Texte n°401

Skopp, Docteur Skopp, Doc Skopp ou encore Dopp, acronyme sympathique lui ayant été donné par les gens de son milieu, n'aurait pas franchement imaginé se reconvertir en extracteur de cerveaux pour le marché de la drogue à Neon-Qadran. Au départ chirurgien dans les zones de conflits du Vasteland, il a été élevé dans une bonne famille à Qadran Central. Il avait des valeurs humanistes, progressiste convaincu par la bonne foi. Son état mental a commencé à décliner après avoir passé quelques années dans les terres dévastées. Lui qui avait toujours vécu dans une société cocon avec une certaine naïveté.

Autrefois, il aimait regarder le monde avec ses yeux bleus de jeune blond au teint pâle, tel un idéaliste croyant que tous les problèmes pouvaient se régler par le dialogue et la diplomatie. Mais c'était sans compter sa profonde désillusion lorsqu'il quitta l'Université Humaniste du Centre de Qadran pour les terres dévastées que son visage si angélique se transforma en un triste rictus permanent.

Plutôt lettré et cultivé, la trentaine, il exerce son noble métier dans un endroit de l'hémisphère septentrional de Neon-Qadran dont il ne connait même pas la localisation géographique exacte. Alors que son avenir lui traçait une route céleste sur une station orbitale de la grande expansion spatiale de Qadran Central. Son métier d'ailleurs, est un métier en plein essor, depuis moins de 6 mois à vrai dire, depuis la pénurie. La pénurie de la 9k.

La 9k ou encore 9x4 est une mystérieuse drogue apparue il y 'a 2 années à Neon-Qadran, faisant des ravages dans les milieux principalement constitués de jeunes. Elle est vue comme la révolution du monde des stupéfiants, tant par les consommateurs que les revendeurs et tout le commerce de service qui s'est développé autour.

C'est dans son sombre appartement insalubre de la 451ème rue dans le département 7050 du nord de Neon-Qadran que Skopp reçoit son principal client, Sqavel, un régent du Sub-Syndicat Marabunta, l'une des trois puissances de Lacîme©. Sqavel avait beau avoir un physique menaçant typé oriental, les yeux d'un noir abyssale froncés en permanence, la tête complètement rasée sur les côtés laissant une touffe de cheveux noirs mi-longs à la coiffure négligée, il n'en était pas moins une personne avisée et réfléchie. Ce n'est d'ailleurs surement pas pour rien qu'il a obtenu le grade le plus élevé de son Sub-Syndicat, le Régent, qui lui permettait de dominer une bonne partie de son département. Portant un manteau long à col long lui arrivant sur les genoux, bariolé de symboles propres aux Marabuntas, sa silhouette longiligne et épaisse rappelle un peu celles des basketteurs de l'ancien monde.

Les yeux glacés de Skopp perçaient la pénombre. Il était enfoncé confortablement dans un fauteuil en tube d'acier mât.

— Alors tu l'as préparé ? demanda-t-il.

— Oui.

— T'as su faire le travail proprement ?

— C'était pas évident mais j'ai fait comme tu m'as dit, j'ai gardé son rythme cardiaque constant pendant la découpe et tout s'est bien passé, j'ai même eu la décence de nettoyer le sang, Dopp.

— C'est quoi son potentiel a première vue selon toi ?

— Un des plus gros poissons que j'ai vus, y'a de quoi réhabiliter une vingtaine de tube, je l'ai chopé sur la XVIIème, parait que c'est un bon coin pour pêcher.

— Bon, ok, je te crois mais une chose avant, arrête de m'appeler Dopp.

— He, faudra t'y habituer Doc, t'appartiens aux Marabuntas maintenant, je suis pas le seul a t'appeler ainsi tu sais.

— Oui certes, mais par respect pour moi ? Je te l'ai déjà expliqué, t'es mon pote, je peux te demander un minimum de respect ?

— Collaborateur est un mot plus juste, calme ton ardeur, on se connais que depuis 6 mois mec, mais je ferais un effort si tu continues le bon travail comme ça.

Skopp regarda son interlocuteur avec ses yeux bleus sévères, puis se leva de son fauteuil. Il mit sa veste en cuir aux motifs psychédéliques raffinés.

— Bordel, pourquoi tu portes cette horreur ? T'as pas honte d'exploser la rétine des gens que tu croises en rue ? s'écria Sqavel avec une moue dégoutée, pointant du doigt la veste douteuse du chirurgien.

