Texte n°446
Un crayon. Elle venait de se réveiller et la première chose qu'elle vit était un crayon qu'elle tenait entre ses mains. Elle le faisait tourner entre ses doigts tout en l'observant. Il n'avait aucune inscription, ni étiquette. Sa couleur noire contrastait avec le sol blanc et son bouchon neuf arborait fièrement une couleur verte. Elle releva la tête et survola les alentours du regard. La pièce dans laquelle elle se trouvait était petite et complètement blanche sans porte, ni fenêtre. Elle était assise sur une simple chaise froide en métal et était vêtue de vêtements, complètement dépourvus de couleur eux aussi. Un pantalon en tissu souple et une chemise à manches longues. A la recherche d'un miroir ou d'un objet pouvant y faire office, elle se leva et fit un tour sur elle-même. La pièce était vide excepté la chaise, le crayon et elle. Elle, quatre murs, un sol, un plafond. Malgré le sentiment de claustrophobie qui s'initiait, elle ne put s'empêcher de se demander de quelle manière la pièce était-elle éclairée ? Il n'y avait aucune lampe et pourtant elle était très lumineuse. Les murs semblaient s'illuminer. Elle s'approcha calmement du plus proche de la chaise et tendit la main avec précaution jusqu'à toucher le mur du bout du doigt.
Au contact, il s'éclaira de manière tellement intense qu'elle ne put garder les yeux ouverts. Ce fut comme un éclair foudroyant. Sous le coup de la surprise, elle enleva sa main et la pièce retrouva instantanément sa douce luminosité. Elle ouvrit les paupières avec précaution et attendit que ses pupilles s'adaptent à ce brusque changement. Qu'est-ce que tout cela signifiait ? Dans quel endroit avait-elle été enfermée ? Elle essaya de toucher tous les murs, avec le pied, ses vêtements, sa tête, dans les coins, au milieu... Mais à chaque fois c'était le même résultat. Aucune issue et une intense lumière lors d'un quelconque contact. Alors, elle poussa la chaise et s'assit au sol, au centre de la pièce. C'était le seul endroit qu'elle pouvait toucher sans devenir aveugle et cela lui procura presque un sentiment de sûreté.
Elle prit le crayon et ôta le bouchon. Après avoir vérifié qu'il fonctionnait sur sa main, elle se mit à écrire sur le sol ce qui lui passait par la tête : « Bonjour, je m'appelle... ». A ce moment-là, elle fut envahie par une montée d'angoisse. Non seulement elle n'avait aucune idée de l'endroit dans lequel elle se trouvait, mais de plus elle ne se souvenait de rien. Elle se leva pour s'asseoir sur la chaise, les jambes relevées comme si, tout à coup, le sol n'était pas aussi sûr qu'il n'y paraissait. Elle fixait le centre de la pièce quand soudain elle se releva en sursaut et jeta un coup d'œil à nouveau sur la phrase qu'elle avait écrite sans réussir à la terminer. « Bonjour, je m'appelle » puis un mot et un chiffre d'une écriture différente à la sienne étaient apparus : « numéro 4 ».
Elle se sentie submergée par un mélange d'incompréhension, de peur et de rage. Sans chercher à se contrôler, la chaise se retrouva au-dessus de sa tête, les bras tendus et fut violemment projetée contre un mur. Avant même qu'elle ne touche le sol, un flash intense jaillit avant de plonger la pièce dans le noir complet. Essoufflée par la montée d'adrénaline, elle restait immobile. Puis elle entendit des bruits de pas au centre de la pièce à quelques mètres d'elle. Elle n'osait plus bouger et à peine respirer. Qui était cette personne, que voulait-elle et comment était-elle entrée ? Au bout de quelques minutes, le silence fut suivi du retour de la lumière. Son regard parcourra l'ensemble de la pièce à la recherche de l'individu mais il avait disparu avec l'obscurité. La chaise avait été repositionnée au centre de la pièce et il n'y avait aucune trace, aucun impact sur le mur. La phrase verte était toujours présente au sol et le crayon... Non, le crayon n'était plus le même.
