Texte n°441
PROLOGUE
| Maxime |
Je la regardais s'activer, rangeant aussi vite qu'elle le pouvait ses fiches et ses dessins dans son sac de cours avant de récapituler pour voir si elle n'avait rien oublié. Puis, comme chaque matin, elle vint se poster devant moi, arrangeant ses longs cheveux bruns et remettant bien droit son collier en forme d'oiseau. Elle se regardait mais moi je ne voyais qu'elle.
Soudain, son regard bleu comme la glace se bloqua dans mes iris émeraudes. J'attendais qu'elle m'appelle, qu'elle se rende enfin compte que j'existe, que je suis là mais non ; elle se contenta de se retourner et de prendre son sac avant de partir.
Il faut que j'arrête d'espérer, elle ne me verra jamais. Je suis condamné à la voir grandir, évoluer, faire sa vie tandis que moi je suis coincé ici, sans aucune chance de sortie.
"Ne désespère pas Max, elle t'aime. Elle ne le sait juste pas encore." M'encouragea Camille.
"Merci Cam. Je suis sûr que si Alex te voyait, il baverait toute l'eau de son corps."La motivais-je à mon tour.
"Il a intérêt." Rétorqua-t-elle et on rit.
Camille est ma meilleure amie, sans elle je m'ennuierais tellement ! Je plains toutes les personnes qui sont seules dans un miroir. Elle est avec moi car son âme-sœur est Alexandre, le frère d'Andréa qui est mon âme-sœur.
Andréa... Elle est mon unique raison de vivre. Je pourrais tout vous dire sur elle : Andréa Lou Forbes, née le 24 Juin 1994 à Madrid. Signe du Cancer. Sa passion est dessiner et son rêve est de devenir architecte d'intérieur. Ses parents l'ont abandonnée à sa naissance avec son frère jumeau Alexandre devant un orphelinat où elle a vécu 4 ans avant de se faire adopter par les Forbes un couple de riches écossais qui les ont amenés à Londres, où elle étudie désormais les beaux-arts. Elle est assez réservée avec les personnes mais elle est très courageuse et n'hésite pas à relever un défi même si elle se définit comme peureuse. Elle est tellement généreuse et altruiste, c'en est déroutant. S'entend merveilleusement bien avec les animaux et les enfants mais se méfie des adultes. Elle a des cheveux bruns qui ondulent souvent et des yeux bleus très clairs. Elle n'est pas grosse, elle n'est pas maigre, elle a quelques formes sur les hanches, au niveau de la poitrine et des fesses. Elle est la définition de parfaite pour moi. Autant extérieurement que intérieurement.
C'est bête parce que je pourrais vous parlez d'elle pendant des heures alors que je n'ai rien à dire sur moi : Je m'appelle Maxime. Je suis brun bouclé aux yeux verts et j'ai les cheveux assez longs pour un homme. J'ai 21 ans depuis 20 ans. J'ai été créé en même temps que l'amour de ma vie Andréa qui ne sait même pas que j'existe et c'est tout. Le reste que je sais, c'est qu'à la pleine lune j'ai de nouveaux vêtements. Je ne connais pas ce qu'Andréa appelle la faim, ni la soif et je ne connais quasiment rien du monde extérieur. Je suis juste enfermé dans ce miroir, espérant qu'un jour je pourrais prendre la fille de tous mes fantasmes dans mes bras, pouvoir l'embrasser et lui murmurer à l'oreille à quel point elle est extraordinaire pour moi, qu'elle est mon monde, que je l'aime à un point inimaginable.
Mais non, c'est impossible. Je suis seulement un grand rêveur, comme elle. L'espoir est quelque chose de primordiale pour moi, je ne pourrais pas vivre sans ça.
"Allez, arrête de te prendre la tête avec ça. Ça pourrait être bien pire, elle pourrait mourir." Tenta de me réconforter Camille.
"Parle pas de malheur." Soupirais-je avant de fermer les yeux.
Je ne sais pas comment ça se fait, mais quand Andréa est là, je suis en pleine forme. Par contre quand elle est en cours, mon corps est juste lourd, alors je dors. Je crois qu'Andréa appelle ça la fatigue. De toute façon je sais que je me réveillerais quand elle sera là, alors autant se reposer un peu.
"Bonne nuit Cam.
- Bonne nuit curly." Me répondit-elle et je souris, elle ne changera jamais.
CHAPITRE 1 ( Partie 1)
| Andréa |
Je marchais de plus en plus vite pour essayer de rattraper mon retard. Mon idiot de frère est encore tombé en panne et évidement il ne veut pas se débarrasser de sa « magnifique voiture » qui n'est pour moi qu'un tas de ferraille complètement rouillé. Nos parents pourraient très bien lui acheter une Porsche, une Ferrari ou même une Maserati mais non ! Il doit garder sa bonne vieille Jeep qui tombe en morceaux et qui ne peut pas marcher correctement plus de trois heures d'affilées. Je suis la première à ne pas vouloir user de la fortune de nos parents mais mes études sont beaucoup trop importantes pour que je me permette d'arriver en retard.
Je commence à voir la salle de loin quand j'aperçois deux filles qui sont dans mon cours parler un peu plus loin. Je me risque à aller leur parler et me dirige alors vers elles :
"Vous n'êtes pas en cours ?" Leur demandais-je le plus amicalement possible.
"Non, le prof est pas là." Sourit la moins maquillée.
"Oh cool. Merci." Répondis-je, regrettant de mettre dépêchée.
