Texte n°430
Papa pose une brochure devant moi, tout en buvant mon café j'attrape cette dernière pour y jeter un œil. "L'école des héros" est-ce écrit en gros dessus, c'est l'une des écoles les plus populaires d'Europe. Une école pour former des futurs héros comme son nom l'indique si bien. Je tourne la tête vers mes parents, ils attendent une réponse.
- Vous voulez que j'aille dans cette école ? dis-je en escrimant un sourire. Mais nous n'avons même pas les moyens et... mon père me coupe la parole :
- C'est une idée de ton oncle, il dit même vouloir s'occuper des frais de scolarité, alors ?
- C'est... génial ?
Mes géniteurs jubilent, leur unique fille va certainement devenir une héroïne. Mais étant la principale concernée, je reste de marbre. Je ne veux pas aller dans cette école, mais comment pourrais-je leur refuser cela ? Mon petit frère assit à ma droite constate que je soupire en fixant le dos de la brochure.
- Tu devrais leur dire.
Je lui donne un coup de pied sous la table, son visage se tord de douleur.
- Ce ne sont pas tes affaires !
Je soupire une nouvelle fois. Mon oncle est un héros connu dans le monde entier, il en est extrêmement fier et voulait léguer son titre à ses enfants. Il en a eu trois, deux d'entre eux ont des pouvoirs très faibles et les rendent incapables de le succéder. Le dernier, alors qu'il avait hérité du pouvoir de mon oncle est mort d'une maladie à ses six ans. Ça l'a détruit mentalement et, fatalement, tout ceci a empiété dans sa vie de couple. Ma tante l'a quitté quelques années plus tard et est partie avec leurs deux enfants. Je ne peux décemment pas lui refuser cela aussi. Même si, aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais apprécié les pouvoirs. Je les trouve dangereux, mais je n'en ai jamais parlé à ma famille.
- Donc... repris-je, après les vacances j'irais là-bas ?
Nous sommes à la fin du mois de mai, les vacances commencent milieu juin et prennent fin début septembre. L'école étant dans une autre ville, très loin de chez moi, j'imagine qu'il va falloir que je fasse des adieux convenables à mes amis. Je ne pense pas qu'il y d'autre personne de mon école ayant les moyens de se payer une scolarité à ''L'école des héros''.
- Exacte ! s'exclame ma mère. Mike - mon oncle - veut que tu passes les deux dernières semaines des vacances chez lui. Pour te préparer mentalement ou je ne sais quoi.
Comme si j'avais besoin de ça. J'acquiesce d'un mouvement de tête et annonce mon départ pour l'école. Je pars sous les regards fiers de mes parents et une grimace de mon incapable de jeune frère.
À la rentrée prochaine je devais rentrée en deuxième année de lycée. Je ne comprends pas trop le système de ma future nouvelle école, mais... c'est particulier. Je ne sais même pas combien de temps dure la scolarité dans cette école, je n'ai même pas vérifié. Je n'ai fait que jeter un coup d'œil sur les photos. L'établissement semble gigantesque. J'imagine que je vais devoir porter un costume ridicule, avoir une phrase culte et dire ''tout vas bien'' quand je serais au bord de la mort. C'est vraiment une image toute faite que j'ai des superhéros.
- Je ne veux pas devenir une héroïne... je me lamente de vive voix.
Juste parce que je ne veux pas faire de peine à ma famille, je gâche mon avenir. Je claque une main sur mon front. Je suis ridicule, je n'avais qu'à écouter mon frère et dire la vérité. Mais en y réfléchissant un peu plus, je n'aurais jamais eu le courage d'affronter le visage de mes parents exprimant une certaine déception.
M'extirpant de mes pensées, une femme en costume blanc et rose court à toute vitesse vers moi et me hurle dessus pour que je me pousse. J'agis immédiatement et elle continue sa course en me criant des remerciements. Sûrement une héroïne, c'est assez rare d'en voir dans ma ville. Note pour même : je ne veux pas d'un costume blanc et rose. Ça ne m'intrigue même pas de savoir ce qu'elle va faire. Les trucs de héros, c'est inintéressant à mes yeux, limite je trouve les super-vilain plus intriguant. Pourquoi vouloir être un ennemi du monde ? Ce sont toujours les héros qui gagnent. Tout le monde le sait. Mais si un jour cette évidence universelle venait à être bouleversée, que deviendrai le monde ?
Une main s'abat sur mon épaule, je fais un bond en avant et fais immédiatement volte-face. C'est simplement Juliette, je lâche souffle soulagé.
