Petit 2
Alexia Widmore se reiveilla et se jetta hors de son precieux reposeoir pour aller apprêter Marie-Océane pour sa nouvelle vie.Même si elle savait que ses efforts étaient pour ainsi dire totalement vains , elle éprouvait un besoin insatiable que seule une mère pourrait ressentir : celui de vouloir coûte que coûte prendre soin de son enfant.Arrivée au seuil de la porte de sa bambine, Alexia ne fut pas étonnée de trouver celle ci sur son bureau,oui Marie avait un bureau , entrain de déclamer de la manière la plus experte qui soit le poème "Marie" de Wilhem Appollinaris de Kostrowitzki. N'en soyez pas ébahis! À 4 ans,Marie-Océane maîtrise couramment, plus même de manière soutenue 5 langues dont celle des signes et la lecture en braille. Peut être le croyez vous impossible et relevant de la fiction mais Marie depuis ses 1 an était déjà dotée d'une bouleversante accuité intellectuelle causée selon les diagnostics par par le syndrôme d'Asperger. Comme à son habitude, Alexia lanca le débat. Oui le débat. Car avec Marie, tout, même une simple causette amicale devenait un débat intellectuel où elle finissait toujours triomphante au grand dam de sa mère.
- Marie! Je vois que tu t'es apprêtée toute seule!
Encore une fois!
- Oui mère! Moi aussi je l'ai remarqué.
La manie que sa fille avait de toujours l'appeller mère intriguait et exaspérait beaucoup Alexia.elle dit donc à Marie sur un ton qui se voulait réprobateur:
- Je t'ai déjà dit de ne plus m' apppeller "mère" Marie chérie!
- Et je t'ai déjà dit que c'est ainsi que s'expriment les intellectuels ......mère.
Elle soupira alors en signe de résignation.Encore une fois,sa fille avait gagné le "débat" du jour.Elle prit donc le visage de sa fille en coupe entre ses mains proprement manucurées et lui souffla pleins de mots doux à l'oreille.Le visage de Marie se radoucit et retrouvait la tristesse et la dévastation de la veille et le blottit dans les bras cajoleurs de sa génitrice pour laisser échapper quelques gouttes d'un lique .certainement des larmes.Lorsqu'elle fut sur le point de sortir elle fut frappée par une une idée qui lui vint certainement du ciel. Elle proposa alors à sa fille:
- Ma puce ça te dirais de passer le reste de la journée avec maman?
- Oui maman dit-elle sans hésitation.
- Alors la dernière sur le canapé est une nouille sèche.
Elle laissa de l'avance à sa fille et après quelques instants, les deux filles se jettèrent négligemment sur le sofa et pendant deux heures tout au plus, elle rièrent en essayant tant bien que mal de rattraper le temps perdu mais en vain. Elles entendirent sonner et par la même appeller dans l'interphone. Elles sursautèrent alors toutes les deux et, dans la logique de réconforter sa fille, Alexia lui dit alors de la voix la plus protectrice qui aurait pu exister:
-Ça va ma puce. Tout va bien se passer.
- T'en fais pas pour moi maman je ne vais jamais t'oublier. On va rester copine.
- On va rester copine ma puce. Reprit Alexia sur un ton réconforté. Je vais ouvrir bouge pas.
Elle s'avança à petit pas et ouvrit la porte. Sans plus encore s'attarder sur la "politesse", elle appella sa fille et, voulant lui faire une bise sur le front, elle se surprise de se voir éteindre tendrement la chair de sa chair,une acollade possiblement la plus longue dans l'histoire des câlin, mais qui ne dura à leurs yeux que quelques infines microsecondes. Elle sortit alors avec les deux hommes qui l' accompagnèrent par la suite à la voiture non plutôt au le mini-van aprêté à l'effet de leur transport, elle comme tous les autres enfants. À l'instant où elle fut embarquée, elle remarqua une petite fille de son âge qui avait l'air terrorisée ,certainement à l'idée de se retrouver sans sa famille se dit Marie intérieurement. Marie savait ce que c'était la solitude. Elle avait été sa conseillère maîtresse pendant les quelques années de sa courte existence sur terre. Elle était aussi bien placée pour savoir que cela faisait de cette solitude une très mauvaise conseillère. Elle s'approcha alors de la petite fille et aperçut que celle ci essayait de camoufler ses sanglots. Elle l'aborda alors gentillement:
- Salut toi moi je m'appelle Marie-Océane mais tout le monde m'appelle Marie... Enfin maman m'appelle Marie. Et toi!
- Je m'appelle Halina et tout le monde m'appelle Hali. Je crois que c'est mon papa qui m'a trouvé ce surnom.
- Alors Hali c'est quoi ton histoire à toi?
-Je vivait avec papa et maman est morte quand j'étais qu'un bébé.
- Ça c'est nul! Ça doit pas être très cool de ne pas avoir de maman!
- Oui parfois elle me manque même si à part les photos je ne me rappelle pas vraiment d'elle!Et toi raconte moi ton histoire à toi!
- Si tu veux! Dit Marie en haussant les épaules. Je vivais avec mon papa et ma maman et tout allais bien mais maman avait emmené mademoiselle Lola à la maison pour me garder et un jour papa et maman on commencé à se crier dessus puis les jours qui ont suivi papa est parti habiter avec mademoiselle Lola. Je crois que papa avait commis un adultère.
- Wow elle est drôlement longue ton histoire! Ça a du prendre plein de jours pour vivre tout ça!
- Pleins d'années tu veux dire! Je dirais deux ans.
- Juste une question Marie
- Je t'ecoute Halina!
- C'est quoi un adiltère?
- Un adultère c'est un peu comme un mensonge des adultes!
- Ah un mensonge! Alors ça doit pas être si grave!Reprit Hali
- Un adultère c'est un mensonge très grave qui peu casser deux personnes qui s'aime. Enfin je crois!
- Alors tu n'as plus revu ton papa?
- Il venait souvent les week-ends à la maison et parfois il m'emmenait au manège ou au parc. Mais je crois que ma maman va plus me manquer. Ça doit être triste de vivre sans sa maman! Je ne sais pas comment je devais apprendre les trucs comme me faire mes couettes toute seule ou me faire mes lacets de chaussure.
- Mon papa m'a tout appris. En plus je pense à maman tous les jours.
Elles ne se rendirent même pas compte de la durée du voyage tellement elles étaient absorbées par leur conversation passionnante. Elle sentirent le véhicule s'immobiliser et surent tout de suite qu'elle accueillerait un nouvel occupant. Elle s'apprêtèrent alors en silence pour apréander leur nouvelle connaissance. Qui sait, peut-être aussi un nouvel ami!
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