Texte n°435
Prologue
La main tremblante, il avala un comprimé, puis trois autres dans l'impulsion. Espérant avoir plus d'effet.
Puis il se concentra sur le précieux liquide transparent, qui frémissait, devant lui. Le nez rouge, et les yeux réveillés par le surplus de café, il rapprocha sa tête du récipient chaud. Ses yeux, à l'affût, examinaient le changement de couleurs. Il fut satisfait de voir un début de couleur crème épaisse. La bouche ouverte, il ne put sortir que des râles de joie.
Lorsque la couleur envahit tout le récipient, il se frotta les yeux, qui devenaient encore plus rouges et irrités. La phase deux a été dépassée.
Il se précipita alors au fond de la pièce, et ouvrit une armoire où se trouvait seulement un objet. Une boîte en aluminium, qui contenait sur une petite lame transparente, le mélange de plusieurs gènes spécifiques d'animaux. Des plus rares au plus commun.
La raison pour laquelle il était venu en Australie, fut le nombre d'animaux sauvages possédant des instincts et réflexes intéressants de survies et de combats. Il avait réussi six mois auparavant, à tous les assembler, créant un seul chromosome qu'il avait baptisé le chromosome CBT: le chromosome de combat.
Il enroba le chromosome du liquide crème destiné à être le bouclier de sa création. Ce bouclier qui permettrait aux gênes, de s'infiltrer plus facilement dans un corps, dans le sang et ainsi se mélanger à l'ADN.
Après ces nombreux essais échoués auparavant, il avait découvert que pour que l'effet persiste et ne transforme pas le cobaye en un monstre écœurant et violent, il lui fallait une substance protectrice, imperméable qui puisse se fondre dans la masse génétique.
Il souleva son œuvre terminé. Son regard était pétillant. Mais sa main recommença à trembler violemment, il reposa la lame où s'est formé une coquille. Puis ressortit avec hâte, ses médicaments, avalant une poignée de comprimés, sans les compter.
Il se dépêcha de remplir un verre de jus de fruit exotique et de plonger la coquille dedans.
La menace du SCS (Société des Créations Scientifiques) il y a deux mois, fut sa sonnette d'alarme. Il faisait partie, il avait quelques années de cela, de cette société américaine. Mais le dirigeant le croyant trop perturbé, le désengagea de ses fonctions. Ainsi, il décida de continuer ses expériences en secret, quittant les Etats-Unis pour l'Australie. Après avoir reçu la menace de la société secrète internationale, il avait décidé de suivre sa femme dans son village natale, situé dans le désert Australe.
Il se précipita annoncer la nouvelle à sa bien-aimé. Il la trouva assise par terre remuant une concoction naturelle pour parfaire sa beauté Indienne. Le sourire aux lèvres, il lui donna le jus d'orange, se taisant sur ce qu'il contenait. Elle le remercia de sa langue natale. Sa langue et sa beauté avait fait d'elle, la compagne de ce scientifique américain déchu.
Il lui annonça qu'ils partiraient demain, le temps de tout ranger, c'est-à dire de détruire toutes les traces des expériences, avant l'arrivée du SCS dans sa demeure.
...
Dix mois plus tard, Zord préparait ses valises dans une chambre, où les murs étaient faits de pierres orangées du désert. Le rideau fin, qui laissait traverser le soleil cuisant, se souleva par une brise, et cette brise vint effleurer le berceau délabré de sa fille, née quelques jours avant. La petite, remua, sentant la brise sur elle. Mais elle rêvait toujours.
Zord, ferma sa valise et regarda sa fille. Son visage ressemblait beaucoup à sa mère, il n'essaie même pas de l'imaginer à l'âge de 18 ans, cela lui ferait trop de mal.
Sa main trembla, et il prit un comprimé, tout en se maudissant.
" Qu'est-ce qui avait échoué dans son expérience ? " se demanda-t-il.
Il toucha le visage de sa fille.