Je repartis ensuite vers la bibliothèque, vu que je devais quand même attendre qu'Alex finisse, c'est-à-dire dans précisément deux heures et vingt minutes. Génial.
Quand j'entrai dans la vaste salle, j'attirai les regards des quelques personnes présentes et de la bibliothécaire mais ils repartirent bien vite à leurs occupations. Je me dirigeais alors vers le rayon des romans d'amour avant de commencer à chercher un livre intéressant.
Soudain, un livre tomba de son étagère et vint s'écraser juste à côté de moi. En grande peureuse que je suis, je sursautai en lâchant un petit cri qui récolta plusieurs « chut » de la part des personnes présentes pas loin. Je murmurai un mot d'excuse avant de ramasser le livre et de lire son titre sur la couverture : « Contes et légendes sur les âmes-sœurs ». Je m'apprêtais à l'ouvrir quand une voix rauque et lente me parvint, me faisant relever la tête :
"C'est ce livre qui t'as attaqué ?" Demanda un jeune homme qui devait avoir mon âge.
Je voulus répondre mais les mots restèrent coincés, j'étais estomaquée devant cet homme plutôt imposant. Il était plus grand que moi d'un peu plus d'une tête je dirais et était habillé de vêtements assez classieux qui laissaient voir sa fortune. Il avait des cheveux bruns, bouclés et longs jusqu'aux épaules, ainsi que des yeux verts qui scintillaient. Il avait aussi un visage d'ange et des lèvres pulpeuses qui auraient fait craquer n'importe qui. Il était d'une beauté pure et fraiche, qui me frappa de plein fouet.
"Oui...Enfin non, enfin...Il est juste tombé et je suis assez peureuse." Bégayais-je en reprenant mes esprits.
Il me sourit et deux petites fossettes se créèrent aux creux de ses joues. Ses dents étaient parfaitement alignées et blanches. Ce mec est parfait en tout point.
"Je suis sûr que tu ne l'es pas." Me complimenta-t-il et je me sentis rougir.
Je baissai la tête, gênée. Ses chaussures semblaient aussi de grande marque, il doit être aussi riche que mes parents si ce n'est plus.
"Tu es dans le cours de monsieur Thomson non ?
- Ouais, toi aussi je crois." Souriais-je en relevant la tête.
"Ouais, mais ça m'étonnes que tu m'aies remarqué." Rétorqua-t-il et je ne pus cacher mon étonnement : un visage comme celui-ci ne peux pas s'oublier.
"Pourquoi dis-tu ça ?" Demandais-je en fronçant les sourcils.
"Parce que tu es souvent au premier rang, comme toutes les filles de la classe qui fantasment sur le professeur."
Je devais faire une tête outrée parce que pour le coup, j'étais vraiment stupéfaite. Moi qui est toujours cru que c'était parce qu'elles s'intéressaient au cours.
"Et bien je ne sais pas pour les autres mais personnellement ce n'est que pour suivre le cour." Répliquais-je, vexée par ses propos.
"Je le sais, tu es la seule à prendre des notes. Tu n'es pas comme les autres, tu es...naturelle." Sourit-il, amusé par ma colère.
À ce moment précis, je me sentais totalement ridicule et j'aurais vraiment aimé pouvoir rentrer dans un trou de souris. Mais je me contentai de baisser la tête. C'est la première fois que quelqu'un m'intimide autant, d'habitude je répliquerais de plein fouet mais pour être totalement franche, je n'ai aucune espèce d'idée de ce qui ce passe en ce moment.
"Enfin, souffla-t-il en coupant le blanc qui c'était installé. Je venais juste voir si tu allais bien. Avec le bruit que ça a fait, j'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose." Avoua-t-il en se grattant la nuque et ce fut à son tour de baisser la tête.
"Je suis une grande fille tu sais, je sais lacer mes chaussures toute seule." Le taquinais-je et il rit.
Même son rire est parfait ! Ce gars n'est pas réel, ou alors je rêve.
"J'en suis sûr. Mais bon, comme on dit : Il faut toujours prendre soin des choses auxquelles on tient."
Je devins alors aussi rouge qu'une tomate et il le remarqua car il rit de bon cœur une nouvelle fois. Il allait ensuite redire quelque chose mais on entendit quelqu'un l'appeler derrière nous suivi de plein de « chut ».
"Je dois y aller. Mais c'était un vrai plaisir de parler avec toi ?
- Oh euh Andréa." Souriais-je en comprenant le sens de sa phrase.
"Et bien enchanté Andréa, moi c'est Chris, sourit-il en serrant ma main. À bientôt j'espère."
Il me sourit une dernière fois avant de partir rejoindre son ami, longeant les énormes étagères de livres.
"Ouais, à bientôt." Soufflais-je alors qu'il était déjà loin.
Je secouais la tête comme pour me réveiller après cette vision de rêve avant de sentir quelque chose de lourd dans mes mains : Le livre. Je l'avais complètement oublié. Je partis m'asseoir à une table et commençai ma lecture :
« Chaque être humain sur Terre a une âme-sœur car, avant, les humains étaient trop puissants. Ils avaient 4 bras, 4 jambes et 2 têtes, alors le Maitre du Monde les a séparés en deux. Chaque âme doit trouver son autre partie, celle avec qui elle était avant d'être séparée.
Pourtant, une prophétie dit que si l'on retrouve son âme-sœur, nous serions tellement puissants que même le Maitre du Monde ne pourrait rien contre nous. Alors, comme pour nous enlever tout espoir ou toute chance de le vaincre, le Maitre du Monde enferma l'âme-sœur de chacun dans un miroir, votre miroir.
