Texte n°419
Chapitre I
17:00. Je déteste terminer les cours à cette heure. Je sors du lycée, épuisée, en compagnie de Holly. Elle est dans le même état que moi, après cette longue journée. Au fur et à mesure que le temps s'écoulait, notre sac nous paraissait devenir de plus en plus lourd.
— Elysa vient manger chez moi ce soir. Est-ce que tu veux venir ? lui proposé-je.
Elysa est... heu... je crois qu'on pourrait dire que c'est ma meilleure amie — Je n'aime pas vraiment ce mot, j'ai l'impression qu'il met les autres amis à l'écart —, une française. Je l'ai rencontré à l'aéroport de Paris. Il y a onze ans, elle revenait d'un voyage tandis que je venais m'installer avec ma mère. Elle a été la première personne que j'ai rencontré dans ce pays. Nous avons fait connaissance, avec pour traductrice sa mère qui a pour habitude de venir travailler à Londres. Nous sommes restées en contact pendant toutes ces années par le biais de nos parents, qui, eux, croyaient que cette amitié ne durerait qu'un ou deux mois et que l'on s'oublierait rapidement. Nous ne sommes pas dans le même lycée car je suis dans le lycée anglais de Paris mais nous nous voyons souvent.
— Tu sais bien que je ne maîtrise pas du tout le français.
Holly est arrivé dans notre lycée cette année. Elle habitait à Liverpool mais son père a été muté à Paris donc toute sa famille a dû déménager.
— Ne t'inquiète pas. Elysa maîtrise parfaitement l'anglais. En tout cas, aussi bien, voire plus que moi et le français. Et tu sais pourtant bien que j'ai vécu onze ans en France. Donc, tu peux venir, je te promets que nous ne parlerons qu'en anglais.
— D'accord. Je préviens juste mes parents. J'espère qu'ils vont accepter. D'habitude, ils sont plutôt à cran sur les règles.
Elle passe son appel à l'écart tandis que je continue d'avancer. Deux minutes plus tard, elle me rejoint, enthousiaste et heureuse.
— On a du temps pour nous parce qu'elle n'arrive que dans une demi-heure, l'informé-je.
Elle acquiesce.
Deux minutes plus tard, nous arrivons devant l'immeuble où nous habitons, ma mère et moi.
— Mon appartement se trouve au douzième étage donc on va prendre l'ascenseur.
Holly appuie sur le bouton. Je regarde l'écran sur lequel s'affiche l'étage où l'ascenseur est en ce moment. Le chiffre reste bloqué à 4.
— Génial. Ils ont encore bloqué l'ascenseur !
Nous nous retrouvons donc à monter les cent quatre-vingt douze marches.
Nous commençons à discuter jusqu'à ce qu'Elysa sonne.
Je vais lui ouvrir et fais les présentations.
— Elysa, voici Holly. Et Holly, voici Elysa.
Elles se regardent bizarrement.
— Tu es donc Elysa.
— Et toi Holly.
— Euh... Les filles, on est pas dans un film. Vous pouvez simplement vous dire "Bonjour" ou "Enchantée", explosé-je de rire.
Les filles me regardent avant de me rejoindre dans mon fou rire.
— Ils sont où tes parents ? m'interroge Holly lorsque nous reprenons difficilement notre souffle.
— Ma mère ne revient pas le soir. Elle est cuisinière dans un restaurant de Paris et ne revient que très tard.
— Et ton père ?
Elysa s'arrête immédiatement de sourire et fait des signes de la tête à Holly.
— Ne t'inquiète pas. Cela ne me dérange pas Elysa. et puis, de toute manière, elle ne savait pas.
Je me tourne vers Holly et essaie de prendre l'expression la plus normale possible.
— Mon père était un pilote d'avion.
— Était ?
— Oui. Il est mort quand j'avais quatre ans dans un crash d'avion.
— Je... Je suis désolée, dit-elle, attristée.
— Ce n'est pas grave. C'était il y a longtemps donc je ne me rappelle même plus de lui.
