CALAIS : évacuation de la « Jungle » : des milliers de morts
Avec la présence annoncée de 200 activistes pro-migrants pour faire face aux forces de l'ordre, on savait que la destruction du sinistrement célèbre camp de Calais serait musclée. Mais rien n'a préparé les policiers, ni les migrants, ni les gauchos à la foire d'empoigne qui s'est déroulée ce matin dans cette formidable zone de non-droit à la française.
En effet, on avait compté sans les mafias locales qui tenaient avec la Jungle une source de revenus sûre et facile : dès 7h du matin, des mecs en costard cravate avec des accents slaves (enfin, on sait pas trop, peut-être maghrébins) ouvraient le feu sur les flics. Ensuite, c'est au tour des migrants eux-mêmes de se rebiffer : soi-disant que les destinations proposées par le gouvernement ne sont pas assez alléchantes, et ils refusent de monter dans les bus.
« Nous, on veut aller chez les rosbifs, nous, témoigne Mamadou dont la tente vient d'être mangée par 3 CRS. Nous, on veut pas monter dans les bus de Macron qui vont à Drancy et à Buchenwald. Nous, on est les prochains David Beckham. »
Plusieurs centaines de mafieux sont abattus entre 7 et 9 heures, puis un séisme engloutit dans la boue 3 000 migrants et un policier (stagiaire). Un nuage noir en forme de crâne s'élève alors au-dessus de Calais, et on entend un rire démoniaque résonner sur le champ de bataille avant que le nuage noir se transforme en une tête de Macron.
Le président, venu en personne superviser les travaux, reste introuvable. « Des gens l'ont vu déraper dans de la merde et tomber dans une faille dans le sol », nous confie Mamadou.
Une minute de silence est prévue demain midi en hommage au policier (stagiaire).
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