Texte n°406
Je m'appelle Sacha Sanchez, j'ai quatorze ans et je vais au collège du coin. Quoi de plus banal ? Franchement, je ne vois pas. Je ne suis pas populaire mais je vous vois venir : encore une histoire d'un pauvre gosse qui a pas d'amis ! Mais si seulement vous me laissiez finir, je pourrai vous raconter mon histoire et vous remercierez peut-être votre beau-père qui vous acheté ce livre pour votre anniversaire. Mon œil, je suis sûr que votre mère l'a forcé !
Je vis chez mon père, un homme politique effacé qui s'est séparé de ma mère, une femme au fort tempérament. Elle s'est remariée peu après avec un jeune qui avait dix ans de moins qu'elle. Ils ont eu ma petite sœur ensemble, Hella, qui est a-do-rable, contrairement à ses parents.
Le matin du jeudi où commence mon histoire, il faisait beau et dégagé mais j'avais une sorte de pressentiment, comme si tout n'allait pas forcément bien se passer. J'évoluais rapidement sur mon skate, espérant arriver en cours avant la sonnerie. Le concierge était là, fidèle à son poste, en train de réprimander un autre retardataire. J'accélère, mais trop tard, la sonnerie retentit. Je ne suis pas foncièrement mauvais mais personne ne m'a jamais réellement apprécié. Peut-être à cause de mon physique ingrat ou de mon incapacité à engager simplement une conversation intéressante. J'aimerai dire que je suis un peu solitaire et mystérieux mais je n'ai simplement pas d'amis fixes. Quelques fois je suis les personnes à côté de qui je suis en cours mais ils me font à chaque fois des signes pas forcément très discrets pour me dire de partir.
Certains peuvent penser que si on n'a pas d'amis on se concentre beaucoup sur les cours mais c'est complètement faux. Quand je rentre enfin chez moi, je n'ai pas envie de faire quelque chose qui me rappelle l'endroit que je viens de quitter. Je me suis toujours dit qu'il fallait aller de l'avant. Enfin, j'essaye.
Staves, le pion, surnommé Steacks par les élèves, était un homme petit et à la calvitie naissante. Comme tous les concierges, il est détesté par tous les élèves mais tout le monde n'est pas tout blanc ni tout noir. C'est ce que me disait mon père avant que ma mère le quitte. Cette rupture a changé toute sa vie. Avant, il avait confiance en lui et respectait ces proverbes qu'il aimait par-dessus tout. Il m'a initié comme il l'a pu et a réussi en partie à transmettre ces proverbes et je ne peux m'empêcher de penser à chacun d'eux à chaque moment de ma vie. Steacks doit avoir un bon fond, il n'aime sûrement pas être détesté. Personne n'a jamais essayé de se mettre dans la tête d'un pion. Ou aucun élève sain d'esprit en tout cas.
Mais ce n'est pas le moment de se mettre dans la tête d'un pion car Steacks me regarde comme si c'était moi qui avait inventé son surnom ridicule. Si seulement ! De toute façon si c'était moi qui l'avait réellement inventé, personne ne l'aurait jamais utilisé. Ou tout le monde aurait simplement oublié que ça venait de moi au départ.
Steacks commence à me crier dessus pour me dire que je pourrais faire un effort de ponctualité, pour le premier jour au moins. J'essaie de l'ignorer mais je finis par lâcher un petit « oui monsieur Staves » qui manque vraiment de sincérité. Il me laisse aller en cours et j'arrive à garder mon skate et me faufile entre les retardataires. Je monte les trois étages qui me séparent de ma salle de physique en soufflant comme un bœuf. Quand je pousse la porte de la pièce, tous les élèves portent une longue chemise en coton. Madame Ramirez détaille ma tenue d'un regard appuyé et je rappelle enfin que je dois porter une blouse en cours de physique. Pourtant, la salle sent juste mauvais, une odeur de papier neuf que je n'ai jamais compris étant donné que la pièce n'a pas été peinte depuis une quinzaine d'années. Je m'excuse rapidement puis je redescends au premier étage pour prendre ma blouse. Je remonte en essayant de relativiser – j'ai fait du sport aujourd'hui.
