Texte n°403

Ma nouvelle maison. Enfin, libre de la pression des parents pour de bon ! Jamais je ne me suis sentie aussi libre ! Et cette maison dans laquelle je vais emménager, j'en suis très fière ! Une maison digne du 19ème siècle appartenant à mes ancêtres mais qui avait été rachetée par une agence immobilière ! Nous avons réussi à la récupérer malgré les différentes démarches. Elle a un nom très élégant. Lodd-House. Apparemment c'était la demeure d'un baron, ami du roi de l'époque. C'était la famille Loddhington, mes ancêtres mais ils ont pris le diminutif de leur nom pour baptiser leur maison. Je me suis beaucoup renseigner à leur sujet. Ils étaient propriétaires d'une grande entreprise dont j'ai oublié le nom mais je sais qu'ils travaillaient dans le fer.

Je suis sur la route, avec comme conducteur, mon père car je ne suis pas très rassurée de conduire un camion ayant l'habitude de conduire une petite Twingo alors...

Mon père me demanda : « Alors, prête à devenir indépendante ?

-Ah, je le suis déjà depuis longtemps papa ! rigolais-je.

-Haha, mais promets-moi de ne pas trop traîner tard le soir dans les rues...Et aussi ne va pas en boîtes toute seule s'il te plaît et ...

-T'inquiètes pas Papa ! le coupais-je alors. Tout ira bien ! Je ne serais pas seule si je sors de chez moi ! Et je vous inviterais pendant les vacances toi et maman ! Bien sûr quand tu ne seras pas de services pour les voyages aériens...

-J'espère bien ! répondit-il alors. ».

J'ai vraiment hâte de la découvrir cette maison... Nous sommes à quelques bornes encore avant d'arriver à Londres même. Cette maison se trouve à la sortie de Londres. Mais les kilomètres passent bien vite pendant les discussions avec papa et les beaux paysages à admirer.

J'ai cette image encore, nous étions à un feu de signalisation. Il y avait des magasins de part et d'autre de la rue. Devant un magasin de jouets, il y avait cette petite qui tirait légèrement sur la robe de sa maman comme pour insister. Peut-être voulait-elle ce jouet, derrière la fenêtre. Il me semble que c'était une jolie poupée de porcelaine avec des jolies anglaises qui torsadaient ses cheveux bruns. Elle portait une robe rose à pois. J'aurais insisté pour l'avoir exactement comme cette petite... J'aime beaucoup admirer les paysages. J'aimes les redessiner. J'essayerais de redessiner cette scène une fois que je serais installée dans ma nouvelle maison.

Le temps est passé tellement vite que nous sommes déjà arrivés devant ma future maison... Non, ma maison. Enfin mon indépendance tant attendue.

Je descendais du camion de déménagement et, les clés de la maison à la main, je courus vers la porte d'entrée telle une enfant, impatiente de découvrir cet endroit.

Je fis rentrer la clé dans la serrure et, peinant un peu, j'ouvris la porte. Celle-ci grinçait. Papa va devoir faire quelques réparations dans cette maison je pense car je déteste le grincement des portes. A chaque grincement de portes, mes poils se dressent... Je ne sais pas mais ça m'a toujours donné ces frissons. Comme les gens qui ne supportent pas un ongle qui grince sur un tableau noir. Moi, ça va, je supporte ça. Après, chacuns ses frissons.

Papa me rejoignit et me demanda : « Alors, qu'en penses-tu ?

-Tu permets que je visite papa ? rigolais-je alors. »

L'entrée donnait directement sur un escalier assez large. Je sens que je vais me plaire ici. A droite de la porte d'entrée, une embrasure de porte donnait sur la pièce de vie. Je me dirigeais vers celle-ci et allumait la lumière car celle-ci avait les volets fermés. Cette pièce était éclairée par un beau lustre, sûrement de l'époque. Papa me demanda : « Ça te plaît, Alyce ?

-Bien sûr papa ! Tu connais ma soif de découverte et d'histoire ! Il y a tellement de choses à apprendre ! Et vivre dans une maison de mon époque préférée... Que demander de mieux !

-Je savais que ça te plairait ! Je te laisse visiter, je crois que maman est arrivée avec ses collègues pour aider à décharger ! Continue ta visite !

