MACRON : « Il y a 500 000 emplois fictifs dans le Nord »
« Ah bah non, ça c'est pas vrai, hein ! » proteste-t-on dans toute la région au lendemain de la sortie fracassante de (dé-mi-ssion !) Macron. Et pourtant, s'il n'avait pas tout à fait tort ?
Attaqué sur les revenus de son épouse qui est payée grassement à rien foutre, le président se défendait hier soir chez Hanouna, juste avant le gag de la chasse d'eau : « Puisqu'on parle d'emplois fictifs, moi j'en connais des gens qui en ont des emplois fictifs, ce sont les gens du Nord. »
« Savez-vous, M. Hanouna, poursuit-il, que dans le Nord existe encore la profession de « pilier de comptoir », disparue partout ailleurs depuis la Loi Rabajoie de 1942, et que près de 500 000 Nordistes se font illégalement rémunérer pour simplement occuper les tabourets des bistrots ? C'est inadmissible, c'est cela qui doit changer en France. Et en 2020, j'interdirai le sexe.»
Dans le Nord, la polémique emmerde. « C'est un métier plus dur qu'on ne le croit », témoigne Jean-Bézu Teubé, qui exerce « Chez Totor » dans le bassin lillois. « Et quand (dé-mi-ssion !) Macron dit qu'on est payés, on est payés des coucougnettes, tout l'argent qu'on gagne on doit le dépenser en boissons pour avoir le droit de rester au comptoir, si on reste trop longtemps sans consommer Totor il nous vire. »
« C'est une profession vouée à disparaître », explique Jean-Branlin Blaboet, érudit et emmerdeur local sur Dunkerque, « et je suggère à monsieur (dé-mi-ssion !) Macron , au lieu de gueuler sur les gens, de mettre dans son programme l'inscription des piliers de comptoir au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, comme les chansons du Carnaval de Dunkerque. Là, peut-être, on commencera à voter pour lui, au lieu de jouer aux fléchettes avec des photos de sa gueule au PMU. »
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