Texte n°398
-Quel honneur!
-Là-bas, ta vie rayonnera plus que jamais!
-La reine aura une merveilleuse dame de compagnie à qui se confier et à faire confiance!
-Enfin, une de la Loyère près de la couronne, oui, oui, au palais même où la royauté y est elle-même installée.
Ils racontaient tous le même discours mais, je ne pouvais appréhender ce qui allait m'arriver. Éloignée de ma famille que j'aime tant et de mes chères amies auxquelles j'ai été proche toute mon enfance, loin de cette paisible et adorable comptée qui est si loin des troubles des révolutionnaires et des habitants devenus furieux contre la monarchie qui couraient en ces temps nuageux, encore plus distancée des merveilleux chants vigoureux et matinaux des rossignols qui me souhaitaient bon matin chaque jour et qui me rendaient heureuse. Comment ferais-je pour supporter cet éloignement si soudain et profond? Comment vivrais-je? Moi, qui ai toujours détesté et trouvé insupportable la politique, je m'en allais à l'endroit même où les conflits commençaient, là où le luxe débordaient, rendant de plus en plus avare ces propriétaires qui devenaient ainsi aveugles quant aux plaies du peuple.
Le cœur lourd, je regardai encore la lettre fraîchement ouverte qui était parvenue ce matin et je lus le même message que j'avais déjà lu maintes et maintes fois dans les dernières minutes.
Chère mademoiselle Aliénor de la Loyère,
L'archiduchesse d'Autriche, princesse royale de Hongrie et de Bohême et reine de France et de Navarre, vous prie de vous joindre à ses dames de compagnies. Vous avez l'honneur d'avoir été choisie parmi les demoiselles nobles de la France pour rendre agréables les journées de la reine en lui maintenant compagnie et en la servant. Bien sûr, la possibilité de décliner cette offre est permise. Si, par contre, vous acceptez, vous logerez au château de Versailles et y vivrez dorénavant. Lors des journées de repos, vous pourrez visiter votre famille. Un système de poste vous est également offert afin de tenir votre famille au courant de votre bien-être. Nous vous prions d'apporter que le nécessaire, car le château vous donnera tout ce que vous avez de besoin afin que vous puissiez avoir un séjour plaisant. Un carrosse viendra vous chercher demain au soleil levant si votre désir est de venir.
Au plaisir de vous voir bientôt,
Je me doutais bien que la reine, elle-même rédigé cette lettre. C'était probablement ses serviteurs qui l'avaient composée et tout ce qu'elle eut à faire est d'apposer sa signature soignée au bas de la missive.
-Je n'ai point l'envie d'y aller, déclarai-je à ma famille d'un ton sec.
-Petite fille insolente! Comment oses-tu refuser une offre si prometteuse de la reine? me répondit aussitôt Tante Bathilde.
-Du calme Bathilde. Laissons Ali faire son propre choix. Elle peut tout-à-fait décliner poliment l'invitation si tel est son souhait. Tu n'a pas à mettre ton ancien rêve de jeune femme sur les épaules d'une autre jeune femme aux intérêts différents aux tiens. Cesse donc un peu d'avoir une humeur acariâtre et souhaite plutôt à ta nièce qu'elle prenne une décision qui ne va pas à l'encontre de ses désirs.
"Ah! Ce cher papa. Toujours prêt à prendre la défense de sa fille bien-aimée. Si je pars, que ferai-je sans lui pour me protéger des paroles disgracieuses et des regards indiscrets et curieux? pensai-je"
J'aperçus, du coin de l'œil, ma mère qui m'adressait un sourire, un sourire qui me promettais de rester à mes côtés peu importe ma décision. J'avais décidément les parents les plus compréhensifs de cet univers: toujours à supporter mes décisions, parfois impulsives, parfois incompréhensibles à leurs yeux. Je me retirai du salon pour aller dehors dans les jardins. L'air frais me faisait toujours du bien et m'aidait à prendre les meilleures décisions. Assise sur un banc de bois, je fermai les yeux. Je vis maintenant, devant moi, un château: le château de Versailles. Des gens, probablement des hommes politiques, y couraient sans s'arrêter, se fonçant dedans et se relever comme si de rien n'était. Les servantes sous les nombreux ordres ne sachant plus quoi faire faisaient tout de travers et la reine et le roi qui se prélassaient étaient envahis d'or, l'or du peuple. Les gazouillis des oiseaux vinrent se mêler aux protestations assourdissantes de paysans mécontents, les rendant par le fait presque inaudibles. Mes narines, quant à elle, sentait le dur labeur des travaillants du château ainsi qu'une monarchie corrompue par l'avidité du pouvoir. Était-ce vraiment cette vie que je souhaitais voir chaque jour, entendre chaque matin et sentir à chaque seconde? Était-ce vraiment là cette vie que je souhaitais avoir?