— Quoi ? C'est pourtant à la mode se défendit Skopp.

— Ouais, à Qadran Central peut-être mais pas dans le vrai monde mon petit pote dit Sqavel sur un ton cynique, au moins s'il y'a bien une chose que vous n'avez pas, vous les qadranais-centristes, c'est un peu de bon gout finit-il en se dirigeant vers la porte d'entrée, faisant un mouvement de tête en direction de celle-ci.

Le Doc pris une expression blasée et agrippa la poignée d'une grosse valise en aluminium qui était posée sur sa table de cuisine. Le régent des Marabuntas tourna la poignée de la porte et laissa l'ex-chirurgien passer devant lui, fermant la marche en claquant la porte un peu trop fort.

— Fais chier, je t'ai déjà dit d'arrêter de claquer cette foutue porte ! dit Skopp avec agacement.

— T'as pas fini d'être énervé, j'ai un truc à faire avant de t'emmener au Sanatorium.

— C'est bien un truc de dealer ça, y'a toujours un retard ou une embrouille avec vous. Tu dois faire quoi ?

— J'ai oublié mon antidouleur chez moi, faut absolument que j'aille le choper sinon je vais pas supporter les saignements de ma main.

— Merde, tu ne savais pas y penser avant de venir ? Sérieux ?

Skopp jeta un coup d'œil résigné à la main gauche bionique de Sqavel. Plutôt jolie en apparence, avec un intérieur en une matière imitant la peau humaine. Le dessus est en armure segmentée de couleur grise ou chaque articulation est remplacée par un subtile coin permettant surement de mieux fracasser des têtes à coup de poing.

Cependant le sang coagulé qui macule les bords des interstices entre chaque phalange n'appartient pas à une quelconque victime de la force brut du grand gaillard. C'est bien son propre liquide sanguin qui coule en permanence depuis les veines de son poignet, reliées à la main par des os artificiels et un système de câbles apparents pendouillant au niveau de l'avant-bras. Le tout couvert par un tissu absorbant taché d'hémoglobine.

Dégueulasse pensa le Doc, le mec qui lui a rafistolé sa paluche est vraiment un porc.

― Bon dépêche, sinon il va se décomposer dit le Régent sur un air pressé, j'ai apprêté ma plus belle tire pour vous conduire à votre lieu de travail monsieur le chirurgien finit-il avec amusement.

La voiture de Sqavel est encore une preuve que le bonhomme aime bien faire du second degré. C'est typiquement le genre de vieux tacot reconditionné qu'on trouve dans les garages à la sauvette. Pétri de technologies obsolètes. Il est plus que probable qu'elle ne réponde plus aux normes écologiques lancée par Qadran Central en 2147 en réponse aux dérèglements climatiques pour introduire de nouvelles manières de se déplacer. Mais il faut reconnaître que ce genre de véhicule a l'avantage de passer totalement inaperçu dans Neon-Qadran. Avec son design démodé depuis 2080 et sa peinture jaune pisse écaillée couvrant avec peine les rayures profondes et les trous de balles, c'est le moyen de transport idéal pour des gens ayant des choses à se reprocher.

Le paysage urbain nocturne parsemé de sources de lumière défile au rythme de l'accélération par à-coup du pied droit de Sqavel sur l'accélérateur. Skopp observait les bâtisses en construction se mélangeant à celles en ruines, formant une bouillie linéaire de néon et de matière sous les effets de la vitesse du véhicule. Ce phénomène hypnotique ayant tendance à l'endormir, le Régent chauffeur tenta de le garder éveillé en lui tenant le crachoir par des questions aussi diverses qu'indiscrètes.

― T'as maigri Doc, t'avais l'air plus épais quand je t'ai rencontré.

― Je dors mal depuis quelques temps...

― Et pourquoi ça ? T'es du genre stressé ? Remarque, ça doit être dur de s'adapter à Neon-Qadran quand on vient de Qadran Central.

― Oui, j'ai un peu de mal à m'adapter.

― C'est quoi qui te perturbes ?

― Tout. Les odeurs, l'atmosphère, ces néons, la bouffe, les gens...

― La guerre ?

Skopp réfléchit un moment, son regard était vide, perdu, il prit une expression de poisson mort.