Chaque âme-sœur est soit obligée de regarder son amour vieillir sans pouvoir l'approcher ou le toucher ; soit condamné à ne plus se rappeler de son véritable amour, et de voir seulement le reflet d'elle-même comme sa deuxième partie.
Un sosie de chaque âme-sœur située derrière le miroir existe, pour nous faire croire au bonheur et à la puissance, mais tout est faux. La seule chose vraie, c'est l'amour entre les deux âmes-sœurs. Un enfant de cette union serait la clé pour tous nous délivrer. »
Je sursautais à l'entende bruyante de la sonnerie qui me sortit de mes pensées. Il reste encore une heure avant que mon frère ne finisse donc je peux rester ici. Pourquoi ai-je pensé à Chris quand il a parlé de sosie de notre âme-sœur ? C'est totalement grotesque, je le connais à peine et ce ne sont que des légendes ! Je replongeais alors dans ma lecture :
« L'organisme de l'âme-sœur située derrière le miroir fonctionne de telle sorte à ce qu'il soit en pleine forme lorsque son âme-sœur soit présente mais qu'il soit lourd et non-fonctionnel lorsque qu'elle est absente.
Le jour des vingt et un ans de l'âme-sœur et uniquement ce jour-là, l'âme-sœur située derrière le miroir pourra sortir et avoir un dialogue avec la personne désirée. Bien évidemment, si il ou elle lui parle de la vérité, du miroir et/ou des âmes-sœurs ; il sera immédiatement exterminé par le Maître du Monde et sera envoyé dans sa prison personnelle où il croupira pour l'éternité. »
Quelqu'un s'assit en face de moi, ce qui me fit relever la tête. J'avais beau le détailler, pour savoir ce qu'il faisait ici alors qu'il y avait plein d'autres places, il me sourit juste avant de faire semblant de lire. Je me retournai et vus une bande de gars nous fixer, attendant une action. Je revins un instant sur le garçon qui me regardait aussi.
"N'essaye même pas de tenter une approche, je sais que vous avez parié avec tes potes, je ne suis pas blonde non plus. Alors vous avez parié quoi ? Numéro de téléphone ? Rendez-vous ? Baise ?" Demandais-je sous le regard ahuri du garçon.
"Euh...Numéro de téléphone ça fait 2£, Skype 5£ et Snapchat 10£." Répondit-il toujours aussi choqué.
"Ok alors je vais te donner un papier avec un faux numéro, et deux faux comptes parce que je me sens généreuse aujourd'hui et tu en fais ce que tu veux du moment que tu dégages vite après. Compris ?" Exigeais-je en marquant quelques chiffres au hasard sur un petit papier.
"Compris. Merci." Sourit-il pensant me faire fondre.
"Rêve pas, je fais ça par pure charité. T'as l'argent j'ai la paix, c'est gagnant/gagnant. Maintenant adieu." Rétorquais-je en lui tendant le bout de papier tandis qu'il se levait et que je retournais une nouvelle fois dans ma lecture :
« Pour invoquer l'âme-sœur, il faut allumer neuf bougies un soir de nouvelle lune, disposées en cercle autour de vous. Vous devez vous tenir face au miroir et dire : Miroir, Miroir sur le mur, montre-moi l'amour pur. L'âme-sœur apparaîtra alors sur le miroir et pourra communiquer avec vous pendant quatre heures. Si ça ne marche pas, c'est que vous êtes un sosie.
Vous ne pouvez en revanche l'invoquer que 3 fois par années et si vous brisez le cercle de bougies ou si vous en sortez avant d'avoir dit au revoir, le miroir se brisera et votre âme-sœur avec. »
J'entendis plusieurs chaises grincer sur le sol, signe que des personnes s'en allaient et par déduction que ça allait bientôt sonner. Je décidais d'arrêter là et d'emprunter le livre, ce que je fis quelques instants plus tard. Je mis le livre dans mon sac avant de sortir et c'est à cet instant que la cloche sonna. Je vis tous les étudiants partir à leurs casiers où tout simplement quitter l'établissement. Pour ma part, je partis vers le casier d'Alex qui était par ailleurs à côté du mien.
Quand j'y arrivais, je trouvais mon frère en train de rigoler avec sa bande de pote. Je m'approchais d'eux et décidais d'en ignorer la plupart :
"Hey, ça va ?" Demanda gentiment mon frère tandis que ses amis sifflaient.
"Ouais. Mon prof n'est pas là, tu peux me ramener ?" Demandais-je à mon tour alors que sa bande commençait à me proposer des choses pas très catholiques.
"Tu ne touches pas à un seul des cheveux de ma sœur sinon je te fracasse la tête contre le sol, commença mon frère en s'adressant à un de ses potes. Ouais viens, on y va." Revint-il à moi en me prenant la main et en me tirant vers le parking.
On monta rapidement dans sa voiture et j'attachais de suite ma ceinture.
"Désolé pour mes amis, ils sont vraiment c*ns." Me dit-il en démarrant la voiture qui, par miracle, marcha.
"T'inquiète, j'ai l'habitude." Souriais-je en essayant de le rassurer mais cette phrase eut l'effet contraire.
"T'as l'habitude ?" Demanda-t-il suspicieusement.
"Non, ce n'est pas ce que je voulais dire enfin...Si, c'est exactement ce que je voulais dire en fait, balbutiais-je tandis que mon frère tournait au rouge de colère. Mais t'inquiète, je gère." Complétais-je ne voulant pas avoir une leçon de morale aujourd'hui, mais bon, je pense que c'est raté.