Soudain, je sentis une présence à côté de moi. Ma mère vint se poser sur la petite fraction inoccupée du banc. Je me tassai pour lui faire un plus grand espace. Elle me dit de son ton naturellement doux et réconfortant:
-Je sais que ce choix n'est pas le plus facile que tu a eu à prendre, mais je sais que tu prendras le bon. Tu le fais toujours et tu sais que ton père et moi seront là pour te supporter dans ta décision, n'est-ce pas ma chérie?
Elle me prit la tête et après lui avoir donné un baiser, elle l'accota sur son épaule où je m'y enfouis. Elle continua:
-Tu dois penser avec ton cœur Ali. Tu ne dois pas prêter attention aux propos de Tante Bathilde. D'ailleurs ton père est entrain de la calmer et de lui faire voir que ce n'est pas elle qui doit prendre la décision et que si celle-ci ne fait pas son bonheur, elle n'a qu'à fulminer dans son coin, la bouche cousue. Tu dois absolument faire le choix qui te rendra heureuse.
-Mais mère, c'est exactement ça le problème! Je ne sais ce qui me rendra heureuse et me permettra de m'épanouir pour devenir une charmante femme comme vous. D'un côté, rien que la pensé d'être loin de vous et papa et de ma maison me rend nerveuse et le seul mot "politique" peut me dissuader d'accepter alors que de l'autre côté, le désir de l'aventure et de l'exploration me tend à consentir à la proposition.
-Je sais que ce choix te déchire, mais ton cœur te dictera le chemin à prendre. Fais-lui confiance, me rassura ma tendre mère.
-La nuit me portera sûrement conseil, lançai-je, peu confiante de la véridicité de mes propos.
Sur ces parole, je me levai et me dirigeai vers là où la solitude et l'intimité me tiendraient compagnie: dans ma chambre.
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Les ténèbres passèrent et puis les rayons timides du soleil firent apparition à travers mes rideaux argentés faits en lin. Je m'empressai d'aller rejoindre ma chère mère pour lui faire part d'une décision prise à l'instant même.
-Mère! m'exclamai-je en la voyant siroter son thé au salon. L'indécise que j'étais hier n'est plus. La nuit m'a, en effet, apportée conseil et m'a aidée à la prise d'une décision éclairée. Je souhaite partir pour Versailles! Les bagages faits aussitôt après mon réveil attendent sagement dans ma chambre. Père n'aura qu'à les descendre afin de les déposer dans le carrosse qui me mènera là où mon cœur a choisi d'aller.
-Si tel est ton désir, ma chérie, alors va! Va là où tu te sentiras bien, là où tu ne regretteras pas ton choix.
Au son de ces paroles si réconfortantes et encourageantes, je sentis soudainement quelques larmes couler sur mes joues. Comment allai-je vivre sans personne pour me réconforter et me consoler lorsque je serai affligée de malheurs que j'aurai probablement inventés? Qui donc sera là pour me dire que tout ira bien? Eussé-je vraiment pris la bonne décision après tout?
-Oh, mon amour, ne pleure donc pas. Laisse-moi deviner: tu es triste de ne plus pouvoir être avec moi et ton père?
J'hochai de la tête. Un sourire d'empathie et de compassion vint orner le magique visage délicat de ma mère.
-Je comprends que l'idée de ne plus m'avoir près de toi t'accable et t'attriste, mais tu pourras toujours venir nous saluer et prendre un morceau avec nous lors de tes journées de repos.
