9. Épisode 9 : Back To New-York

New-York, QG BM, trois jours plus tard.

Aleria's head

Eric m'a trouvé un studio, et dès lors mon nom n'est plus Aleria Cortés, mais bien celle d'une jeune brésilienne nommé Ella Clarke

Mes parents sont décédés l'année dernière, je vis avec mon oncle. Je suis née au brésil, mais j'ai toujours vécu aux États-Unis. Je vais au lycée du coin et on a zéro problèmes financiers.

Eric m'a assuré que cette couverture tiendrait jusqu'à la fin de notre projet. Mais que dès que je serais entrée dans la Banque d'Angleterre, mon identité serait révélée, c'est inévitable.

Le seul bémol, et auquel je n'ai pas eu le choix, c'est le lycée. Je suis obligée d'y aller, passer quatre à cinq heures le matin, floquée sur une chaise dans une classe d'inconnus, je hais ça.

Quand je débarque dans le bureau de Max, un ami à Eric, je ne risque pas d'être gentille.

Il lève la tête vers moi et pose ses lunettes calmement sur son bureau;

-oui? questionne t'il en haussant un sourcil.

Je fulmine et jette sur sa table ce qui me sert de carnet de correspondance.

-Tu m'expliques? lancé-je.

Max le prends entre ses doigts, le feuillette le tourne dans tout les sens et lâche :

-C'est un carnet pour le lycée, en bon état, nickel, qu'est-ce qui ne va pas?

Je lui arrache l'objet des mains et le plie en deux, et enfin il termine son calvaire dans la poubelle à papier.

-ne joue pas à ça avec moi, menaçais-je, je n'irais pas au lycée, point barre!

Il se lève, tandis que moi je me dirige vers la porte ouverte, j'ai alerté quelques employés qui froncent les sourcils.

-Quoi? lâchais-je en leur lançant un regard noir, allez voir ailleurs si  j'y suis!

La plupart déguerpissent alors que je reviens dans le couloir sud.

Déjà à l'intersection de l'administration aux salles communes, Max sur le pas de sa porte me crie :

-Tu iras!

-Jamais! j'hurle en réponse.

Une semaine plus tard...

-Alors, prête? me lance le Professeur à bord de sa nouvelle voiture.

Je ne prends pas la peine de lui répondre et sors du véhicule pour entrer au plus vite. Il pleut, j'ai envie de dormir, et je préfère hacker.

On me passe mon emploi du temps, j'ai informatique dès la première heure, c'est une belle coïncidence!

Dans la salle, j'ignore tout le monde, même le prof qui me demande de me présenter.

Je m'assois au fond de la salle et entends quelqu'un chuchoter :
-Elle te dit pas quelqu'un la nouvelle ?

Il a suffit d'un regard noir pour qu'il cesse de marmonne ses conneries.

Le professeur ne fait pas plus attention à moi et reprends son cours.

Il nous invite à entrer dans un programme binaire de l'ordinateur.

Je ricane dans un coin de ma tête, ais je bien entendu ??

-Mademoiselle Clarke, partagez nous ce qui vous fait tant rire, lancé le professeur.

Je lève la tête de mon clavier et hausse un sourcil.
Bon finalement peut être que je rigolais pas dans ma tête...

-Vous me faites rire monsieur, affirmais je.

-Très bien, et bien donnez nous plus de détails, propose t'il en s'asseyant sur son bureau.

-Je n'avais aucune idée qu'on faisaient des cours aussi développés en informatique, soufflais je en souriant.

-Que veux tu dire, dit le prof en fronça nt les sourcils.

-Oh... Je vois vous ne leurs avaient pas dit, rie je.

-Vous saviez, lancé je aux autres, avec ce logiciel vous pouvez entrer dans un code et si ce prof connaît ce logiciel cela veux dire qu'il peut vous enseigner le pouvoir de hacker.

