Texte n°427

Prologue :

Peut-on vraiment décider de la vie ou de la mort d'une personne ? Pour moi on l'a choisi. Et tout ça pourquoi ? Pour avoir aimé quelqu'un qu'il ne fallait pas, pour avoir été le seul être vivant à avoir pu l'atteindre. On se sert de moi, je le sais, mais si je pouvais faire marche arrière je ne changerais rien car il le mérite.

Je l'ai aimé, je l'aime et je l'aimerais jusqu'à mon dernier souffle.

Alors que les chaînes qui tiennent prisonnier mes poignets ensanglantés sonnent telle une mélodie funeste, des gouttes d'eau s'écrasent contre le sol. Je sens les larmes de sang s'écouler lentement de l'ouverture profonde sur ma cuisse. J'essaie de m'accrocher au lien car si je lâche, il m'avait prévenu que je m'étoufferais. Je ne sais pas où je suis, mes yeux sont bandés et je me sens seule, terriblement seule.

Mes bras me font incroyablement souffrir. Je vais lâcher d'une minute à l'autre, je n'en peux plus. Il m'avait promit que je ne souffrirais pas longtemps. Alors que mes doigts lâchent les chaînes qui me tiennent en vie, je me sens tomber dans le vide, suspendue par mes liens qui me scarifient les poignets, n'arrivant plus à respirer, les mouvements de jambe énergique se furent plus lourds. Je n'entends quasiment plus rien, ma vue se brouille. Je suis apaisée, je me sens m'en aller dans les profondeurs obscures de l'infinie sans lendemain.

Alors que mon dernier souffle se fait sentir, une voix qui me parvient lointaine m'appelle, cette voix est celle d'un ange, peut-être que le paradis excite enfin de compte.

Chapitre 1 :


6 mois plus tôt, Nouvelle-Orléans, Louisiane

Assise sur une chaise inconfortable, j'attendais. J'attendais mon tour. Mon cœur battait au rythme des secondes qui passaient bien trop lentement à mon goût. J'avais peur, j'avais du mal à respirer. Je ne savais même pas pourquoi j'étais venue, qui me croirait après tout ?

Des policiers passaient devant moi sans me jeter un regard, je me sentais vraiment seule, assise là, à trituré mes ongles rongées, au milieu d'un foule de gens inconnu avec des problèmes certainement bien plus grave que les miens.

Un jeune homme d'une vingtaine d'années vient s'asseoir en face de moi qui l'air plus amusé qu'inquiet de venir ici. Sa peau était légèrement bronzée, ses cheveux brun foncés en bataille, il avait une « barbe de trois jours » et des yeux d'un bleu profond qui vous feraient fondre en un regard. Il portait un t-shirt blanc avec un cuir noir ainsi qu'un jean et des baskets de la même couleur.

Son regard s'est posé sur moi, et un sourire intimidant apparu sur son visage laissant voir de magnifiques dents blanches parfaitement alignées.

-Je sais que je suis beau mais tu peux arrêter de mater ?

J'ai baissé les yeux, honteuse, le rouge me montant aux joues. Il changea de chaise en prêtant attention qu'aucun gendarmes ne le remarque. Il prit place à côté de moi. Je le sentais s'approcher d'un peu plus près, ne me laissant qu'une envie : disparaître.

-T'as perdu ta langue ? Ricana-t-il.

Il se moquait de moi, à coup sûr. Quel crétin celui-là ! Il était beau, oui, mais sans rien dans la tête.

-Mais c'est qu'elle sait parler ?

Oh non, me dites pas que j'ai parlé à voix haute. Pourvue qu'il n'ait pas compris ce que j'ai dit.

Il ria de plus belle, ça devait l'amuser de me voir ainsi, rouge écarlate et le regard gêner, à ne plus savoir où me mettre.

-On reprend à zéro, tu veux bien ? Je m'appelle Tyler, Tyler James. Et toi ?

Il me fit un sourire que je ne lui rendis pas.