-D'accord papa ! ».

J'ouvris les volets de la pièce principale qui n'était finalement pas si grande que ça afin d'éteindre la lumière. Je rejoignis l'entrée et m'engagea dans la seconde embrasure de porte où se trouvait une jolie cuisine sur les tons marron clair, d'un bois assez ancien mais en très bon état quand même. J'ouvris aussi le volet de la cuisine et me dirigeais vers les escaliers pendant que papa, maman et ses collègues déchargeais mon lit, le canapé et le frigo.

Les escaliers sentaient le vieux bois un peu humide. Cette maison a dû rester abandonnée depuis longtemps... Mais j'aimerais connaître le passé des Loddhington. Je me demande ce qui a pu faire chuter leurs ventes de fer. Je sais que quelque chose à affecter leur commerce mais quoi ?

Sur le pallier, à l'étage, juste en face des escaliers, se trouvait une porte. Je l'ouvris et allumais la lumière. C'était une salle de bain assez petite mais suffisante pour une personne. Je m'approchais de la baignoire afin de voir son état et je vis que pour une vieille salle de bain, ça va, elle a bien été entretenue... Il devait y avoir d'autres personnes ici avant moi. Je fis demi-tour et au-dessus de la porte, je vis une croix. La croix catholique. Surprise, et étant athée, je me mis sur la pointe des pieds et grâce à mon mètre soixante-quinze, je pus accéder à celle-ci et la décrocher. Un bruit se fit entendre à l'étage. Un espèce de craquement. Cette maison est tellement vieille que je pense qu'elle va se démolir... Euh, quoique non, on ne me l'aurait pas vendue sinon. Il doit y avoir des rats dans le grenier.

Je sortais de la salle de bain, éteignais la lumière et fermais la porte. Je me dirigeais vers la seconde porte, à droite de la salle de bain. Je l'ouvris et vis, sous la fenêtre, un joli bureau datant sûrement de la même époque que toute cette maison. Il y avait aussi une croix catholique dans cette pièce. Je l'enlevais alors comme la première et le mis dans ma poche avec la précédente. Je ne savais pas que mes ascendants étaient si catholiques.

J'ouvris le volet du petit bureau et en ressorti. Je ne fermais pas la porte car cette pièce sentait le renfermé. Je me dirigeais vers la porte à droite de la salle de bain, un peu plus au fond du couloir. Je l'ouvris doucement et celle-ci grinçait énormément. Mais j'aime trop cette ambiance de maison ! Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais me plaire ici ! La chambre était vide par contre. Il restait des lattes de lit. Des rideaux étaient déchirées. Je m'apprêtais à allumer la lumière que les volets s'ouvrirent d'un seul coup ! Ils ne devaient pas être maintenus correctement. Un coup de vent et il s'ouvrent ! Je sortis alors de la chambre et laissais aussi la porte ouverte. Je remarquais alors que la porte du petit bureau était fermée. Je l'avais pourtant laissée ouverte... Sûrement le même courant d'air que celui qui a ouvert mes volets... Je descendis alors les escaliers et rejoignis mes parents dehors. Il faisait une chaleur phénoménale. Pas un courant d'air...

Papa me demanda, les mains chargées : « Alors, ça te plaît Alyce ? Tu as pu visiter ?

-Oui ! répondis-je. J'aime beaucoup l'ambiance de cette maison ! Mais j'ai trouvé ça, lançais-je en sortant les croix de ma poche. »

Papa s'approcha et déclara : « Jettes-les donc, t'en a pas besoin non ?

-Oui mais je me disais que c'est irrespectueux envers les croyants... Non ?

-Ils n'iront pas faire tes poubelles, aller, donne-ça. »

Il me les pris des mains et les jeta dans la poubelle de dehors.