À ces paroles, elle m'étreignit d'un enlacement très apaisant. Je vis mon père du coin de l'œil qui s'approchait discrètement tel un chasseur ne voulant pas effrayer sa proie. Doucement, il posa sa main sur mon épaule. Je me retournai, lui faisant face, et il m'enlaça à son tour. Je l'entendis me chuchoter à l'oreille qu'il était fier de moi et qu'il me souhaitait une magnifique vie abondante de découvertes là-bas.
-Pourrions-nous donc savoir ce qui t'a permis d'en arriver là où tu es présentement? m'interrogea mon père, visiblement intéressé à connaître la provenance de mon choix.
-J'ai fait un rêve la nuit passée. Je m'y suis vue, refusant l'offre et restant ici, au sein de notre château. Certes, j'étais heureuse de pouvoir rester auprès de vous, mais je vis aussi, par la suite, cette jeune dame devenir de plus en plus mélancolique au fur et à mesure quel les jours passaient. Je ne comprenais pas au début pourquoi, une personne aussi rayonnante et énergique que moi pouvait sombrer aussi bas, et puis je compris: je ne suis pas faite pour rester tranquillement à un endroit déterminée, je dois voyager à travers le monde, découvrir ce qu'il se passe au-delà de mon confort habituel et apprendre à travers de nouvelles expériences. La curiosité qui m'habite depuis que je suis toute petite grandis avec moi et elle se fait de plus en plus oppressante. J'espère que vous comprenez et que vous ne m'en voudrez pas, leur dis-je sincèrement.
-Jamais nous ne t'en voudrons d'être heureuse, s'empressa de répondre ma mère.
-C'est ta décision, pas la nôtre. Nous voulons ton bonheur plus que tout au monde et si tu nous dis que tu l'as, alors tu as notre grâce, renchérit mon paternel.
Soudain, un bruit sourd nous interrompit. Quelqu'un venait de cogner à la porte. Ma mère répondit alors que mon père partit en haut. Un homme dans la cinquantaine, trapu, qui abordait un air sympathique et se déplaçait avec une démarche pesante se tenait sur le seuil. C'était le cocher et il m'attendait. Je m'avançai progressivement vers la porte. Mon père passa à côté de moi et alla déposer mes bagages dans le carrosse. Je pris ma mère et mon père dans mes bras pour la dernière fois avant longtemps. Ma mère me donna un petit sac de soie. J'y regardai à l'intérieur et y trouvai un magnifique collier d'argent orné d'un pendentif d'ambre.
-Je voulais te le donner le jour de ton mariage, mais j'ai jugé que c'était une meilleure opportunité pour te le transmettre. Il appartenait à ton arrière-grand-mère qui l'a donné à ta grand-mère pour son mariage et finalement à moi pour mon mariage. Maintenant je te l'offre pour que tu te sentes près de ta famille autant lors de moments difficiles que lors de moments de bonheur, me déclara ma mère, ses yeux se noyant dans une mer de larmes.
J'embrassai mes parents et montai à bord du véhicule. Les saluant, je repensai à tous les moments que j'ai vécus avec eux dans ma demeure, au château de la Loyère. Je me promis de venir les voir aussi souvent que le temps me le permettrait.
-Êtes-vous prête mademoiselle, car nous partons à l'instant pour le château de Versailles, m'avertit le gentilhomme qui conduisait.
-Prête ou pas prête, monsieur, allons-y. J'ai une aventure à aller vivre.
