Texte n°410
14 avril
Il ne reste plus que quelques semaines avant le voyage de fin d'année en Italie. Je suis tellement excitée que je n'en dors presque plus. Moi qui n'ai jamais voyagé en Europe, je rêve d'explorer ce continent regorgeant d'histoires et de beauté. Seuls les étudiants des départements de l'anthropologie, dont moi, de l'archéologie et de l'histoire sont invités à participer à ce voyage culturel. Nous irons visiter des monuments et des sites historiques ainsi que des musées afin de complémenter nos cours. Bref, une sortie qui, selon moi, promet d'être intéressante et enrichissante.
Ce voyage rend ma première année à la prestigieuse université McGill à Montréal excitante et me fait adorer le programme dans lequel je suis. Déjà enfant, je rêvais d'y étudier un jour. Mon rêve s'est accompli il y a quelques mois, lorsque j'ai reçu un appel m'informant que j'ai été acceptée. Maintenant, étudiante en anthropologie, je m'en vais découvrir le comportement des humains à l'époque de la Rome Antique dans moins d'un mois.
Je rêvasse encore aux activités auxquelles je vais participer là-bas jusqu'au moment où quelqu'un m'interpelle:
-Hey, Emma! Redescend un peu sur Terre et viens avec nous au Tim Horton, me lâche Guillaume, mon meilleur ami.
-J'arrive, j'arrive! lui réponds-je en fermant le livre sur lequel je m'étais allongée.
En mettant mon chapeau brun, sur mes cheveux blonds, je me précipite hors de la bibliothèque de l'université. Allègrement, je rejoins mes amis au coin de la rue. Ils terminent leur discussion avant de se tourner vers moi.
-Encore perdue dans tes bouquins de merde? me taquine Jade.
Ah, cette Française, toujours à agacer les gens, mais que ferai-je sans une merveilleuse amie comme elle? Je délaisse une fois de plus mes pensées lorsque nous entamons notre marche au Tim Horton le plus près.
-Arrête un peu Jade. Je lisais un livre très intéressant sur l'histoire des moyens de communication et sur les conséquences de celles-ci sur le comportement humain. Tiens, tu devrais le lire et voir ce que ça fait sur ton cerveau d'être toujours sur ton téléphone cellulaire, ricane-je.
-D'accord, ça suffit, les filles, intervient Simon, un des garçons de mon groupe. Y aurait-il seulement un jour où vous ne serez pas en chicane, implore-t-il, les yeux levés vers le ciel.
Nous arrivons finalement, après plusieurs taquineries entre moi et Jade, à destination. Je prends place à une table avec Jade pendant que les autres s'occupent de notre commande. N'ayant rien à faire, je profite de ce temps pour aller sur Facebook. Une plainte s'échappe de ma bouche quelques instants plus tard.
-Quoi, me questionne mon amie. On vient de découvrir la tombe de Néfertiti et tu n'es pas la première à examiner son corps, se moque-t-elle.
-Non, ce n'est pas ça. Écoute: Une fusillade a eu lieu il y a quelques minutes à Rome, près de la Basilique Saint-Pierre. Pour l'instant, seulement 12 morts et une trentaine de blessés ont été déclarés, mais les autorités s'attendent à ce que le bilan s'alourdisse davantage. La police est encore à la recherche d'un suspect qui a été aperçu sur les lieux du crime et portant un sac douteux, explique-je.
-C'est vraiment dommage, dit mélancoliquement Tristan, le copain de Jade, alors que les garçons arrivent. Sérieusement, avec tout ce qui arrive ces temps-ci, quasiment plus endroit n'est sûr. Je crois, Emma, que tu peux oublier ton voyage en Italie, rajoute-t-il.
Simon accote tristement sa tête sur l'épaule de Guillaume qui passe aussitôt son bras autour de sa taille tandis que Jade, le regard affligé, sert la main de Tristan sur laquelle ce dernier y dépose un petit bec. Je décide de prendre mon frapuccino et de le lever en hommage aux victimes et aux familles de ces derniers de ce malheureux attentat.
Puisse un monde sans haine et violence exister un jour, pense-je, pleine d'espoirs.
Nous buvons à leur mémoire, puis, pour changer les idées, nous jouons à UNO, un jeu dont nous raffolons tous. Notre joie revient peu à peu et les rires recommencent à se faire entendre suivi des habituels sacres prononcés lorsqu'une personne joue un plus 4. Guillaume, qui sans surprise, gagne presque à chaque fois tandis que son copain tente de regarder ses cartes en croyant être discret. Il se fait toujours prendre par Jade, l'œil vive du groupe. Tristan, quant à lui, est toujours perdu dans la partie. Le temps passe sans que quiconque ne s'en soucie. L'ambiance et la chimie sont telles que personne n'ose délaisser ce moment de plaisir, mais puisque toute bonne chose doit avoir une fin et qu'il commence à faire tard, nous nous saluons et nous repartons chez nous.