-Kaitline, lui ai-je répondu d'une voix timide et mal assurée.

-J'ai pas entendu, parle plus fort s'il t...

-Je m'appelle Kaitline ! Ai-je dit sur un ton plus froid que je ne le pense en lui coupant la parole ce qui eu l'air de l'amusé d'avantage.

-Enchanté de te connaître jolie demoiselle, tu es là pour quelle raison ?

Cette fois-ci, et pour la première fois depuis qu'il avait passé les portes du hall, il n'avait pas l'air de rire, ni de se moquer, il semblait on ne peut plus sérieux.

-J'attends une amie, mentis-je.

Rien qu'en voyant le regard qu'il me retourna, je pu évaluer que non, je n'étais pas une bonne menteuse.

-Hmm, fit-il d'un air de réflexion.

Son regard se posa sur mon poignet mis à nu par la manche relevée de mon sweat. Je remis vite la manche en place pour cacher les marques violacées.

-Tu t'es battu ? Me demande-t-il le plus sérieusement du monde, comme si ça l'intéressait vraiment.

-Non, je suis juste tombée dans les escaliers, ai-je prononcé en baissant automatiquement la tête pour jouer avec les manches de sweat.

-Vraiment ? Tu ne t'es pas loupée !

Sa voix resta impassible. Même en regardant mes mains, je sentais son regard fixé sur moi.

-Euh ouais, c'est un accident bête.

J'esquisse un sourire en relevant vite fais les yeux avant de les rabaisser une nouvelle fois.

-Alors pourquoi tu baisses les yeux quand tu dis cela ? Tu ne me mentirais pas, pas vrai ?

Pour qui il se prenait ? Il ne me connaissait même pas et il me parlait comme si j'étais une gamine de quatre ans ! Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire si je lui disais la vérité ou non ? De toute manière on ne se reverrait jamais. Que je sois tombée dans les escaliers ou que je me sois battu ne devrait faire aucune différence pour lui alors qu'elle importance de dire ou non la vérité ?

-Et toi, pourquoi es-tu là ?

Le stratagème du changement de conversation était là tout ce qui s'offrait à moi pour détourner son attention. Son sourire arrogant réapparu sur ses lèvres alors que je relevais les yeux vers lui.

-Hmm, disons que c'est une simple erreur, a-t-il répondu.

Je croisais les bras sur ma poitrine, curieuse de savoir comment il pouvait se retrouver ici à cause d'une « simple erreur ».

-Ah oui ? Comment peut-on se retrouver ici par erreur ? Ai-je fit, souriant à mon tour d'un air méprisant.

Tyler se réinstalla sur sa chaise tout en continuant de me fixer ce qui me rendait légèrement anxieuse.

-Apparemment j'aurais été vue quelque part où il ne fallait pas que je sois et vu que je n'ai pas d'alibi...

Il me sourit et je le lui rendis pour la première fois depuis le début de notre conversation. Il avait réussi à m'amuser, à me faire penser à autres choses qu'à la raison de ma venue ici.

-Tu as un très beau sourire.

Il se rapprocha de nouveau vers moi. Je sentais mes joues s'empourprer de nouveau ce qui l'amusait d'avantage.

-Euh merci. Alors tu es innocent ?

Ma question paru le surprendre mais il se ressaisie vite puis se réinstalla au fond de sa chaise.

-Qui a dit que j'étais innocent ? Prononce-t-il calmement en haussant simplement les épaules. J'ai seulement dit que je n'avis pas d'alibi.

Son ton nonchalant me prouvait bien que ce n'était sûrement pas la première fois qu'il se retrouvait dans se genre de situation.

-Ça te dérange n'est-ce pas d'être en face de quelqu'un comme moi ? Je me trompe ?

Son ton provocateur commençait légèrement à être agaçant.

-Pourquoi ça me dérangerait ? On ne se connaît pas et après aujourd'hui on ne se reverra jamais.

Je me suis aussitôt mordu la lèvre prenant conscience seulement une fois la phrase prononcée du ton froid et définitif que j'avais employé.