Commentaires :
SBellanger
#candidate Bravo pour ton texte, on voit que tu as du vocabulaire et en dépit de quelques maladresses, il est compréhensible et se lit assez bien. J'ai dû poster trois messages, j'espère que je me suis bien exprimée et que tu trouveras mes remarques compréhensibles. Une remarque de fond tout d'abord Ton personnage dit ne pas aimer la politique (insupportable d'après elle) et elle fait plusieurs fois des références politique. Par exemple: les propriétaires "aveugles aux plaies du peuple". C'est de la politique. A l'époque, une femme ordinaire se moquait des problèmes des pauvres ou leur faisait la charité. Tu dois présenter tes personnages. Par exemple, une brève description de Bathilde, après sa première intervention, serait intéressante du type "Tante B. avait toujours été irrascible mais c'était sans doute parce qu'elle avait perdu son mari très jeune... " Idem pour le père, la mère... Une brève description des jardins, de la façade du château... Je ne donnerais pas de diminutif à mes personnages ("Ali"). Je ne pense pas qu'à l'époque, des parents nobles l'auraient fait. La mère (ou le père, il faudrait préciser qui parle) demande à Bathilde de ne pas mettre ses propres rêves sur les épaules d'Aliénor... C'est une conception très moderne de la vie. C'est un peu anachronique des parents qui disent à leur fille (surtout une fille) qu'elle doit mener son destin comme elle le souhaite. A cette époque, les individus se dévouaient à leur famille, à la société... la quête du bonheur individuel n'existait pas. Si tu persiste dans cette idée, il faut que tu explique que la famille de la Loyères était particulière... (voir la suite ci-dessous)
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SBellanger
#candidate (suite) Comptée : comté dans la lettre: maintenant compagnie : tenant compagnie par contre : en revanche allusion à la journée de repos: ce n'est pas approprié, il ne s'agit pas d'un contrat de travail. Il est évident qu'elle aura du temps libre mais pas dans le sens d'une journée de repos. Fait attention tu indique qu'elle pourra rentrer chez elle mais aura-t-elle un carrosse? Et combien de temps cela prendra-t-il? Il FAUT que tu dises où est le château pour permettre au lecteur de se repérer. Attention à la temporalité: un carrosse viendra vous chercher demain... Où habite cette jeune fille? A combien de jours de carrosse? Il faut que tu le précises... monarchie corrompue par l'avidité du pouvoir: mais c'est très politique et révolutionnaire même. Ce n'est pas cohérent avec une jeune fille sans histoire ou alors il faut que tu expliques comment elle peut avoir des idées pareilles (un ami, des parents révolutionnaires, la lecture de Rousseau ou de Voltaire...) paroles disgracieuse: c'est maladroit, paroles cruelles, méchantes, maladroites, blessantes? Dehors dans les jardins : dans les jardins suffirait. Je vis maintenant, devant moi, un château: je me représentais, j'imaginais Se fonçant dedans: maladroit plutôt: se bousculant La reine et le roi qui se prélassaient: elle est aristocrate, je ne sais pas si elle peut utiliser un mot aussi négatif concernant des personnages quasi sacrés... Je trouve que tu oublies ton époque... A la fin, ce n'est pas un gentilhomme qui est cocher. Et elle doit partir avec une femme de chambre au minimum (plutôt une dame de compagnie). Si ce n'est pas le cas,il faut que tu l'expliques: la femme de chambre est malade ou bien les parents son ruinés...). A l'époque, une femme de la noblesse ne voyageait pas seule. Trop d'adjectifs: merveilleux chants vigoureux et matinaux... éloignement soudain et profond regards indiscrets et curieux : pourquoi deux adjectifs? voir la suite ci-dessous.
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SBellanger
#candidate Au niveau de la forme, de l'orthographe etc. : Tu n'a pas à mettre ton ancien rêve: tu n'as... un sourire qui me promettais : un sourire qui me promettait mes narines, quant à elle, sentait : mes narines, quant à elleS, sentaiENt. Cette formule est maladroite, ce ne sont pas les narines qui sentent. Venaient à mes narine les odeurs du labeur des hommes.. ma mère vint se poser: vint s'asseoir Je me tassai pour lui faire un plus grand espace : je me poussai pour lui faire de la place Tu a eu à prendre : tu as eu à prendre te supporter dans ta décision: te soutenir entrain de la calmer : en train de la calmer de lui faire voir : de lui expliquer rien que la pensé : rien que la pensée la véridicité?? la véracité sur ces parole : sur ces paroles je me dirigeai vers là... maladroit. mes rideaux argentés fais en lin... pourquoi cette précision. Pour des rideaux, un seul qualificatif suffit: argenté ou en lin. la nuit m'a apportée: l'a nuit m'a apporté et m'a aidé Père n'aura qu'à les descendre: elle est noble, son père a des serviteurs pour descendre les bagages! Si tel est ton désir, ma chérie, va... regretteras pas ton choix: cette phrase est un peu délicate. Cette mère idéale, si compréhensive, est en train de lui dire qu'elle devra se sentir bien et ne pas regretter son choix. Ne pourrait-elle pas plutôt lui dire qu'elle est courageuse pour affronter l'aventure... (je dépasse les conseils purement littéraires) la curiosité qui m'habite grandis : la curiosité qui m'habite grandit j'y regardai à l'intérieur: je regardais à l'intérieur Bon, j'espère que mes commentaires t'ont aidés. Il faut que tu t'imprègnes davantage de la mentalité des gens à cette époque. Il ne s'agit pas de gens "comme nous" en habits d'époque mais des gens qui avaient une mentalité différente, très différente d'aujourd'hui.