Il faisait lourd dehors. Je préférais alors rentrer à l'intérieur et prendre un peu d'eau à boire. J'espère que l'eau est restée potable. Je vis un carton dans l'entrée que mes parents avaient déposés. Il était écrit « Vaisselle » dessus. Je le pris et le traîna jusqu'à la cuisine. Je l'ouvris à l'aide de la clé de la maison que j'avais gardé avec moi n'ayant pas de ciseaux sous la main et je pris un verre. J'ouvris le robinet et fit couler un peu l'eau histoire de voir si elle avait l'air potable. J'en mis un peu dans mon verre et y goûtais. Elle avait un goût vraiment écœurant. Je la crachais dans l'évier. J'avais envie de vomir... Mais l'envie me passait alors quand un cri se fit entendre venant de dehors... Papa ?! Je posais le verre et courus vers la porte d'entrée. Il était par terre, tout le monde autour de lui, maman au téléphone. Je m'approchais de lui et demandais : « Ça va papa ?!

-Oui, dit-il entre deux souffles, t'inquiète, juste une déchirure je pense...Maman appelle les pompiers, t'inquiètes pas pour moi...

-Comment tu t'es fait ça ? demandais-je.

-Je sais pas... J'allais vers la voiture et j'ai trébuché... »

Je regardais autour de moi pour voir s'il y avait de quoi trébuché mais non, rien... Il a dû s'emmêler les pinceaux comme on dit ... Pourquoi juste aujourd'hui ? Mais bon, ils ont réussi à tout mettre dans la maison donc ça va pour moi mais papa est mal en point...

Quelques minutes plus tard, une sirène se fit entendre... Celle des pompiers... Mon père se fit embarquer sur un brancard, il ne bougeait plus et maman était inquiète. Elle me demanda : « Tu vas être capable de rester seule aujourd'hui ?

-Oui maman, ne t'en fais pas...

-Mes collègues vont t'installer le frigo et le reste, ce que tu ne pourras pas déplacer seule, courage ma fille, on s'envoie des messages pour se tenir au courant ne t'en fais pas ! »

Elle monta à l'arrière du camion tandis que les collègues de maman installèrent mon lit à l'étage, mon frigo dans la cuisine et le canapé. J'avais tout ce qu'il me fallait. Je pris ma valise qui se trouvait dans le coffre de la voiture à maman qu'elle avait dû laisser et qu'un de ses collègues allait sûrement ramener car il avait les clés dans sa main.

Quelques minutes passèrent et les collègues à maman levèrent les voiles. Je me retrouvais alors seule dans MA maison. Il y avait un vieux fauteuil que je n'avais pas vu en entrant. Je m'assieds dessus et attendais... Quoi ? Je ne sais pas... Si, peut-être des nouvelles de papa... J'ai mon téléphone sur mes genoux, les bras croisés et j'attends, assise là, sur ce fauteuil dans le séjour. Je me sentais obligée de fixer mon téléphone. Je veux des nouvelles de papa. J'entendis un « tic-tac » qui devenait agaçant à l'oreille. Je n'entendais que ça. Je cherchais des yeux ce « tic-tac » et il se trouve qu'il y en avait une au-dessus de l'embrasure de la porte. Je voulu lui enlever les piles car ça m'agaçait. Je déplaçais une chaise et la positionna de façon à ce que je puisse atteindre la pendule. Je me mis debout sur la chaise et décrocha la pendule. J'enlevais les piles et j'eus comme un souffle de soulagement...

Je descendis de la chaise et la remis à sa place. Je posais la pendule sur la table de la salle de séjour et me rassieds sur mon fauteuil. J'entendais encore un « tic-tac ». Je tendis l'oreille et ça venait de la table. Je me relevais alors et pris la pendule entre mes mains et la fixait pour voir si c'était elle qui fonctionnait encore ou pas. Elle continuait son « tic-tac » encore et encore. Je commençais à en avoir marre. Je stressais déjà assez comme ça concernant l'état de papa pour continuer à supporter ce son infernal. Je tapotais dans le dos de l'horloge pour la stopper. Rien n'y faisait. Je suis de nature impatiente alors je m'énervais contre celle-ci, je voulais qu'elle arrête ce bouquant ! Je la jetais par terre et ce n'est pas la force qui me manquait. Étant petite, j'aimais bien la castagne. L'horloge explosa sur le sol. Le verre qui la protégeait se retrouvait répandu à mes pieds. Le « tic-tac » ne s'arrêtait toujours pas ! Je commençais à écraser l'horloge du pied. Un coup, un second puis un cri strident venant d'au-dessus du salon se fit entendre. Je ne pus supporter ce son, je me retrouvais à genoux, dans mon salon, les mains sur mes oreilles, les genoux dans les bouts de verres, attendant désespérément que ça s'arrête...

