Chapitre III
Quarante huit heures que le ciel était gris, quarante huit heures que les oiseaux avaient cessés de chanter on entendait que les gouttes de pluie tomber sur la toiture du bâtiment avant de finir leur course sur le sol dans une chute fracassante. Le temps était digne d'un enterrement, mais pas celui de Maxime. Il était encore vivant, allongé sur son lit d'hôpital à fixer le plafond le jour et s'agiter dans son sommeil la nuit. Mais vivant pour combien de temps ?
Depuis son hospitalisation, les nuits de Maxime étaient particulièrement agitées, pourtant il n'en disait rien à Anne cette dernière l'ayant constaté questionna son frère de temps à autre mais c'était sans issu il ne disait rien malgré l'insistance de sa cadette. Pour éviter de frustrer le jeune homme Anne n'abordait plus le sujet.
Les médecins n'avaient plus la force de pénétrer la chambre de Maxime, tellement l' était horrible. Ils les avaient abandonnés sauf le docteur Georges qui, pendant ses jours de service, venait et continuait de faire passer des examens à Max. La jeune femme avait envisagé de faire sortir son frère du pays mais notre malade ne le voulait pas sous prétexte de vouloir mourir dans son pays d'origine.
Max s'avait qu'il allait rendre l'âme, Anne aussi s'en rendait compte mais voulait tout tenter avant de baisser les bras elle ne pouvait ou plutôt ne consevait pas voir son frère, l'unique membre vivant de sa famille disparaître. Elle n'arrivait pas à ce faire à cette idée.
Comme à son habitude Georges alla voir Maxime dans sa chambre, mais en traversant cette porte ce jour, il ignorait ce qu'il allait découvrir. Anne était comme de coutume assise en face de son frère qui lui, fixait un point invisible sur le plafond;
- Georges : Bonjour mademoiselle comment va notre malade aujourd'hui ? Dit-il en s'approchant d'eux
- Anne : Bonjour docteur il est comme d'habitude il ne parle pas sauf pour me contredire rien de ce qu'il consomme ne reste dans son organisme, il se fait sur lui toutes les cinqs minutes. Je ne sais plus quoi faire. Répond-elle attristé avant d'entendre son frère ajouter quelques mots.
- Maxime : Ne fais plus rien Anne, et vous aussi docteur. Dit-il en fixant toujours le plafond. Petite sœur j'ai pêché je vais bientôt mourir vas à l'église et demande à un prêtre de venir je veux me confesser. Après la confession je vous prie docteur de ne plus venir dans cette chambre jusqu'à ma mort ainsi que toi Anne, tu reviendras juste pour récupérer mon corps et m'enterrer.
- Anne : Grand-frère comment peux-tu me demander de ne plus venir te voir? Excuse moi de te décevoir mais je ne peux pas faire ça.
- Maxime : Anne je suis ton grand-frère et tu dois m'obéir. Appelles moi un prêtre le docteur et toi ecouterez ce que j'ai à dire ensuite tu iras chez nous.
Il avait pris sa décision et personne ne pouvait le faire changer d'avis
- Docteur : Écoutez le Anne, allez chercher un prêtre et il se confessera. Ce sont les dernières volontés d'un homme mourrant faites le. Il avait posé sa main sur l'épaule de la jeune femme comme pour la convaincre d'écouter son frère.
Il était difficile pour elle de l'accepter pourtant elle devait s'y faire c'était irréversible. Une larme coula sur sa joue, elle l'essuya et sortit de la chambre en direction de l'église la plus proche.
~ Ellipse ~
Anne était de retour avec à ses côtés le père blanc, le docteur quant à lui était allé prendre soin d'autres patients mais était de retour pendant sa pause au chevet de Maxime;
- Prêtre : Ton âme est impure mon fils, dit-il en tenant fermement sa bible les paupières closes, on aurait dit qu'il était en transe. Les démons sont à tes trousses tu n'as pas tenu à tes engagements mon fils. Tu dois te confesser. L'homme d'église regardait Max avec pitié et inquiétude. Ce dernier était resté silencieux face aux propos du prêtre.
À l'entente de ces paroles un frisson parcouru Anne.
Qu'avait fait son frère pour qu'il doivent en payer de sa vie?
Quel mystère renfermait sa maladie?
Ils en sauront d'avantage bientôt.
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