- Quoi tu vas aller dans cette école ? hurle t-elle une fois que je lui ai expliqué les faits de ce matin. Mais enfin, elle agite ses bras dans tout les sens, t'es bien la dernière personne du monde à ne pas devenir un héros ! J'aimerais tellement être à ta place, c'est du gâchis... elle soupire.
- Je te donne ma place si tu la veux tant ! je m'enquis en rigolant.
- Bah, franchement, je ne te dirais pas non si j'avais un alter approprié pour ça !
Alter ou pouvoir son des noms différents pour désigner ces particularités qui en nous rendent pus si "humains". Juliette à la particularité de comprendre toutes les langues et peut aussi s'exprimer dans n'importe laquelle même si elle n'en a jamais entendu le moindre mot avant.
- Tu es tellement obstinée à ne pas vouloir montrer ton alter que jusqu'en 4ème j'ai cru que tu n'en avais pas ! reprend-t-elle.
- Quand Octave m'a frappé ?
- Oui, s'exalte la blonde en commençant à me narrer une nouvelle fois cet événement.
J'ai longtemps caché l'existence de mon alter, mais quand on me demande directement si j'en ai un je réponds honnêtement sans en dire plus sur celui-ci. Je ne peux nier une partie de moi, malheureusement. La première fois que j'ai montré mon pouvoir sans m'en rendre compte, c'était à ma troisième année du collège. Un garçon de ma classe se disputait avec un autre, ils ont voulu en venir aux mains et ont tous deux utilisé leur alter. L'un frappait et l'autre pouvait dévier ses coups. Un coup si bien dévié que je suis passée au mauvais moment et le poing de mon camarade a violemment embrassé mon visage. J'ai eu le nez cassé ce jour-là et j'ai un peu perdu mon sang-froid et j'ai utilisé une partie de mon alter. Mon bras gauche s'est transformé en une lame qui a failli atteindre celui qui m'a frappé sans le vouloir. J'ai eu de la chance que son adversaire réagi rapidement et a dévié mon coup involontaire à ce moment.
Juliette se met à lâcher un cri tout enjoué après m'avoir remémoré ce souvenir. Je la regarde intriguer alors que nous arrivons devant le lycée.
- Il y aura donc deux élèves de notre lycée allant à la fameuse école des héros ! elle jubile sur place. C'est incroyable on va sûrement parler de notre ville et du lycée dans les journaux.
- Quoi ? Deux ? je demande d'un air effaré.
- Tu ne savais pas ? Un autre élève va aller dans cette école, la rumeur c'est répandu il y a quand-même quelques semaines.
- Tu sais qui c'est ?
- Mh, tu te rappelles le garçon qui s'était battu avec Octave ?
- Il y en a eu beaucoup, je constate.
- Roh, celui qui t'as empêché de le trucider, justement.
- Ah ! Le mec aux cheveux noir bouclés qui peut dévier les choses !
- Oui, ou tout simplement Yoan.
Je me stop en plein milieu de la cour, ma camarade se tourne vers moi. Je lève la tête vers le ciel.
- Je ne veux pas y aller...
- C'est vrai que le cours de chimie est barbant, mais... je la coupe :
- J'parle pas de ça.
Alors que Juliette allait me répondre je suis soudainement poussée vers l'avant, j'arrive à reprendre mon équilibre m'évitant ainsi de tomber. Je me retourne.
- Ah ! je pointe du doigt celui qui semble m'avoir poussé. Le garçon aux cheveux noirs qui peut dévier les choses !
Juliette me donne une claque derrière la tête.
- C'est Yoan, rectifie-t-elle.
Je dévisage l'adolescent. Son regard est mauvais et il ne dit rien, il se contente de me dévisager aussi. Après quelques instants le brun reprend son chemin vers sa classe. En me doublant il s'exprime enfin :
- Ne va pas là-bas si t'es qu'une incapable. Espèce de boulet.
Je lâche juste un grognement en guise de réponse. Je suppose qu'il a juste entendu la discussion entre Juliette et moi. Je n'ai pas envie de perdre mon temps avec ce garçon. J'attrape le bras de mon amie et fonce vers notre classe.
Nous attendons notre professeur devant la salle. Juliette, beaucoup trop bavarde, dit à qui veut l'entendre que je vais rejoindre la fameuse école des héros et qu'elle est déjà ma plus grande fan. Des regards se posent sur moi, rien de bien méchant, mais je sens que les gens se demandent : "Elle, une héroïne ?" entre autres. Tous ne partagent pas le même avis que mes parents qui s'imaginent que je vais succéder à mon oncle. D'ailleurs, est-ce que quelqu'un dans ce lycée connaît mon lien de parenté avec l'un des plus grands héros de ce monde ? Je ne pense pas, sinon leur regard aurait été différents.