-Ouais, c'est sur.

Il y a eu un blanc très gênant, ce qui me rendait encore plus mal à l'aise.

-Et tu n'as pas trouvé d'alibi ?

Je pouvais voir dans ses yeux que mes questions le surprenaient de plus en plus mais il se reprenait vite, à chaque fois, derrière son sourire arrogant.

-

Le problème c'est que, ce soir-là, personne ne peut prétendre être en ma compagnie ce qui complique un peu les choses.

Il haussa les épaules ce qui me prouvais bien, encore une fois, que cela ne lui faisait ni chaud ni froid d'être à deux doigts de se retrouver derrière les barreaux. Et que peut-être même ça ne serait pas la première fois et encore moins la dernière.

-Et c'était quand ? Je me surprenais moi-même à être de plus en plus curieuse à son sujet.

-Qu'est-ce que ça peut te faire ? Finit-il par lâcher sans une once de méchanceté mais bien plus par curiosité envers le fait que je tenais à savoir le pourquoi du comment de son histoire.

-C'était juste par curiosité, excuse-moi. Je baissais de nouveau les yeux vers mes pieds tout en me mordant nerveusement la lèvre inférieure.

-C'était le 30 août, me répond-il simplement tout en me fixant d'avantage. Au fait c'est qui ? La personne qui t'a agressé ? Il revenait à la charge.

-Au faite, c'est qui ? La personne qui t'a agressé ? Je le voyais s'avancé vers moi doucement pour m'obliger à le regardé droit dans les yeux mais je me dégage détournais.

-Personne. Je suis tombée dans les escaliers, je te l'ai dit, ai-je répondu froidement.

Après tout ça ne le regardais absolument pas. Tout comme son histoire ne me regardait pas, pensai-je

-Je ne te crois pas, dit-il sèchement. Il prit une grande inspiration et continua plus doucement.

-Ce sont des personnes de ton lycée ? Je fixais le sol, je ne pouvais pas le regarder.

-Hmm, tu le connais. Ce sont tes potes ? Je ne lui répondais toujours pas ce qui commençais, je le sentais, à l'agacé même s'il essaie de ne pas me le montré.

-Ta famille ? Je relevais instantanément mes yeux vers les siens, il me regardait et je ne pu m'empêcher de fixer ses yeux. C'était comme si mes yeux s'étaient bloqués dans les siens. Il s'avance lentement vers moi, ne laissant plus que très peu d'espace entre nous.

-C'est quelqu'un de ta famille, c'est ça ? Mon sang se glaça complètement et je pouvais presque sentir des pointes de stalactique perforer ma peau, mes poumons et mon cœur. La température chuta brusquement. Tomber du dixième étage d'un immeuble ne m'aurait pas laissé pire impression. J'arrivais à peine à avaler ma salive.

-Je...euh....

Je ne répondis pas, incapable de dire le moindre mot, ils restaient bloqués dans ma bouche.

-Mademoiselle Soyer.

On tourna nos têtes à l'unisson vers l'homme qui venait de m'appeler. Son uniforme le vieillissait alors qu'il était déjà bien ridé. Je l'ai aussitôt reconnu ce qui me fais perdre le peu de confiance qu'il me rester, je me lève les jambes tremblante prêt a le suivre.

Je me dirige vers l'homme doucement quand soudain je sens mon poignet être retenu par une personne. Tyler me fixa et me dit doucement.

N'est pas peur, ni honte de dire la vérité mais fais attention à lui, me conseilla-t-il en me désignant le sergent qui lui lança un regard noir.

Je lui fis un signe de tête positif et suivi l'agent jusqu'à son bureau Les murs de couleurs claires croulaient sous d'articles de journaux encadrés. Au centre de la pièce de trouvais un bureau en bois massif ainsi qu'un confortable fauteuil pour l'homme qui, au vu de son bureau, devait être le chef de cette caserne, et deux petits tabourets pour les personnes qu'ils recevaient. Il m'indiqua l'un des tabourets en face de lui.