"Andréa, tu es ma sœur jumelle, c'est normal que je te protège et le premier qui s'approche de toi je l'envoie à l'hôpital direct !" S'énerva-t-il.
"Si c'était vrai." Marmonnais-je et je me pris un regard noir de la part d'Alex.
Le reste du trajet se fit en silence et seulement les klaxons de certains taxis londoniens raisonnaient quelques fois dans le véhicule. Quand on arriva dans notre quartier, on dut comme toujours entrer le code. Lorsque je vous dis que nos parents sont riches : ils habitent dans le quartier où vous trouverez tous les milliardaires, sans aucune exception. Alors il est vrai que la Jeep de mon frère fait assez tâche mais bon, il ne veut pas profiter de la fortune de nos parents. On roula jusqu'à notre maison, Alex refit un autre code et on put rentrer dans l'immense terrain.
Commentaires :
RaconteurDesMondes
#candidat Bonjour, Le sujet est assez intéressant. Derrière un miroir. Ce n'est pas nouveau mais je n'ai pas beaucoup lu d'histoire qui exploitait cette idée. Par contre, ça pourrait être mieux exploité. Tu passes du monde derrière le miroir a la journée normale d'une étudiante. Finalement, on découvre que c'est pour introduire... la lecture d'un livre. Ce livre est à en plus une syntaxe très simple. J'ai l'impression que c'est un enfant qui a écrit ces phrases : «Chaque être humain à une âme sœur car, avant, ils étaient trop puissant ». Ce n'est pas en tout cas ce qu'on attend de trouver en tant que livre édité puis distribué dans des bibliothèques scolaires. En plus, je trouve que c'est maladroit de la part d'un auteur de nous révéler autant de chose des le début. C'est le mystère qui donne envie de lire et le livre nous révèle tout. Cette histoire et cette thématique a du potentiel mais elle est actuellement assez mal magnée. C'est à revoir mais ça mérite un peu d'attention et j'encourage l'auteur à continuer en suivant les conseils. @RaconteurDesMondes
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NadegeChipdel
Hello !! Petit retour sur ton texte : * dans un premier temps, je dirai que j'ai bien accroché avec la légende des âmes-sœurs, que je trouve vraiment sympa. J'irai même jusqu'à dire que la construction de ton idée est bien faite même si je trouve que tu en dévoiles trop. Andréa emprunte le livre, la légende pourrait se dévoiler au fur et à mesure. En terme d'écriture en revanche, il y a deux trois choses que j'ai relevées : * au niveau de tes dialogues tout d'abord. À moins qu'il n'y ait une incise, un dialogue ne se termine pas par un point. Sinon, cela donne des phrases courtes sans grand intérêt. * certaines de tes phrases ont des tournures maladroites qui perdent un peu le lecteur. Par exemple : (page 20) il baverait toute l'eau de son corps, (page 18) elle est la définition parfaite pour moi.... oui à la métaphore mais bien dosée et bien utilisée. Si tu dis « elle est parfaite pour moi », on comprend tout aussi bien ton idée. * je trouve tes descriptions très mécaniques, plates. Elles font presque liste de courses. De fait, on a du mal à s'attacher à tes personnages. Et j'avoue, j'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre le paragraphe où tu expliques les relations entre les personnages. * enfin, en terme d'orthographe, j'ai trouvé une erreur récurrente : quand une couleur est tirée d'un fruit, d'une pierre précieuse.... où est composée, l'adjectif est invariable. Ainsi (page 20) yeux émeraude ; (page 18) bleu clair. Voili voilou ! Bon courage pour la suite.
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HoxydeHair
Salut, Tu vas bien ? Bon, je commence; premier point, la formulation de tes phrases. Dans les premiers paragraphes de ton récit certaines phrases peuvent être mal formuler. Par exemple quand tu dis "Elle se regardait mais je ne voyais qu'elle." c'est un peu bizarre. Pourquoi utiliser mais ? Si tu parles d'Andréa tu ne peux pas dire mais pour toi ensuite, ça reviendrait à dire "Elle se coiffait mais je mangeais". Je pense qu'il serait plus judicieux de dire quelque chose du genre; Elle se regardait et moi, je ne voyais qu'elle. Point suivant; tu fais souvent des clins d'œil comme "Je ne souhaite à personne d'être seul dans un miroir" d'abords, si tu n'expliques pas au début de quoi tu parles, le lecteur ne saura pas. J'ai eut du mal à lire parce que je ne comprenais pas l'histoire. Il faut que tu dises clairement, du moins plus explicitement, que tu racontes le récit"d'un esprit" qui est bloqué dans un miroir. Puis, il n'avait pas Camille avec lui ? S'il est bloqué dans un miroir, pour parler à Camille elle doit être avec lui, non ? Une légère incohérence je pense. Pour moi il manque des descriptions. Ce pourrait être très intéressant que tu décrives l'environnement de Maxime. Est-ce qu'il est dans une espèce de pièce ? Est-ce que lorsqu'il regarde Andréa c'est comme un écran de télévision ? Ce genre de choses qui apporte de la profondeur, de la matière à un roman. Maxime a dit qu'Andréa ne s'occupait pas de l'argent, pourtant, souvent elle en parle : "Des vêtements qui représentaient sa richesse", si tu lui fais penser ça, alors elle s'en préoccupe. Quelqu'un qui n'en a rien à faire s'en fichera complètement. Bon, ce n'est pas flagrant... pas d'inquiétudes ;) Dernier point; tes personnages sont un peu plat. J'ai trouvé qu'Alexandre à la réaction du grand frère typique, un peu cliché. Il n'y a pas de mal, seulement, attention dans le futur il faudra qu'il ai une vraie personnalité. Voilà voilà :) Aller courage !