Finalement, les adieux avec mes amis ne furent pas si difficiles. Ils se sont contentés de me féliciter bien qu'étonnés que je rejoigne cet établissement. La plupart connaissent mon antipathie envers les héros. Ils m'ont demandé de penser à leur donner des nouvelles de temps en temps et vice-versa. Et c'est avec une vitesse folle que le début des vacances est arrivé. La seule qui s'est avérée vraiment sensible à mon départ a été Juliette, bien qu'elle semblait heureuse au début elle s'est mise à pleurer le jour des vacances, comme si elle réalisait enfin. Il faut dire que nous sommes amis depuis plusieurs années. Ce prochain départ ne me laisse pas de marbre non plus et j'ai moi aussi laissé quelques larmes dans mon oreiller avant de m'endormir. Les jours ont défilé et les deux dernières semaines des vacances approchaient.
Juliette est venue jusqu'à l'arrêt de bus quand je suis partie chez mon oncle. Elle n'a pas réussi à me dire au revoir convenablement - d'après ses dires - donc elle s'est décidée à prendre le bus avec moi jusqu'à la gare et a attendu le train avec moi. Toutes les deux assises sur un banc, il ne reste plus qu'une vingtaine de minutes avant les véritables séparations.
- Ne m'oublie pas, dit-elle en laissant son regard vagabonder sur les rails.
- Aucun risque pour ça, je réplique avec un petit rire.
Elle tourne sa tête vers la mienne avec de grosses larmes et un tas de morves dégoulinant sur son visage.
- A... Ath... s'étrangle-t-elle.
- Eh, garde ton calme, c'est juste un au revoir, je tente de la réconforter en lui tendant un paquet de mouchoirs.
- Athénaaaaaaaaaaaa, crie-t-elle en se jetant dans mes bras. Tu vas tellement me manquer... mon amie se met à pleurer de plus belle.
- Ne déforme pas mon prénom comme ça, rooh. Tu vas mettre pleins de morves sur mon épaule... je rigole.
Une autre note d'ironie du sort, mon prénom : Athéna. C'est une référence à la déesse grecque de la sagesse, des arts et de la stratégie militaire qui porte le même nom. J'imagine que mes parents ont bu de la javel pour choisir celui-ci. De même pour mon petit frère qui a hérité du doux prénom d'Olympe.
- Je reviendrais quand j'aurais des vacances, ne t'en fais pas. Sinon à qui pourrais-tu parler des heures sans risquer de l'endormir ?
Elle éclate de rire. Je continue de parler avec Juliette jusqu'à ce que le train arrive. Quand celui-ci part enfin, j'essuie une larme que je n'ai pu contenir au coin de l'œil et je vois mon amie qui pleure encore plus sans se retenir.
Je suis partie.
Commentaires :
98_Emma
#candidate Salut! Voici quelques petits points que j'ai remarqué durant ma lecture: - comme @NadegeChipdel te l'a mentionné il manque quelques détails sur l'oncle. Je ne te redonnerai pas les mêmes questions que Nadège t'a écrit ci-dessus. Également, le fait de ne pas connaître le nom de l'héroïne avant un petit moment pourrait enlever le goût aux lecteurs de continuer leur lecture. -je ne sais pas si tu ajoutes plus de descriptions à tes personnages au courant de l'histoire, mais je trouve personnellement que le peu d'information que tu donnes à propos de tes personnages fait en sorte que ça prend plus de temps à s'accrocher au personnage et de se l'approprier en tant que lecteur, mais encore là, c'est mon opinion. Alors, pour ne pas que tu as à relire les mêmes commentaires, je te laisse avec ceux-ci. Mon but ici n'est pas de te décourager mais seulement de permettre de t'améliorer!
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NadegeChipdel
Avis (suite) : En terme d'écriture, j'ai aussi relevé quelques points à travailler : * attention à la construction de tes dialogues. On conclut par une virgule la plupart du temps. De même on privilégie les formulations du type « dis-je », « fais-je » (sujet inversé) au lieu de « je dis », « je ricane »... et on retourne à la ligne après. * j'ai trouvé des constructions de phrases maladroites. Exemple : « qui en nous rendent pus si humain ». Là, cette phrase qui mélange oral et écrit est difficilement compréhensible. « Ces particularités qui nous rendent différents », « avec ces dons, nous ne sommes plus si humains ». Attention à la manière dont tu mets en mots tes idées. * il y aussi des choses à corriger au niveau grammaire et conjugaison (pas mal d'erreurs). Il y a aussi un joli pléonasme (page 12) : on acquiesce forcément de la tête. Je sais, ça fait beaucoup, mais ne te décourage pas. Tu as fait l'effort de te lancer, ces conseils sont là pour t'aider !