― Ce qu'on fait à ces gens au Sanatorium, tu n'y as jamais réfléchi ? dit-il avec sérieux.

― A vrai dire je ne pense pas comme toi, moi, c'est mon gagne-pain et mon obligation en tant que régent. Il y a deux façons d'être à Neon-Qadran, soit t'es le bétail, soit t'es l'éleveur dit Sqavel avec conviction, estimes toi heureux d'avoir fait de belles études, ça te permet de pas finir au tapin à sucer des clochards pour te payer de quoi manger.

― Je ne te parles pas de ça, mais de ce qu'on fait subir aux gens pour quelques crédits qadranais.

― Je suis né ici, j'ai pas ton humanisme raffiné de qadranais-centristes et tant qu'on ne s'attaques pas à moi ou à ma famille, je m'en fout, pour tout te dire, alors expliques-toi plus clairement.

Le Doc regarda dehors. Il pouvait deviner qu'ils se rapprochaient du centre de Neon-Qadran au vu de la plus grande densité lumineuse des rues et des bâtiments terminés qui se faisaient plus nombreux. Il dirigea ensuite ses yeux perçants vers Sqavel, qui semblait concentré sur la conduite tout en attendant sa réponse.

― Imagines-toi, dit-il, qu'on te détruise de l'intérieur, qu'on efface tes souvenirs et une partie de ta mémoire et le pire de tout ça, c'est que tu es encore conscient de ce que tu subis, mais tu ne peux rien faire. Ce n'est pas la pire chose qu'il puisse arriver à un homme ?

La voiture ralentit une fois arrivée devant un bloc de maisons plutôt luxueuses et éclairées subtilement par des néons rosâtres puis tourna sur la droite avant de s'arrêter devant une grille en fer forgé ou des petits anges semblaient danser entre chaque barreau, protégeant l'accès à un grand bâtiment au design sobre entouré d'une grande haie. Sqavel sorti une petite télécommande de la boite à gant avec sa main bionique et tenta de manipuler les quelques touches disposées çà et là sur le petit boitier. Skopp constata la maladresse avec laquelle le régent manipulait l'appareil.

― Tu veux un coup de main ? Sans mauvais jeux de mots dit-il avec compassion.

― Non ça va, je dois apprendre à utiliser de petits appareils si je veux me rééduquer les doigts répondit-il, concentré sur la télécommande, ses sourcils noirs épais plus froncés que d'habitude.

― Au fait, concernant ta main, je peux te la remettre proprement un de ces jours si tu le souhaites.

― On verra... dit-il avec un soudain air satisfait.

Une petite lampe jaunâtre qui trônait sur l'un des pylônes de la grille se mit à éclairer le capot du tacot par intermittence. La grille s'ouvrit, raclant légèrement les graviers faisant office de parterre.

― Voila dit Sqavel en sortant du véhicule, dépliant sa grande carrure, toi, tu restes ici, je suis là dans 10 minutes, n'entre sous aucun prétexte, sinon je serais obligé de te supprimer, tu ne devrais même pas savoir que j'habite ici, tu comprends ?

― Heu oui, pas de soucis lui répondit le Doc, un peu angoissé.

Il observa, tout en ouvrant sa vitre, la grande silhouette noire du régent s'éloigner sous la nuit noire. Les néons rosâtres disposés tout le long du parterre menant à la porte d'entrée éclairant son pantalon et le bas de sa veste longue. Désormais seul dans le véhicule, le chirurgien se dit que l'endroit était plutôt huppé pour un habitant de Neon-Qadran. Et même, pour un endroit de Neon-Qadran. Mais il supposa vite que le grade de Régent devait amener clairement des avantages matériels.

― T'es qui putain ?

Une voix s'éleva soudainement depuis la fenêtre de Skopp, surpris, il tourna le regard sur sa droite. Un adolescent se tenait là, face à la fenêtre ouverte, plutôt de grande taille, portant une veste large avec une capuche en fourrure. Les cheveux mi-longs en pétard et de grands yeux noirs, il pointe un pistolet à laser diffus en direction du doc.

― Wow wow tu fais quoi là, pose ce flingue !

― D'accord, quand tu me diras qui tu es s'exclama le jeune.

― Je m'appelle Skopp, te faut quoi de plus ?

― Ha, c'est toi qui travaille avec mon frère ?