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Ices2iceS
Bonjour, Alors il y a beaucoup a dire, commençons. 1er paragraphe : Attention a l'abus de participe présent, cela donne un ton passif a des phrases qui se veulent actives. "..dans mes iris émeraude." Attention à la subtilité des descriptions. Il y a bien des façons de donner des indications physique. Lorsque quelqu'un te regarde dans les yeux, tu te dis que son regard se plante dans tes iris noisette? On a rarement conscience de soi. "J'attendais qu'elle m'appelle" et la suite. A verifier, mais je trouve que l'utilisation du présent et du passé n'est pas toujours justifiée. Pour appelle et se rende ok, mais " j'existais" me semble plus juste, et "j'étais là mais non." Gaffe a la forme de tes dialogues. Quand on met des guillemets, on en met un en début de dialogue et le guillemet fermant en fin de conversation, et pas a chaque phrase. Aussi quand on change de personnage on met un tiret ou un cadratin. Enfin, l'incise ne prend jamais de majuscule même après un point. Il est difficile de tout expliquer ici. Mais je te conseille de regarder sur google comment former tes dialogues.
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Samayti
Salut à toi ! Doc sam pour compléter ces commentaires... Je ne vais pas faire un commentaire détaillé mais me permettre quelques remarques. Le début du texte.... Commencer par un prénom ? Je sais ca se fait beaucoup, mais non. Essaie de nous introduire par une belle phrase. Les descriptions dabord... Bête noire du jeune écrivain, il va clairement falloir revoir. La, les descriptions/ listes de course : non. D'autant que l'on a le droit à deux à la suite calquées exactement sur le même schéma : ca ne va pas. D'autant que la longueur des cheveux très sincèrement..... Osef !! Là par contre où j'aurai aimé avoir une idée de ce que j'ai en face c'est plus de l'endroit où est enfermé ce cher Chris fantôme... Niveau contenu.... Bah on va à l'école quoi. On a pas cours on va à la bibli... Bref commun, très commun. Je ne parle pas des gamins riches et autres rougeurs devant un mec trop parfait.... Au secours ! Essaie de sortir des carcans classiques stp et appuies toi plus sur ton expérience que sur les hyperboles de comptoir ! Personne ne trouve qqun de trooooop parfait à la première discussion ! Et si c'est un coup de foudre, le cerveau ne voit pas ces détails de gencives. Dans mon souvenir (je sais ca remonte et je suis un mec donc je peux me tromper) mais perso mon cerveau restait en mode bloqué. Tu sais genre : "ALERTE ROUGE !! ALERTE ROUGE !! " Je ne me rappelle pas m'être fait quelques réflexions sur ses dents ou la longueur de ses cheveux... Ou bien c'est moi ? Sur la forme, tu es capable, mais il manque du travail. La plume est lourde, fait des insistantes... C'est dommage, tu as un potentiel, il va falloir travailler encore pour alléger (mes collègues t'ont expliquer les histoires de participes et autres conjonctions).
--> Samayti
Bref, jai fais un bon brossage pour un commentaire qui se voulait rapide... Je suppose que ca fera rire quelqu'uns de mes collègues. Bonne chance pour la suite. Et te decourage pas, l'idée de base est surement très bonne !
--> Samayti
Enfin, Ô problème majeur de ton livre : il est écrit par toi et ca se voit ! C'est mal. Il faut que tu reprennes un livre explicatif et que tu te calques ton style sur cette manière d'écrire. Le livre n'est pas écrit par toi souvient t'en ! Pour conclure quelques remarques en passant. Pourquoi faire ca chez les rosbifs ? J'espère qu'il y aura une vraie raison à ce choix scénaristique à part des prénoms moches. Pourquoi le je ? Méfiance de ce style. C'est casse-gueule et répétitif au niveau de l'oreille (et oui, relis toi et tu vas te rendre compte qu'il y a beaucoup de "je") !
--> Samayti
Ensuite, tu en dis trop. L'intérêt de ce chapitre I, c'est le contenu du livre. Donc donne, juste assez pour que l'on soit pressé que machine l'ouvre à nouveau. Parce que maintenant on sait très bien ce qui va arriver dans la nuit... Et c'est dommage !
--> Samayti
D'ailleurs dans le détail : le livre !! Musée central de ton intro est importante et doit avoir un cachet particulier. Une petite description serait (la aussi) la bienvenue ! De plus, il va falloir soigner cette partie la. Déjà tu en dis trop, c'est évident, du coup les ficelles de ton oeuvre saute aux yeux : le mec du miroir c'est chris donc quand elle va s'en rendre compte ca va etre trop cool. Et c'est tout... C'est un peu dommage. Il y a de quoi créer le suspens pourtant !