Le prof devient blanc comme un linge, je récupère mon sac de cours et me lève pour aller jusqu'à l'ordinateur de devant.

Je le montre à toute la classe et exécute absolument tout ce qu'il a noté sur le tableau.

J'entre dans une ligne de code et leurs montre.
-Vous voyez, il suffit de quelques chiffre et j'entre dans Google, affirmais-je.

Soudain, l'alarme incendie résonne et une voix robotique dans les hauts parleurs ordonne de quitter l'établissement dans le calme.

-Quelle coïncidence, lancé-je en jetant un coup d'oeil à l'ordinateur principal de la classe.

Dans les couloirs, tout le monde me demande comment je fais, et si je pourrais leur apprendre.

On me demande aussi d'où je sais tout ça, je précise que mon oncle était un ancien programmateur d'application et de jeux vidéos.

En attendant, le professeur a eu un magistral coup de flippe. Mais ne vous en faites pas je ne l'ai pas trop chamboulé, ce processus de programme binaire ne m'a pas aidé à entrer dans Google, je l'ai fais toute seule.

En revanche, maintenant, qu'avait ce prof à cacher pour avoir vu aussi blanc?

Après une vingtaine de minutes dehopr à attendre que le son strident des appareils se stoppent, le principal s'approche de ma classe, suivis de deux agents de police.

Oupsi. Je me glisse derrière mes camarades quand le professeur vient d'être arrêté pour hack pro dans l'enceinte du lycée et devant une classe d'adolescents.

J'avoue que ça semble tiré par les cheveux, mais je vous jure que j'ai pas fais exprès. Un doute survient, j'ai peur de ne pas avoir refermé la porte.

Dans ce cas, ils ont trouvé l'ordinateur en quelques minutes.

Mon cœur commence à se détendre quand les sirènes s'éloignent du lycée, mais les battements reprennent de plus belle quand j'aperçois Max en train de discuter avec le proviseur.

Je m'échappe du rang, mais il a le temps de m'apercevoir, je reprends ma course jusqu'à l'extérieur du lycée.
Un van me bloque le passage.

Dan en sort en quelques secondes et m'indique de le suivre. Au volant c'est le professeur qui me sourit.

-Fais moi confiance ! Je t'expliquerais ! Promet t'il en tendant sa main vers moi.

Je plonge dans le van et il démarre en trombe. Je reprends peu à peu mes esprits et retire mon sac de mes épaules.

-Tu m'expliques ? Lançais je en observant depuis la vitre Max apparaître, énervé.

-C'est Éric, il nous as envoyé te chercher et remballer tes affaires, affirme t'il essoufflé, tu étais en danger.

Alors celle là, la meilleure !

-Moi ? En danger, ricanais je, tu te fous de moi j'espère ?

-Oui, continue t'il en arquant un sourcil, il a repéré deux taupes dans l'organisation, ton prof d'info, et Max.

-Quoi ?! M'écrie je, Max ?! Mais il est dans l'industrie depuis...

Il me coupe pour terminer :
-Aussi longtemps que toi, et pourtant tu as toujours été au dessus de lui, il allait balancer tes hacks a la police, et celui ci était le premier.

Wow... Mais je le connais depuis que je suis gamine. Bon ok, j'ai fuis quand je l'ai vu, mais c'est la figure paternelle dans le monde réel, j'ai flippé.

-On va à Washington, on prends l'avion pour l'Italie, finir notre casse, ajoute le professeur.

-Et nos affaires ? Je demande.

-On y file justement, déclare t'il.
-d'accord, acceptais je d'une petite voix.

Je m'adosse au mur du van et fixe un point invisible. Max... Comme quoi on ne peut avoir confiance en personne.

-En Eric, en nous et en toi, oui, assure Dan, je te le jure.

Je sursaute quand sa main se glisse dans la mienne et je comprends que j'ai parlé à voix haute.

Je pose ma tête sur son épaule et ferme les yeux.

Je m'inquiète pour Éric...

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