Commentaires :

Juliettelem
Bonjour, Des problèmes sur ce texte dont l' un très sérieux : Tout d'abord : " Nous avons réussi à la récupérer malgré les différentes démarches. " ça ne veut pas dire grand chose. -- " Je me suis beaucoup renseigner " renseigné ou renseignée -- " Ils étaient propriétaires d'une grande entreprise dont j'ai oublié le nom mais je sais qu'ils travaillaient dans le fer. " C'était très mal vu pour un noble, lord, de faire des affaires dans le commerce ou l'industrie, alors il faudrait préciser l'époque peut-être, là c'est le flou complet... Opérer par touche pour éviter les pièges c'est bien, mais il faut faire ça de manière un peu plus fine. -- " Je suis sur la route, avec comme conducteur, mon père car je ne suis pas très rassurée de conduire un camion ayant l'habitude de conduire une petite Twingo alors... " formulation à revoir, c'est lourd voire vilain. à partir de : "" Mon père me demanda : ...." grave incohérence des temps : du présent on passe au passé simple et le "répondais-je" "coupais-je" c'est de l'imparfait. Bref grosse lacune en conjugaison au niveau de ce dialogue, non relecture ou lacune ?? et on repart tranquille dans du présent ensuite... "j'ai vraiment hâte" "nous sommes" puis on repasse au passé et cela continue tout au long... J'arrête là ma lecture, merci de reprendre ce texte et de corriger déjà le problème d'incohérence de temps. Le reste aussi est à retravailler, mais déjà choisir le temps de narration c'est un principe de base. Bon courage.

--> Mini-SiaFanJeffP-RDJ
Bonjour merci, j'avais pas recorriger ce texte avant de leur envoyer, les incoherance de temps sont corrigés il me semble( sur ma version word seulement, peut etre :/) merci je vais arranger ca

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Xetrox
Bonjour, avant de commencer je tiens à rappeler que tout ce que je pourrais dire ne dépend que de mon point de vue personnel basé sur cet unique chapitre Ce qui commence par me sauter aux yeux, c'est ce sempiternel style oral qui se permet tout en narratif comme des tournures familières et incorrectes et des points d'exclamations abondants « Une maison digne du 19ème siècle » En général, on écrira les siècles en chiffres romains. Autrement, je préconiserais une écriture en toutes lettres. Ensuite, c'est la maison de ses ancêtres, donc pourquoi « digne » du XIXème et pas simplement du XIXème directement ? « appartenant à mes ancêtres mais qui avait été rachetée » Fais attention au temps, elle a appartenu à ses ancêtres avant d'être racheter, tu dois donc te positionner au plus que parfait à minima. Et éventuellement te débarrasser de ce participe présent encombrant. En plus, il faudrait se renseigner, mais je ne pense pas que les agences immobilière soient si anciennes que ça, et de ce qui sort de ton texte, j'ai l'impression que ça fait un certain temps que la maison n'a pas été dans la famille... J'ai donc un doute sur la cohérence « malgré les différentes démarches » Bah c'est un achat, quoi « la demeure d'un baron » « la famille Loddington » « mais ils ont pris » Les trois sujets ne vont pas bien ensemble. Tu n'as pas de transition entre le baron et la famille, et le « ils ont pris » est très familier en plus d'utiliser une tournure peu élégante avec un verbe passe partout. D'ailleurs, le passage d'un singulier à un ils pluriel dans la même phrase, ça donne un drôle d'effet aussi « ils étaient propriétaires » Mouai, je reste peu convaincu par ce choix de sujet. Tu ferais mieux de te concentrer sur le personnage du baron plutôt que de marquer une telle distance avec cette famille sur laquelle elle a fait des recherches infructueuses en généralisant leurs actes. Surtout à une époque où la propriété partagée d'une entreprise semble bien étrange