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lolaingrid02
Bonjour, Ton histoire peut avoir du potentiel mais faut revoir un peu l'écrire, oublier les phrases bidons et quand tu narres quelque chose, utilise l'imparfait. Ton texte est lourd du début jusqu'à la fin. J'ai eu du mal à le finir. Des personnages arrivent dans tous les sens. On ne sait plus où donner de la tête. Le concept de base est bon : une âme-sœur coincée dans un miroir, on veut savoir comment leur histoire va évoluer mais il faudrait un texte plus fluide à la lecture car tu peux perdre des lecteurs qui peuvent s'attendre à quelque chose de spectaculaire, de très bien mené avec du suspens, de l'action. Mais là, rien car tous ces détails relèvent de la manière d'écrire de l'auteur. Voici les fautes que j'ai pu relever : - « avant de récapituler pour voir si elle n'avait rien oublié » : phrase trop lourde. - « elle se regardait mais moi je ne voyais qu'elle » : phrase clichée qui ne sert à rien ou alors il faut la tourner autrement si tu veux avoir un peu de suspens. Parce que là ça fait amour transi. - « il baverait toute l'eau de son corps » : c'est quoi cette phrase ? Impossible d'écrire une phrase comme ça, c'est imbuvable quand tu la lis. - « rétorqua-t'elle et on rit » : ça ne va pas. Tu peux peut-être dire : rétorqua-t-elle et nous nous mîmes à rire. Attention à la concordance des temps. - « elle est avec moi car son âme-sœur est Alexandre ; le frère d'Andréa qui est mon âme-sœur » : répétition d'âme-sœur qui fait peser la phrase et phrase mal construite. Peut-être mettre : elle est avec moi car Alexandre le frère d'Andréa est son âme-sœur tout comme elle en est la mienne. - « Andréa..elle est mon unique raison de vivre » : phrase encore là très clichée mais ce n'est pas ça de dérangeant. C'est le fait de rajouter encore le sujet « elle ». Pas besoin de mettre deux fois le sujet, on sait que c'est Andréa. Le mot unique n'est pas approprié, je trouve dans cette phrase : Andréa...ma seule raison de vivre.
--> lolaingrid02
- « ses chaussures semblaient aussi de grande marque, il doit être aussi riche que mes parents si ce n'est plus » : comment peut-elle penser que cette homme est plus riche que ses parents seulement par ses chaussures ? Ce n'est pas possible. - « mais, ça m'étonnes » : faute de conjugaison : ça m'étonne. - « un visage comme celui-ci ne peux pas s'oublier » : faute de conjugaison sur pouvoir. C'est la troisième personne du singulier donc : ne peut pas s'oublier. - « vus une bande de gars » : faute de conjugaison : vis une bande de gars. - « 3 fois par années » : pas besoin de mettre le pluriel d'année ici car c'est par année et non pendant plusieurs années. Je te souhaite bon courage pour la suite de ton aventure, Lolaingrid02
--> lolaingrid02
- « sa passion est dessiner » : oubli de l'article « de » - « elle est assez réservée avec les personnes » : ça veut dire quoi, réservée avec les personnes ? Je pense que tu n'as pas besoin de mettre avec les personnes car souvent quand une personne est réservée c'est qu'elle l'est avec les personnes. - « autant extérieurement que intérieurement » : il faut mettre une apostrophe car deux voyelles qui se suivent = apostrophe donc autant extérieurement qu'intérieurement. - « je pourrais vous parlez d'elle » : faute sur le verbe parler car ici, vous n'est pas le sujet de parler, rien n'est le sujet de parler donc parler est à l'infinitif et tu dis je pourrais vous vendre d'elle et non je pourrais vous vendu d'elle. Donc : je pourrais vous parler d'elle. - « qui ne peut pas marcher correctement » : un objet inanimé ne peut pas marcher mais un objet fonctionne donc qui ne peut pas fonctionner correctement. - « non, le prof est pas là » : ici c'est une phrase négative donc : non, le prof n'est pas là ». - « ils repartirent bien vite à leurs occupations » : comment quelqu'un peut repartir alors qu'il ne bouge pas plutôt remplacer repartir par replonger ou retourner. - « c'est ce livre qui t'as attaqué ? » : plusieurs fautes de conjugaison. Tout d'abord, le sujet du verbe attaqué est livre donc a attaqué et comme le COD est placé avant le verbe avoir attaquée. Donc : c'est ce livre qui t'a attaquée ? - « j'étais estomaquée » : le mot estomaqué est mal employé car on ne peut pas être estomaqué d'une personne ne mesurant qu'une tête de nous. - « de vêtements assez classieux qui laissaient voir sa fortune » : le mot « classieux » est un mot familier et sa définition est « qui a de la classe » ça n'a rien avoir avec le fait de montrer sa richesse. De plus, on ne peut pas voir la fortune, tu peux peut-être dire : qui laissaient percevoir sa fortune.