Madame Ramirez me laisse m'installer au fond de la classe où je pourrai facilement me faire oublier. La fille qui était avant à côté de moi se déplace pour laisser un siège libre entre nous deux. J'aimerai lui crier dessus que ma dernière douche ne remonte pas à un mois et que je ne suis pas contagieux mais je n'ai pas assez de culot pour ça. Je me contente de jouer distraitement avec mon stylo pour oublier mes problèmes. Devant mon manque d'attention, la prof nous colle une interro surprise. Tout la classe me lance un même regard lourd de reproches. Elle dicte les questions et je m'aperçois que, comme d'habitude, j'ai retenu la moitié du cours et je réponds ainsi facilement aux questions. Les profs aussi ne m'aiment pas, ils préféreraient que j'écoute en classe mais que j'ai des moins bonnes notes plutôt que je ne fasse rien mais que j'obtienne de bons résultats, comme ils se tuent à le répéter à mon père lors des réunions parents-profs.
Quand la sonnerie retentit enfin, je me demande comment je vais tenir ce rythme toute la journée. Tandis que les autres rangent leurs affaires en discutant, je sors de la salle quand quelqu'un m'interpelle. Je me retourne et je vois Arnold, de loin le garçon le plus grand de ma classe. Il n'avait visiblement pas révisé son cours et l'interrogation surprise va lui baisser sa moyenne. Je ne savais pas qu'il apportait autant de d'importance à ses cours. Il s'avance vers moi d'un air menaçant et sans prévenir balance son poing sur mon nez.
Je tombe à la renverse en tenant mon nez avec deux mains. Arnold est plus que furieux même si je ne comprends pas comment c'est possible. Il ne parle pas, ses yeux lancent simplement des éclairs et ont l'air de me foudroyer – même si simplement paraît très approprié devant le regard d'Arnold. Il charge, et je me dis qu'il peut m'écraser. Alors, je commence à courir. Je sprint mais ça ne suffit pas, je décide de monter un étage, quatre à quatre. Arnold me suit. Il a changé, il ressemble à un taureau et ses yeux sont... Ses yeux ! Ils sont rouges ! Je suis terrifié ce qui me booste et me force à courir plus vite. Moi, qui n'a jamais été endurant... Je me rue dans les toilettes et ferme le verrou.
Je commence à me calmer quand Arnold cogne la porte avec sa tête. Ça ne marche pas. Les portes restent assez solides. Soudain, Arnold retape mais ce n'est pas un poing que je vois sortir du trou qu'il a créé. Pas même une tête, mais une corne. Je panique et recule vers le siège des toilettes. Arnold cogne une autre fois et la fissure s'agrandit. Je peux maintenant voir distinctement sa tête : elle est recouverte de poils bruns, ses yeux ont grandi et sont rougeâtres, deux cornes de taureau sont maintenant collées à son crâne. Je recule encore et regarde derrière moi. Il va défoncer la porte au prochain coup.
Alors, dans un éclair de génie, j'ouvre la petite fenêtre et j'essaye de sortir à l'extérieur. Je suis bien trop gros mais je ne renonce pas. Je me dandine comme je peux et je réussis tant bien que mal. Je m'agrippe à un rebord et j'aperçois Arnold-taureau qui a réussi à entrer dans les toilettes. Je me cache comme je peux, malgré le fait que je sois au troisième étage de mon collège. Je suis en train de me demander comment je vais descendre quand j'entends Arnold parler. Ou plutôt sa partie taureau parler : ça se passera ce soir, Sanchez. Je sais que tu m'entends. Sois prêt et rends-toi là où tout a été créé. Nous t'y attendrons et elle te dira ce que tu devras faire. Mais tu n'es pas unique, fais tes preuves ou tu périras avec les autres.
Quand le taureau a fini de parler, je manque de lâcher mon appui. Les poils d'Arnold tombent tous d'un coup et disparaissent avant d'avoir touché le sol. Ses cornes rapetissent en une fraction de seconde et ses yeux redeviennent marron clair. Le garçon paraît étonné d'être dans des toilettes avec une porte fracassée. Il jette un coup d'œil autour de lui et s'en va.
Quand je regarde la fenêtre, elle me paraît minuscule et je me demande comment j'ai fait pour passer par là. Une chose est sûre, je vais devoir descendre avec mes seules mains.