J'adore passer du temps avec mes amis et les quitter, même si je sais que je les reverrai le lendemain, me rend un peu triste. Bien que cela ne va faire qu'un an qu'on se connaît, j'ai l'impression de les connaître depuis longtemps. Je reviens à la réalité lorsqu'un taxi passe près de moi. Je m'empresse de lever ma main afin qu'il m'aperçoive. Même si je possède une voiture, je l'utilise rarement, préférant utiliser les transports en commun, mais, ce soir, je préfère rentrer tôt, quitte à payer un peu plus.
15 avril
-Quoi? Vous êtes sérieuse?
Je n'en croyais pas mes oreilles. Depuis le début de l'année j'attends ce voyage avec impatience et voilà qu'on l'annule.
-Vous devez comprendre, Mademoiselle Boucher que c'est une question de sécurité et que nous n'enverrons pas nos élèves dans un pays où des récents attentats se sont produits, m'explique placidement la directrice de mon école.
Un soupir de mécontentement et s'échappe de ma bouche alors j'implore du regard Madame Tremblay de change d'avis.
-N'essayez même pas. Je comprends que vous soyez déçue, mais il n'en reste pas moins que j'aimerais vous revoir vivante l'année prochaine, poursuit-elle.
-Mais si on allait à l'opposé de l'endroit où s'est passé l'attentat, peut-être pourrions-nous...
-Il n'y a pas de mais. Ma décision est prise: Vous n'irez pas en Italie cette année, m'interrompe-elle.
-Où irons-nous alors? la questionne-je, espérant qu'on ait quand même un voyage de fin d'année.
-Je ne sais pas encore, mais j'ai une idée, finit par dire ma directrice après quelques secondes de silence. Maintenant ouste, ajoute-elle.
Je tourne les talons vers la porte après lui avoir lancé un sourire. Jade, qui m'attendait dans le couloir, me rejoint et me demande ce que la direction a décidé. Je lui réponds simplement qu'ils regardent pour un autre endroit à aller.
-Imagine un peu si on allait à Bora Bora ou encore à Puerto Rico, ou tient, à Hawaï, me répond mon amie avec excitation.
J'éclate de rires à ses rêves improbables et je l'entraîne à la cafétéria. Quand nous arrivons, plusieurs élèves se jettent sur moi afin d'avoir des nouvelles quant à notre voyage. En leur racontant rapidement ma discussion avec Mme Tremblay, je vois Tristan du coin de l'œil rire aux éclats. Lorsque j'ai terminé, je me dirige à grands pas vers lui et donne un claque derrière la tête.
-Hey! Moi, j'ai rien fait. C'est quand même pas moi qui s'est obstiné avec le professeur d'histoire en début d'année et qui lui a tenu tête et qui, depuis ce jour, est devenu la porte-parole par excellence des étudiants, se moque-t-il, les larmes aux yeux.
-Tu veux bien fermer ta gueule? Tu sais bien que je n'aime pas ça et que je n'ai jamais décidé ça, ripostes-je froidement.
-Arrête donc de faire le marabout et rit un peu de ta situation, intervient Guillaume.
Facile pour toi Monsieur-je-me-fous-de-tout. Tu ferais peut-être moins le malin si tu étais à ma place, me dis-je dans ma tête.
Je retourne à mon assiette que j'ai déposé sur la table et me concentre à manger en ignorant les blagues que font Tristan et Guillaume à mon sujet. Je mange tranquillement mes pâtes jusqu'à temps que je remarque qu'une fille m'observe, me scrutant presque, à l'autre bout de la salle. Au contact de mes yeux, elle retourne à son plat et fait comme si de rien n'était. Même si je trouve cela étrange, je continue moi aussi à manger, mais je la surprends quelques instants plus tard à me fixer encore. Je demande à mes amis s'il y a quelque chose qui ne va pas avec mon physique afin de m'assurer que ce n'est pas pour ça que cette fille m'observe minutieusement.
-Mais non, tout va bien, Boucle-d'or. Ton décolleté est parfait, niaise-t-il.
Évidemment, Guillaume et Simon se mettent aussi à rire. Jade, pour sa part, frappe son copain sur l'épaule alors que ce dernier est plié de rire. Je regarde mon amie, le visage découragé.
-Au moins, tu ne vis pas avec lui, me lance-t-elle.
Après plusieurs minutes de délire, Tristan reprend finalement ses esprits et s'excuse de sa blague déplacée. Je suis tellement rendue habituée que je n'en suis même plus frustrée ou vexée.
-Tu vas quand même venir à notre partie ce soir, Blondinette? reprend-t-il.
-Et pourquoi viendrai-je, Tas de muscles? le questionne-je en arquant le sourcil.
-Parce que tes deux meilleurs amis ont décidé de tomber amoureux d'un joueur de football, réplique Tristan.
-Si tu ne viens pas pour le voir, viens pour me voir, au moins, s'il te plaît.
Cette fois, c'est Simon qui a parlé. Le timide Simon qui ne parle presque jamais vient de me demander, quasiment supplier, de venir les voir. Je cède finalement, non pas pour faire plaisir à monsieur le blagueur, mais bien pour Simon qui a récemment été nommé capitaine de l'équipe de football des Redmen et qui, ce soir, jouera sa première partie avec ce nouveau titre. Je sais qu'il a beaucoup de pression et je souhaite aller l'encourager.