--> NadegeChipdel
Bonsoir ! Petit retour sur ton texte. Tout d'abord, je dois dire que j'ai failli ne pas aller au bout de ma lecture. Deux points m'ont gênée : 1/ la conjugaison. Ce passage constant entre temps du passé et présent donne l'impression que tu as hésité entre une aventure que vit ton héroïne maintenant et une aventure dont elle se souvient. Et en plus, il y a beaucoup d'erreurs au niveau des terminaisons. Il faut que tu prennes une décision et que tu t'y tiennes. 2/ les répétitions. J'en ai rarement vu autant (le premier prix revenant au mot maison). Il en résulte un texte avec un côté mécanique assez désagréable. Comment bien t'expliquer ? Tu répètes tellement les mêmes choses que ça alourdit ton texte au lieu de lui donner de la fluidité (ce que tu as sans doute cherché à faire). Et cela donne un aspect décousu à ton texte, comme si tu n'avais pas d'idée, alors hop ! Tu nous reparles de sa joie d'aller vivre dans cette maison. Il faut vraiment que tu prennes le temps de faire un plan de ton chapitre dans lequel tu détailles tes idées. Et puis, il y a un souci de cohérence avec cette histoire de grincement. Attention aussi à autre chose : le langage oral. Elle peut avoir un super relationnel avec ses parents, là on dirait plus un groupe d'ado. En revanche, tu tiens quelque chose avec l'histoire de la pendule. Cette idée-là, il faut la garder et l'exploiter. En somme, beaucoup de choses à revoir. Les temps sont à revoir en priorité. Bon courage, Nadège

--> Xetrox
Niveau intrigue, prends garde à ne pas sombrer dans le cliché. L'ambiance ne s'y prête pas vraiment et risque plus de donner une impression de parodie sur la longueur. Essaie aussi de mieux dissimuler les ficelles de ton intrigue qui sont un peu trop apparentes. C'est sûrement ces ficelles qui donnent cette impression du cliché de la maison hantée, même si ce n'est pas forcément cliché. Seulement, un lecteur se fie à son impression sur ce qu'il lit, pas à ce que l'auteur à en tête Je l'ai déjà mentionné mais il faudrait aussi travailler les descriptions et utiliser enfin ce point de vue interne. Tout l'intérêt, c'est de percevoir comme le personnage. Essaie de plus te focaliser sur les sens et les impressions auxquels leur stimulation renvoie En revanche, il y a un certain background chez les personnages. Il faudrait toutefois creuser un peu plus, et ne pas résumer Alyce à la jeune adulte qui prend son envol et qui est passionnée par ses racines. Elle a une expérience, elle a vécu jusque-là, elle a aussi des qualités et des défauts, exploite-les. Bâti complètement ton personnage. Pour cela, tu peux par exemple t'inspirer des types de personnalités du test de Myers Briggs qui sont assez pertinentes selon moi et qui devrait te donner une base solide Voilà, j'espère que ce commentaire pourra t'aider comme il se doit. Bonne continuation Si quelqu'un souhaite discuter d'un point abordé ici, il peut me contacter par mp ou commentaires

--> Xetrox
Ce coup-ci elle a besoin d'une chaise pour l'atteindre ? Je l'aurais pourtant située à la même hauteur que la croix de tout à l'heure Les exclamatives ruinent l'ambiance. L'idée de l'horloge n'est pas mauvaise, mais les points d'exclamations font perdre de leur dramatique et de leur sérieux à tes phrases Bon bon bon, alors niveau concordance des temps et conjugaison, c'est catastrophique. Tu nous fais deux terminaisons différentes pour un même temps dans une même phrase !!! Sans compter que tu ne parviens pas à te fixer sur un temps, tu fais le yoyo entre passé et présent. Ce n'est pas difficile, tu choisis un temps au départ, et ensuite, tu t'y tiens. Il y a aussi énormément de répétitions, il faudrait que tu étoffes ton vocabulaire. Pour ça, la lecture, y a rien de mieux. Je te conseillerais aussi de supprimer les participes présents. Ils sont correctes dans certaines situations, mais la règle à leur sujet est assez difficile à maîtriser. Le mieux, c'est de s'en affranchir un temps et d'éventuellement y revenir plus tard avec plus de maturité dans le style et une meilleure maîtrise des règles élémentaires Je vais me répéter par-rapport à bon nombre de texte que j'ai déjà commenté à la Waca, mais cette narration orale ne présente pas plus d'intérêts que d'inconvénients, surtout dans le cas présent. Elle te pousse à la faute de grammaire, nuisent gravement à ton ambiance puisque l'état d'esprit de ton personnage n'est pas bien retranscrit dans les moments cruciaux et qu'elle te prive de style puisque tu en viens à écrire comme ton personnage parle Il y a aussi pas mal d'incohérence et une transposition de la France en Angleterre pour je ne sais quelle obscure raison. C'est plus tendance de situer l'histoire en Angleterre ? Quoiqu'il en soit, essaie de te renseigner et de mieux travailler ta chronologie