-Alors Mlle Soyer, que puis-je faire pour vous ?

Sa voix est autoritaire et froide ne me donnait aucune envie de me confier à lui.Je le voyais souvent trainer avec Franck le soir dans des bars louche.

-Je...

Les mots restaient bloqués au fond de ma gorge, comme s'il s'était trouvé derrière moi, m'empêchant de parler librement alors qu'au fond de moi je savais très bien que je ne craignais rien.

-Oui ? Demande-t-il impatient tandis que les bout de ses doigt frappaient avec énergie son bureau.

-Je voudrais porter plainte, ai-je prononcé doucement en me mordant la lèvre.

J'avais l'impression que mon cœur allait exploser dans ma poitrine tellement il battait fort.

-Contre qui ? Souffla-t-il exaspéré désormais, certainement d'entendre toujours la même chose.

-Mon père.

J'avais prononcé ces mots en un murmure, que seul moi avais pu entendre.

-Pouvez-vous parlez plus fort, s'il vous plaît ?

-Je voudrais porter plainte contre mon père.

Cette fois ma voix fut plus assurée et ça m'avait soulagé tout de suite de l'avoir dit, c'était comme si un poids en moi avait disparu.

-Ah... et pour quelle raison ? fit-il d'une voix la plus méprisante et accusatrice que je n'avais jamais entendu.

Je crois que c'est la première fois que j'allais me confier vraiment à quelqu'un, tout déballer une bonne fois pour toute. Et peut-être que cette fois il allait s'intéresser un minimum çà ce que je lui racontais.

-Je... Ai-je émis alors que les larmes, et je savais qu'il ne fallait pas qu'elle coule pour lui, menaçaient de tomber à grand flot. Il me bat.

-C'est grave comme accusation, vous le savez Mademoiselle Soyer ?

Il croisa ses doigts avant de les positionner devant sa bouche comme s'il réfléchissait de la position de la vérité dans tout ça.

-Il vous frappe souvent ? Fini-t-il par demander.

Je hochai positivement la tête. Je le vois réfléchir de nouveau puis il posa ses yeux sur moi. Son regard était dur, il me faisait presque peur.

-Vous savez, Mademoiselle Soyer, que faire une fausse plainte est puni par la loi ? Que c'est passible d'une peine de prison et d'une lourde amende, surtout avec ce genre d'accusation !

-Je ne mens pas.

Je n'avais pas crié, j'avais articulé durement cette phrase entre mes dents serrées, ma mâchoire contractée. Je n'en restais pas moins furieuse et frustrée qu'il me traite de menteuse.

-Vous allez baisser le ton avec moi, jeune fille !

Il se pinça l'arrête nasal et respira un bon coup avant de reprendre la parole.

-Avez-vous des preuves à ces accusations ?

Je relevais les manches de mon sweat. Les nombreux bleus et marques se révélèrent aux yeux de tous.

-C'est ça vos preuves ? Me ria-t-il au nez avant de s'enfoncer dans son siège.

-Euh. Oui, elles sont visibles.

J'ai remis ma manche en place en comprenant petit à petit qu'il ne ferait absolument rien pour m'aider.

-Cela ne prouve en rien que ce soit votre père qui vous ait fait ça, prononça-t-il calmement en esquissant un sourire à la limite de la malfaisance.

-Mais c'est lui, je vous le jure.

Ma voix s'étrangla dans mes sanglots, les larmes me montaient aux yeux comprenant que j'étais venu ici pour rien, que ni lui ni personne ne m'aiderai à me sortir de cet enfer.

-Écoutez, ce sera votre parole contre la sienne, tout le monde en parlera, vous serez la risée du quartier, et... Essaya-t-il de me dissuader.

-Vous ne me ferez pas changer d'avis. Prononçais-je, lui coupant la parole, ce qui ne parut pas lui plaire du tout.

-Vous n'avez rien contre Franck.. Euh je veux dire votre père. Revenez quand vous aurez de vraies preuves.

