je ? Que faisais-je ? Et qui étais-je, aussi sans-doute ? Je ne me tromperez pas, je pense, en supposant que ces questions sont celles que vous vous posez. Et la situation présente vous donnera des prémices de réponses...

Je me trouvais actuellement à la sortie d'une « spirale sidérale universelle », groupe nominal bien pompeux que nous abandonnions communément pour la plus simple dénomination «spirale ». Celle devant laquelle je me tenais était une des nombreuses portes d'entrées et de sorties... vers d'autres saïn, autrement dit des « mondes ».

Le votre, un lieu nommé Terre. Peuplé d'humains, il présente une forte démographie et un développement technologique exponentiel, au regard des autres saïn que j'ai pu visiter. C'est jusqu'ici le territoire que j'ai le plus fréquenté.

Tetris, le saïn des dompteurs d'Aknak, de magnifiques oiseaux aux allures de géants rapaces, couvert d'un plumage multicolore et flamboyant.

Venarek,un saïn sans humains ni tout ce qui pouvait en rapprocher. Ce lieu est habité notamment par des loups d'argent centenaires qui ont la capacité étonnante de parler et d'avoir certains comportements propres aux humain.

Celui où je venais d'entrer, une terre nommé Svana, divisée en plusieurs royaumes et villes marchandes indépendantes. Les habitants sont également de race humaine, du moins en apparence puisque la magie, qui est omniprésente sur Svana, fait partie de leur quotidien.

Je pourrais aussi vous parler d'Hordran, un saïn où le peuple voue un culte aux démons. Etlaar, dont la société est à dominance matriarcale...

A ce rythme, conter les particularités des mondes pendant encore des heures ne me serait pas difficile car j'atteignais ce mois-ci ma deuxième année en tant qu'Essaïn. J'avais, pendant ces longs mois de découvertes, fréquenter plus d'une vingtaine de mondes, celui où je venais de mettre les pieds étant mon vingt-deuxième.

Cette carrière particulière débuta peu après mes quinze ans et comme j'en avais à présent dix-sept, j'étais encore qu'une très récente « recru ». Aussi, toutes les connaissances que j'avais étalées un peu plus tôt n'étaient, une fois remises dans le contexte, que peu de chose.

Mais je ne le niais pas, j'aimais prendre note de chaque endroit où je me trouvais, m'enrichir de mes découvertes et des chocs culturaux auxquels je faisais souvent face.

Ces élucubrations me permirent de reprendre pied dans la réalité alors je me levais de mon tronc d'arbre à l'orée d'une clairière de moins en moins éclairée. Je prenais souvent un instant pour reprendre mon souffle et mes esprits ainsi que pour calmer mes maux de têtes après un voyage.

J'entrepris de me diriger vers le logement qui m'était attribué. Les tressautements magiques de celui-ci m'indiqueraient le lieu où il se situait. Je sortis une carte de ma cape, la dépliai et attendis que mes pas me sortent des ombres de la forêt pour apercevoir la ville en contrebas et ainsi m'orienter succinctement. Cette dernière se dessinait dans la nuit naissante par ses contours et ses entrelacs piquetés de points lumineux.

Je ne pouvais déceler davantage de détails de ce paysage urbain scintillant à l'heure où le jour s'évanouissait progressivement. Et il était amusant de noter qu'il en allait de toutes les bourgs à cet heure : leur formes se distinguais à peine et ils se ressemblaient tous – tout mondes confondus. Certaines choses possédait une universalité qui dépassait les barrières des saïn même.

Je sentais mon logement comme étant dans le centre ville, près d'une place qu'il me serait difficile de manquer de près. Je parcourus quelques instants ma carte de mes yeux pour trouver le chemin qui m'y mènerait puis la rangeais. Je rabattis ma capuche et me mis à descendre la pente de la colline où je me trouvais.

