Eh bien ça y est, elle est passée, la tempête, mais le Nord est vachement sinistré, et on va avoir grave du mal à s'en remettre. Un peu partout, les dégâts spectaculaires mettent les gens et les communes bien dans la merde, mais alors, bien comme il faut, hein. « On a pas vu ça depuis la tempête Castafiore en 1991 », explique Jean-Brebion Dinderloute, Monsieur Météo local de la brasserie « Chez Dédé ». « Heureusement, à l'époque, le président Coluche a su prendre les mesures qui s'imposaient, comme la gratuité des frites. »

Petit état des lieux des villes les plus atteintes et des dégradations les plus dégueulasses :

DUNKERQUE : le sabre et le sexe de Jean Bart emportés par une bourrasque. Forte récompense à qui les retrouvera (surtout le sexe).

BAILLEUL : le maire Marc Deneuche, soulevé par un coup de vent, se trouve actuellement assis sur le clocher de l'une des églises. Forte récompense à qui le retrouvera et lui jettera des œufs et des tomates.

LOOS : le vent a arraché le slip du fou qui volait les slips des gens dans la rue. Y a une justice. Vive la France.

BERGUES : un mec qui pissait dans le canal pour faire comme dans  "Bienvenue chez les ch'tis" se retrouve face au vent. 3 morts.

LILLE : la statue de la déesse tombe dans la fontaine. 11 000 blessés.

CASSEL : Benrard-Henri Lévy, venu visiter le plus beau village de France, se réfugie dans les toilettes d'un estaminet pour échapper au vent et tombe dans le siphon. Aucune récompense à qui le retrouvera, mais par contre tu peux lui jeter des œufs et des tomates.

LENS : le stade Bollaert s'effondre sur le rappeur Jul qui venait faire un concert surprise. Jul est choqué et déçu. Pas nous.

TOURCOING : Gérald Darmanin ajoute l'abolition du vent à son programme pour les municipales, en plus de l'interdiction du sexe.