- Heureusement que tu n'as pas été touché... Comprends-moi, je ne peux pas t'élever en sachant que je suis la cause de la mort de ta mère. Son visage vit à travers le tien, et ce sera une torture pour moi de la voir tous les jours. Tu méritais de vivre avec elle, non pas avec moi. Je l'ai rendue malade, délirante, animale mais tu n'as pas été touché, heureusement...Tu m'as l'air d'être normale... Elès...
Il prit sa valise et sortit de la chambre, de la demeure, du village... Du pays, le cœur noir de colère. En ayant en tête la composition d'une nouvelle expérience qui promettait de faire des dégâts.
Chapitre 1
*18 ans après*
Mon regard se fixa droit devant moi.
J'avançai en direction de ces trois ombres agrandies par le soleil qui déclinait.
L'atmosphère se tendit. La poussière qui provenait de la terre séchée par la chaleur et le manque d'humidité, s'échappait, poussée par le vent cuisant.
Ce souffle chaud vint effleurer le simple tissu à franges longues que je portais, et vint soulager mon visage concentré. Mes pas calculés et gracieux se firent de plus en plus fermes et lents.
- L'attente est parfois lente et frustrante.
La personne devant toi hésite, se pose des questions, s'agite de plus en plus, jusqu'à faire un faux pas. -
Les sages paroles de ma grand-mère me revinrent en tête, et illustrèrent parfaitement ma situation présente. Je continuai à ralentir en gardant cette fermeté qui montrait mon courage.
Je me postai alors devant les trois silhouettes, qui n'étaient en fait, que trois simples garçons. Malgré leurs visages entaillés par de multiples cicatrices de combat, à coup sûr, ils ne me paraissaient pas très sûr d'eux.
Pour faire court, ils ne me faisaient pas peur.
De qui aurais-je peur ? Si ce n'est du créateur ?
Le garçon à ma droite trahit un sourire qui ne dura qu'une fraction de seconde. Mais un sourire que mes yeux reptiliens avaient pu enregistrer.
Je sentis alors, en moi, ce vertige familier... Mon regard commença à me jouer des tours. Puis tout redevint net, et même plus net que d'habitude.
Mes poils fins se dressèrent pour m'avertir d'un danger derrière moi. Le sifflement aigu et presque imperceptible d'un objet qui déchirait l'air trahit sa présence. Le mécanisme naturelle d'instinct de survit, de mon corps, se déclencha : Mon cœur palpita plus vite que la normale, ma pupille se dilata et une concentration anormale d'adrénaline se déversa en moi. L'activation de mes instincts de prédateurs se mettait en place.
D'un seul mouvement, je déplaçai mon corps de côté, sentant l'objet en question se rapprocher. Il passa près de moi et continua son chemin. La flèche perça la cuisse du garçon au milieu. Il gémit et se mit à genoux, en tenant sa jambe avec force.
Et un de moins.
En colère, le garçon qui n'avait pu retenir son sourire s'avança avec précipitation vers moi. Je le laissai venir, mes sens en alertes. Son poing gauche se mit en mouvement et mes yeux captèrent le geste. Je me baissai et je tendis en même temps ma jambe, pour ainsi le déséquilibrer. Il tomba à terre.
Le troisième garçon vint en courant, pendant que mon instinct me prévenait d'une autre flèche qui me mettait directement en danger. Je sus grâce à mon ouïe que la flèche arrivait plus bas.
Les pieds joints, toujours accroupie, je sautai après une impulsion, ce qui me projeta assez haut. La flèche passa. À ma descente, je lançai ma jambe en pivotant sur moi-même, touchant mon adversaire au flanc. Il se reprit, la mâchoire serrée et sortit un couteau de la poche délabrée de son pantalon marron boueux.
Reculant sous la menace, mon buste se pencha instinctivement en arrière lorsque la lame trancha l'air dangereusement près de moi. La panique me prit de court.
Mon corps se baissa seul, comme poussé par une force invisible de survie. Son bras qui tenait le couteau, passa au-dessus de ma tête. Je décidai d'en finir en plongeant sur lui.