--> Xetrox
« surprise, et étant athée » Je ne vois pas vraiment ce qui est surprenant dans la découverte d'une croix dans une vieille maison. La tournure « et étant athée », est vraiment à reprendre. Encore une fois, le participe présent est dispensable « UN bruit se fit entendre à l'étage » Attention de ne pas sombrer dans le vu, lu, revu et rerelu. La vieille baraque du XIXème abandonnée dans laquelle reviennent des gens après quelques années pour réaliser qu'elle est hantée ou maudite depuis une sombre histoire familiale... Disons que depuis le début, c'est un peu obvious ce qui nuit à l'ambiance nécessaire Je veux bien qu'il y ait beaucoup de porte dans cette maison, mas ce n'est pas pour ça qu'une répétition aussi omniprésente que celle-ci est justifiée « je la mis dans ma poche » Mouais, une croix accrochée à un mur, j'ai du mal à l'imaginer à la dimension crucifix. Je serais plutôt parti sur une croix de 15-20 cm ce qui ne rend pas la rentrée en poche aisée, mais bon « celle-ci grinçait énormément. Mais j'aime trop » Au départ elle ne supportait pas les grincements... « Je ne sais pas pourquoi mais je sens que je vais me plaire ici » C'est faux, elle le sait très bien et le répète depuis le début du chapitre « Pas un courant d'air » Maladroit, tu peux l'amener bien mieux que ça. Ah et aussi une répétition L'électricité est remise, donc quelqu'un est venu remettre en état la maison (l'agence immobilière, par exemple), mais elle s'interroge sur le fait que l'eau soit potable ? « ?! » À bannir. Tu n'écris pas une BD. Répétition de « collègues » depuis le départ. En plus, ils n'ont aucune consistance, aucun se détache, il ne s'agit que d'un décor 2D mouvant en arrière-plan. Alyce n'a d'ailleurs aucune interaction humaine avec l'un d'entre eux. Seulement le travail de l'emménagement « et il se trouve qu'il y en avait une » Une quoi ? Ce n'est pas définit. On comprend que c'est une horloge mais ça reste incorrecte

--> Xetrox
« cette maison a dû rester abandonné depuis longtemps » La chronologie de la maison me paraît un peu foireuse, tu devrais essayer de t'inventer des dates précises et cohérentes (qui n'apparaitraient pas) afin d'être plus précis quand tu en parles « Mais j'aimerais connaître le passé des Loddhington » Ne s'est-elle pas renseigner ? Qu'est-ce qui a entravé ses recherches ? Répondre à cette question pourrait créer une ambiance plus propice au mystère que la surexcitation d'une jeune adulte qui prend son envol « Je me demande ce qui a pu faire chuter leurs ventes de fer. Je sais que quelque chose à affecter leur commerce mais quoi ? » Bon, passons sur la répétition de fer et sur l'énormissime faute. C'est très maladroit. C'est comme si tu mettais un panneau à néon en disant « Hey, regardez, y a un truc louche juste là ! Oui voilà ici. Vous avez vu, c'est mystérieux, hein ? ». Le mystère, l'horreur, le thriller, c'est une histoire d'ambiance pas d'intrigue. Il faut un rythme suffisamment lent et surtout, il faut distiller les informations au compte-goutte en restant discret. L'idéal serait qu'un lecteur se dise un peu plus tard « Ah mais oui, y avait un truc un moment qui laissait comprendre ça ! Je suis trop bête, j'aurais dû y penser plus tôt ! » « Porte » « j'allumais la lumière » Conjugaison pas maîtrisée et répétitions. Il y a bien d'autre tournure pour dire « allumer la lumière » « La croix catholique » Euh... es-tu sûr qu'il y a une différence entre une croix catholique, une croix protestante, une croix anglicane, et une croix orthodoxe ? La chrétienté, en général, reconnaît le Christ comme son nom l'indique, donc a pour symbole la croix. D'ailleurs, catholique semble un peu incohérent avec le lieu et l'époque dont elle semble dater, puisqu'il me semble que la religion dominante au Royaume-Uni a longtemps été l'anglicanisme. C'est d'ailleurs peut-être toujours le cas