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NadegeChipdel
Avis (suite) : au niveau de ton écriture, il y a aussi des choses à retravailler. Le point qui m'a le plus interpellée, c'est la surabondance d'adjectifs ! Il y en a tellement que dans certaines de tes phrases, on tombe dans le non-sens. Exemple : « Le magique visage délicat de ma mère ». En quoi son visage est-il magique ? Là le mot n'a aucun intérêt si ce n'est faire perdre du sens à ta phrase. Tout au long de ton texte, tu mets en avant que tu as du vocabulaire. C'est un bon point, mais il faut savoir l'utiliser avec bon sens. Autre exemple : (page 7) tu as une phrase disant « Elle me prit la tête et après lui avoir donné un baiser, elle l'accota sur son épaule ». Ici, on voit l'idée mais le terme « accoter » est maladroit. De façon générale, il faut que tu choisisses ton vocabulaire avec plus de soin. Aliénor appartient à la noblesse, elle doit bien parler. Attention aussi à la gestion de la négation : dans le paragraphe où tu parles du courrier envoyé par la reine, tu nous dis qu'Alienor se doute que Marie-Antoinette n'a pas écrit cette lettre. Mais dans la manière dont tu rédiges, comme il manque une négation, tu nous écris le contraire. Dans le même ordre d'idées, parce 1 quand tu parles du cadeau de la mère d'Aliénor à sa fille, tu dis « près de sa famille ». Cela donne l'impression que Aliénor est une étrangère. « Près de nous » me semble plus adéquat. Dans l'ensemble, il faut que tu retravailles tes formulations. Et cela passe par des phrases qu'il faut raccourcir. Cela te permettra aussi d'alléger ton texte en évitant de répéter les mêmes idées (presque toutes les deux pages, tu nous parles de la tristesse d'Alienor, c'est redondant). Voilà, ça fait beaucoup mais dis-toi que ce sont des conseils. Belle continuation !
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NadegeChipdel
Bonjour ! Petit retour sur ton texte. Je dois dire qu'il me laisse un peu perplexe. Explications : * dans l'ensemble, je dirai qu'il faut que tu te documentes. En effet, il ne faut pas partir du principe que même si tu prends un lieu ou une époque connue, tout le monde saura de quoi tu parles. Lorsque ton héroïne parle de la vie au château de Versailles, il faut que tu la décrives : parle - nous des décorations, des jardins, des costumes.... tel que tu as construit ton texte, il y a un vrai manque de matière. Ensuite, gare aux anachronismes : par moment, je trouve que le vocabulaire employé par Aliénor est trop moderne pour une jeune fille de cette époque (ex : mon paternel). Toujours dans la même idée, il faut se souvenir que sous la Révolution, les domestiques ne lisent et n'écrivent pas. De fait, il semble difficile que ce soit un serviteur qui est écrit cette lettre. Et pour rester sur cette idée, la Révolution est une époque dure. La volonté royale doit être obéit : le texte de la missive est pour moi trop courtois. Oui Aliénor peut refuser, mais vu le contexte de l'époque, ce comportement aurait de lourdes conséquences.