Il vous a sans doute pas échapper la bizarrerie de certains de mes propos : mon logement qui émet des « tressautements magiques », le fait que je sente ce dernier et que celui-ci me soit attribué on-ne-sait-encore-comment... Pour vous donner un sens à ces étrangetés, il faut que l'utilité et le statut de mon occupation professionnelle soient éclairées.

Essaïn était une profession inconnue de tous, tout saïn confondus. D'ailleurs je ne pense pas que cela puisse vous étonner puisque l'existence même d'autres mondes reliés au votre vous est également insoupçonnée. Pour la plupart.

La présence de médiateurs entre ces mondes, les Essaïn est, à priori, indispensable à la bonne marche des univers. Néanmoins, pour être franc, mes connaissances sur le pourquoi-du-comment étaient limités.

L'importance de nos voyage à répétition et sans réel but est inscrit en nous à travers notre sentiment d'obligation à entreprendre ces excursions. Cette force qui nous empêche de rester plus de quelques mois – et encore, c'est le grand maximum – au même endroit est ce qui régit nos vie. Même plus : notre vitalité.Ce besoin étant indépendant de notre raison, et la douleur qui nous accompagne si on va à son encontre tout autant, j'ai supposé qu'ils étaient dûs à la magie des saïn.
De vieux livres poussiéreux à ce sujet déclarent que les Essaïn sont « indispensables », mot qu'ils accompagnaient d'une pléthore d'autres synonymes pour souligner leur « importance » : car ils permettent la cohérence des saïn, leur bon fonctionnement, l'harmonie de leur biodiversité et de leur puissance magique...

Mais comment cela fonctionnait-il exactement et en quoi les Essaïn comme moi en étaient de si importants acteurs ? Telles étaient les énigmes que je voulais élucider. Et je ne pouvais m'empêcher de râler de frustration face à ces divers mystères.

Comme je vous l'avez dit un peu plus tôt, voyager au cœur des saïn était vitale, autant que manger et dormir : le mal me prenait lorsque l'un de mes séjours s'éternisait alors que lorsque je passais mes premiers jours dans un autre monde, je me sentais revigoré. Et au vu de ces évidences, je ne voulais en aucun cas tester l'abstention de voyages qui, je le sentais, pouvait devenir fatale. Dans tous les cas, ce besoin d'escapade était inscrit en nous au même titre qu'un gène l'était en un chromosome.

J'étais à présent arrivé sur la place principale de la cité d'Enkaria, ville de taille moyenne et à l'influence régionale, due à sa position géographique limitrophe entre Ebanir, le royaume dans laquelle je me trouvais, et le duché indépendant voisin. Comme avant chacune de mes excursions, je m'étais renseigné succinctement sur les lieux qui m'accueilleraient car il s'agissait en effet de la première fois où je visitais le saïn de Svana. Celui-ci ne devrait toutefois pas trop me dépayser puisque peuplé d'humains, qui pratiquent un peu de magie certes, mais le fonctionnement étatique et territoriale me semblait assez classique.

A présent que je me trouvais au sein de la cité et que j'accordais davantage de mon attention à mon environnement, je sentais la magie lourde dans l'air, telle un parfum capiteux mais pas désagréable. Je supposais néanmoins que les habitants ne la sentaient pas olfactivement comme moi car comme l'air que l'on respire, le ciel que l'on admire,c'était un élément immuable auquel on s'habituait... Oui je sais,c'est poétique. Plus que l'habitude, je dirais même qu'on ne pouvait pas se rendre compte du poids de la magie ambiant quand on n'avais jamais été confronté à un autre environnement sans ce poids.