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NadegeChipdel
Hello ! Petit retour sur le début de ton histoire. Alors, j'ai réussi à trouver le fil conducteur, celui de cette adolescente contrainte à subir un choix. Sur ce point, tu restes cohérent(e) : on comprend bien que ton héroïne ne veut pas de cette vie. En revanche, il y a quelques points à revoir pour améliorer ton écrit : * dans son ensemble, je trouve que ton texte manque de profondeur. Le temps défile très vite ! Du coup, tu restes dans le superficiel, dans le flou alors que tu as assez d'éléments pour donner de la matière à ton intrigue. Par exemple : tu nous parles de l'oncle de ton héroïne. On sait qu'il est célèbre . Mais qui est -il ? Quel est son don ? Qu'a-t-il fait pour devenir si célèbre ? Tous ces éléments aident le lecteur a plongé dans ton univers. Dans le même ordre d'idée, il y a très peu de descriptions. Il faut attendre la page 8 pour juste savoir que Juliette est blonde, l'avant - dernière pour connaître le prénom de ton héroïne. La description, physique comme morale, aide le lecteur a adopté les personnages. Là, c'est difficile. * Ensuite, je trouve que ton texte manque cruellement de transitions. Ainsi, l'héroïne est chez elle et hop ! Sans explication, la voilà sur le chemin du lycée. J'ai relu le passage plusieurs fois, pensant avoir manqué un élément. Pareil à la fin du chapitre : seule Juliette l'accompagne à la gare alors qu'a priori, elle part pour plusieurs mois. Où sont ses parents, sa famille ? Ça va beaucoup trop vite.
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Letmesharemyworld
Bonjour 😃 oui je sais, ce texte date mais il n'est jamais trop tard, dixit un grand philosophe. Donc je suis là. Bref. Comme à mon habitude, je vais reprendre point par point les éléments qui m'ont dérangée. Bien évidemment, il ne s'agit que de mon avis. 1. Le fond Je commence par là parce que j'aime beaucoup l'idée. Ça me parle beaucoup. Je vais pas y passer 3h, clairement c'est le genre d'histoire que je continue pour le fond. J'aime bien Athéna, son caractère même si je suis d'accord avec @HoxydeHair (elle change vite d'avis). Par contre, la fin va vraiment beaucoup trop vite et j'ai l'impression qu'elle a été un peu bâclée. Ses parents ne viennent même pas lui dire au revoir ? Et son petit frère ? (D'ailleurs, Olympe c'est pas un prénom de fille ?) Ton texte manque aussi d'émotions,je trouve. Avec une narration interne au présent en plus, je m'attends vraiment à avoir les réactions d'Athéna sur le moment même. Par exemple, au début, elle voit la brochure : rien qu'en la voyant, elle ne se dit pas quelque chose ? 2. La forme En général, revois ta conjugaison ou prends ton Bescherelle ou demande à quelqu'un de te relire. Tu fais régulièrement des fautes et j'avoue que c'est légèrement pompant à la fin. Mais ce n'est rien de bien grave, une relecture attentive aurait probablement suffi à les éliminer. Tu as aussi tendance à utiliser beaucoup de participes présents. Je te conseille de ne pas trop en abuser, ce n'est pas très agréable à lire.
--> Letmesharemyworld
3. Conclusion Forme à revoir, surtout la conjugaison. Le fond, j'aime beaucoup l'intrigue mais il faudrait rajouter plus de réactions du narrateur et revoir toute la fin à partir du moment où elle quitte l'école avec les vacances et tout ça, ça s'enchaîne beaucoup trop vite. Bonne continuation. PS : serait-il possible que tu m'envoies un MP stp si ton histoire est publiée ? J'aimerais vraiment la poursuivre.