La colère s'empara de moi, dépassant largement la tristesse de vivre avec lui. Et cette homme, soit disant protecteur de sa nation, de son peuple, ne fera rien pour que cela s'arrête. Je me suis levée de ma chaise, prête à partir. Tyler avait raison...

-Ce sera tout ?

J'allais lui répondre oui, quand je me suis rappelée de la conversation avec Tyler. Si cet homme ne voulait pas m'aider alors tant pis pour lui, ce sera ma petite vengeance personnel.

Je me suis retournée vers lui, lui renvoyant un sourire qui se voulait tout sauf amical.

-Non. Je voulais aussi dire que j'étai avec Tyler James, le soir du 30 août, alors il est impossible qu'il puisse être vue autre part.

Je ne sais absolument pas ce qui m'avait pris mais c'est trop tard de toute façon.

-On était ensemble toute la nuit.

Je lui fis un clin d'œil pour accentuer ma dernière tirade.

Il m'a regardé de travers sachant pertinemment que je lui mentais ouvertement.

-Vous savez que faire une fau...

-Oui, je le sais. Le coupais-je une nouvelle fois en le regardant droit dans les yeux.

-Écoute, je vais faire comme ci, je n'avais rien entendu et je t'invite à retourner auprès de Franck et on fait comme ci il ne, c'était rien passé....

-Je ne vous autorise pas à me tutoyer ?!

-Dégage avant que j'appelle Franck et je suis certain qu'il sera ravi d'appendre que sa petite fille porte plainte contre lui. Je me lève désemparé et dépité sachant pertinemment que Franck sera au courant à peine que je sortirai d'ici..

Commentaires :

Elkisa116
Bonjour à toi En globalité, ton texte comporte beaucoup de fautes d'orthographes, mais cela a déjà été dit. Je suis d'accord avec les points abordés dans les autres commentaires, je ne te referais pas le topo dessus. * Trop de texte inutile, concentre-toi sur les éléments qui font avancer l'histoire et qui sont essentiels. *Il n'y a pas assez de dynamisme dans tes phrases, je pense que placer quelques indicateurs de temps ferait meilleur effet. *Les dialogues ont trop peu d'indications, utilise des verbes de paroles, ainsi que d'adverbes, cependant point trop n'en faut. Pour la typographie, je te rappelle qu'il y a toujours un espace entre le tiret et la première lettre de ton dialogue. Enfin, mettre les répliques en italique, c'est inutile. * Il y a des fois où tu passe du passé simple à l'imparfait alors que ce sont toujours des actions courtes et c'est dérangeant. Petite piqûre de rappel, l'imparfait s'emploie pour les actions longues, les descriptions, les habitudes etc. L'idée de l'histoire est bonne, même si je trouve qu'il n'y a pas trop d'éléments qui donnent envie de lire la suite. Je pense que tu as du potentiel à exploiter. Bon courage pour la suite ;)

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NadegeChipdel
Avis chapitre 1 (suite) : J'ai aussi relevé des choses à corriger au niveau grammaire. Il y a beaucoup d'erreurs d'accord . Exemples : regard gênE - tu t'es battuE - j'aurais été vu... En terme de conjugaison, joue sur la concordance des temps et l'alternance passé simple / imparfait. Tu utilises ce dernier temps à de très nombreuses reprises. Il est certes commode mais ne plaide pas pas en faveur de la légèreté. Là aussi, des erreurs au niveau des terminaisons (exemples : ne le pensaiS - je n'avaiS - regardaiT. Au niveau vocabulaire, là aussi, attention à veiller à ce que les mots soient les bons. Par exemple, on chante à l'unisson. On tourne la tête ensemble. En somme, tu as des idées qui sont intéressantes, mais il faut les mettre en valeur en allégeant ton texte.