Je les observe. Elles affichent toutes les deux un air consterné.
— Vous venez ? On va faire le repas !
Nous commençons à cuisiner et leurs mines déconfites disparaissent rapidement.
Nous discutons pendant que les lasagnes cuisent au four. Holly et Elysa font connaissance. C'est soulagée que je remarque qu'elles s'entendent très bien.
Je sors les lasagnes du four et les pose sur la table.
— C'est délicieux ! Tu manges seule tous les jours ? demande Holly.
— Oui. Mais cela ne me dérange pas. En fait, c'est devenu une habitude. Je fais ça depuis toute petite.
Après le repas, je leur propose de rester pour la nuit, mais les deux doivent partir de peur d'inquiéter leurs parents. Aucune n'a besoin que je la raccompagne alors je me prends un bon livre et m'installe sur mon lit, couverte de mon plaid — plus doux qu'un mouton, soit dit en passant.
Je lis plus d'une demi-heure. Malheureusement, toute l'histoire qui y est contée est en train de mal tourner.
— Je reprendrai plus tard, murmuré-je à moi même tout en posant le livre sur mon bureau.
Je vais me coucher, trop fatiguée par cette journée de cours.
Je n'arrive pas à m'endormir.
Je me demande souvent pourquoi c'est les jours où j'ai le plus besoin de sommeil que je n'arrive pas à dormir.
Je vais dans la cuisine chercher de quoi m'occuper jusqu'au retour de ma mère. Je trouve un journal daté d'hier.
Je le feuillette rapidement. Une grosse défaite en football de la France, un article sur un romancier très connu, des manifestations en politique. La routine... Et bien sûr, un article sur les Phelps. Il faut toujours qu'il y en ait un sur eux ou les Hunter. Ces deux familles ont chacune une entreprise du même nom. Le Phelps Group et le Hunter Group sont les plus grandes du monde. La majorité des frigo, des bouteilles d'eau, des voitures, des fauteuils ou même des brosses à dents appartiennent à une de ces entreprises ou sont sponsorisés par une d'elles. Mais les adultes ne sont pas les seuls impliqués. En effet, les héritiers de ces entreprises intéressent beaucoup les adolescents et les jeunes adultes. Ils sont devenus des célébrités. En ce qui me concerne, je ne connais même pas leur visage car je ne lis presque jamais le journal et nous n'avons pas de télévision. Cependant, je sais que toutes les jeunes filles sont fans des héritiers et les jeunes garçons des héritières. Personnellement, je plains ces héritiers parce qu'ils ne sont aimés que pour leur beauté et leur apparence.
Je commence à m'inquiéter en voyant que ma mère n'est toujours pas revenue.
Je finis par aller me coucher. Mes paupières se ferment finalement au bout d'une heure environ.
Chapitre II
Je me réveille vers dix heures du matin. L'inquiétude de la veille revient immédiatement.
J'ouvre la porte de ma chambre en espérant trouver ma mère en train de préparer le petit-déjeuner comme chaque matin mais il n'y a personne dans la cuisine.
Je pense alors à une autre possibilité. Étant revenue très tard hier soir, elle doit sûrement être encore en train de dormir.
J'entre avec espoir dans sa chambre.
Le lit est vide.
— Elle a dû s'endormir au travail, me dis-je à moi-même pour me rassurer.
Quelqu'un sonne à la porte. Je soupire de soulagement.
J'ouvre.
— Mam...
Un inconnu à l'air affligé se tient devant moi.
— Vous êtes bien la fille d'Adelaide Wr...
— Qui êtes-vous ? Où est ma mère ? le coupé-je.
— Votre mère est... décédée.
J'ouvre de grands yeux. Je recule de surprise. Je suis à deux doigts de m'effondrer. Mes yeux commencent à me piquer et deviennent humides. Je me reprends en main.
— C'est impossible... Pourquoi je devrais croire un inconnu ? me ressaisis-je.
— Je comprends que ce soit difficile à entendre. Je suis chirurgien. C'est moi qui l'ai opérée après son accident de voiture.