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Juliettelem
(2) Niveau fond : le contexte historique n'est pas convainquant non plus, l'expression ne recrée pas l'ambiance de ce qu'on pourrait attendre de cette époque et les approximations sont trop nombreuses. Rien qui évoque le décor, les tenues. Quant au vocabulaire en particulier des dialogues, il est trop moderne de même que le comportement des personnages. " Je me doutais bien que la reine, elle-même rédigé cette lettre " Par contre, j'en doute.. et les détails évoqués ne sont pas de ceux qu'une Reine détaillerait. D'autre part, inutile d'en mettre plein la vue avec les titres, elle est avant tout Reine de France, et ne s'exprimerait pas ainsi... faire des recherches... un peu quand même. Après évoquer l'ambiance pré-révolution (phrase déjà citée) de cette manière... c'est un point de vue qu'on peut avoir une fois que les évènements se sont produits, sûrement pas avant et pas dans la noblesse française de l'époque et de cette manière... Attention quand on souhaite évoquer une période historique, faire des recherches et s'imprégner de la période est essentielle, sinon ça n'est pas crédible. Il ne s'agit pas non plus de transformer le récit en livre d'histoire, mais d'utiliser le contexte et recréer l'atmosphère et l'ambiance pour justement donner du corps au texte. Là désolée on en est très loin. Un texte à reprendre sur la forme et sur le fond. Bon courage.
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Juliettelem
Bonjour, un texte qui présente des incohérences de temps à plusieurs reprises, choses à revoir. "ils racontaient tous le même discours mais, je ne pouvais appréhender ce qui allait m'arriver. Éloignée de ma famille que j'aime tant et de mes chères amies auxquelles j'ai été proche toute mon enfance, loin de cette paisible et adorable comptée qui est si " c'est un récit au passé ou pas, sinon il n'y a pas lieu de trouver là présent... comptée ???? contrée peut-être... Des phrases parfois très longues, trop, un défaut à corriger parce que ça devient incompréhensible : -- " Éloignée de ma famille que j'aime tant et de mes chères amies auxquelles j'ai été proche toute mon enfance, loin de cette paisible et adorable comptée qui est si loin des troubles des révolutionnaires et des habitants devenus furieux contre la monarchie qui couraient en ces temps nuageux, encore plus distancée des merveilleux chants vigoureux et matinaux des rossignols qui me souhaitaient bon matin chaque jour et qui me rendaient heureuse. " 5 subordonnées dans une seule phrase... -- " je lus le même message que j'avais déjà lu " penser à varier le vocabulaire ... par exemple : Je relus .... que j'ai déjà parcouru... Des lourdeurs et des maladresses .; " oui, oui, au palais même où la royauté y est elle-même installée. " Y est elle même... sans compter la répétition de même... " À ces paroles, elle m'étreignit d'un enlacement très apaisant. " étreindre d'un enlacement... lourd et maladroit le magique visage délicat ... lourd Niveau forme, peu convaincant, lourdeur, maladresse, un gros travail à fournir et une relecture efficace pour affiner tout ça. (suite en 2)
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Nanarisson
Bonjour Cher auteur-e, sache que tout ce qui va suivre n'est que mon avis personnel, mon ressenti parmi d'autres, après une lecture de ton début d'histoire. Libre à toi de le prendre en compte ou non. Pour commencer, dès le début, j'ai le sentiment d'être à une époque du passé (ce qui est logique en sois vu que c'est un roman historique...) mais, l'époque n'est pas clairement défini, de plus, la manière dont s'expriment les personnages, ne correspondent pas du tout avec la période dans laquelle ils vivent. J'ai l'impression de lire une histoire du passé avec des personnes d'aujourd'hui Ce qui, à mon avis, n'a pas beaucoup de sens... Tu commences ton texte, par des phrases de dialogue. Bien, d'accord. Mais comme c'est la première chose que le lecteur va lire, il faut qu'il sache directement où il est, ce que tu as essayé de faire grâce à la phrase : « la reine aura une merveilleuse dame de compagnie » suivi de « Enfin une Loyer près de la couronne... » mais le fait que les personnages parlent comme aujourd'hui, rompt directement le lien. La tournure de la deuxième phrase me titille... Tu pourrais par exemple l'écrire comme ceci : - La reine aura enfin une dame de compagnie de qualité, sur qui elle pourra se reposer en toute confiance.