--> Xetrox
« Je me dirigeais vers celle-ci et allumait la lumière car celle-ci avait les volets fermés » Conjugaison catastrophique, sans revenir sur le problème des changements de temps intempestifs. Il y a aussi une répétition de « celle-ci » alors que le deuxième ne renvoie à rien de défini, une pièce qui a les volets fermés, c'est vraiment très limite « dans la seconde embrasure de porte » Répétition. Surtout que l'intérêt du terme embrasure, c'est de faire jolie une fois, pas de le ressortir dès que possible. Il faut gérer son vocabulaire, varier les termes et savoir les économiser quand on en manque. Il est évident que personne n'a un vocabulaire parfait dans tous les domaines, mais le but c'est de ne pas le laisser paraître « se trouvait une jolie cuisine d'une couleur marron claire, d'un bois » Pourquoi ne pas décrire la couleur par une référence à un type d'arbre ? C'est beaucoup plus parlant et élégant que « marron clair ». Ensuite, cela souligne un autre point : tu as du mal avec les descriptions. Tu te contentes très souvent d'un point de détail ce qui te fait oublier la reste (ici, la couleur, plus haut la coiffure de la poupée, la date de construction de la maison, etc...). Il faudrait aussi que tu penses qu'une description n'est pas forcément objective et ne doit d'ailleurs pas l'être. Je crois que c'est Russell qui, pour appuyer sa thèse qu'il n'est de vérité absolue, prenait l'exemple d'une table qui en raison des jeux de lumières apparaitra différente à chacun suivant sa position, son attention, etc. Fais intervenir les sentiments de tes personnages. Comment la maison est, en réalité, ça ne présente que peu d'importance. Comment elle est perçue, en revanche ... Surtout qu'elle semble être un personnage à part entière, ici

--> Xetrox
« ayant l'habitude » Attention aux participes présents, leur usage est très restreint et je te recommanderai de les éviter tant ils sont difficiles à manier sans créer des lourdeurs « petite Twingo » Pour une bourgeoise anglaise, c'est assez étrange, de conduire une Twingo, je trouve. À moins qu'une nouvelle mode soit apparue ? « rigolais-je » Je trouve le verbe rigoler vraiment maladroit, peu élégant, à la limite du familier « Mais les kilomètres passent bien vite pendant les discussions avec papa et les beaux paysages à admirer » Alors déjà, « pendant les discussions », c'est assez limite, mais alors « pendant les beaux paysages », c'est juste faux. Il faut trouver une autre formulation et ne pas choisir le recours à la facilité que semble représenter le « pendant » « J'ai cette image encore » Le récit est au présent mais il y a un flashback au passé sur ce qui est en train de se passer ??? « derrière la fenêtre » La vitrine « j'aime beaucoup admirer les paysages » Euh, ce n'est pas un paysage, ça. À la limite une scène, mais un paysage... « JE descendais » La concordance des temps ? Tu as choisi le présent, tiens t'y « dans cette maison je pense car » N'oublie pas d'encadrer avec des virgules, dans ce genre de formulation. N'oublie pas que ce sont les virgules qui indiquent au lecteur le rythme de ta phrase. Si tu ne sais pas où les placer, essaie de la lire à voix haute « Comme les gens [...] Moi ça va, je supporte ça. Après, chacun ses frissons » Tout ce qui est après les crochets est purement inutile, et même maladroit. On comprend que ce n'est pas son cas avec la distinction que marque « les gens » appuyé du comme de la comparaison qui distancie encore davantage « à droite de la porte d'entrée, une embrasure de porte » Répétition de porte. En plus, je crois que l'on dit plutôt « l'embrasure d'une porte »

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