Alors que j'explique tout cela à mes amis, je remarque, une fois de plus, cette même fille qui m'examine.
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L'excitation est palpable au Stade Percival-Molson. Les Redmen affronteront les Stingers de l'Université Concordia, l'un de leurs plus grands rivaux. Les supporters des deux équipes affichent fièrement leurs couleurs. Écharpes, chandails, traces sur les joues, tous veulent démontrer leur support à leur équipe. Malgré que ce ne soit qu'une partie amicale, la saison régulière étant terminée, la frénésie a déjà envahie tout le stade. Les partisans des Redmen entament aussitôt le célèbre: "McGill once, McGill twice", une chanson un peu trop vulgaire à mon avis. J'aperçois même quelques garçons vomir les 2 litres de bières qu'ils viennent de boire alors que la partie n'est pas encore commencée.
J'essaie de me diriger à mon siège à travers la gigantesque foule. J'arrive, tant bien que mal, à me faufiler et à trouver un chemin jusqu'à mon banc. Je m'assois entre Guillaume et Jade qui, eux, sont là depuis 1 heures déjà en raison de la pratique des Redmen qu'il y a eu. Je remarque que les deux portent un maillot de leur copain.
-Vous êtes vraiment mignons avec vos chandails, les amis, leur dis-je, le sourire au coin de la bouche.
Ils se contentent de me sourire, puis leur attention se dirige sur le terrain où la partie va débuter sous peu.
-Regarde-le, il est vraiment stressé. J'ai confiance en lui et il devrait avoir plus confiance en lui-même, me dit Guillaume en me pointant Simon du doigt.
Le capitaine se met à sa position de receveur éloigné, prêt à courir pour recevoir la passe de Tristan, le quart-arrière, et l'arbitre donne le signal de départ. À peine la partie est lancée que les plaquages sont entamés et le ballon vole dans tous les sens. Sur le terrain, on voit clairement que les Redmen ont de la difficulté à passer à travers la ligne défensive des Stingers. Déjà, les trois premiers essais des Redmen sont épuisés. Revirement: l'équipe adverse passe maintenant à l'offensive. Leur passe précise ainsi que la trajectoire atypique de celle-ci vaut aux visiteurs 6 points. Le ballon revient aux Redmen qui tentent à tout prix de percer la défense de l'autre équipe, mais sans succès. Les joueurs de l'Université Concordia enchaînent points après points. La fin de la première demie approche et c'est 8 à 2o pour les Stingers. Un dernier touché est effectué par ceux-ci et c'est la mi-temps.
-On va vraiment devoir jouer plus solidement sinon on n'y arrivera pas, s'exclame Jade, frustrée du pointage.
-Va donc nous chercher de quoi à manger au lieu de chialer, l'envoyé-je afin de la calmer.
Elle revient quelques minutes plus tard, des hot-dogs à la main. Alors que mon amie essaie de monter les marches sans échapper notre goûter, je distingue, derrière elle, une forme que je connais: la fille du dîner qui m'analysait. Elle est accompagnée par un petit garçon à la peau basanée qui lui tient la main, tel un enfant à sa maman. Curieuse, je les suis du regard.
-Ça va, Emma? Qu'y a-t-il, me questionne Jade.
-C'est qui au juste cette fille-là? Elle me fixait ce midi, lui demande-je en la désignant du menton.
-Je ne sais pas trop son nom, mais je pense qu'elle étudie les Premières Nations, me répond-t-elle, incertaine de sa réponse.
-Je pense aussi qu'elle est autiste. J'ai déjà remarqué qu'elle n'interagissait pas normalement avec les gens. J'en ai parlé avec ma mère qui est psychologue et selon ce que je lui ai décrit, elle pense qu'elle pourrait être affectée par un trouble du spectre de l'autisme, intervient Guillaume. Tu peux toujours essayer d'aller lui parler si tu veux, rajoute-il.
J'accepte son idée et je m'empresse d'aller la rejoindre. Ne connaissant pas son nom, je lui tapote doucement l'épaule. Elle sursaute légèrement avant de pivoter vers moi. Aussitôt, elle détourne son regard du mien et tourne plutôt sa tête vers la droite. L'enfant, au contraire, me regarde de ses grands yeux sombres. Je demande à la fille s'il y a quelque chose, car elle me fixait ce midi et je trouvais cela étrange.
-Je voulais te dire quelque chose: je crois que je sais où tu vas aller pour le voyage de fin d'année, balbutie-elle.
-Ah oui? Et où irons-nous donc? l'interroge, surprise.
Elle hésite un moment et finit par me répondre toujours sans me regarder:
-Vous allez venir avec nous à Wendake. Je suis désolée, mais je dois y aller maintenant.
Et elle s'en va, entraînant avec elle le petit garçon qui me sourit à présent. Pour ma part, je retourne à ma place en repensant à ce qu'elle vient de me dire.