Elle l'avait laissé par terre après l'avoir utilisé et il s'y trouvait désormais un crayon de couleur bleue. Elle se rua vers l'objet et enleva le bouchon. Persuadée qu'elle devait continuer de se poser des questions, elle commença par « Je suis ici parce que... » et « Je viens de... ». Puis elle continua incessamment jusqu'à recouvrir une bonne surface du sol. A chaque fois qu'elle terminait un début de phrase, elle se retournait ou fermait les yeux en espérant que la phrase serait complétée quand elle la regarderait à nouveau. Mais le sol se remplissait de bleu et aucune nouvelle réponse ne lui était apportée. Il restait seulement la phrase verte disant qu'elle s'appelait « numéro 4 ». Lassée d'écrire, elle s'allongea sur le dos. Regarder tout ce blanc lui donnerait peut-être une idée. Elle roula sur le côté et soutena sa tête avec son bras en équerre. La chaise se trouvait à quelques centimètres d'elle voire quelques mètres tout au plus. Après l'avoir détaillée du regard, elle s'en servit comme modèle. Avec application, elle dessina la chaise sur le sol. Lorsqu'elle eut terminé, elle releva la tête pour comparer son œuvre avec la réalité. Cependant, il n'y avait plus seulement une chaise devant elle, il y en avait deux.
Après s'être relevée, elle vérifia que ce qu'elle voyait était bien réel. Et effectivement, il y avait désormais deux chaises blanches identiques en tout point. Elle dessina alors rapidement une hache, un couteau, un marteau... n'importe quoi qui pourrait être utile pour attaquer les murs et s'enfuir. Après avoir fini le dernier trait du manche du premier objet, elle le chercha du regard mais elle se trouvait toujours en présence de deux chaises et rien d'autre. Peut-être n'était-ce qu'une simple coïncidence ? Pour le vérifier, elle décida de dessiner à nouveau une chaise au sol à côté de ses autres dessins. Et, comme elle pouvait s'y attendre, une troisième chaise apparut dans un coin de la pièce. Elle tenta alors d'autres croquis rapides, sans détails précis. Après être arrivé à cours d'idées, elle poussa un soupir d'épuisement et esquissa un personnage tout simple avec une chemise et un pantalon. Et, à sa grande surprise, la tenue se retrouva posée sur une des chaises.
Que pouvait-elle en déduire ? Avec ce crayon bleu, elle peut faire apparaître des chaises et des vêtements blancs... mais la tenue se trouvait être exactement identique à la sienne. Tout s'éclaircissait dans son esprit. Ses dessins ne faisaient pas apparaître n'importe quel objet mais ils avaient le pouvoir de cloner les objets déjà présents dans la pièce. Mais bon, le nombre de possibilités était assez restreint. Après la chaise et ses vêtements, elle avait rapidement fait le tour. Ah non, il restait le crayon. Elle le dessina à côté du personnage en chemise et entendit un bruit derrière elle qui la fit sursauter. C'était le crayon qui venait d'apparaitre sur la chaise.
Commentaires :
Cassss__Gagnon
#Candidate Bonjour, bonjour, Alors, j'ai trouvé ton histoire très intrigante, mystérieuse, accrocheuse, le concept est bien développé, sans pour autant être complètement éclairci, malgré les quelques petites fautes de conjugaison. Après ça, l'orthographe et la structure de phrase était bien, lecture fluide, mais il y a eu plusieurs répétitions, (Centre de la pièce, la pièce, lumineux, luminosité, illuminé, murs...) comme l'ont fait remarqué plusieurs Wacadémiciens avant moi. Ensuite, les descriptions. Les émotions sont très bien décrites, j'arrivais à m'imaginer ce qui se passait dans la tête de « Numéro 4 », par contre, le reste manque de description. La pièce? Elle est blanche, avec une chaise. Très bien, mais... Plus de détails s'il vous plait? Hauteur, largeur... Consistance des murs et du sol? Et puis ses vêtements. La première fois que tu en parles, tu dis qu'ils sont dénués de couleur, mais lorsqu'elle les « clone », ils deviennent alors blancs. J'ai été plutôt confuse par cela, en fait. Dernière chose, n'abuse pas du pronom « elle ». On a compris qu'elle n'a pas de nom... Mais utilise des formules comme « la jeune fille », « la jeune femme », « l'adolescente/adulte/enfant »... Peut-être même « La captive »? Dans le fond, j'ai bien aimé cette lecture, un très bon rythme, une bonne idée, mais il y a toujours quelque chose à peaufiner ;) Continue ton beau travail!