Il fouille dans sa poche.
— Non ! hurlé-je. Ne la sortez pas ! Ne sortez pas votre carte de visite. Je vous en supplie...
Le chirurgien retire sa main de sa poche et me regarde tristement tandis que je sens des larmes brûlantes couler le long de mes joues.
— Écoutez-moi. Avant l'opération, votre mère m'a demandé de vous faire passer un message si elle ne passait pas l'opération.
Je relève les yeux. Je n'arrive toujours pas à assimiler le fait que ma mère ne fasse plus partie de ce monde. J'ai l'impression qu'à tout moment, un homme va sortir de nulle part et me désigner une caméra cachée.
— Qu... Qu'est-ce que c'est ?
— Vous devez vous ressaisir. Faites face au futur. Ne vous effondrez pas.
C'est bien ma mère. Toujours à s'inquiéter pour les autres avant de s'inquiéter pour soi.
Je souris légèrement à travers mes larmes.
— Elle m'a également demandé de vous dire de regarder dans le dernier tiroir de son bureau.
— Pourquoi ?
— Je n'en sais pas plus que vous. Sur ce, je vous présente mes sincères excuses mais je dois m'en aller. Je vous laisse l'endroit où elle repose en attendant l'enterrement. C'est à l'hôpital, il se peut que je sois là.
Il pose un petit bout de papier sur le buffet de l'entrée.
J'acquiesce en silence. Il est déjà gentil de s'être déplacé pour moi, je ne vais pas lui demander de rester en plus.
Je fais tout pour ne pas m'écrouler. Je reçois la nouvelle comme un boulet de canon venant s'abattre sur moi.
J'essaie de rassembler toutes mes forces et me dirige jusqu'à la chambre de ma mère. Je ne me disperse pas et vais droit au bureau sans jeter un œil aux affaires personnelles de ma mère, de peur de fondre en larmes.
J'ouvre difficilement le tiroir. C'est comme si elle ne l'avait ouvert qu'une seule fois depuis plus de dix ans.
Le tiroir est vide, hormis une enveloppe. Je la prends et referme le tiroir.
Sur l'enveloppe est inscrit mon prénom. Je l'ouvre brusquement et y trouve une lettre écrite à la main ainsi que plusieurs billets de cent euros. Je reconnais automatiquement l'écriture de ma mère, quoique légèrement plus soignée et appliquée, comme si elle l'avait rédigée il y a quelques années.
Key,
J'espère sincèrement que tu n'auras jamais à lire cette lettre car cela signifie que je ne suis plus de ce monde.
Tout d'abord, ne t'inquiète pas pour moi et ressaisis-toi. Je sais que tu es forte. Je suis très heureuse d'avoir pu passer ces quelques ( j'espère qu'elles auront été nombreuses) années à tes côtés. Sache que je ne les regrette pas du tout.
Ensuite, il faut vraiment que tu trouves les moyens de repartir en Angleterre. C'est de la plus haute importance.
Il faut également que tu découvres le secret caché derrière ton existence car je ne veux pas que tu le découvres de quelqu'un d'autre qu'eux, ni moi, ni quelqu'un d'autre. Tu me haïras sûrement de te l'avoir caché aussi longtemps mais je comptais te l'avouer à ta majorité.
Tu ne pourras le découvrir seulement en Angleterre.
Continue de vivre,
Je t'aime fort,
Maman.
PS : Ne vas pas à mon enterrement. Ton combat commence dès maintenant.
— Qu'est-ce que c'est que ça ? m'écrié-je.
Je relis plusieurs fois la lettre.
— Repartir en Angleterre ? Un secret caché ?
Je vais m'installer sur le canapé, sans quitter la lettre des yeux, pour réfléchir plus posément à tout cela.
Ma mère veut que je parte en Angleterre pour découvrir... mon secret ? Pourquoi ne le connais-je pas puisque c'est le mien ? Si je ne le connais pas, pourquoi elle ne me l'a pas dit dans la lettre ?
