Hali:

-Papa papa!  Il est l'heure.
- Hum!
- Papa je dois prendre mon bain allez debout! 
   Son père se leva alors les yeux encore endormis et enflés.
- Papa te fait couler un bon bain chaud mon Trésor bouge pas.
- D'accord papa!
Sam alla à la salle de bain pour apprêter ce qui semblait être le tout dernier moment intime père- fille qu'il devait passer avec son petit bout d'innocence sur cette terre. Le bain fin prêt, il intima gentillement l'ordre à Hali de se mettre dans la baignoire. Il passait soigneusement et délicatement l'éponge sur les contours très fins dans sa peau blanche, aussi, que dis-je plus blanche encore qu' un flocon de neige en plein hiver. Mais une chose n'allait pas avec son père et Hali le sentait. Elle déposa donc sa petite main savonneuse sur le visage de son père qui soit dit en passant avait pris un retard de rasage et lui sourit avant d'affirmer de la plus douce des manières: - Papa soit pas triste. Je penserais à toi chaque jour et je me ferais pleins d'amis.
- J'en doute pas Hali. Allez il faut sortir de l'eau.  On va te sécher toi et tes jolis cheveux. Tu dois être bien propre pour ton nouveau chez toi.
- Papa!  Qui va me laver là bà?
- Tu apprendra vite ma puce. T'en fait pas. Tu es forte Hali!  Très forte!
- Merci papa.  Mais maman est ce qu'elle est fière de moi de là haut?
- Biensûr Hali maman t'aime fort et elle est très fière de toi. 
Soudain ils entendirent des bruits semblables à ceux d'une frappe sur la porte. Le bruit se repéta cette fois-là avec plus d'intensité. Sam Nickson,père d'une incroyable fille du nom de Halina Nickson, est devenu un papa poule maniac depuis the  braquage. Braquage au cours duquel fut mise à Mort et de Sang froid Stéphania Nickson, laissant désolés son mari et sa fille d'un an à peine. Ce qui justifiait sûrement par ricochet l'installation de six loquets et de deux serrures sur la porte d'entrée de leur logis.
Après avoir mis tout cet arsenal en retrait- après déverrouillage des différentes serrures-, Sam décida d'ouvrir la porte et ne fut en aucun cas surpris de voir devant sa porte deux hommes ou dira- t-on deux gorilles(vu leur musculature exagérée) impécablement vêtus de smokings cravates totalement peinturés de noir. Ceux ci ne se firent pas prier pour entrer dans le domicile en bousculant de près Mr Nickson. Celui-ci très contrarié ironisa alors:
- Surtout ne vous génez pas einh!  Faites commes chez vous.
Le gorille n° 1 lanca avec un proffessianalisme hahurissant:
- Emmenez nous la gamine.
Il inspira profondément pour répondre à cet affirmation quelque peu sèche mais se ravisa en expirant en se disant que c'était peine perdue:  lui contre ces géants! La compassion n'était sûrement pas inscrite à leur vocabulaire!  Mieux vaudrait aller chercher calmement Hali sans broncher,ce qu'il fit d'ailleur! Arrivé à la salle de bain, elle n'y était plus.  Le coeur et le Poul de Sam accélérèrent simultanément leurs cadences. Même s'il savait qu'il se faisait toujours un sang-d'ancre pour un rien,c'était, non c'est sa fille et il ne cessera jamais de l'aimer plus que tout. Aïe il y'a comme qui dirait quelques petits quiproquos sur la concordance des temps. Mais revenons à nos lionceaux. Sam au bout de la panique se précipita dans la Chambre de sa fille et la découvrit dans toute sa splendeur,  brossant devant sa coiffeuse ses boucles blondes, son bandeau d'or. «Elle était si belle qu'aucun n'aurait osé l'aimer. » Ce dit-il intérieurement. Sans mot dire, elle déposa sa brosse courut de ses pieds encore fragiles vers son père et se blottie au creux de son cou.  Celui ci se courba pour mieux accueillir sa petite bouille d'amour dans ses bras. Leur étreinte ne fut que trop brève car interrompue par le gorille n°1. Il lança alors avec son habituel accent russe: 
- Hugo!  Porte la gamine jusqu'à la voiture.
Le gorille n°2,  qui était incontestablement le dénommé Hugo,  se hâta à l'exécution de  la tâche que venait de lui conférer son collèguequand il fut interrompu par l'annonce plaintive de la petite petite Hali.
- Non je peux marcher toute seule.  Je suis une grande.
Le dénommé Hugo,  voulant passer outre ce petit commentaire insignifiant d'Halu,  fut alèrté par un mouvement bref de tête de son confrère qui semblait lui dire de laisser marcher la p'tite toute seule. Arrivée au seuil de la porte de sa chambre et s'apprêtant à sortir,  Halifax se retourna et dit ce qui se voulaient être des mots d'aurevoir et non d'adieu:
- Aurevoir papa je t'aime.
Sam ne put s'empêcher de verser une larme à cette dernière annonce de sa fille. Néanmoins,  Celui-ci sourit faiblement avant d'être affirmer à son tour
- Aurevoir ma prunelle. Papa t'aime aussi.
Aussitôt Hali et son accompagnateur sortis,  aussitôt le gorille n°1 dit avec toujours ce professionalisme renversant:
- Le gouvernement et moi même vous remercions. Comme vous auriez du le savoir le temps d'une promotion c'est 13 ans donc vous revenez certainement votre mademoiselle Halina Yanna Nick son dans 13 ans.  Vous prendre donc connaissance des autres informations sur ce tract. 
Il déposa alors d'un geste rapide et négligé le tract sur la table basse du living et sortit sans aucune autre forme de procès. Il se rappella alors qu'il n'avait pas eu une seconde pour féliciter sa fille qui avait su se sêcher et se vêtir toute seule. À quoi bon vivre s'il n'avait plus sa bouffée d'oxygène?  S'il n'avait plus le ficelle qui le retrait à ce monde cruel?  S'il n'avait plus sa fille,  son enfant?  Son cerveau fût la proie de toutes ses idées sombres et de toutes ses questions moroses tout le reste de la journée et la nuit venue, il se laissant bercer dans le sein de morphée sur ce qui fut quelques heures seulement au paravent le lit aussi tendre que douillet de sa petite princesse qui l'avait quitté trop tôt mais malgré elle.