L'ado baissa le bras en ne quittant pas sa victime potentielle des yeux, puis il sourit, ce qui traduit sur son visage particulier, un air supérieur, comme jouissant de la terreur qu'impose l'utilisation d'une arme.

― Ok c'est cool dit-il, tu sais je t'aurais pilonné le crâne si tu ne m'avais pas répondu.

― Ha ? Bon.

Le doc ne savait pas trop quoi répondre mais était intérieurement amusé par l'attitude excessive de son jeune agresseur.

— Dis donc, qu'est-ce que tu fous avec un pistolet à faisceaux diffus ? T'es au courant que c'est une arme interdite ?

— Bah ouais, sinon y'aurait pas d'intérêt à la posséder répondit le jeune avec une pointe d'arrogance.

Le pistolet à laser diffus, pistolet a faisceaux ou phazer en langage courant est une arme qui fut interdite dans tout Qadran peu après le Grand Génocide. La particularité de cette arme est qu'il produit un puissant faisceau continu sur des longueurs variables, les modèles pistolets pouvant atteindre jusqu'à 200 mètres de distance effective. Il suffit donc de diriger le canon dans toutes les directions voulues pour raser les cibles visées en les découpant avec une haute précision. De plus gros modèles comme les fusils permettent de plus grandes portées effectives, pouvant atteindre près de 1 kilomètre. Ces armes étaient de véritables fléaux lorsqu'elles furent mise en libre circulation dans les populations. A la base conçue par le Pouvoir Central dans le cadre des génocides ethniques afin de tuer un maximum de gens avec peu de ressources, elles furent récupérées par les forces rebelles et les factions en place, se retournant contre leurs créateurs, qui durent concevoir des armures réfléchissantes pour contrer les faisceaux adverses. Aujourd'hui interdites, elles continuent malgré de circuler à Neon-Qadran en nombre très limité, ce qui les rend très rares et font figure d'objet de prestige ou de collection.

― Alors comme ça c'est toi qu'on appelle Dopp ? Tu sais on parle beaucoup de toi dans le milieu, tu rapportes pas mal à mon frère.

― Oui, peut-être lui répondit-il avec une légère méfiance.

― Le Centipède et le Chirurgien, ouah, j'ai de la chance de vous côtoyer, c'est vraiment la classe dit le jeune, visiblement tout enthousiasmé, quand j'vais raconter ça à mes potes...

― Le Centipède ?

― Bah oui, c'est mon frère le Centipède ! En rapport à sa taille et à sa main destructrice ! Tu sais, c'est un vrai malade mon frère ! C'est la fierté de notre famille !

― Ha, il ne m'avait jamais dit qu'on le surnommait le Centipède...

― Surement que c'est parce-que t'es nouveau, tu sais, on n'aime pas trop les qadranais-centristes à Neon-Qadran.

― Ouais, ça se tient.

― Bon tu fais quoi là, Dopp ? Tu attends mon frère ?

― Ouais il devrait déjà être là d'ailleurs dit le Doc en soupirant.

― Il s'occupe surement de Rounpoupoun, notre grand-mère. Tu sais, elle s'est toujours occupé de nous depuis la mort de nos parents alors on veut que sa dernière ligne droite soit agréable à vivre. Depuis qu'il est devenu le Régent Centipède des Marabuntas il nous a sorti de la misère des départements côtiers répondit l'adolescent, un peu ému.

Skopp, ne sachant pas quoi dire sur le moment tenta de changer de sujet.

― Ha heu, et comment ton frère est devenu régent ?

― Je sais pas, il a jamais voulu me le dire, avant ça il était dans la Qadratur. Il est devenu régent y'a 3 ans environ, quand il est revenu à la maison avec cette main bionique.

Le chirurgien gambergea un instant.

― Hé au fait Dopp, t'as déjà pris de la 9k ?

― Non, j'évite la drogue en général, je dois toujours avoir l'esprit clair. Au fait gamin, ne m'appelle pas Dopp.

Soudain le faciès du jeune homme devint noir. Il sorti brusquement son flingue et frappa le chirurgien à la tempe avec la crosse.

― Mais ?! T'es malade ma parole ! hurla le Doc en tâtant la zone d'impact d'où émergeait une petite coulée de sang.

― Je ne t'appellerais plus Dopp. Si tu ne m'appelle plus « gamin ».

― C'était pas la peine de me frapper putain !

― Ça suffit ! ordonna une puissante voix lointaine.