Wendake...Ce nom me semble familier, mais pourtant, je n'arrive pas à mettre la main sur ce que c'est.
Je raconte ma conversation à mes amis qui sont, eux aussi, un peu déstabilisés lorsque je prononce le nom Wendake. Ils n'ont aucune idée de quel endroit il est question et me conseillent de ne plus y penser. Pourtant, durant presque toute la deuxième demie qui vient tout juste de commencer, mes pensées sont orientées à me souvenir où j'ai entendu ce nom, Wendake.
Ce n'est qu'aux 5 dernières minutes de jeu que mon attention revient à la partie. Les Stingers mènent 32 à 27 et les Redmen sont à l'offensive. Ces derniers en sont à leur dernier essai et ils sont à 40 verges de la zone de but adverse. Je vois, au loin, Tristan en caucus avec ses coéquipiers, essayant probablement de déterminer une stratégie qui leur permettrait d'effectuer un touché. L'arbitre siffle: c'est le temps de retourner au jeu. De la manière dont les joueurs des Redmen se place, le quart-arrière va sûrement faire un botté de dégagement. Il s'élance et frappe le ballon qui, après avoir parcouru une longue distance, est attrapé par Simon. Celui-ci se met à courir et tente d'éviter les plaquages.
Plus que 20 verges à parcourir.
Le stade est silencieux, attendant de voir s'il le temps et l'équipe adverse seront plus vites que lui.
10 verges.
La foule, maintenant debout, retient son souffle, prête à exploser.
5 verges.
Et, soudain, c'est le vacarme total: le capitaine a réussi à faire l'impossible. Les gens sifflent, hurlent de joie et Simon, sur le terrain, se fait ensevelir par les joueurs. Les Redmen remportent cette partie 33 à 32. Pour ma part, je me contente d'applaudir, fière de mon ami. Tout en l'acclamant, je remarque que la fille de cet après-midi est assise en biais de nous en avant. Elle est occupée avec le garçon qui s'est mystérieusement mis à pleurer. Je la vois lui donner quelques pilules et, ensuite, enrouler ses bras autour de la taille de l'enfant. Quelques instants après, les larmes de ce dernier cessent et, suite à cela, il s'effondre dans les bras de la fille.
Commentaires :
NadegeChipdel
(2) En terme de cohérence, j'ai relevé un détail qui me gêne : p.4, Guillaume qui nous sort comme une fleur qu'il connaît la mère de la fille. C'est un peu gros. Enfin, un détail de vocabulaire qui peut porter à confusion. En français du vieux continent, le mot « verge » n'est plus une unité de longueur. Dans le langage courant, il désigne un attribut très masculin. En somme, le point essentiel à revoir dans ton texte demeure la simplicité. Allège ton texte , va à l'essentiel. (Même si je pense que ces habitudes d'écriture te viennent de l'école; j'ai corrigé pas mal de Québécois, je vous ai à tous fait la même remarque). J'espère avoir aidé, bonne continuation, Nadège
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NadegeChipdel
Bonjour à toi ami(e) du Québec ! Je m'en viens faire un petit retour sur ton texte. Pour commencer, l'ensemble est bien fait et tient la route. Certes, l'idée n'est pas la plus originale et le rythme est un peu lent, mais il s'agit d'un premier chapitre. Regardons maintenant plus en détail. En terme de grammaire, de conjugaison et d'orthographe, j'ai relevé très peu d'erreurs (p. 13 : de changeR / p.7 : bien que au lieu de malgré que). En revanche, au niveau du vocabulaire, j'ai trouvé des répétitions (manger p.10; sourire, confiance, recevoir p.6) P.20 : on évitera de commencer une phrase par bref, trop proche du langage oral. Autre remarque, au niveau de tes dialogues cette fois-ci : on ne met qu'un seul verbe de dialogue par phrase et non deux. P.9 : tu parles d'un visage découragé. Non, un visage avec une mine découragée. Alors, n'aurais-je rien à dire ? Si ! Elle concerne ta syntaxe. Entendons-nous bien, tu écris bien, tu as du vocabulaire, on sent l'investissement dans ton travail, mais il faut que tu allèges tes tournures de phrases. Cette débauche d'adverbes, d'adjectifs donnent un poids inutile à tes phrases. Et le mieux est l'ennemi du bien : à vouloir trop en faire, certaines de tes phrases n'ont plus de sens (ex en dernière page : *est assise en biais de nous par avant. Là ça ne veut rien dire !). Ton texte gagnerait en efficacité avec des phrases plus concises. Ex p.7 « J'essaie de me diriger...mon banc ». Cette phrase longue comporte du superflu qui peut perdre ton lecteur. Si tu dis : « J'essaie de me faufiler à travers la foule jusqu'à mon banc. Quand j'y parviens... ». Tu dis la même chose, mais avec plus d'efficacité.