Je descends méticuleusement, cherchant chacun de mes appuis sur la face symétrique. Chaque étage ressemble à celui qui le précède. Théoriquement, si je réussis à en descendre un, je peux en descendre un autre. Mais c'est sans compter la fatigue qui pénètre dans chacun de mes membres quand j'entame le deuxième étage. Je m'appuie sur les rebords des fenêtres et sur les briques qui dépassent ou encore sur les ornements du mur. Moi qui ait toujours pensé qu'ils étaient inutiles ! Je ne sais pas ce qui se passerait si quelqu'un me voyait, maintenant. Appelleraient-ils les pompiers ? Mon père viendrait sans doute me chercher, l'air affolé en se demandant comment j'avais atterri là. Je resterais sans doute silencieux, essayent qu'on m'oublie.
Je regarde souvent vers le bas, observant la faible circulation. Je sais que je ne peux pas continuer comme ça, que ma fatigue va finir par l'emporter. Je regarde autour de moi en priant pour que ma main poisseuse ne quitte pas mon morceau de brique. Je vois une gouttière grise descendre vers le sol et je me rappelle le dessin du livre de pompier que m'avait offert mon père : ils descendaient autour d'une sorte de poteau pour ne pas perdre de temps dans les escaliers. Je m'avance comme je peux vers la gouttière que je finis par toucher du bout de ma main. J'essaie de me rapprocher de la gouttière et quand je suis suffisamment proche, je m'y agrippe et je commence ma descente.
J'évolue lentement au début, je me laisse simplement glisser en me tenant du mieux que je peux à mon appui. Mais, grisé par la réussite, je me laisse aller de plus en plus vite quand...
BOUM !!
Commentaires :
omegaleo
Fin Ensuite le dit surveillant lui dit qu'il pourrait faire un effort pour le premier jour. Et ton personnage file tranquilo dans sa salle sans nouvel emploi du temps, sans indications mentionnés et va chercher sa blouse on ne sait où, alors qu'il est sensé ne plus avoir eut d'affaire là pendant deux mois. Pour ce qui est des descriptions tu décris chacune des actions du personnage mais pas ses sentiments, son physique (il dit qu'il est pas beau, Mais pourquoi ?) L'endroit où il évolue passe aussi à la trappe. Par rapport à ton personnage, il n'est pas criant d'originalité mais ce n'est pas un cliché ambulant. Après on en sait trop peux sur lui pour bien s'y identifié comme dit ci-dessus. Au final, c'est surtout le début de ton texte qui laisse à désirer, sinon même si elle est mal menée et qu'il faut au moins une relecture pour les fautes, l'intrigue est intéressante. Bon courage Omegaleo
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omegaleo
Suite Après ton texte est assez fluide à lire sauf au début : tu ennonces des faits au sujet de tes parents , qui en plus sont inutiles, et tu relates les actions de façon monocorde , en décrivant tout ce qui se passe. L'intrigue est bien menée, mais le début est longuet, assez inutile et le coup du ''je m'appelle " un peu cliché. Sinon ça donne envie de savoir ce qui va se passer. Par rapport à la fin par contre, mettre une onomatopée c'est pas terrible est on n'a aucun avancement, ce qui fait que à moins de publier le chapitre dans la foulée , le lecteur ne va pas bien tout retenir car ce bruit peut insinuer une chute, un coup, bref rien de précis. Par contre si tu mets " mes mains glissent et je heurte le sol" ou " tel chose tombe juste à côté de moi" le lecteur sera plus avancé et aura réellement envie de lire la suite. Après tu as un petit problème de cohérence : le concierge est apparemment un pion, sauf que dans beaucoup d'établissement ces fonctions sont séparées : le pion, ou surveillant, est dirigé par le cpe et surveille les élèves ect, alors que le concierge surveille les bâtiments en eux même , répare, apelle les réparateurs...
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omegaleo
Bonjour' Tout d'abord, ton texte est remplis de fautes de conjugaison et d'orthographe qui rendent parfois compliquée la compréhension de certaines phrases. Ensuite tu passes de l'imparfait au présent puis de nouveau à l'imparfait et ensuite au présent dans la continuation d'un récit qui se déroule toujours de la même manière. C'est à dire que quand tu parles de ce qui est en train de se passé tu utilises et le présent et l'imparfait. Tu ne peux pas, il faut que tu choisises ' le présent de préférence pour rester en accord avec les autres temps. Après, tu peux continuer d'utiliser l'imparfait pour les actions antérieures à l'énonciation. Ensuite, dans le passage où tu parle du surveillant, et dans celui où tu parles d'Arnold, tu repetes trop leurs noms. Il faut varier (en utilisant le pion, le surveillant, le garçon etc...) Aussi, le dialogue n'apparaît à aucun moment dans ton texte, ça l'alourdit. Tu pourrais en mettre au moins au moment où il se fais sermonner par le pion, ou par Arnold.
