La « Non-Braderie » : une nuit d'excès pire que la Braderie !
« On croyait assurer la sécurité de tout le monde en annulant la Braderie, déplore Martine Aubry, mais en fait on s'est foutu le doigt dans l'œil jusqu'au trognon. » Et même plus loin, parce qu'en effet, vindjeû ! C'était bien la grosse fête du gros slip ce weekend dans la ville du Losc.
« Le samedi ça a commencé calmement », témoigne Jean-Berlafard Bioubioule que les policiers ont retrouvé au petit matin dimanche en train d'essayer d'escalader une montagne de son propre vomi, « et puis d'un coup je sais pas comment, les policiers sont venus m'attraper pendant que j'essayais d'escalader une montagne de mon propre vomi. »
Et c'était bien le bordel comme ça partout dans les rues : à 10h samedi soir une centaine de gens dérapaient sur des coquilles de moules glissantes rue du Molinel et allaient s'encastrer dans les grilles de la Préfecture place de la République ; à 11h un basset ivre déclenchait une émeute en pissant sur un Lensois qui a pris ça pour une insulte raciste ; à minuit on dansait à poil en se barbouillant de mousse de bière sur les pavés de la rue de Béthune en chantant « Vive le sexe dans les buissons ».
Pour les quelques fêtards qu'on a retrouvés nus et imprégnés de mousse au petit matin dans les rues, le réveil a été dur : « Je vous jure, à un moment donné, je suis certain d'avoir vu le Fantôme de la Braderie », explique Jean-Berlafard encore sonné. Le Fantôme de la Braderie, esprit farceur bien connu des Lillois, n'apparaît que les nuits où la Braderie ne se fait pas, pour préserver l'esprit de cette belle fête séculaire.
Où l'a-t-il vu, Jean-Berlafard ? « Dans mon slip. C'est un fantôme qui apparaît surtout dans le slip des gens. »
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