Je m'étais orienté jusqu'ici sans trop de difficultés. De mon point de départ, un plateau herbeux camouflé par une petite forêt en haut d'une colline, à cette place était tracé un chemin sableux, puis dallé,à mesure que l'on s'approchait du bourg grouillant de vie. Les portes s'étaient trouvées grande ouvertes et, celles-ci laissant passer un bon nombre de chariots chargés de victuailles en tous genres, j'avais supposé que j'arrivais un jour de foire. Supposition qui s'avérait exacte en avisant les étalages longeant les rues. Un événement qui durerait certainement encore demain, au regard des points de ventes qui ne désemplissaient pas. Les vendeurs n'étaient pas non plus pressés de remballer pour quitter la ville à l'heure où la nuit rabattait peu à peu ses battants sombres et que les portes fortifiés allaient faire de même.

Les pulsations magiques de ma destination me guidaient mais le chemin à suivre parmi ces multiples ruelles ne me revenait pas. Les nombreux passants qui se mouvaient parfois très près de moi m'embrouillaient. Je ne voulais pas sortir ma carte pour éviter que l'on me catégorise à vue d'œil d'étranger. Les gens venant « d'ailleurs » attirant souvent leur lot de questions, je préférais encore me fondre dans la masse. J'avais une profession de couverture certes, et quelques éléments d'une identité factice en tête (qui étais-je et d'où venais-je) - qui pouvait différer selon le contexte et mon interlocuteur - mais les saïn auxquels j'accordais ma première visite m'étaient généralement et évidemment trop peu connus : je me renseignais sur les grandes lignes puis, faute de pouvoir en apprendre plus sur le papier, j'avisais sur le terrain.

C'est ainsi que je cherchai à tâtons la rue qui menait à mon logement. La ville n'en était pas moins agréable à découvrir, cette-dernière dégageant une impression chaleureuse par son dallage beige éclairé par des lanternes au halo doré. Ce doux éclairage mettait en relief des maisons à l'air médiévales, de plusieurs étages et au revêtement de pierres et de bois. De plus, la ruelle où je m'étais introduit était moins bruyante, la clameur des fêtes s'éloignant à mesure que je marchais. J'avais conscience toutefois que cette allure de quartier tranquille était dû à ma position, proche du centre-ville, et que ces dédales étaient sans doute très entretenues.

J'arrivai devant le portique de mon logis que je reconnus grâce au frisson de magie Essaïn qui montait crescendo lorsque je m'en approchais. Cette dernière disparut des murs où elle s'était ancrée une fois que je déverrouillais la porte par une manœuvre magique : je me la figurais ouverte et - hop! - elle était. Bien-sur, ce sortilège ne marchait que sur les lieux précédemment imbibés de magie Essaïn. Cette présence au préalable de magie permettait de signaler le logement comme libre auprès d'un voyageur et comme indisponible auprès d'un autre intéressé lorsqu'elle disparaissait.

C'est ainsi que les Essaïn ne se croisaient pour tout dire jamais...

Mon habitat était un petit appartement étroit bien que sur deux étages : un salon-bibliothèque aux vieux livres ouvragés faisait office de rez de chausser et les marches de bois vernies finement sculptées menaient à une chambre, spartiate mais plaisante – majoritairement de bois aussi. La fenêtre était large et permettrait à rendre la pièce des plus lumineuse au jour levé. J'avisai du coin de l'œil d'autre portes mais j'arrêtais là ma sommaire exploration.

C'est en me rapprochant du grand lit que la fatigue me tomba dessus de manière accrue. Je m'assis sur ce dernier et entrepris de me déchausser. Je sentis, au regard de la vie plutôt simple et tranquille que menaient les habitants de cette ville, que ce séjour allait être reposant. Du moins, comparé aux divers tribulations que j'avais vécues jusque là. J'espérais ainsi faire une exploration des alentours en un calme relatif, en tête à tête avec moi même...

Alors que je m'allongeais, sans vraiment prendre la peine de finir de me déshabiller, et que mes yeux se fermaient, mes dernières pensées furent toutes à cet espoir de futurs moments linéaires et apaisants.

Je ne me doutai alors pas un seul instant ô combien je me trompais...

