À ceux qui s'étonnent du choix du parking du restaurant Mc Donald's à Hazebrouck pour son dernier meeting, le milliardaire mégalomane répond (en anglais) : « What the fuck ? Les McDo sont ce que vous avez de plus américain sur ce continent sous-développé, et Hazebrouck est la ville la plus bandante de Flandre, y'know whatta mean ? »

Les Flamands, qui ne peuvent pas sentir sa grosse gueule, étaient venus nombreux, ne serait-ce que pour lui jeter des tomates blettes et des marmites de sauce de moules à la tronche, mais ils se sont trouvés étrangement séduits par son discours. « Il est con, mais il dit des vérités », explique Jean-Derlu Brebioute, sans emploi et pilier de comptoir du coin. « Des vérités pour les gens cons. Comme nous. »

Parmi les propositions qui plaisent à la plèbe locale, on compte :

1) L'accord de libre échange entre la Flandre française et les États-Unis : « J'adore vos bières et vos frites, bordel, je veux que les Américains puissent en acheter tout le temps ! », s'est exclamé le chef d'Etat aux cheveux à la Dragon Ball Z.

2) La polygamie généralisée : « Tous les mecs beaux et gros comme moi – et on sait qu'il y en a en Flandre – devraient avoir le droit de choper toutes les bimbos qu'ils veulent, sans devoir rester tout seuls avec des grosses poissonnières quinquas – et on sait qu'il y en a en Flandre. »

3) La légalisation des frites à volonté partout, tout le temps : « Quand un truc est bon, comme les frites ou les femmes, on ne devrait jamais avoir à se limiter. »

Une autre idée qui trouve écho, et qui inquiète Bruxelles et Paris, est celle de l'inclusion de la Flandre française dans l'Union Fédérale américaine : « Si je suis réélu, vous serez le 51ème État. Ce n'est que justice : les Flamands sont les seuls en Europe à avoir autant de talent et de burnes que les Américains. Les Anglais veulent quitter l'Europe, mais les seuls qui mériteraient vraiment de se tirer de ce merdier, c'est vous. Vous êtes les seuls vrais Américains de ce continent foireux. »

On lui a ensuite remis le traditionnel cornet de frites offert aux dignitaires étrangers en visite officielle, et avant de les manger, le président a dit : « J'espère qu'y a du putain de sel dedans. »