Chapitre 2

《-Chrystale, Chrystale ? Appela une voix inconnue.
-Oui je suis là ! Répondis-je
Jusque la tout était blanc autour de moi une odeur mystérieuse rodait dans l'atmosphère. Je fis quelques pas timides. C'est alors que le paysage se dessina sous mes yeux : une ville grise apparut devant moi. Elle me rappelait celle que j'avais vu dans le dernier film que j'avais regardé : une semaine.Il n'y a aucune couleur. Aussi triste qu'un enterrement. Une peine immense engloutit mon coeur et me pesa lourdement. Elle me comprime la poitrine et je ne peux plus respirer.
Je tombe sur les genoux à cause de la douleur. La voix se rapprocha en hurlant cette fois-ci :
-CHRYSTALE ! CHRYSTALE !!

Je me mis à scruter le décor afin de trouver mon interlocuteur. Un autre cri se fit entendre et je voulais m'enfuir mais ce chagrin m'en empêchait. Soudainement, je me mis à courrir, ignorant la souffrance que j'endure en même temps. Le paysage défila au fur et à mesure que j'avançais. Mais peu importe puisque je ne cherchais qu'a lui échapper à cet te chose qui me terrifiais. J'aperçu alors au loin entre deux immeubles une colline avec un cerisier en fleurs au dessus. Je savoure ce pur moment de joie pendant juste un instant avant de reprendre ma course effrénée. Je me heurte soudainement à un mur ou plutôt à un homme.
Je tombe à terre, il me regarde le regard singulier , du sang au coin de la bouche avant d'ouvrir cette dernière et de pousser un énième hurlements, c'est alors que...

DRING!!!!!!!!
J'ouvre mes paupières dans un grand moment d'incompréhension avant d'observer mes bras en transes. "Hein ? Quoi? Où suis je ?"
J'étais trempée de sueur jusqu'au cou.
Ce cauchemar m'a fais perdre tout mes moyens. Je repris bien vite mes esprits car déjà ma servante frappe à ma porte. La mémoire me revins en un instant : Aujourd'hui je dois rencontrer mes nouveaux professeurs ! Super ! Ça m'énerve ! Je me débarrasse de ma couverture et de mon pyjama pour enfiler mes vêtements d'apparat : une robe à volants rouge passion en velours (pour ne rien arranger) parsemer de milliers de fils d'or et de perles de toutes tailles.
Encore une banale tenue d'été... Ho mince ! J'ai oublié mon corset ! Je me hâte de retirer mon vêtement pour la laisser en boule par terre, de toute façon elle ne me plais même pas...J'appelle alors ma bonniche avec une pointe de peine dans la voix :
-Carmen ? Pouvez-vous venir m'aider s' im vous plais ?
-Mais bien sûr Mlle ! J'arrive sur le champs !
La voilà dans ma chambre quelques secondes plus tard :
-A votre service mademoiselle !
-Voulez- vous m'aider à me vêtir de ceci ?

Je brandis le corset de ma main droite avant de l' enfiler.Mme la bonne attrapa alors les deux lacets et tira d'un coup sec dessus. Je poussa un petit gémissement de douleur. Aïe, ça fait tellement mal !
-Est-ce que Mademoiselle va bien ? S' inquiéta-t-elle en nouant les liens.

A ton avis enfoirée ?
-Non, non avrez dire, vous avez des mains très délicates !
Je mentais évidemment de toute façon au point ou j'en suis, un mensonge de plus de plus ou de moins...
-Tant mieux alors ! Fis cette grande imbécile en rougissant un peu.
Bon qu'elle me foute la paix maintenant !
-Bien je vais finir de me préparer pour les accueillir ! Déclarais-je en attrapant mon chiffon rouge qui me servait de robe.Heureusement, elle compris rapidement le message et quitta la pièce en ajoutant gênée :
-Que la bonté qui habite votre esprit ne vous quitte jamais...

Elle arbora un sourire des plus sincère qui n'eut jamais existé. Cela fait longtemps que je n'avais pas vu quelqu'un d'aussi heureux ici...
La porte claqua dans un grand fracas me laissant de nouveau seule.

Et voilà, enfin la retouche finale, la cerise sur le gâteau ! Je plaçais alors sur mes cheveux un imposant noeud aussi laid que le reste de ma tenue comme d'habitude. Mes cheveux descendaient en cascade sur mes épaules tout en formant des anglaises me faisant ainsi ressembler à un canidé quittant le toiletteur. Ajoutez à cela un maquillage me rendant aussi discrète qu'une calèche volée.

Soudain une musique désagréable au plus au point se déclencha : Du Mozart. Encore et toujours le même morceau, le coup de coeur de mon père : je le connais aussi bien que lui.
Mais le déclanchement de cette véritable cacophonie infernale me rappela aussitôt la cérémonie d'accueil. Ho mais je suis en retard !! Vite ! Je sortis en trombe de ma chambre, traversa le couloir en courant et me retrouva en haut de l'escalier principal. Tout le monde, c'est-à-dire l'orchestre, le personnel et bien-sûr mon Père avaient le regard vissés sur moi et malheureusement, les enseignants étaient déjà arrivés. Vu d'ici, ils sont six, non 7 ! Et eux aussi me dévisagent malgré la hauteur.
Sans attendre un instant de plus, je fis un pas tout en me tenant à la rembarde dorée incrustée de milles dorures de l'escalier. Tiens ? Mes souliers sont plus confortables que d'habitude...Ho non ! Je les ai laissées dans ma chambre ! Mais qu'elle idiote ! J'eus envie de me gifler. Me voilà donc sans chaussures sur le tapis pourpe qui dévale l'escalier. Super...
Faisant mine de rien, je me hâte de descendre les marches une par une en conservant mon plus beau-faux sourire. En arrivant en bas, Père me toisa de haut en bas avec un air de dédain. Je me plaça à côté de lui, il me chuchota alors :《 Vous êtes moins perché que d'habitude, ma chère !》