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TicusLeFaune
#candidate Salut cher auteur québecois ou chère autrice québécoise Comme tu peux le voir je ne suis que candidate et non titulaire. J'espère tout de même que mon avis te sera utile. -Ton texte comporte très peu de fautes (j'en ai repérée une seule, œuil vive qui devrait être vif, placé dans le paragraphe parlant du UNO). Je sais que le repérage de faute n'est pas mon point fort, il y en a donc sûrement un grand nombre qui m'ont échappées, cependant on remarque que tu as fait un véritable travail de relecture. Merci c'est agréable à lire. -le vocabulaire est varié, cependant tu as tendance à utiliser beaucoup de participes présent, ce qui alourdit le texte. Il y aussi un certain nombre de répétitions disséminées un peu partout (ex: connait, utiliser, ... présents dans le paragraphe suivant celui du UNO). Tu as également tendance à utiliser beaucoup les conjonctions de coordinations, les conjonctions de subordinations, et tous ces petits mots. C'est bien, seulement veille à ne pas les imbriquer, car cela ralenti la lecture. (Par exemple: ...et sur les conséquences de celles ci sur le développement humain. Ici, deux "sur" sont imbriquées l'un dans l'autre et alourdissent le texte.) -tu as marqué "nous arrivons finalement, après plusieurs taquineries entre moi et jade, à destination". Cette phrase est à retravailler, tout d'abord a cause de la politesse (on nomme toujours l'autre avant soi) , mais également a cause de la formulation maladroite. On pourrait la remplacer par "Suite a de nombreuses taquineries , nous arrivons à destination. " ainsi la lourdeur me semble suprimée. (Ce n'est que mon avis, bien entendu)
--> TicusLeFaune
-certains mots perturbent les français de métropole, tel que dîner. Je sais que pour les québécois il s'agit du repas du midi (celui du soir étant le souper) mais pour nous il s'agit du repas de la soirée (eh oui, nous on dit "petit déjeuner" "déjeuner" "diner"). Mais bon... c'est un texte québecois, et donc a ce titre destiné a etre lu par des québecois, pas par des français, en concequence: on s' en fiche un peu. -Tu ne dit nulle part que le sport est du football américain. N'ayant pas l'habitude de ce sport, je suis incapable de le reconnaître (meme si ta description semble fidèle). Je pense qu'il serait utile de le marquer à un endroit, soit a la fin de la première soit au début de la seconde. Par rapport à la cohérence, un point me chiffonne: tu parles de la prestigieuse université Macgill, puis ton personnage parle avec la directrice. Tout d'abord il me semble qu'on ne dit pas "directrice" mais "proviseur". Mais surtout ma question est la suivante: une éleve de cette académie peut elle vraisemblablement aller demander à sa directrice si un voyage est retenu? Et d'ailleurs, est-ce bien la directrice qui s'occupe des voyages, habituellement c'est un prof qui prépare le plus gros avant de soumettre le projet à l'administration. A part ça, l'histoire est claire, tu utilise correctement les *** , la fin de ton chapitre donne envie de lire la suite... bref, il me semble que ,malgré les nombreux points énoncés plus haut , il s' agit d'un texte travaillé et réfléchi qui ne possède qu'assez peu de défauts.
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Xetrox
Bonjour, avant de commencer, je tiens à préciser que tout ce que je dirai ne relève que de mon point de vue personnel basé sur cet unique chapitre. Alors déjà, je suppose que tu es québécois(e) à la vue de pas mal d'expressions qui agrémentent le texte. Je risque donc parfois de relever ce qui me semble être des erreurs sans qu'elles ne le soient pour autant. J'étais d'abord étonné par cette différence aussi marquée avec le français à certains endroits puisque j'avais déjà lu une saga écrite par une québécoise et qui n'est pas passée par la phase adaptation, mais je suppose que c'est dû au choix d'une narration en langage « oral » « Des départements de l'anthropologie, dont moi, de l'archéologie » Je trouve que le « dont moi » casse un peu le rythme de l'énumération. À ta place, je ferais d'abord l'énumération que je clorais avec l'anthropologie avant de la rattacher à ton personnage dans la phrase qui suit avec quelque chose comme : « C'est cette dernière discipline qui a eu mes faveurs lorsque j'ai dû choisir mon orientation ». Sinon, une parenthèse (sous forme de tirets, ça reste moins moche) me paraît nécessaire, mais bon, je considère à titre personnel que ce genre de procédés constitue une hérésie « Ce voyage [...] lequel je suis. » Ça manque de virgules « m'informant que j'ai été acceptée » Attention aux participes présent, ils sont à éviter au maximum et j'ai cru en relever un certain nombre en première lecture. Ici, je trouvais aussi maladroit le « j'ai été acceptée ». C'est vrai que c'est assez délicat à remplacer puisqu'il me semble que le passé composé compte comme un temps du présent. Mais du coup, je pense que tu ferais mieux d'utiliser un temps du passé pour le moment de son affectation, et du plus-que-parfait pour la phrase sur son enfance. Pour conserver un discours oral, le passé simple est à bannir, donc j'imagine que si tu suis ce conseil, ce sera nécessairement de l'imparfait
--> Xetrox
Et bien, contrairement à ce que pourrait indiquer la longueur de mon commentaire, j'ai beaucoup apprécié ce texte, bien que la forme mériterait des ajustements (éradiquer tous ces participes présents, par exemple) et malgré quelques fautes d'orthographes dont toutes n'ont pas été relevées ici. Il y a aussi pas mal de maladresses à corriger. Sinon, le rythme est bon et ton vocabulaire bien varié. Les quelques descriptions sont efficaces, les dialogues cohérents et le récit assez immersif. En plus, tu utilises les évènements actuels (bien qu'il n'y ait pas eu d'attentat à Rome à ma connaissance, mais ça n'a pas d'importance ici) pour ancrer ton histoire dans un univers crédible. De la même manière, les personnages sont aussi crédibles et me paraissent de premier abord assez fouillés, bien qu'un premier chapitre soit insuffisant pour être sûr de ce fait. Bonne continuation et bon courage pour reprendre ton texte. Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, je suis joignable en mp et en commentaires.