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Xetrox
Bonjour, avant de commencer, je tiens à rappeler que tout ce que je pourrais dire ne relève que de mon point de vue personnel basé sur cet unique passage « il faut que j'arrête d'espérer, elle ne me verra jamais. Je suis condamné » Un présent de narration, pourquoi pas ? Je n'en raffole pas, personnellement, mais ce n'est pas pour ça que c'est mauvais. En revanche, je pense qu'il doit rester très bref et ne pas englober tout un paragraphe. C'est pour ça que je pense que la seconde phrase devrait repasser au passé pour donner un effet plus intéressant « Je suis condamné [...] je suis coincé » Dans la même phrase, c'est lourd d'utiliser deux fois le même auxiliaire, surtout quand c'est être. Tu pourrais utiliser rester pour remplacer le second, par exemple « Camille est ma meilleure amie » J'ai plus l'impression que les changements de temps intempestifs sont en fait involontaires. Fais attention, il faut choisir un temps du récit et s'y tenir, surtout ! « Andréa... » Bon, je ne vais pas me répéter pour le temps. Je voulais surtout saluer ici le procédé utilisé pour la décrire sans tomber dans du trop mécanique « Autant extérieurement que intérieurement » Déjà, c'est « qu' » mais le plus important reste l'emploi trop fréquent des adverbes qui alourdissent trop ton texte qui atteint ici son paroxysme « vous parlez d'elle » Je mise sur une faute d'inattention et j'espère avoir raison
--> Xetrox
Bon alors d'un point de vue global, sur la forme, c'est pas trop ça. Trop de changements de temps injustifiés et injustifiables, quelques fautes, beaucoup trop d'adverbes et de participes présent, ce verbe « marcher » qui revient constamment, etc. Cependant, paradoxalement, tu as un vocabulaire assez développé, ce qui excuse encore moins cet usage abusif Les dialogues, eux, manquent un peu de naturel à mon goût et ne se distinguent pas le moins du monde de la partie narration en raison du style de celle-ci et de caractérisation des personnages Les descriptions sont trop mécaniques à l'exception de la première qui est très bien trouvée malgré l'interpellation du lecteur En revanche, niveau du fond, il y a beaucoup trop d'incohérences de tous genres. En particulier, je trouve que tu n'as pas assez bossé ton univers (ou alors de manière anarchique ce qui nuit à la restitution et la transmission), ainsi que l'ancrage réel de ton récit. Il faudrait aussi que tu prêtes plus attention aux différentes informations que tu donnes qui se contredisent, y compris dans le déroulé de l'action Je trouve que les personnages ne sont pas extrêmement profonds pour le moment, mais au final, comme deux points de vue sont abordés, tu as moins le temps de mettre en place des mécanismes, donc ça peut se comprendre. En revanche, prends garde de ne pas tomber dans la romance clichée à l'eau de rose avec la belle héroïne qui tombe amoureuse de la mauvaise personne et réalise in extremis son erreur. D'ailleurs, je verrais bien un non-happy-end où en fait, elle prouve que l'amour avec un sosie est possible, tout en montrant que les sosies sont autant humains que les humains, mais cela reste ton histoire et je n'ai pas à t'influencer là-dessus Je crois avoir tout dit. Bon courage pour la correction et bonne continuation Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, il peut me contacter par mp ou commentaires
--> Xetrox
« à l'entende » ? « Pourquoi ai-je pensé à Chris » Trop téléphoné « Il sera immédiatement exterminé par le Maître du monde » Mais alors pourquoi celui n'extermine tout bonnement pas toutes les âmes sœurs plutôt que de leur laisser une chance de le renverser ??? « et sera envoyé dans sa prison personnelle » La mort et l'emprisonnement me paraissent un chouïa incompatibles « Euh.. numéro de téléphone [...] » Encore une fois, ça me semble incohérent avec un établissement anglais de renom. Soit ils sont riches, et ne font pas des paris de si faibles sommes, soit ils sont boursiers et ont travaillé extrêmement dur pour en arriver là, donc ils n'ont pas ce genre d'occupations « pour invoquer l'âme sœur » Je croyais qu'elle apparaissait spontanément aux 21 ans et exclusivement aux 21 ans... « Si ça ne marche pas, c'est que vous êtes un sosie » Je suis désolé, mais il est aberrant qu'un ouvrage de cette portée soit écrit avec un style aussi familier ! Après, le fait que les sosies ne soient pas humains et n'en soient pas conscients, pourquoi pas, c'est tout un pan de ton univers, même si ça renforce un peu l'impression que ton récit est nihiliste vis-à-vis de ton couple principal « je partis vers le casier d'Alex » Donc il n'y a une sonnerie que toutes les 2h20, dans cet établissement ? D'ailleurs, les casiers, ça fait plus lycée américain qu'université anglaise « qui, par miracle, marcha » Trop d'utilisations de ce verbe, et dans l'immense majorité des cas, à mauvaise escient. C'est extrêmement maladroit dans ce genre de tournures. Privilégies plutôt démarrer Encore une fois, c'est à vérifier, mais la circulation automobile dans Londres n'est pas drastiquement réglementée ?
--> Xetrox
« peureuse » Trois fois que le mot revient sachant que c'est un mot peu élégant, c'est trop. Tu me diras que ça arrive ici dans un dialogue, mais alors tu aurais dû le subtiliser par un synonyme dans ses utilisations précédentes « moi c'est Chris » Il m'a tout l'air d'appartenir à la bourgeoisie britannique ( qui ne se restreint pas qu'à la noblesse) dans toute sa splendeur. Il est donc dommage que tu ne lui aies pas donné un vocabulaire plus élaboré et un nom « complet » qui reflèterait son ascendance. En outre, il me semble aussi que dans les universités anglaises, l'uniforme est de rigueur. Encore une fois, c'est à vérifier, mais pour le moment, j'ai plus l'impression que tu as situé l'histoire à Londres parce que ça fait plus « tendance » mais sans vraiment t'attacher aux us locaux « car, avant, les humains étaient trop puissants » Le phrasé enfantin ne colle pas du tout au propos « nous serions tellement puissants que même le Maître du Monde ne pourrait rien contre nous » Comment, alors, a-t-il pu les séparer initialement ? Parce que la manière dont c'est exprimé laisse comprendre qu'il y a eu une ère durant laquelle les humains étaient complets. Et puis, franchement, un « Maître du Monde » mis en danger par les créatures dont il est le maître alors qu'elles sont à l'état naturel... Ah, et le changement de narration en plein milieu... Tu passes d'une narration détachée (« Chaque ») à une narration personnelle (« nous ») « votre miroir » C'est pas clair, encore une fois. C'est un miroir attribué dès la naissance (comme le laisse supposer l'insistance sur le votre, mais qui conduirait à une incohérence) ou qui est voué à évoluer suivant les pérégrinations du personnage (ce qui entache le concept d'emprisonnement, sans compter que ça provoquerait une autre incohérence. En effet, comment expliquer que le miroir des jumeaux soit le même alors qu'ils vivent dans une immense maison et semblent avoir chacun leur chambre ?)