Commentaires :

Rod_Stew
Tout d'abord, bonjour :) J'aime beaucoup ton texte et l'univers que tu y dépeint. Quelques petites fautes, cependant, m'ont arrêté dans ma lecture. Par exemple, plusieurs fois tu utilise la terminaison -ez en lieu et place de -ais [...] je ne me tromperez pas, je pense, en supposant [...] [...] Comme je vous l'avez dit un peu plus tôt [...] Mais je n'ai rien noté qui ne survive à une bonne grosse série de relectures ;) Je serais curieux d'en découvrir plus sur ton histoire. Donc si tu veux, tu peux me contacter en MP ;)

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Letmesharemyworld
Bonsoir ☺️ Merci pour le partage de ton texte 😉 Je trouve que le fond n'est pas mal, on se retrouve avec une narratrice qui voyage de monde en monde à travers des portails et qui vient de débarquer dans un endroit paisible, ce qui visiblement ne va pas tarder à être bouleversé vu la fin du chapitre. Néanmoins, il y a quelques petits trucs qui je pense pourraient être améliorés. Je vais les lister comme ça, ce sera plus clair mais je tiens à préciser que ce n'est que mon avis et que mon intention n'est certainement pas de t'offenser. 1) Le début : l'idée de commencer par un livre reprenant les caractéristiques de l'univers est bonne, mais l'écriture est assez maladroite. Les explications ne sont pas très claires et je suggère de ne pas "segmenter" le texte avec des sous-titres, mais plutôt de faire plusieurs paragraphes. Le style pourrait être aussi un peu plus académique, un peu plus convaincu et convainquant. J'ai l'impression que ce n'est pas clair dans ta tête. 2) Les temps et la narration : sur Wattpad, la plupart des gens ont du mal à écrire au passé simple et à l'imparfait car ils mélangent les temps. Malheureusement, tu as le même problème. Tu mélanges un peu passé et présent, sans parler que la narration n'est pas fluide dans le sens où parfois, tu parles au lecteur, et des fois, tu adoptes un style très différent. Je ne sais pas trop comment expliquer ça, mais tu enchaines les "parlations" au lecteur (faute de meilleur mot dans ma tête^^), la narration à la 1ère personne du singulier et les explications sur son monde qui n'ont rien à voir avec les 2 autres styles. Bref, ça me perturbe beaucoup personnellement. Je te conseillerai de privilégier un seul type de narration, 2 maximum, pour que ce soit plus fluide 😉

--> Letmesharemyworld
3) La tournure de phrase : ce n'est pas fluide, certaines phrases sont à mon sens assez lourdes. Il faudrait les alléger, mais la conjugaison que tu as choisi n'aide pas à mon sens, mais c'est ton choix (re : le fait que tu mélanges passé et présent alourdit encore plus les phrases). Tu utilises énormément de comparaisons et de phrases à rallonge, càd qu'elles sont souvent assez longues. Il faudrait de temps en temps les couper en 2 pour alléger. Le vocabulaire que tu emploies est assez recherché, mais parfois il vaut mieux le simplifier pour que ce soit plus fluide à lire. De manière générale, j'ai l'impression que tu n'es pas à fond dans ton univers et qu'il y a des parties qui sont encore floues à tes yeux. Le meilleur conseil que je puisse te donner, c'est de travailler dessus en faisant par exemple une liste d'univers avec leurs caractéristiques, un plan avec les différents types d'énergie, que sont les Essaïns, etc. , des fiches destinées à toi qui tu permettront d'approfondir ton monde. Une révision des conjugaison s'impose également comme @Rod_Stew l'a fait remarquer. Tu mets "ez" à la place de "ais" et des fois, tu écris "er" à la place de "é" ou l'inverse. Mais bon, c'est un texte qui m'attire par son contenu et je sens qu'il y a du travail derrière, donc je ne peux que te souhaiter une bonne continuation 😃 n'hésite pas à me contacter par MP si tu as des questions 😉 Bonne soirée 🐿