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Xetrox
Bonjour, avant de commencer je tiens à préciser que tout ce que je pourrais dire ne relève que de mon point de vue personnel basé sur cet unique chapitre Tout d'abord, je ne suis pas convaincu par cette interpellation directe du lecteur. C'est un exercice très risqué puisque l'empathie pour le personnage diminue avec un effet souvent négligeable en comparaison des inconvénients possibles : adoption fréquente d'un style oral, manque d'originalité de ce procédé, oubli du procédé en question dans la suite, ... D'ailleurs, ici, ça fait très comédie américaine, je trouve, avec le « vous remercierez votre beau-père » Dans le deuxième paragraphe, on tombe directement sur le pire inconvénient de ce procédé : le personnage qui raconte sa vie. Je le rappelle souvent, mais le Show don't tell a une véritable utilité, et permet beaucoup mieux au lecteur d'intégrer le récit « en train de réprimander un autre retardataire » « trop tard, la sonnerie retentit » Incohérence, si la sonnerie retentit après, le premier n'est pas un retardataire « était un homme petit » Pourquoi un passé ici ? « tous les concierges » « tous les élèves » « tout le monde » « tout blanc » « tout noir » ça se répète un peu trop, je trouve, surtout que je ne parviens pas à déceler l'effet si toutefois c'est volontaire « respectait ces proverbes » « transmettre ces proverbes » Maximes, préceptes, ... pour éviter la répétition « comme si c'était moi » « si c'était moi » Répétition « aller en cours et j'arrive à garder mon skate et me faufile » Trop de « et », le français privilégiera un « et » précédé par des virgules pour les autres césures C'est le premier jour, mais il y a déjà plusieurs retardataires, ils savent tous dans quelle salle aller et ils ont cours directement ? Pour le collège, c'est bizarre...
--> Xetrox
Alors pour la forme, il y a quelques manquements : quelques fautes, des tournures maladroites, et surtout, pas mal de répétitions. Il y a vraiment des champs dans lesquels tu manques de vocabulaire alors que certains mots sympas apparaissent à certains moments. Et c'est valable pour le nominal comme pour le verbal. Fais aussi attention à certains participes présents et adverbes qui sont souvent assez lourds, dans une phrase Pour l'intrigue, malgré quelques incohérences, c'est plutôt pas mal. Pourquoi ? Notamment parce que tu prends ton temps, tu explores la psychologie du personnage. Alors cette exploration entraîne quelques maladresses sur la forme, c'est déjà un bon début puisque tu maîtrise le rythme du récit Je n'y ai pas vraiment particulièrement prêté attention, mais arrivé à la fin, j'ai comme le sentiment d'un manque de description, que ce soit des personnages ou des lieux. Certes, il faut l'intégrer au récit, mais il ne faut pas pour autant que seuls les éléments utiles au récit apparaissent. Il faut qu'il y ait aussi les éléments marquants et essentiels au lecteur pour bien se figurer la scène Je ne reviendrai pas longtemps sur ce style oral puisque j'en ai déjà parlé au début, mais c'est vraiment dommage puisque ça m'empêche de voir vraiment ton style Sur ce, bon courage et bonne continuation Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, il peut me contacter par mp ou en commentaires
--> Xetrox
« Pourtant, la salle sent juste mauvais » Le rapport avec la blouse est un peu trop implicite, surtout dans le cas où il juge négativement cela. Dans ce cas-là, il aurait plutôt tendance à insister sur le ridicule de la situation en indiquant qu'il ne s'agit que d'un cours et non d'un tp, malgré l'odeur de la salle « La fille qui était avant à côté de moi » Maladroit, plutôt quelque chose comme « La fille à côté de laquelle je décide de m'assoir, au fond de la classe, ne tarde pas avant de se déplacer pour laisser un siège vacant entre nous ». Ça évite le passé et permet de corriger un peu le rythme de la phrase «Devant mon manque d'attention, le prof nous colle une interro surprise» Un élève qui n'est pas attentif, c'est un peu énormément léger pour lancer une interro surprise... « Les profs aussi ne m'aiment pas [...] » Cette phrase me paraît un peu longue, ce qui crée quelques fautes de rythme, à mon avis «- même si simplement paraît très approprié» Je comprends l'intention, mais avec un adverbe, comme ça, ça alourdit beaucoup trop à mon goût. D'ailleurs, à aucun moment le manque d'intelligence