--> Nanarisson
[suite] Comme je l'ai dis plus tôt, la cohérence du vocabulaire employé par les personnages, n'est pas d'époque. Pour y remédier, essaye de te mettre dans la peau du personnage... je sais que c'est compliqué dis comme ça, mais essaye de penser comme eux pensais à l'époque. Renseigne toi sur la manière dont se comportait les riches, leur vie quotidienne. Pareil pour les missive de la reine, lis en plusieurs exemples (pas forcément sur le recrutement des domestiques, mais sur d'autres.) Lorsque l'on écrit un roman historique, il faut connaître pleins de détails qui une fois rassemblés donne de la consistance à ton texte et du réalisme. Cherche, farfouille, instruit toi et informe toi sur l'époque dans laquelle évolue ton personnage ! Ça ne fera qu'enrichir ton texte et le rendre meilleur et réaliste. Je pense que ton texte manque de description. J'ai beaucoup de mal à visualiser l'époque que tu traites, des descriptions permettaient au lecteur de mieux situer l'histoire. Tu nous parles de Versailles, mais apparemment elle n'y est jamais allée, décrit nous comment elle l'imagine, tu pourrais aussi annoncer son désire de découvrir. Au premier abord, elle m'a sembléé réticente, puis, d'un coup, elle se rappelle son envie de voyager de découvrir... Mais avant qu'elle ne l'annonce à ses parents, pas une seule fois je n'ai eu le sentiment qu'une part d'elle même, rêvais de découvre ces lieux... Voilà. J'espère que je t'aurais aidée ! Bonne réécriture ! Nanarisson
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TatouageVoyageur
Bonjour ! Voici mon avis sur ton texte texte : Il contient plusieurs incohérences. •La concordance des temps n'est pas respectée. Si tu décides d'écrire un texte au présent, tu dois rester avec ce temps. • Le langage ainsi que les descriptions faites ne sont pas adaptées à l'époque. C'est trop moderne ! Varie ton vocabulaire et utilise un langage soutenu ( sans pour autant en abuser ). << Je vis maintenant, devant moi, un château : Le château de Versailles. Des gens, probablement des hommes politiques, y couraient sans s'arrêter, se fonçant dedans et se relever comme si de rien n'était. Les servantes sous les nombreux ordres ne sachant plus quoi faire faisaient tout de travers et la reine et le roi qui se prélassaient étaient envahis d'or, l'or du peuple. >> C'est sans compter les maladresses présentes dans ces phrases, ça se voit, tu ne t'es pas renseigné sur l'époque avant d'écrire là-dessus. Comment le personnage reconnaît-elle le château de Versailles ? Comment est-il ? Une description sur ce détail n'est pas de refus. Tes lecteurs doivent s'imaginer le château, il faut qu'ils se disent << Ah, c'est à ça que ressemble le château de Versailles ( même si certains savent à quoi il ressemble, ce n'est pas le cas de tout le monde) >>. Tu dois les intrigués au maximum pour qu'ils lisent la suite. La description sur les hommes politiques, les servantes, la reine ainsi que le roi mérite d'être poussée. Je me répète, tes lecteurs doivent s'imaginer la vie au château, les personnes qui y vivent, le lieu. Je ne te demande pas non plus d'exagérer !
--> TatouageVoyageur
• J'insiste sur ce point : Certaines phases sont longues et se perdent en fluidité. Ça rajoute de la lourdeur ! • Pour l'instant, la personnalité du protagoniste n'est pas attachante, ni originale. • Il y a quelques fautes et plusieurs maladresses dans ton texte. << Prête ou pas, monsieur, allons-y. J'ai une aventure à vivre. >> Les phrases adéquates sont celles au-dessus. À mon avis, le second << Prête >> dans la phrase originale n'est pas nécessaire. Ainsi que << Aller >> dans la seconde phrase originale. Mieux vaut faire des phrases simples ! C'est tout pour moi,bonne continuation et bon courage !
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