Sqavel sorti de l'ombre de la haie entourant le bâtiment. Visiblement en colère. Il prit violemment l'arme des mains de son jeune frère et la démonta dans un tour de passe-passe fluide et sans accro, jetant ensuite les pièces à ses pieds.

― Qu'est-ce que tu fous là ? Rentre à la maison !

― Mon flingue merde ! Qu'est-ce que t'as fait enculé ?! s'écria le pubère en se penchant pour ramasser les pièces détachées de son joujou.

― Rounpoupoun m'a dit que t'avais encore foutu la merde à ton école ? T'as beaux être le premier de classe, ne prend pas trop la confiance sale gamin !

Son petit frère le regarda, presque en sanglot.

― Je t'emmerde ! cria-t-il en s'éloignant vers la maison.

Le Régent le fixa jusqu'à ce qu'il le vit ouvrir la porte d'entrée et pénétrer dans le bâtiment puis se pencha vers Skopp.

― Excuse-le, il est en pleine crise d'adolescence et ma grand-mère l'a trop gâté dans son éducation mais c'est pas un mauvais gosse dit-il sur un ton réconciliant.

― Pas de problème... dit Skopp en essuyant le petit ruissellement d'hémoglobine.

― Tu sais, il a pas l'air comme ça, mais c'est une vraie tête, c'est un peu ma fierté. J'espère qu'il réussira légalement dans la vie, on a espoir de le voir à Qadran Central. On dit que le talent saute d'une génération, ha ha ha.

Le chirurgien était finalement assez surpris d'avoir assisté à une telle scène. Lui qui jusqu'ici n'avait eu affaire qu'à des humains froids et sans considération pour la vie. Quelque part, malgré la douleur sur sa tempe encore bien présente, cela lui réchauffait le cœur.

― Bon, trêve de tergiversation, on a des trucs à faire Doc, en route.

La voiture fit demi-tour brusquement, brulant un peu de gomme au passage. La grille se refermait au même moment. Les deux comparses prirent la direction de la zone côtière du département sous le ciel noir, n'affichant aucune étoile à cause de la trop haute concentration de lumière artificielle de la mégalopole.

Commentaires :

PlatinemanSachs
Merci pour vos critiques Mais je tiens à préciser que cette version de mon travail (qui est le premier jet, brut) est obsolète et que la concordance des temps à été corrigée depuis quelques temps. J'ai également alléger le tout pour avoir un rythme global plus clair ;)

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Hunoma
Personnellement je ne compte pas reprendre les erreurs de formulation et de concordance des temps, mais, juste : les biographies que tu cases partout en guise de descriptions c'est assez lourd, essaie de parsemer des détails ci et là pendant le récit, ce sera plus subtil que de nous assommer à coups de descriptions trop longues. Globalement l'idée me plaît mais je t'avoue je les erreurs citées par @Juliettelem m'ont empêché de terminer le chapitre, trop lourd à mon goût. Bonne continuation !

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Juliettelem
--Bonjour, En toute franchise, le démarrage me parait laborieux avec cette phrase d'intro... la suite niveau écriture : " Mais c'était sans compter sa profonde désillusion lorsqu'il quitta l'Université Humaniste du Centre de Qadran pour les terres dévastées que son visage si angélique se transforma en un triste rictus permanent. " il manque quelque chose dans cette phrase "c'était sans compter .... que son visage" reprendre la formulation, en plus lorsqu'il / que... c'est lourd Dans les deux cas qui suivent prendre le temps d'écrire les chiffres en lettres : " de 6 mois " six " 2 années à Neon-Qadran " deux Depuis le début du texte, le temps de narration qui change à tout bout de champ me gênait mais là on a clairement un problème : " Skopp reçoit son principal client, Sqavel, un régent du Sub-Syndicat Marabunta, l'une des trois puissances de Lacîme©. Sqavel avait beau avoir un physique menaçant " non : Squavel a beau avoir, Si Skopp a rendez-vous au présent et reçoit, alors... Squavel a un physique idem : " il n'en était pas moins une personne avisée et réfléchie. " il n'en est pas moins... qui lui permet... je stoppe ici la lecture, le problème d'incohérence de temps est clairement désagréable. L'écriture est plutôt décousue, difficile de rentrer dans le texte. bref... je ne donnerai pas d'avis sur cette version. A reprendre.

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