Le plaquant au sol, mes bras entourant sa ceinture, il gémit de douleur. Toujours guidée par mes sens, je bloquai son bras qui était à deux doigts de m'entailler. Ma main para son bras et je le regardai dans les yeux. Il avait les yeux rouges de colère mais une angoisse l'envahissait. Je mis vingt pour cent de ma force dans ma main, et je vis son bras fléchir. Il essaya de tenir, comptant sur ses muscles.
Je vis à cet instant les veines de ses bras ressortir avec puissance. Mes yeux fixèrent son bras parcourut de filaments bleus, comme figés. Il lâcha le poignard, et ses veines disparurent sous sa peaux.
- Sbaby (dommage)... Chuchotai-je dans ma langue natale.
Je ramassai le poignard et infligeai mon poing de grâce au garçon à terre. Puis je me retournai vers le dernier qui combattait à la déloyale.
En voyant qu'il était tout seule face à moi, il jeta son arc et ses flèches, levant ses mains en signe d'abandon. Le visage grave, je me dirigeai vers lui. Il se retourna et courut le plus vite possible, loin de moi, de ma présence animale.
Haussant les épaules, je ramassai son arme et flèches en guise de trophées, puis un peu plus détendue, ma vision de retour à la normal, je marchai droit vers l'est.
Commentaires :
NadegeChipdel
« Son sourire le trahit » me semble plus adapté. De même, page 1, tu dis « infligeais un coup de poing ». Je lui donnais un coup sonne plus juste. * il y aussi des erreurs d'accord. Ton idée de départ est intéressante, attention à ne pas alourdir ton texte inutilement.
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NadegeChipdel
Hello ! Petit retour sur ton début d'histoire. Dans l'ensemble, j'ai trouvé de la cohérence dans tes idées, on n'a aucun souci à entrer dans ton histoire. En revanche, en terme d'écriture, j'ai relevé quelques points qui méritent d'être revus : * au niveau de la ponctuation, il y a un véritable « abus » de la virgule. La plupart du temps, elles sont si nombreuses qu'elles cassent le rythme de la lecture, * ensuite, il y a beaucoup de répétitions (yeux, instinct, survie), * attention aussi au choix de formulation . Par exemple (page 5), tu nous dit « trahit un sourire ».
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Ices2iceS
Le début et top, l'histoire me fait penser à celle de Hulk. Seulement je trouve que l'action décrite 18 ans plus tard est trop detaillée et manque de naturel. Mon regard capte le mouvement de son poing. Je saute d'une impulsion. Je trouve celà lourd et redondant. Un saut est en soit une impulsion. Je pense que tu as voulu montrer ses pouvoirs et la précision de ses gestes mais en restant simple je pense que le tout ressortira de lui même. Je sautais pour éviter la flèche est amplement suffisant. Tu répète souvent le mot instinct sous plusieurs forme (adverbe et nom). Pas mal de fautes, tq Le mécanisme naturel*. (pas de e). Instinct de surviE. Vision de retour à la normalE*. En bilan, je dirais que j'aime l'idée je la trouve originale. On ne sais pas pourquoi elle combats ces 3 hommes ni où elle va et c'est intriguant. Beaucoup de répetitions : instinct, animal, survie. Je veux bien que ce soit le thème mais il faut varier le vocabulaire. Enfin, quant à savoir si je lirai ou pas... j'ai un peu peur de ce type d'histoire avec les héroïne très fortes dès le départ. A voir donc ^^.