--> Letmesharemyworld
Plus ciblé : §1 : "est-ce écrit" => ce ne serait pas mieux "est écrit" ? Je trouve que ça aurait plus de sens. §1 : elle en pense quoi, elle ? Dialogue : pourquoi elle sourit ? §2 : assis et pas assit "Son visage se tord de douleur" ce n'est pas un peu exagéré pour un simple coup de pied sous la table ? "Une grimace de douleur passe sur son visage" serait peut-être plus approprié. §3 : "... mon oncle, ..." => il manquait une virgule §4 : autres personnes => au pluriel, ou alors mets "personne d'autre" sinon ce n'est pas très français Dialogue : Exact (pas de e) et "- mon oncle -" j'ai vu mieux, tu en parles dans le paragraphe juste avant. Tu ne pourrais pas dire "mon oncle Mike"dans ce paragraphe ? §6 : "...prochaine, je devais rentreR..." également, je pense que "mais c'est ... particulier" serait mieux, je trouve que ça montre plus qu'elle cherche le bon mot Elle parle où de vive voix ? §8 : superS-vilainS §8 : deviendraiT => conditionnel présent §9 : j'ai un problème avec la 1ère phrase, ça me met ça : "Alter ou pouvoir sont ds noms différents pour désigner ces particularités qui EN NOUS RENDENT PUS si "humains" " => what ? §9 : "... je lâche, soulagéE" et elle lâche ça à voix haute ou bien ? Dialogue : j'ai l'impression qu'il faudrait switcher les vouloir : elle est une des seules à ne pas VOULOIR devenir un héros et elle s'obstine à ne pas montrer son pouvoir simplement, non ? Frappée ; La rumeur S'est répandu(e) => je ne sais pas trop s'il y a un E "Celui que t'as empêcher de le trucider ?" => quoi ? StopPE Concernant le moment où tu la coupes, je te propose une autre forme : — ... mais - — ... , la coupé-je. "Leur regard aurait été différents" => il ne faudrait pas mettre tout au plurie ? Aurai
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HoxydeHair
Coucou ! Comment vas-tu ? Alors, rentrons dans le vif du sujet, dans ton récit, souvent l'héroïne nous fait comprendre qu'elle ne veut pas se rendre à cette école, elle subit sans rouspéter, seulement, tout de suite après ses dires changent. Ses sentiments changent trop facilement, trop vite je trouve. Exemple; quand tu dis "Juste parce que je ne veux pas faire de peine à ma famille, je gâche mon avenir. Je claque une main sur mon front. Je suis ridicule, je n'avais qu'à écouter mon frère et dire la vérité." Tu passes de : je n'ai pas envie de décevoir ma famille, à - finalement j'aurais du écouter mon frère. Il n'y a pas de problèmes à ce qu'un personnage changent d'opinion, bien au contraire, néanmoins il serait mieux de le faire moins brusquement. Du genre : " Je gâche mon avenir pour ne pas décevoir ma famille, pourtant l'envie de mener une vie normal me tenaille. Si seulement j'avais était capable de l'expliquer à mes parents, je suis parfois trop bête. J'aurais peut-être du écouter mon frère." Je te l'accorde, ce n'est pas très long, mais au moins ce n'est pas une illumination qui lui vient à l'esprit. Ensuite; les descriptions. Il ne me semble ne pas avoir une seule fois lu de description sur l'environnement de Juliette. Sa maison, sa chambre, même son physique ! Il nous faut attendre la fin de ton récit pour savoir qu'elle est blonde et même pour connaître son prénom. C'est dommage, rien que le fait de ne pas connaitre plus de ton personnage parfois agaçant. Le lecteur longe dans ton univers en comprenant comment il se constitue, en imaginant son décor et les êtres qui le peuplent; chose qu'ils ne peuvent pas faire seuls. Il te suffit de caler quelques : "Mes cheveux blonds étaient longs..." "Ma chambre d'un blanc uniforme..."
--> HoxydeHair
Pardon j'ai fait une faute plonge au lieu de longe dans mon premier message :)
--> HoxydeHair
Point suivant; le rythme. Là aussi, tout va extrêmement vite et parfois sans transition. "Les jours ont défilé et les deux dernières semaines des vacances approchaient." Pourquoi ne pas faire quelques paragraphes, voire un chapitre où tu raconte son indécision. Cela pourrait être intéressant ! Dernier petit point; on ne sait rien sur l'oncle de Juliette ni même sur ses parents et son frère. Comment s'appellent-ils ? Ont-ils des pouvoirs ? Si oui lesquels ? C'est essentiel pour apporter de la matière à ton histoire. Débriefing: des descriptions à ajouter, pareil pour les transitions, des dialogues à revoir (je ne l'ai pas dit car NadegeChipdel l'a mentionné avant moi) et du rythme à enlever :) Il y a du boulot mais ne t'en fais pas tu vas y arriver !
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