Peut-on vraiment ajouter foi à ce « témoignage » ? La semaine dernière, en marge des incidents qui ont émaillé les manifestations des Gilets Jaunes à Paris, Jean-Franju Gibon, manifestant sans emploi originaire de Verlinghem, prétend qu'un agent des forces de l'ordre aurait profité de la confusion générale et des gaz lacrymogènes pour « l'enculer ».

Voilà, le mot est lâché, et lourd de conséquences. Bon prince, Jean-Franju n'en veut pas aux gardiens de la paix : « Je ne porterai pas plainte et je ne veux même pas d'enquête », explique-t-il. « En revanche, ce que j'exige, c'est la démission sans délai d'Emmanuel Macron, cet enfoiré, qui a permis que ça arrive, par l'incurie de son gouvernement. »

Du côté du syndicat de police Alliance, on tempère et on temporise : « Les fonctionnaires n'ont pas vocation à « enculer » les gens. Ce monsieur, dont il faut quand même signaler qu'il est sans emploi et originaire d'une région où on a tendance à lever le coude, est certainement victime d'une fausse impression, provoquée par la confusion et les gaz lacrymogènes. Et puis, il existe quand même d'autres verbes plus délicats pour parler de ça. »

Profondément affecté par l'incident, Emmanuel Macron vient d'annoncer sa démission immédiate dans un communiqué officiel : "Quand on encule un Français, on encule toute la France" (exclu BF News).