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Aillys
Yo ! Tout d'abord, la 2ème partie de ton prologue est de trop. J'ai l'impression que le dialogue est forcé, il ne fait pas naturel. Tu devrais le remplacer par une description et donner les événements dans l'ordre : la mère qui boit le jus d'orange, sa « transformation », son accouchement et sa mort, l'abandon, la nouvelle expérience. Et tu n'as pas besoin des « ... » pour faire ton ellipse. Par exemple : « Il lui annonça qu'ils partiraient demain, le temps de tout ranger, c'est-à dire de détruire toutes les traces des expériences, avant l'arrivée du SCS dans sa demeure. Malheureusement, neuf mois plus tard, sa femme était morte, malade, délirante suite à ce qu'il lui avait donné. [parler de sa fille, sa culpabilité, son abandon, sa nouvelle expérience] » De plus, pourquoi donner le prototype à sa femme si c'est sa « bien aimée » s'il l'aime ? Donne une explication sur cet agissement. Et pourquoi nous donner le nom du personnage seulement au milieu de ton prologue ? « puis trois autres dans l'impulsion » → puis trois autres sous l'impulsion « La menace du SCS (Société des Créations Scientifiques) » → La menace du SCS, Société des Créations Scientifiques, ... « Mes pas calculés et gracieux » « cette fermeté qui montrait mon courage » → Elle a l'air bien prétentieuse... « - L'attente est parfois lente et frustrante. La personne devant toi hésite, se pose des questions, s'agite de plus en plus, jusqu'à faire un faux pas. - » → Pourquoi revenir à la ligne entre les deux phrase ? Et pourquoi mettre un tiret à la fin ? Faute de frappe ? Sinon comme elle se remémore ce que sa grand mère lui a dit je pense qu'il faudrait mettre ça entre guillemets.
--> Aillys
« je bloquai son bras qui était à deux doigts de m'entailler. Ma main para son bras » c'est lourd, ma main para/bloqua qui était... Si ce n'est pas le même bras laisse tes deux phrases mais précise que ce n'est pas le même bras : son autre bras, ou quel est quel bras : son bras gauche, son bras droit. « sa peaux » sa peau « Sbaby (dommage).. » Généralement les mots étranger sont écrit en italique il me semble « infligeai mon poing de grâce » infligeai le coup de grâce plutôt nan ? « Puis je me retournai vers le dernier qui combattait à la déloyale. En voyant qu'il était tout seule face à moi, il jeta son arc et ses flèches, » Pourquoi n'a-t-il pas essayer de lui tirer une flèche dans le dos ? Tu devrais espacer ton récit en sautant des lignes de temps en temps. Revenir à la ligne permet de clarifier un peu et de faire moins pavé mais sauter des lignes permettrait d'aérer ton texte. Voilà pour moi, de bonnes idées continues comme ça ^^
--> Aillys
« Malgré leurs visages entaillés par de multiples cicatrices de combat, à coup sûr, ils ne me paraissaient pas très sûr d'eux. » → Ta phrase me paraît bancale. Je ne vois pas l'utilité du « à coup sûr » qui donne en plus une répétition du mot « sûr » Si tu veux exprimer le fait qu'elle ne doute pas du fait qu'ils ne sont pas sûr d'eux remplace « ils ne me paraissaient » par « ils n'en demeuraient » par exemple. « Si ce n'est du créateur ? » Je n'ai pas compris, ça m'a perdue. Croit-elle en un dieu créateur ? Est-ce qu'une personne crainte se fait appeler créateur pour une raison X ou Y ? Je pense qu'il faudrait une petite précision à ce sujet même si tu veux garder le mystère à propos de cette personne. « déclencha : Mon coeur » → pas de majuscule après « : » « ma pupille se dilata » → « mes pupilles se dilatèrent » Elle a deux yeux donc deux pupilles qui se dilatent en même temps à ce que je sache « je déplaçai mon corps de côté » maladroit, je déplaçais mon corps sur le côté » « d'une autre flèche qui me mettait directement en danger. Je sus grâce à mon ouïe que la flèche arrivait » tu peux écrire qu'elle arrivait, tu en as parlé juste avant on ne sera pas perdu « La flèche perça » → Là aussi j'ai été perdu, j'ai relu pour savoir où tu avais fait mention d'une quelconque flèche ou même d'un arc mais rien donc une flèche et pas la. « je sautai après une impulsion, ce qui me projeta assez haut » comme quelqu'un te l'as déjà dit, je sautais suffisamment haut, suffit. « Reculant sous la menace, mon buste se pencha instinctivement en arrière » Sous la menace, mon buste se pencha instinctivement en arrière suffit puisque tu dis qu'il se penche en arrière. Si tu veux dire qu'elle recule, fait deux phrases : je reculais sous la menace. Mon buste...
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