Et puis, je voulais aller à son enterrement. Ce voyage est-il si urgent pour que je n'y aille pas ?
Je ne sais pas de quoi elle veut parler mais j'ai l'intuition que je dois suivre ses recommandations.
Je trouve un petit message où figure l'adresse d'une amie de ma mère accompagnant la lettre.
Je commande immédiatement un billet d'avion pour aller en Angleterre. Je trouve des billets pour demain, très étonnée d'en avoir si tôt, mais à un prix extrêmement élevé. Pas si étrange quand on sait que, premièrement, je m'y prends au dernier moment et, deuxièmement, les seules places restantes sont des places VIP.
Heureusement, ma mère m'a laissé je-ne-sais-combien d'argent, mais largement assez en tout cas pour me payer au moins deux places aussi chères que celle-ci.
Je me souviens soudain du médecin et de son petit message, posé sur le meuble de l'entrée.
Je l'avais presque oublié.
Avant de partir, je veux aller la voir parce que, quitte à partir lâchement sans assister à son enterrement, j'aimerais autant voir son visage et lui parler - si seulement elle pouvait articuler ne serait-ce qu'un mot.
Je prends un petit sac et y stocke ma carte de bus et un peu d'argent au cas-où. Je sors de la maison en récupération au passage mes clés pour fermer l'appartement durant mon absence. Je ne veux pas que quelque chose d'autre arrive, aggravant encore plus la situation actuelle. Par conséquent, je prends toutes les mesures de sécurité possible et me dirige ensuite d'un pas oscillant et vulnérable vers l'arrêt de bus.
Je sors de cette maison de fantômes - avec deux de ses habitants morts - en prenant au passage le mot du médecin... Dr. Martin, d'après la carte de visite accompagnant le mot et mes clés. Je lui avais pourtant bien demandé de ne pas sortir sa carte de visite.
Quoique... Cela risque de m'aider. Qui sait, avoir un contact médecin pourrait m'être utile, plus tard, dans ma quête de mon secret.
Commentaires :
Samayti
Bonsoir, Bon, pour un retour, je suis gâté ! J Et toi aussi parce que me voilà ! Alors attaquons direct. Un truc qui m'a fait direct tiqué : l'incipit. Les premiers mots que ton lecteur va lire ! LE truc par excellence ! Toi tu commences par des chiffres ? Quand on connait la propension de nos lecteurs à avoir des boutons avec tout ce qui ressemble à un nombre, on évitera. Pourquoi ne pas allez vers un « La nuit tombe. Je déteste terminer les cours à cette heure. ». Ca marche, c'est moins chiffré et on peut presque y voir une inspiration Proust... Ouais je m'enflamme ! Ensuite, ce chapitre I... Bon oki, j'ai bien compris que la demoiselle avait perdu son père, mais le reste ? Pas obligatoirement utile. Tu peux commencer par le dialogue. Ce sera mieux. Tu pourras y insérer l'idée qu'elle est anglaise tout ça, tout ça. Le principe des héritiers passe par ton journal. Pareil, c'est pas mal, mais l'explication est hyper maladroite. Là-aussi la faire passer par le dialogue lui donnerait peut-être un peu plus de forme ? Sinon, revoit pour en faire quelque chose d'un peu moins plat. Je dis pas que c'est dur à comprendre, juste plat. On dirait le topo lourdingue du film divergente... Au passage, attention, je n'ai rien compris de ton dialogue, qui connait qui, qui parle, qui répond. La faute à un enchainement de phrase sans y ajouter de « jeux d'acteur » qui aide à fixer le lecteur. Méfie-toi aussi. Tu fais parti de la bande des néo-auteur qui ne veulent faire aucune description ! Du coup, on sait pas qui est qui, et il est difficile de faire une différence juste avec un nom. Sans aller jusqu'à me parler de son t-shirt et de sa pointure, je ne serai pas contre un peu de description quand même. Et ça aura le mérite d'épaissir un peu tes chapitres. Malgré ces critiques, on sent bien que tu essaies et c'est tout à ton honneur.
