J'ai écrit La Bouteille et la Mer un jour où ça n'allait pas.

Depuis 9 jours j'avais cette migraine (qui ne m'a toujours pas lâchée depuis) et ce cours d'Histoire m'avait achevée (ma mère dit d'ailleurs que je suis allergique à ce prof...).

Après une matinée à dormir, je m'ennuyais tellement que j'ai fait mon DM de maths. Et, comme je m'ennuyais encore et que mon cours de français m'avait donné l'idée de cette pièce... Pourquoi pas ?

J'ai écrit La Bouteille et la Mer en deux heures un jour où j'allais mal. J'imagine que cette douleur se ressent dans mon écriture. Mais sans elle, je n'aurais sans doute pas trouvé le temps d'écrire. Il y a une histoire, comme ça, où on se demande "Chance... ou malchance ?" à chaque rebondissement.

J'ai écrit La Bouteille et la Mer comme un exutoire à ma douleur (j'aime bien ce mot, exutoire), comme ma propre bouteille à la mer qui ne recevra pas de réponse sinon un cachet de doliprane (le correcteur automatique me propose "mandoline", je crois que je vais lui offrir du chocolat) et des manières de droguée qui attend sa dose.

Ça ne va pas mieux. Je suis fatiguée. Mais je suis fière et c'est tout ce qui compte.

Bisous.