--> Xetrox
« je mange », « à manger » Attention aux répétitions « niaise-t-il » On ne sait pas directement de qui il s'agit. On est obligé de le deviner ensuite, donc il vaut mieux directement indiquer le prénom « je suis tellement rendue habituée » Pourquoi rendue habituée ? Habituée tout seul suffit amplement « la pratique des Redmen qu'il y a eu » Je ne sais pas si c'est entraînement (practice franciser, puisque que les québécois ont souvent tendance à franciser bien plus que nous les mots anglais), ou pour une pratique récurrente d'avant match. Cela mériterait quelques éclaircissements dans le texte, je pense. Ah, et « qu'il y a eu », bien que techniquement correcte, c'est assez maladroit Bon point : c'est du football américain que tu décris vraiment bien, surtout quand l'on a une idée de la complexité des règles par-rapport à d'autres sports. Les termes techniques francisés (quarter back, touchdown, yards, ...), ça fait un drôle d'effet, mais je comprends d'où ça vient, donc... « les plaquages sont entamés » Pas terrible comme formulation « sans échapper notre goûter » Plutôt « sans laisser échapper notre goûter » « la fille du dîner » J'ai un problème de temporalité. Pour moi, un goûter c'est le quatre heure, sinon on parle plutôt de collation. Or, dîner se rapporte au repas du soir, donc ce serait plutôt la fille du déjeuner, comme ça se passe dans la même journée, non ? « s'il le temps » si le temps « plus vites » Très maladroits, plutôt « rapides »
--> Xetrox
« l'ambiance et la chimie [...] à faire tard [...] » C'est purement subjectif, mais je préférerais « l'alchimie ». Sinon, je pense que la phrase est ici peut-être un peu trop longue, mais bon... Par contre, j'aurais mis « à se faire tard » « et les quitter [...] me rend un peu triste » Je mettrais une virgule avant le « et » pour mieux marquer le changement de proposition, et j'ajouterais un « toujours » après « rend » pour montrer quelque chose qui est normal et habituel « Bien que cela ne va faire » Maladroit, plutôt quelque chose comme « bien que notre rencontre ne remonte qu'à une courte année » ou « bien que notre amitié ne soit née qu'un année auparavant » C'est intéressant, cette annulation du voyage en raison de l'attentat, du point de vue sociologique. Cela illustre parfaitement la différence de point de vue avec la distance. Par exemple, malgré l'attentat à Londres, ma petite sœur est quand même parti là-bas en voyage scolaire très peu de temps après, alors que les attentats de Paris avait eu un très fort impact sur le tourisme (notamment venant d'Amérique et d'Asie, il me semble). Rien à voir avec une erreur dans ce texte, mais je m'autorise quelques digressions « un soupir de mécontentement et s'échappe » Faute d'inattention, je suppose « m'interrompe-elle » M'interrompt-elle, il me semble « qu'on ait » que l'on ait, c'est une partie narrative « qu'ils regardent pour un autre endroit à aller » Très maladroit, plutôt « qu'ils cherchent une destination de secours », mais il y a plein d'autres tournures qui seraient meilleures « qui s'est obstiné » qui me suis obstiné « me concentre à manger » Très maladroit, plutôt « me concentre sur mon repas », surtout que si tu conserves le verbe manger, tu as une répétition qui apparaît un peu plus loin
--> Xetrox
« et portant un sac douteux » Je substituerais une virgule au « et » « explique-je » Dans ce cas-là, pour que ce soit plus agréable à l'oreille, le français préconise d'ajouter un accent aigu : expliqué-je « quasiment plus endroit n'est sûr » Faute d'inattention, j'imagine « aux victimes et aux familles de ces derniers de ce malheureux attentat » Inverses « et aux familles de ces derniers » et « de ce malheureux attentat », ce sera plus agréable à lire et je ne suis même pas sûr qu'en l'état ce soit correcte « pense-je » Même remarque que plus haut, c'est le cas pour tous les verbes réguliers du premier groupe « pour changer les idées » J'ajouterais un « nous » « joue un plus 4 » Ici je verrais mieux sous cette forme : joue un « +4 », puisqu'il s'agit d'une carte précise et définie, qui peut, je pense, être traitée comme une marque « Guillaume, qui sans surprise, gagne presque à chaque fois tandis que son copain tente de regarder ses cartes en croyant être discret » Problème de virgules mais pas seulement. Le « qui sans surprise, gagne à presque à chaque fois » s'accorde mal avec le tandis qui retarde l'arrivée du prochain verbe conjugué, ce qui nuit au rythme. Déjà, je mettrais « Guillaume gagne presque chaque partie sans grande surprise, tandis que [...] ». Personnellement, j'irais jusqu'à enlever le « sans grande surprise », mais ce n'est pas forcément nécessaire. Pour la fin, privilégies un «, persuadé d'être discret » « Il se fait toujours prendre par Jade » Je trouve qu'il manque un lien marqué avec la phrase précédente en terme formel. C'est pourquoi j'ajouterais un « toutefois », peut-être suivi d'un « attraper » pour créer une petite allitération en t. Sinon, je pense que « repérer » serait plus judicieux que « prendre »