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NadegeChipdel
Passons maintenant au chapitre 1. Pas mal de petites choses à te dire : * dans l'ensemble, c'est assez cohérent. Jusqu'à la page 7 où le policier parle de Franck pour la première fois. J'ai trouvé que cette information (importante) arrivait comme un cheveu sur la soupe. Elle mériterait d'être amenée avec plus de subtilité. * ensuite, j'ai trouvé que sur l'ensemble de ce chapitre, il y avait beaucoup de lourdeurs sur différents niveaux. - tu utilises beaucoup d'adverbes et de participes présents. S'ils sont utiles parfois, ils pèsent sur tes phrases, en particulier les longues. Il vaut mieux des phrases courtes, aux informations ciblées. - tu as aussi pas mal de redondances d'idées. Je m'explique : dès la page 18, tu nous abreuves de joues rouges, d'yeux qui se baissent, se lèvent, de regards qui se croisent. De fait, on a parfois l'impression de lire la même chose, ce qui devient vite lassant. N'hésite pas à faire des paraphrases, à utiliser des synonymes. Cela va t'aider à supprimer des paragraphes inutiles. C'est la même chose quand elle joue avec son sweat : il existe plein de manière d'exprimer la nervosité (mains qui tremblent, respiration qui s'accélère...). * au niveau de tes descriptions, il y a aussi un peu de nettoyage à faire : j'ai trouvé celle de Tyler un peu scolaire. Oui, tu peux nous parler de son physique, mais profites-en aussi pour nous glisser de l'émotion. Exemple : « sa barbe de trois jours lui donnait un genre de mauvais garçon. Pas celui infréquentable, mais un de celui qui vous protégera ». Rentre dans les émotions, ne reste pas en surface. C'est ce qui fera que ton lecteur te suivra.

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NadegeChipdel
Bonsoir ! Petit avis en deux temps sur ton texte. Je commence par le prologue : j'ai bien aimé. J'ai trouvé que le cadre était bien posé, on se retrouve dans un ensemble sombre. J'ai eu envie de savoir comment cette jeune femme s'était retrouvée là. Également, j'ai trouvé que tu dépeignais bien ses émotions. Mais attention à ne pas vouloir mettre trop d'éléments dans tes phrases : trop d'adjectifs, trop d'informations peuvent perdre le lecteur et provoque une certaine lourdeur.

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Aillys
Salut ! « Peut-on vraiment décider de la vie ou de la mort d'une personne ? Pour moi on l'a choisi. Et tout ça pourquoi ? » Pourquoi le mettre en italique ? Je n'en vois pas l'utilité ? « Il m'avait promit » promis, si on met au féminin : elle est promise, donc s au masculin « Alors que mes doigts lâchent les chaînes qui me tiennent en vie, je me sens tomber dans le vide, suspendue par mes liens qui me scarifient les poignets, n'arrivant plus à respirer, les mouvements de jambe énergique se furent plus lourds. Je n'entends quasiment plus rien, ma vue se brouille. Je suis apaisée, je me sens m'en aller dans les profondeurs obscures de l'infinie sans lendemain. » Pense à altener phrase longue et phrase courte. Certaines virgules pourraient se transformer en point. « l'infinie » l'infini « j'attendais. J'attendais mon tour. » Répétition inutile. « Des policiers passaient devant moi sans me jeter un regard, je me sentais vraiment seule, assise là, à trituré mes ongles rongées, au milieu d'un foule de gens inconnu avec des problèmes certainement bien plus grave que les miens. » Trop long. Des policiers passaient devant moi sans me jeter un regard. Je me sentais vraiment seule. J'étais assise là, à trituré mes ongles rongés, au milieu d'un foule de gens inconnu avec des problèmes certainement bien plus grave que les miens. « qui l'air plus amusé » je crois qu'il manque un mot.. « regard gêner » regard gêné, on peut remplacer par vendu donc é et pas er « de l'amusé d'avantage. » de l'amuser (de le vendre) davantage car on peut dire de l'amuser plus. « je pu évaluer » Pourquoi l'italique ? Je pus « je n'avis pas » je pense que je n'ai pas besoin de dire quoique ce soit ^^ « Au fait c'est qui ? La personne qui t'a agressé ? Il revenait à la charge. -Au faite, c'est qui ? La personne qui t'a agressé ? » Grosse répétition « je le voyais s'avancé » s'avancer (je le voyais se vendre) « le regardé » regarder