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Aillys
Salut ! Bon. Commençons par ton prologue. L'idée de l'extrait de livre est bonne. Le problème c'est, je pense, que tu as mis seulement les informations que tu jugeais importantes pour la suite de l'histoire sans te préoccuper de ce que veut dire le livre. Sauf que ce livre doit être un élément à part entière de ton univers et pas juste une solution de facilité pour présenter ton univers. Ce qui me fait dire cela est que tu as dit que c'était un extrait du prologue alors que c'est une encyclopédie. Si c'est une encyclopédie il devrait y avoir tout un article très complet sur l'éther et sur les essaïn. Je comprends que tu ne veuilles pas tout dire pour différentes raisons mais dans ce cas met plusieurs extraits du style : « Il n'y a pas qu'un seul monde, il n'y a pas qu'un seul univers, il en existent plusieurs. Depuis... » « L'éther Que l'on nomme énergie ou plus communément magie, l'éther est le lien mais aussi l'enveloppe : c'est de sa source... » « Sa quantité... » « Les Essaïn Les personnes compatibles avec l'éther sont appelés Essaïn. Cette particularité leur permet d'invoquer ou de créer des sorts. On dit qu'ils manient la magie Essaïn. » « Le devoir des Essaïns est de voyager... » Extrait du Grand Livre de L'Aube, une encyclopédie écrite par le Thélandier. Je me suis permis en même temps d'enlever des phrases qui me semblait inutile et de modifier certaines tournures de phrase et de corriger des fautes que tu peux, d'ailleurs, facilement rectifier avec une extension telle que Language Tool (que j'utilise personnellement).

--> Aillys
Il nous manque également des descriptions sur ton univers comme sur le pourquoi-du-comment ton personnage principal est devenu Essaïn (la profession), où en est la technologie et les connaissances dans chaque monde (puisque tu nous parles de gène et chromosome). Ceci dit, Je trouve que les descriptions présentes sont bien intégrés aux actions de sorte que je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ton récit. Juste, je trouve le passage sur Tetris et Venarek inutile. Tu nous montres que ton personnage a visité plusieurs mondes mais on le sait déjà puisqu'il est précisé qu'il en est à son 22ème. Ça nous donne aussi un aperçu de la variété de ces mondes mais dans ce cas, rajoute ces deux mondes dans la liste avec Hordran et Etlaar. De genre : « Je pourrais aussi vous parler d'Hordran, un saïn où le peuple voue un culte au démon. Etlaar, dont la société est à dominance matriarcale. Tetris, peuplé de magnifiques oiseaux domptés, au plumage multicolore et flamboyant. Venarek, habité notamment par des loups d'argent centenaires avec des comportements semblables aux humains. » Pour conclure, il nous manque des précisions sur ton univers qui nuit à la compréhension. Tu devrais également rajouter des descriptions sur cet univers pour que l'on puisse plus facilement l'imaginer et se repérer. Sinon on sait que beaucoup d'information sont flous sur les Essaïn et que le but du personnage principal est d'en découvrir plus. Tu arrives à suivre ce fil conducteur pour tenir en haleine ton lecteur. Continues sur ta lancée ;)