--> Xetrox
« Je rêvasse encore aux activités » Je ne suis pas sûr que le rêvasser se prête bien à un complément... En tout cas, ça me fait un drôle d'effet de lire ça Attention, point typographique : si un jour tu souhaites envoyer un manuscrit à un éditeur, c'est les tirets cadratins pour les dialogues. Il faut aussi toujours mettre un espace avant les signes de ponctuations forts (pas sûr de la terminologie) comme les « ! », « : », « ? », etc. « redescend » Attention, ça prend un « s » à l'impératif « je m'étais allongée » Ici, le passé composé me paraîtrait plus judicieux, surtout que tu l'as utilisé précédemment pour quelque chose de bien antérieur « En mettant mon chapeau brun, sur mes cheveux blonds » Je ne reviens pas sur le participe présent mais la virgule ne devrait pas être là, elle casse le rythme sans réelle raison puisque la phrase n'est pas si longue que ça et compte deux autres virgules « Allègrement » Attention aussi à ne pas trop user des adverbes, il me semble aussi en avoir repéré quelques-uns « Ah, cette Française » Pas de majuscule ici en français. En anglais, il y en aurait une, par contre. Ah, et on n'est pas si vulgaire que ça, hein... :D « notre marche au Tim Horton » Une note d'auteur pourrait être pas mal pour les lecteurs français qui ne savent pas forcément ce qu'est un « Tim Horton », mais ce n'est pas bien grave. Par contre, « notre marche au », c'est moche et ça me paraît incorrecte. Privilégie plutôt « en direction du », « à destination du », ... « entre moi et Jade » entre Jade et moi. En plus d'être plus correcte du point de vue politesse, même pour du narratif, ça sonne beaucoup mieux « Quoi, me questionne » Tu peux mettre une incise après un point d'interrogation, ce qui rendrait beaucoup mieux ici
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Detico
Bonjour, merci pour ta soumission :) Avant de commencer, je te rappelle que mon avis est subjectif. J'ai cru comprendre que tu étais canadienne, je m'excuse donc si je te fais remarquer que je ne connais pas un mot alors que tu l'utilises dans la vie courante. J'arrive un peu après la bataille, désolé si mon commentaire ressemble aux autres. Commençons par la forme : tu fais assez peu de fautes, mais attention : j'ai l'impression que plus le texte avançait, plus tu en faisais. Il y aussi quelques lourdeurs qui sont fatigantes à lire, et certaines phrases sont maladroites. Il faut alléger pour rendre ton texte plus simple. N'hésite pas à aller au but.
--> Detico
• En général, ce n'est pas la directrice qui décide toute seule, c'est un comité qui se réunit. -> Je trouve que ce fait n'est pas réaliste du tout. Si tu veux garder ainsi, avance ton histoire dans le temps. En janvier/février, ça pourrait encore passer. • Par contre, tu décris très bien le football américain. J'ai trouvé très intéressant d'en savoir un peu plus sur ce sport (même si j'aurais aimé des explications pour les termes techniques comme « verge »). Bref, un bon texte dans l'ensemble, mais qui mériterait d'être amélioré sur pas mal de points. J'avoue que mon avis est assez mitigé. Désolé si mon commentaire est un peu long, j'espère t'avoir aidé, n'hésite pas à me contacter en mp si tu n'as pas compris tout, Detico
--> Detico
Après la forme, passons au fond. Au premier abord, l'histoire ne semble pas très originale : les universités américaines (et canadiennes), dans les fictions, restent des clichés. Mais tu as l'air de savoir de quoi tu parles, et la lecture en est plus agréable. Le cliffhanger de fin (petit garçon qui s'effondre) et l'étrangeté de la fille peuvent donner au lecteur l'envie de lire la suite. Mais, pour ça, il faut qu'il ait accroché à l'histoire... J'avoue que j'ai eu un peu de mal. C'est un peu ennuyant, par moments. Essaye de dynamiser le texte avec quelques petites touches d'humour, de jolies métaphores... À toi de voir (n'en abuse pas non plus, elles peuvent alourdir le texte). Je me pose plusieurs questions : • Au tout début, Guillaume appelle Emma alors qu'ils sont dans une bibliothèque. On n'est pas censé ne pas faire trop de bruit dans une bibliothèque ? • Si le voyage en Italie est annulé, pourquoi est-il prévu de le faire ailleurs ? Je m'explique : un voyage scolaire est long et coûteux à organiser. Il est en général prévu (très) longtemps à l'avance. Il faut réserver les hébergements, le transport, etc. Pour beaucoup d'étudiants, comme dans ce cas, il faut de la place. Est-ce que, alors que la fin de l'année est toute proche, il vont réussir à la trouver ? Et à trouver l'argent alors qu'ils doivent se faire rembourser les frais du voyage annulé ? Le délai est trop court.
