François Hollande en visite au camp de migrants de Grande-Synthe

Depuis des mois, les habitants de Grande-Synthe près de Dunkerque appelaient l'État à l'aide face à une crise grandissante. Hier, l'État les a toujours pas entendus, mais l'ancien président, qui espère bien le redevenir, lui, oui. C'est en compagnie d'une forte présence policière et de Julie Gayet, parce que désormais il assume, que le président s'est rendu dans le camp de migrants proche du quartier du Basroch. Il y a constaté l'étendue du désastre et pris quelques engagements solennels pour résoudre la situation.

« Avant tout, a déclaré François Hollande, un grand bravo à Médecins du monde sans frontières pour tout leur travail : c'est pas nous qui aurions pensé à installer des douches pour tous ces gens quand on était au pouvoir. On espère qu'ils vont continuer encore longtemps à se substituer aux pouvoirs publics ». Sous les yeux des policiers, il a ensuite remis la légion d'honneur aux passeurs, « sans qui tous ces braves gens ne seraient jamais arrivés jusque chez nous. »

Le chef de l'État a ensuite fuité une forte hausse d'impôts et une augmentation de la TVA pour financer la pérennité du camp et son développement futur : « Le président Macron espère bientôt passer de 2500 à 25 000 migrants, mais tout ça, ça a un coût. Heureusement, en France, on a une classe moyenne sur laquelle on peut toujours compter. » Joint par téléphone, Emmanuel Macron a rigolé en disant : "Ouais ouais, c'est vrai."

L'ex-chef d'Etat a ensuite fait le tour du camp en essayant de pas trop marcher dans la boue dégueu et a conclu sa visite en offrant une coupe de Champomy à tous les migrants sous les yeux des policiers. Les principaux intéressés, pourtant, semblaient peu sensibles à cette opération séduction : « Nous, nous on veut pas rester ici, nous », explique Mamadou qui arrive d'on ne sait où. « Ici, les gens ils boivent et ils ont des gros nez. Nous on veut aller en Angleterre, où les gens ils boivent mais ils ont des nez bien. »

Avant de quitter le Basroch, François Hollande s'est enfin engagé à épouser une migrante sous les yeux des policiers et de Julie Gayet, « mais une jolie, hein », pour qu'elle « obtienne plus vite des papiers et choisisse de rester en France plutôt que d'aller chez des gens qui pensent que l'Europe c'est de la merde ». Le symbole est fort.

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