--> Samayti
Ha oui ! Là aussi je voulais t'en parler. Attention au fil trop gros. Là moi je le vois venir. Ta copine qui sait pas exactement de quoi maman est morte mais qui s'en fiche. Le père dont elle ne se souvient pas. Les héritiers super-star... Je prévois même qu'elle est de la famille Phelps ! Am I wrong ? Ha et au passage, je fais un petit aparté sur l'ancrage (ouais j'aime ce concept). Ta mère écrit une lettre et te dit qu'elle est très heureuse d'avoir passée ses années avec toi ? Ouf merci maman ! Sinon si c'était pas le cas-tu pouvais m'abandonner en forêt hein ? Non sérieux quelle mère dit ça ? (même si elle le pense ^^) Bref, j'ai un texte intéressant devant moi, mais comme tu le vois, va vraiment falloir travailler. Déjà fait des recherches, regarde des films, lit des livres dans l'optique d'ancrer ton récit dans une réalité plausible. La science-fi n'excuse pas tout. Continue à travailler ta plume, le ressenti c'est pas mal, alors tu devrais pouvoir décrire personne et lieu sans trop de problème (une fille inquiète qui s'attend à trouver sa mère sur le pas de la porte devrait décrire l'inconnu qu'elle trouve). Allez hop ! Au trot ! Il y a encore un peu travail.
--> Samayti
Par contre, vient la deuxième partie, et là je vais être plus dur... Aie. Dans l'ensemble, ton texte est plutôt pas mal écrit. La réaction de la gamine est là. Par contre, tout le reste... Bah en fait ce qui pêche, c'est ton ancrage (je refais en une journée un deuxième placement de produit) que j'explique dans mon prochain cours sur...l'ancrage oui ! En gros, tu fais une histoire qui est tout bonnement impossible. Pourquoi ? Parce que l'enchainement des faits l'est. Je te fais la liste. -Maman à l'hôpital ? On t'appelle direct pour te prévenir. On attend pas qu'elle soit morte (en principe). -Le chir qui vient t'annoncer la mort ? Oui à l'hôpital ça peut arriver... Mais c'est pas le principe. Et ils ont un peu de formation psy... Du coup il l'annonce pas de cette manière, sauf quand tu tombes sur un blasé pas de bol. -Une ado seule ne peut pas se le faire annoncer à la maison. Elle devrait déjà être à l'hôpital, mais si pour une raison X ou Y elle n'y est pas, ce sera la police qui viendra l'annoncer et ne la laissera pas seule ensuite (heureusement d'ailleurs). Donc, non seulement, tu fais carrément un tête à queue à la réalité, mais en plus je pense que tu fais ici une erreur de jugement. Tu pourrais nous ouvrir une super scène d'action/suspens avec des policiers à la maison ! Le chir qui appelle et qui dit « regardez dans le tiroir » et ta petite narratrice qui s'enfuit à la manière d'un film d'espion ! Ouais je m'emballe mais c'est quand même une super star héritière !
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-SilverWing-
Hellow ! Bon, nous avons ici affaire à un texte bien écrit, je n'ai pas relevé de fautes d'orthographe donc on tient un truc là ! Mais comme aucun texte n'est parfait, voilà ce que j'ai relevé, et qui pour moi pourrait être encore amélioré : Tout d'abord attention à bien rester au présent pour le récit actuel, tu nous as rédigé la troisième phrase au passé alors qu'elle n'a pas de raison d'y être. Mais je crois qu'il n'y a qu'ici que tu as fait l'erreur, ou alors je n'ai pas remarqué... Ensuite n'hésite pas à étoffer un peu le récit entre les dialogues dans la première partie, à donner quelques petites précisions qui font que c'est plus agréables à lire. Par exemple on a : "Je sors les lasagnes du four et les pose sur la table. - C'est délicieux ! ..." On a l'impression qu'il manque quelque chose enre le moment ou Key sors les lasagnes et celui où son amie est déjà en train de les manger, n'hésite pas à donner des précisions entre les deux, tu peux juste dire qu'elles s'installent à table ou qu'elles se servent une bonne part, enfin un petit truc en quelques mots simples pour nous introduire la réplique de son amie. (On a aussi le "je vais me coucher, fatiguée par cette journée de cours" suivie aussitôt du "je n'arrive pas à dormir", dit nous en une phrase qu'elle essaye de dormir ; ) ) Ensuite j'ai légèrement tiqué sur le "ils ont encore bloqué l'ascenseur", au début. Je pensais que "ils" faisait référence à des personnages en particulier que tu allais nous introduire par la suite, mais en fait non. Ce ils ne sert pas à grand-chose ici, ou alors expliquent clairement de qui il s'agit. Mais tu peux aussi le supprimer et juste dire que l'ascenseur est en panne.