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Cassss__Gagnon
#Candidate Bon, il y a une grande différence entre quelques centimètres et quelques mètres. Tu pourrais mettre: « ... Quelques centimètres d'elle, voire un mètre tout au plus... » :)
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Cassss__Gagnon
#Candidate Soutint* :)
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Cassss__Gagnon
#Candidate Parcourut* ;)
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Cassss__Gagnon
#Candidate « La chaise se retrouva au dessus de sa tête... » Bon, là on peut comprendre qu'elle compte balancer là chaise à quelque part, mais lorsque tu dit « Les bras tendus » j'ai eu un peu de difficulté, je me demandais comment une chaise pouvait avoir les bras tendus ;) À revoir :)
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Cassss__Gagnon
#Candidate Oups, petite minuscule faute ici. Sentit* :)
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HoxydeHair
Coucou ! ^^ Comment vas-tu ? Tout d'abords les répétitions qui sont nombreuses. Le "Elle" plus que présent dans ton récit, tellement que tout tourne autour de cela. "Elle était assise..." "Elle relava la tête..." "Elle s'approcha..." . Le problème c'est que pour toute les actions que ton personnage fait tu utilises forcément elle. Utilises plutôt la demoiselle, la jeune femme. "La demoiselle releva la tête, intrigué." ça permettra à ton texte d'être moins lourd. Ensuite; les descriptions. A mon goût elles ne sont pas trop nombreuses mais ce sont toujours les mêmes ! "Le sol blanc ..." "La pièce dans laquelle elle se trouvait été petite et complètement BLANCHE". Pourquoi le pas détailler la surface des murs, si c'était très propre, ou justement, sale par endroit. J'ai aussi trouvé que ta phrase; "Elle quatre murs, un sol, un plafond." était répétitive et inutile. Décris-nous plutôt ses sentiments face à cette solitude. Et pour finir au tout début tu nous dit que le crayon est noir et à la fin, il devient bleu. Une autre incohérence, ou juste quelques détails oubliés; quand elle écrit "Je m'appelle..." par magie "numéro 4" apparaît, seulement si son pouvoir n'est que de clonée des choses, comment cela est possible ? Récapitulatif : Un texte avec une ambiance bien réussi, des répétitions à enlever et des descriptions à amélioré. Aller courage ! J'ai trouvé que c'était un très bon début ;)
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NadegeChipdel
Hello ! Petit retour sur ton chapitre. S'il y a un point positif dans ton texte, c'est cette ambiance très mystérieuse qui nous plonge, comme ton héroïne, dans la plus grande perplexité. Qui est-elle ? Comment est-elle arrivée là ? Ça c'est bien. En revanche, en terme d'écriture, il y a des choses à revoir, surtout pour alléger ton histoire. Et le point le plus important, ce sont les répétitions et les redondances. Ton héroïne n'a pas de prénom, certes, mais pour autant, cela ne justifie pas l'emploi du pronom elle à outrance. Varie les plaisirs : la jeune fille, l'adolescente, la prisonnière.... joue sur les synonymes ! Ensuite, même si nous sommes dans un environnement très aseptisé type hôpital, rien n'empêche que tu pousses un peu plus tes descriptions. Cette pièce, dis-nous en en plus ! Et cela évite de tomber sur des incohérences : page 2, tu nous dis qu'elle se tient éloignée de la chaise quelques centimètres ou de quelques mètres. Si tu prends l'option 2, il faut que la pièce soit vraiment grande sinon ça ne tient pas. J'ai aussi relevé des maladresses qui alourdissent ton texte : * page 6 : tu écris « y fera office ». Le « y » est en trop. On dit plus « pour faire office », * page 2 : tu écris « détailler du regard ». À moins que ton héroïne ne soit aveugle, elle va forcément détailler avec ses yeux. En gros, tu détailles mais pas quand il faut. J'espère que ces quelques remarques t'aideront. Bonne continuation ! Nadège