--> Detico
Après ce petit relevé, je me permets de te dire deux choses : • Écris les chiffres en lettre (sauf les scores). Par exemple : « 5 verges » -> « Cinq verges » (tu as compris je pense x) • Pour les dialogues, tu dois utiliser le tiret cadratin — (j'ai oublié comment on l'affiche sur ordi, mais Internet est ton ami) et non le tiret "six" - Sur téléphone, tout dépend de la marque. Avec Android, reste appuyée sur le tiret normal, i devrait s'afficher à gauche.
--> Detico
« Vous devez comprendre, mademoiselle Boucher, » (faute de ponctuation, oubli de la dernière virgule. « des récents attentats » -> « de récents attentats » colle mieux. « Un soupir de mécontentement s'échappe » (sans le « et ») « alors *que j'implore » « [...], *m'interrompt-elle » « Je tourne les talons [...] *où aller. » : ce paragraphe est facultatif, c'est une répétition de la discussion du dessus. Il alourdit le texte, je te conseille de le supprimer (remplace-le par une phrase comme « Je lui explique la situation »). « [...], à *Hawaii » « J'éclate de *rire » « qui s'est obstiné » -> « qui me suis obstiné » va mieux ^^ « *riposte-je » : d'ailleurs, tu veux inverser les verbes de paroles : je riposte, par exemple. Attention, ceci ne marche qu'à la première personne et au présent. « à mon assiette que j'ai *déposée sur la table » « [...], niaise-t-il » : Qui ? Tristan ? Aucun nom écrit dans les lignes précédentes ! « [...] à notre partie, ce soir, [...] » : faute de ponctuation. (premier paragraphe de la seconde partie) « leur support » ? « la frénésie a déjà *envahi » (verbe avoir) « les deux litres de *bière » « sont là depuis une *heure » « la pratique des Redmen qu'il y a eu » : Qu'est-ce que ça veut dire ? (Paragraphe 13) « la trajectoire atypique de celle-ci » -> « sa trajectoire atypique » est moins lourd. « de quoi manger » (pas besoin de « à ») « l'envoyé-je » -> « je l'envoye » sinon c'est du passé. « sans *laisser échapper notre goûter » « [...], *je l'interroge, surprise » « je n'arrive pas à mettre la main sur ce que c'est » -> maladroit « je n'arrive pas à mettre la main dessus ». « les joueurs des Redmen se *placent » « s'il le temps » -> « si le temps » « quelques instants après » -> « quelques instants plus tard » est plus joli.
--> Detico
Voici les principales fautes ou lourdeurs que j'ai relevées (quelques fautes de ponctuation aussi) : « le programme dans lequel je suis » -> maladroit. « le programme dont je fais partie » ? Répétition de « mois » (deux fois dans le paragraphe deux) « Hey, Emma ! *Redescends un peu sur Terre [...] » à ce propos, laisse toujours un espace entre le dernier mot de la phrase et le point d'exclamation ou d'interrogation. « En mettant [...] cheveux blonds [...] » : c'est très lourd. J'apprécie ton effort de disséminer des descriptions de la narratrice un peu partout, c'est bien, mais attention à ne pas trop alourdir ton texte. Tu peux mettre ce détail ailleurs. Par exemple, si la fille qui la fixe la perturbe trop, elle peut dire : « Je me passe la main dans les cheveux ». « après plusieurs taquineries entre moi et Jade » -> « [...] Jade et moi » « à la recherche d'un suspect qui a été aperçu sur les lieux du crime et portant un sac douteux » -> « [...] qui aurait été aperçu [...], portant un sac douteux » sonne mieux. « quasiment plus *aucun endroit » « pour *nous changer les idées » « Guillaume, sans surprise » : le « qui » est inutile. « l'oeil *vif du groupe » Dans le même paragraphe, répétition de « toujours », deux fois en deux phrases. « l'ambiance et la chimie » -> « l'ambiance et l'alchimie » (Paragraphe suivant) « [...] passer du temps avec mes amis, et les quitter » -> la façon dont tu organises ta phrase est bizarre, on dirait qu'Emma adore aussi quitter ses amis. « le lendemain » -> « demain » colle mieux à la situation. Attention aux répétitions : deux fois connaître dans la même phrase, même chose pour préfère. « qu'un an qu'on se connaît » peut devenir « qu'un an qu'on se voit ». À toi de voir.
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