d'Arnold n'apparaît avant, ce qui réduit l'effet « la porte » « les portes » « la porte » Fais attention aux répétitions « les poils d'Arnold tombent » S'il est caché, il ne peut plus voir à-travers la vitre. S'il ne peut plus voir, il ne peut pas savoir que ceci est en train d'arriver. La narration interne à la première personne est très intéressante, mais attention, elle comporte de nombreux pièges « je resterais sans doute silencieux, essayent qu'on m'oublie » Sans compter, les fautes, un participe présent à cette endroit, c'est extrêmement maladroit, surtout avec le verbe essayer et une contraction (qu'on au lieu de que l'on). Je verrais mieux quelque chose comme : « je resterais sans doute silencieux, à ne souhaiter rien d'autre que l'on ne m'oublie ». Mouais, c'est pas terrible non plus, en fait. Je te laisse voir, tu pourrais peut-être reformuler toute la phrase
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Ices2iceS
Kikoo. Alors ce texte. Je vais être cash, ne m'en veut pas trop ^^. I. Le fond. Ton histoire manque cruellement de cohérence, à tel point que j'ai l'impression de lire le contenu d'un rêve . L'histoire n'a aucun fil conducteur, les actions sont banales, jusqu'à la courses poursuite. Pourquoi parler du pion et le décrire ? Je ne comprends pas trop. Il vallait mieux miser sur une description du méchant, qui au final tombe du ciel, et fait deux ex machina : il apparaît de nullé part, n'est pas annoncé. Pour faire apparaître une bête de ce genre, il faut laisser au lecteur des indices clairs dès le départ, ou sinon ça paraîtra très très tiré par les cheveux. – Incohérences : Il descend par une gouttière et l'utilise comme une glissière de pompier ? Gros manque de recherche !Une gouttière est retenu par des cerclages, glisser plus ou moins vite jusqu'au sol sans se casser les doigts, c'est impossible. Il y a autre chose qui me chiffonne : la temporalité des actions. A un moment, Sacha dit que le plus âgé de la classe n'avait pas révisé, et que Sacha ne savait pas qu'il apportait autant d'importance à ses notes. Et ce n'est qu'après avoir dit ça que le méchant lui colle un coup de poing. A moins que le personnage ne lise dans les pensées, je ne comprends pas comment il pouvait en savoir autant avant que tout ça ne se passe. Ou alors il manque de grosses précisions pour qu'on comprenne que le méchant parlait a haute voix de son grief contre Sacha, par exemple. – Originalité : Je suis toujours étonnée lorsque je vois quelqu'un écrire une histoire et mettre : quoi de plus banal ! Si en soit, être au collège et avoir 14 ans est banal, alors pourquoi faire le choix de mettre ces information en incipit ?
--> Ices2iceS
ps : dsl pour les fautes ! Erratum : enlève sa force aux phrases, affaiblissent les impacts...
--> Ices2iceS
Un auteur que j'aime beaucoup, éditeur de surquoi, dit : Il vaut mieux couper une phrase et repartir sur une autre que de relancer la machine par l'ajout d'un participe présent. – SCORIES Des phrases compliqués il y en a un panel, car tu surajoute des scories à ton texte : « Steack commence à me crier dessus pour me dire que .... » Si j'analyse la phrase ça donne : Sujet + verbe+verbe+verbe . Ici il y a trois verbes différent pour une seule même action ! C'est grave ! Idem pour : je fini par lacher (verbe +verbe). Dis , je lache, tout simplement.. Il me laisse aller, j'arrive à garder... brrrrrr !!!! Je n'ai pas envie de faire quelque chose qui me rappelle l'endroit que je viens de quitter ? !!!! Verbe+verbe+verbe+verbe !!!! Encore une gymnastique mentale! Simplifie tes phrases, il y a de graves lacunes syntaxiques ! Je te conseille de te relire à haute voix, pour repérer le manque de fluidité. Le second serait de lire beaucoup. Il suffisait de dire ici : Je n'ai rien envie de faire qui me rappelle le lycée. Conclusion : Globalement, je suis vraiment désolée, mais ce texte est mauvais. Cela ne va pas dire que tu ne peux pas t'améliorer, simplement qu'il y a énormément de boulot. Mes conseils sont donc : relis toi à haute voix ! Ta syntaxe est très mauvaise, et les phrases sont souvent incompréhensible. Simplifie tes phrases : Sujet+ verbe. , et non pas Sujet + verbe + verbe + verbe + Participe Présent. Lis des livres, observe la façon dont l'auteur équilibre ses dialogues, ses descriptions et ses actions. Inspire toi de ce qui se fait, c'est la meilleure façon de progresser. J'espère avoir pu aider ^^. Ice.