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omegaleo
Salut à toi ! Tout d'abord, dés les premières lignes, il y a quelque chose de frappant : elle vient de se réveiller et tient un stylo. Ensuite ton texte comprend quelques fautes de conjugaison avec par exemple "parcourra '' qu'il vaut meiux remplacer par parcourut. Aussi comme l'a dit Ice, tu en dis trop, mais IL manque des détails pour visualiser la scène correctement. La pièce est elle large ? Haute de plafond ? Les murs ont ils une matière particulière? Voilà, sinon fait bien attention aux répétitions qui allourdissent ton texte (la chaise, le stylo et elle. Elle , quatre mur. -->le second elle est inutile ) Tu aurais aussi peut être plus marquer l'accent sur la détresse de 4 suite à l'oubli de son nom et à l'apparition, ou plutôt l'arrivée d'une personne pendant la zone d'ombre. Relis bien se texte (yatoujours besoin) surtout pour te rendre compte de tes répétitions. Bonne continuation. Ome
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Ices2iceS
Hello ! Alors commençons. Il y a pas mal de repetitions pr ce premier paragraphe : couleur blanche de la piece souligné 2 fois. Le mot couleur ×3, vetue de vetement... illuminait + s'illuminer. Varie les termes, fais appel à un dictinnaire de synonyme. Tu en fais ennormement pr dire pas grand chose. La simplicité est le meilleurs allié de l'auteur. Tu peux dire :Le capuchon vert du crayon contraste avec la blancheur de la pièce. Elle regarde autour d'elle. Autre chose un peu bete , les crayons ont des capuchons ? Peut etre que tu appelle un stylo un crayon, tout dépend de là ou tu vis. Manque de descriptions claires : Des vetements dépouvus de couleur, c'est à dire? Gris, blanc, nois? Sombres ou clairs? Précise. Mauvais choix du vocabulaire : la sensation de claustrophobie s'initiait en elle? Initier veut dire donner les connaissances rudimentaires a la pratique de qque chose (initier a une religion par exemple). Le mot plus aproprié serait donc : sensation qui s'infiltrait ou s'imiscait. Au deuxième paragraphe, la phrase :* lors d'un quelconque contact* est selon moi une mention répétitive et donc superflue. L'histoire en elle même est super ! Les sensations, les émotions de la jeune "4" sont bien retranscrits. Malheureusement cette histoire intriguante est gachee par le trop grd nbre de répétition : Piece, centre de la piece , lumiere,flash, lumineu illuminé...
--> Ices2iceS
A un moment tu dis : les bras tendu. Qui a les bras tendu? 4? Ce n'est pas clair. Soutena ! Soutint oui, soutena NON. Aide toi d'un conjugueur il y en a sur internet. Dire 2 fois qu'il y avait bel et bien 2 chaise est vraiment lourd et encore une fois inutile. Dire distinctement qu'elle avait compris que seuls les o jets de la pièce peuvent être cloné enlève au lecteur le loisir de résoudre lui mm l'énigme. Ne pas se répéter et ne pas dire les choses c'est donner sa confiance au lecteur. Crois moi, une fois suffit. Tu aurais pu mener le lecteur sur la piste. Ne pas tout dévoiler ouvertement l'implique dans l'histoire. Vraiment beaucoup de potentiel ici, quelques fautes et répétitions, rien qu'une bonne relecture ne puisse éradiquer. Bravo pr ce très bon début d'histoire ! Dans l'espoir d'avoir aidé. Ice.
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