--> -SilverWing-
Achevons maintenant avec un truc qui me chiffonne un peu : la lettre de la maman-décedée. Je comprends très bien que tu ne veuilles pas nous dévoiler trop d'infos pour garder le suspens, mais l'Angleterre c'est vaste, donc donne un petit peu d'aide à ta pauvre héroïne ! Il suffit de peu, par exemple inclut dans a lettre un petit passage où maman informe son enfant qu'elle doit d'abord se rendre chez une amie à elle qui pourra l'aider/chez qui elle pourra loger (je parle là de la personne mentionnée plus tard dans le petit mot qui accompagne la lettre) Parce que pour l'instant avec le peu d'infos qu'elle a, autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! (Même si d'après moi le secret à un lien avec les familles dont on nous parle plus haut, car dans une histoire tout est lié... o^o) Pour moi c'est le seul point à revoir au niveau de l'histoire alors je vais m'arrêter là. Toujours d'après moi, tu es plutôt bien partie je trouve alors continue en faisant attention à tout, (notamment aux participes présents, j'en ai pas parlé mais ils sont à éviter si possible et il y en a pas mal dans les dernières lignes, à surveiller donc...) et je te souhaite bonne chance pour la suite !
--> -SilverWing-
Maintenant, venons-en à mes petites choupettes, terreurs de la littératures qu'on retrouve partout sur wattpad et même dans ton texte,je veux bien sûrparler des répétitions ! (Niark niark !) En vérité il n'y en a pas tant que ça, aussi je vais juste te faire part des quelques unes que j'ai pu relever : -" les lasagnes cuisent au four (dans le four me paraît plus correct ! : ) )'' qui est suivi par "je sors les lasagne du four", essaie de dire "le plat" pour éviter de répéter "lasagnes" et au lieu de dire qu'elle le sort du four, informe nous que c'est cuit et qu'elle le pose sur la table avec milles précautions pour ne pas se brûler ; ) - Les héritiers / héritières, essaie de trouver un synonyme parce que tu le répètes pas mal de fois dans le passage qui les concerne (ex : descendants) Au passage pourquoi sont ils si célèbres ? Ce qui fait la célébrité ce n'est pas seulement la beauté à mon avis, si tu le peux tente de donner d'autres arguments (d'ailleurs tu dis qu'ils sont célèbre pour "leur beauté et leur apparence", or c'est la même chose ici je pense) - "Avant l'opération votre mère... ne passait pas l'opération" ici tunpeux remplacer le premier "opération" par avant d'entrer au bloc (bloc opératoire hein, il est médecin donc il peut se permettre d'utiliser le language hospitalier et on comprend quand même ) - "j'ouvre difficilement le tiroir... le tiroir est vide... et referme le tiroir." Bon ici je ne sais pas par quoi on peut bien remplacer tiroir donc joue avec les petits trucs du style " ce dernier" ou "celui-ci" pour désginer notre fameux tiroir ! Et enfin je crois que ton correcteur d'orthographe a voulu nous faire un petit coucou vers la fin dans la phrase "je sors de la maison en récupération au passage les clés". Pas besoin de préciser d'avantage, je suis sûre que tu sais où est le problème et comment le régler ; )
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