--> Aillys
Ensuite pour la plainte... Alors je suis d'accord pour qu'elle porte plainte contre son père déjà parce que je pense qu'elle doit avoir au moins 16 ans. Si elle a 13 ans ça me ferait déjà plus bizarre, parce que faut oser faire la démarche et tout et je sais pas si une fille de 13 ans on est capable. Ça doit dépendre de son caractère mais au vu du caractère de ton personnage qui semble assez réservé et peu sûre d'elle, ça m'étonnerait. En parlant de son caractère ça fait bizarre qu'elle ose porter plainte. Y a quand même de grandes implications : tribunal, prison pour son père si elle gagne ou alors conséquence si elle perd (ce qu'a dit le policier + le fait que son père la punisse en la battant) et sa famille sera brisée et peut-être que sa mère va mal le prendre et le reste de sa famille, ça va être compliqué. Il faudrait expliquer ce qu'il l'a convaincu de porter plainte, pourquoi elle le fait, ses sentiments. C'est quand même son père et elle risque de le mettre en prison, elle a jamais eu de moment heureux avec lui ? Il l'a bat tel que c'en est insupportable au niveau de la douleur ? Souvent ? Il faut vraiment que sa colère soit plus forte que son amour pour lui et il faut qu'on le ressente. Là il peut très bien lui donner des coups de temps en temps on en sait rien. Bref argumente le fait qu'elle ose porter plainte surtout quand c'est une connaissance de son père le policier et que ça risque de lui retomber dessus. Le prologue intrigue, c'est un bon point. On se demande comment on va en arriver là. Voilà, ton histoire a l'air intéressante donc ne te décourage pas. Courage ;)

--> Aillys
« mais je me dégage détournais. » Y a un problème, ça veut rien dire « l'agacé » agacer « me le montré. » montrer « je ne pu » pus « On tourna » Nous tournâmes est plus pertinent je pense « qu'il me rester » qu'il me restait « les jambes tremblante prêt » tramblantes prête « ce qui me fais » « je me lève » « Je me dirige » « je sens » Pourquoi du présent alors que ton récit est au passé ? « pièce de trouvais » se.. « ses doigt » ses doigts « minimum çà ce » à « cette homme » cet homme « qu'il puisse être vue » vu « Je ne sais » « mais c'est » imparfait « Je me lève désemparé et dépité » levais désemparée et dépitée « comme ci, je n'avais » comme si, pas de virgule après le si est lié à sa proposition « comme ci il ne, c'était » idem, comme s'il et pas de virgule après ne « à peine que je sortirai d'ici.. » à peine sortie d'ici Bon, commençons par les fautes plus nombreuses au fur et à mesure du texte j'ai l'impression. Les erreurs de frappes et les répétitions auraient pu être évité avec une relecture. Attention à ne pas revenir au présent alors que ton récit est au passé sauf dans les dialogues. Attention aux terminaisons é/er. Tout ce qui se trouve en italique n'a pas lieu d'y être, je n'en vois pas l'utilité. Attention aux accords. Tu fais beaucoup de phrases longues et même trop longues, pense aux phrases courtes, elles sont cool aussi. Pour les personnages... Tu reprends des clichés et c'est dommage. La fille qui pense à voix haute sans s'en rendre compte. On le retrouve dans les histoires d'ado et d'amour et personnellement, je ne connais personne dans la vie réelle qui fait ça. Le beau goss. Je veux bien qu'elle rencontre un beau garçon mais je trouve que t'en fait trop « bleu profond qui vous feraient fondre en un regard » « magnifiques dents blanches parfaitement alignées » « bleu profond » suffit, et pas besoin de préciser magnifiques, « blanches parfaitement alignées » nous le dit déjà.

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