Je ne releva même pas sa remarque, pas assez pertinente à mon goût. Je fais maintenant face à mes sept professeurs. Ils ont l'air tous jeunes et sont tous plutôt agréable à observer je dois dire. Mon attention fut retenue par l'un d'entre eux qui faisait tous les efforts possibles pour se retenir de rire. Celui-ci a des cheveux verts menthe avec les pointes plus assombries . Des mèches tombent devant son visage au bord de l'explosion. Ses yeux sont petits, noirs et remplis de malice, soulignés d'un trait d'eye liner. En dessous, un minuscule petit nez rond ressort à peine de son visage trop parfait. Enfin, des roues rosâtre et rebondies. Son teint est très pâle (comme du sucre ;) ) et sa corpulence est d'une extrême finesse. D'après cette analyse, il semble être déterminé, casanier et perfectionniste en restant pendant des jours chez lui sans aucune forme de lumière naturelle -ce qui explique ses cernes et sa peau si blanche- en se contentant de peu de nourriture.

L'orcheste me coupa net dans ma quête pour rejouer cet horrible morceau. Père prit la parole en s' avançant :
-Bien, puisque tout le monde est arrivé, il est temps de saluer Mlle Chrystale Bescheidensten Die future héritière du domaine des Sous-bois !

Après cette présentation pour le moins détaillée, les sept enseignants me firent la révérence en même temps avant que cette pimbêche de Diana m'ordonne de retourner dans ma chambre, ce que je fis sans faire d'histoire. On m'informa alors que chaque jour j'aurais un nouveau professeur.
Une fois retournée dans la pièce susdite, j'allume mon lecteur CD et écoute un bon vieux classique : Agust' D. J'adore tellement cette voix puissante et vive, je crois que ce type de musique me convient bien. Mais malheureusement,  je n'en ai jamais vu le propriétaire. Et bien en fait, dans le domaine, il n'y a pas de wifi. Et sans ce précieux élément, la connexion es t impossible. Cependant, je m'en moque pas mal puissque pour moi, la chanson est plus intéressante que l'interprète et comme cela au moins, j'ai la liberté d'inventer son visage. Heureusement, Agust'd à réalisé d'autres oeuvres, sans vulgarité et plus calme cette fois-ci. Écouter son travail me remplie d'émotions incontrôlables: que ce soit de la joie, de la tristesse ou de la mélancolie...

Ça y est,  l'heure de mon primier cours à sonné ! Je m'introduis donc dans la salle d'étude où j'étudie principalement.  Dedans, une table en chêne assortie à un siège molleté de cuir. L'ensemble est posé sur une tapisserie hideuse tressée avec encore une fois quelques fils d'or. J'allais oublier la grande bibliothèque encastrée dans le mur et dans laquelle sont stockés tous mes manuels scolaires, de la primaire jusqu'à aujourd'hui. Je restais debout pendant un long moment avant que "môsieur le professeur" ne fasse son entrée. Lorsqu'il passa le seuil de la porte, ce fut comme un immense soulagement à l'intérieir de moi.

Alors, après avoir posé ses affaires,  il se mit à se présenter :
《- Bonjour, mon nom est Jung Hoseok, enseignant en arts plastiques et bonnes manières ! Ravi de faire votre connaissance !》
Il s' approcha calmement de ma main pour la saisir et déposer ainsi un baiser sur son dos. Je la retire promptement, gênée. Je l'observais de la tête au pied avec des yeux interrogateurs.

Mr Jung est de plutôt grande taille avec une morphologie bien proportionné. Il me regarde avec un visage rieur et un sourire que rien ne semblait pouvoir effacer. Cachés par des pomettes trop joufflues et rebondies, ses yeux semblent petits mais intelligents. Habités par une flamme brulante d'espoir ne demandant qu'à s' embraser. Ses cheveux sont ordonné et bien lisses, illuminés par une teinture rousse. S' additionne à cela des dents bien blanches et droitement allignées ce qui renforce son côté "bien élevé". Sa peau est éclatante et jeune. Son équilibre de vie doit particulièrement être stricte. On le croirait presque sortit d'une émission de télévision tant il est parfait. Voilà un bien curieux professeur...Avec cet Hoseok, les cours risques de devenir rapidement intéressants...

***
Petite note de l'auteur :

J'espère que les deux premiers chapitres de mon histoires vous ont plus ! J'ai passé beaucoup de temps à écrire.
Je suis désolée si il y a des fautes d'orthographe on ne sait jamais !

Je sais que vous vous attendiez à ce que les BTS arrivent plus tôt dans la fanfic mais je préfère prendre le temps d'installer le décor et la situation de départ pour ne pas perdre mes lecteurs je pense que c'est important...

Voilà Bisous bisous et merci de me suivre ^0^ !!!!!!!!

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