--> Xetrox
« je repartis ensuite vers la bibliothèque, vu que je devais quand même attendre qu'Alex finisse, c'est-à-dire dans précisément deux heures et vingt minutes » Bon alors là ! Déjà, elle est en retard et fustige son frère pour cela, mais celui-ci est déjà en cours. Ensuite, leur premier cours est décalé de 20 minutes. Je ne vois quel établissement proposerais des emplois du temps décalés de vingt minutes. Or le fait qu'elle soit en retard exclut totalement la possibilité qu'elle soit arrivé avec vingt minutes d'avance. Enfin, deux heures de cours dans la journée ? Sérieusement ? Elle fait des études en beaux-arts alors qu'elle a des parents pleins aux as, ça m'a tout l'air d'impliquer qu'elle est dans une très grande université londonienne, donc qu'elle a un volume de cours un minimum conséquent. D'ailleurs, à vérifier, mais il me semble que les grandes universités londoniennes sont en internat, mais ça reste à vérifier. Quoiqu'il en soit, ça fait quand même des incohérences non négligeables « ils repartirent bien vite à leurs occupations » Revenir à ses occupations, oui, repartir, c'est moche « plusieurs « chut » » T'es à Londres, tu cites une onomatopées, cites là comme elle est censée être prononcée, pas traduite « des personnes présentes pas loin » Très maladroit, « aux alentours », « à proximité » etc, y a plein de manière de le dire « cet homme plutôt imposant. Il était plus grand que moi d'un peu plus d'une tête » L'un des deux est inutile. On se doute bien que s'il est imposant, il ne lui arrive pas aux épaules, d'autant plus qu'il s'agit d'un homme, hommes qui sont en moyenne plus grands que les femmes « était habillé de vêtements assez classieux » Passons sur le langage familier dont j'ai déjà rapidement parlé. Le « habillé de vêtements » est maladroit, habillé s'accorde mal avec un complément autre qu'un adjectif. « Vêtu » serait plus approprié à cette tournure
--> Xetrox
Ah, et je trouvais que quelque chose clochait avec les noms et ça y est, je l'ai. Tu donnes des prénoms français à des espagnols de naissance qui vive à Londres après avoir été adopté par des écossais. Sans l'accent, Andrea pourrait passer bien que je ne suis pas sûr qu'en espagnol ce soit un prénom féminin (en italien c'est un prénom masculin, par exemple). En revanche, Alexandre... Alessandro, Alexander, Alex, ça pourrait passer, mais Alexandre, c'est français. Je voulais aussi revenir sur les âmes-sœurs. Même problème d'origine du prénom, mais en outre, qui leur a donné un nom, pourquoi et comment le connaissent-elles ? Ce n'est pas clair Passons donc au chapitre 1. Je remarque tout d'abord le sempiternel point de vue interne à la première personne au présent (avec les trop nombreux verbes au passé) avec un vocabulaire adapté au personnage. Je ne peux te blâmer de faire cela, mais prends-garde, ça devient si répandu sur Wattpad qu'il faut quelque chose de lourd à côté pour tirer son épingle du jeu « qui ne peut pas marcher » Pour reprendre une « blague » commune, une voiture ça ne marche pas, ça roule. Ce n'est pas pour faire rire que je rappelle ça mais bien pour montrer que ce terme est un abus de langage peu élégant y compris à l'oral, alors dans un texte en partie narrative... Sans compter la répétition avec le « je marchais » un peu plus haut « de mettre dépêchée » ...
--> Xetrox
Ok, donc les âmes sœurs ont forme humaine et ont une existence tangible, mais alors il faut absolument que tu prennes le temps de décrire l'univers dans lequel ils évoluent. S'il pouvait s'agir d'un simple esprit qui imprègne le miroir et que tu ne décrirais qu'avec l'arrivée du sosie, ce ne serait pas nécessaire, mais comme il y a une existence « matérielle », il faut plus détailler ce point. Je tenais aussi à souligner qu'ici, la description est trop mécanique, trop téléphonée et peu naturelle. À la limite, s'il pouvait par réflexion partielle apercevoir son reflet avec en transparence sa vision du monde « réel », ça pourrait donner quelque chose de vraiment sympa et d'un peu plus recherché. En fait il y a plein de possibilité, ton imagination est ta seule limite « J'ai 21 ans depuis 20 ans » Et il avait quel âge quand il n'avait pas encore 1 an ? D'ailleurs, la réplique fait trop « Twilight ». Je veux bien que ce soit une inspiration, mais c'est une réplique dans un contexte, ce qui n'est pas le cas ici. Avoir 21 ans, c'est avoir vécu 21 ans, pas paraître 21 ans. Je comprends l'idée, mais sur la forme c'est faux. Tu peux tourner ça d'une meilleure manière. Ah et au passage, les âges écrit en chiffres... Pour les dates et à l'extrême limite, les heures, d'accord, mais il ne faut pas abuser non plus « Je crois qu'Andréa appelle ça la fatigue » « autant se reposer » Comment quelqu'un qui ignore le concept de fatigue peut-il se reposer ? Reviens à la définition brute des mots
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