--> Aillys
Je rajouterai que même si tu ne dis pas tout, toutes les facettes de ton univers doivent être très claires pour toi. Pour chaque élément que ton univers, tu dois pouvoir répondre aux questions : Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ? Où ? Quand ? Combien ? (Cette liste est non exhaustive). J'ai l'impression que tu as eu plein d'idées pour ton univers qui a l'air très riche mais le problème c'est qu'on s'y perd. N'hésite pas à lire les conseils de L'amphi 11 sur Le Merveilleux. Déjà, dans l'encyclopédie, tu fais mention des Essaïn comme ceux qui peuvent utiliser l'éther. En tout cas, c'est comme cela que je l'ai compris. Puis, le personnage principal nous dit que c'est une profession. Je comprends pas. Ça veut dire que tous ceux qui sont « compatibles avec l'éther » ont obligatoirement la profession d'Essaïn ? Si oui, dis-le, si non il manque des explications sur la différence entre Essaïn (qui utilise l'éther) et Essaïn (la profession) veut mieux leur donner deux noms différents avec la même racine. Par exemple, garder Essaïn pour ceux qui manipulent l'éther et Essaïni/Essaïnei/Essaïnan pour la profession. Ensuite, tu nous parles de « la magie des saïn », si je traduis : la magie des mondes. Sauf que dans l'encyclopédie, la magie qui a créé les mondes c'est l'éther. Je sais pas si c'est la même chose ou pas du coup. Si c'est la même chose, mentionne-le quelque part sinon dis nous la différence. Après, tu nous as mentionné le fait que la profession d'Essaïn était inconnue de tous et leur existence inconnue pour la plupart. Et plus loin tu nous dis que de vieux livres en parlent. Si des livres en parlent, pourquoi ne sont-ils pas plus connus ? La majorité de la population sont analphabètes ? (Attention à toutes les conséquences) Ces livres ne circulent qu'à des personnes qui sont Essaïn et il est interdit de les faire lire à toutes autres personnes ? (Bon vu qu'ils ne se croisent jamais cela m'étonnerait.) Manque de précision.

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HoxydeHair
Bien le bonsoir jeune auteur de talent ^^ Bien ou bien ? J'aime assez l'idée générale de ton texte, néanmoins, cela reste un peu maladroit par endroit. On sent que c'est un projet où tu as envi de t'investir, de faire quelque chose de cohérent. Alors je vais essayée de t'aider en te donnant des pistes à améliorer ;) Premier point; le passage du début avec l'encyclopédie. Pour moi, à ce passage tu n'est pas assez clair. On parle d'un livre normalement scientifique, qui doit contenir des faits, or tu restes très vague. Lorsque tu dis : "- pour des raisons que nous évoquerons plus tard" tu ne fais que perdre le lecteur. En plus, on ne trouverait pas dans une encyclopédie, la raison 3 lignes plus bas... A ta place j'enlèverais juste cette partie. Deuxième point; des formulations de phrases un peu bizarre. J'ai remarqué plusieurs phrases à rallonge, ce qui peut être à modifier, mais ici ce qui me dérange ce sont les phrases du genre : -... ils sont plurielles -Et qui étais-je, aussi sans doute ? Tu dis peut-être ces tournures à l'oral... mais à l'écrit ça ne passe pas. Je te propose juste de dire à la place : -... ils sont plusieurs. -Et qui étais-je ? Ensuite; le vocabulaire. Je pense que tu as fais des efforts, par endroit le voc est vraiment recherché, bon point. Cependant par endroit tu nous marques des choses comme,"trop pompeux" (par exemple). Je ne trouve pas l'expression adaptée, à vrai dire ça m'a un peu bloquée. Dernier point; souvent tu t'adresses directement au lecteur "comme je vous l'ai dis plus haut" etc... Je ne trouve pas que ça colle très bien avec ton style d'écriture, après ce n'est que mon avis. De plus, ce genre de référence me brusque, parfois, je ne sais pas de quoi il parle. En fait, j'ai l'impression que tu nous donne toute les informations nécessaires; pas dans le bon ordre.

--> HoxydeHair
J'ai failli oublier ! Tout dernier point, promis; les descriptions. Je n'en ai pas vu beaucoup... il faudrait vraiment que tu songes à rajouter des phrases du genre : "La rue était étroite..." "Le soleil était à son zénith..." un peu partout, ça rajoutera de la matière à ton texte ;)

--> HoxydeHair
Petit récap :) Un univers à approfondir, des phrases à arranger et du vocabulaire à adapter. En tout cas, c'est un bon texte ! J'ai beaucoup aimée la fin, elle me donne envie d'en savoir plus ^^ Bonne journée/soirée Des bisous baveux :3

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