--> Ices2iceS
LA FORME : Description listée : D'entrée de jeu tu nous dresse le CV du personnage. Mon premier conseil est de lire un roman, n'importe lequel, mais ton favoris peut te mettre sur la voix. Dans une fiction , il vaut mieux nous laisser apprendre cela sans l'annoncer. Au détour d'une conversation par exemple. Déséquilibre du récit . Dans un récit fictionnel, il faut un équilibre entre ACTION DIALOGUE ET DESCRIPTION Chez toi il n'y a aucun dialogue, pourtant à plusieurs reprises tu avais l'occasion d'en introduire un. (Je pense au paragraphe ou la prof leur colle une intéro ) Je répète ma remarque d'avant : tu racontes beaucoup, beaucoup trop. – SYNTAXE Il y a d'énorme lacune syntaxiques ! Beaucoup de pronom relatifs dans certaines phrases (qui quel que...) , cela rend tes phrases compliquées pour pas grand chose, et lourdes ! « Je suis les personnes avec qui je suis en cours mais ils me font des signes pas très discrets... « et la suite. Cette phrase est un bon exemple pour dire que tu fais compliqué quand tu peux faire simple, car non seulement elle donne le tournis , mais en plus ne veux pas dire grand chose. Ils font des signes pour te dire de s'en aller ? Je ne trouve pas ça très naturel. Et ton personnage aussi n'est pas naturel. Depuis quand on «suit» quelqu'un parce qu'il est assis à côté de nous... enfin c'est vraiment bizarre comme concept. N'importe qui aurai sympathisé avant de suivre un groupe comme ça... ça fait très psychopate. Enfin ça me chiffonne, je trouve tes personnages très plats, pas normaux, et que tu devrais réfléchir à ce que tu veux dire exactement, parce que ce type de situation tel que tu le décrit est peu probable. – PARTICIPES PRESENTS ; Beaucoup de participe présent. Les PP retirent sa forc aux phrases, affablissent tes impact, endorment le rythme d'une phrase.
--> Ices2iceS
Si tu sais que c'est banal, alors range le dans la case : banalité. Et trouve une autre phrase pour commencer ton récit., une qui introduit le caractère, ou la façon de penser de ton personnage. Je m'appelle Sacha et la suite deviendrais : Si je disparais, je ne manquerais à personne.Je suis une sans ami, asocial, pestiféré (Barrez la mention inutile). Ce n'est pas parfait, mais il y a un mieux ! Perso, je me fou qu'il aille au collège Lycée, moi ce que je veux savoir, c'est comment il se sens. Un autre clishé : le personnage qui écrit. La chose la plus courante quand on commence à écrire, c'est de prendre un personnage qui écrit son journal intime. Aussi, prendre le lecteur à parti est courrant quand on débute, mais c'est un très casse gueule, car quand le lecteur lit, il aime se plonger dans l'histoire, s'imerger, et devenir le personnage. Si l'auteur me prend à parti, alors je me retrouve tout d'un coup à l'extérieur, et non plus dans la tête du personnage. Certains livres y arrive très bien, mais pour moi, il faut de la bouteille pour ce type de pari, ici, si tu apprend à écrire, il vaut mieux t'entrainer à immerger ton lecteur dans ton récit car celui ci est très « raconté » et du coup, très enfantin. Et donc, peu immersif. Tu décrits les personnages sans vraiment en parler, finalement. Tu ne nous plonge dans aucune situation, et reste très en surface.
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