Énergie : pourquoi on a décidé de rouvrir la mine de charbon de Bergues
Dany Boon avait rendu célèbre ce petit coron désaffecté des environs de Bergues dans « Benvenue chez les Ch'tis », où il faisait croire à des ignares que cet agglomérat de bicoques en ruines était la véritable ville de Bergues. Depuis la semaine dernière, ces masures sont de nouveau habitées par des mineurs, qui descendent au charbon comme au bon vieux temps.
Pourquoi, demandera-t-on, alors que le charbon est une des énergies les plus polluantes et qu'on est à l'heure du prêchi-prêcha écologiquement correct ?
« Fallait qu'on trouve une solution », explique Jean-Loulou Potverdekke, en charge du projet : « Dans le Nord, on est tellement pauvres qu'on a plus les moyens d'avoir l'électricité. On dépense tellement d'argent pour les migrants de Calais et de Grande-Synthe que la centrale de Gravelines ne tourne plus qu'un jour sur deux. »
« À Bergues, ajoute-t-il les gens font leur lessive et leur toilette dans le canal pour économiser de l'eau, et ils tirent la chasse d'eau qu'une fois par jour. Ça pouvait plus durer. Il nous fallait le charbon. »
Faisant d'une pierre deux coups, Jean-Loulou a eu une idée de génie : ses mineurs sont tous des migrants. Comme ça il les paie (à peine) au black et s'ils se plaignent il les dénonce aux autorités. « Dans le temps on faisait bien venir des Polonais », se défend-il quand on lui agite la Déclaration des Droits de l'Homme sous le nez.
Enfoiré, Jean-Loulou.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top