Dans un accès de libéralisme effréné, Vincent Bolloré, après avoir acheté Canal + (qu'il s'apprête à revendre après l'avoir détruite en supprimant les Guignols), le groupe Renault, Orange, Coca-Cola, la Leffe, le soleil et Johnny Hallyday (RIP), annonce qu'il vient d'acquérir les droits de l'exploitation de Facebook en France, que Mark Zuckerberg lui a cédés pour la bagatelle de 42 milliards d'euros et des brouettes.

« À compter du 1er août, on passera à une formule abonnement qui coûtera 15 euros par mois », explique Vincent Bolloré, « avec une option à 25 euros par mois pour ceux qui veulent des fonctionnalités avancées, comme la possibilité de liker des trucs ou de regarder des vidéos. Un forfait à 50 euros donnera accès à tous les paramètres, notamment ceux qui gèrent la vie privée et le visionnage de trucs de Q. »

Et pourquoi seulement dans le Nord ? « Parce que c'est expérimental, poursuit Bolloré. Les habitants de cette région sont notoirement cons et représentent du coup assez bien la connerie générale des usagers français. Si ça marche bien, on rendra payant pour toute la France. »

Le plus chiant, c'est même pas que ça devienne payant, c'est cette manie qu'a Bolloré de tout renommer à son propre nom : Canal Bolloré, Bollorenault, Bollorange, Coca-Bollola, Bolloleffe, et maintenant quoi ? Bolloface ? Bollobook ? Bollobollo ?

« Vincent, c'est un type comme ça », nous assure Johnny Bolloré en imitant avec le pouce le symbole du like sur Facebook. « Il a un cœur gros comme ma bite. Depuis qu'il a produit mon dernier album, j'ai pu éponger toutes mes dettes et racheter mon domaine du Château Johnny, que j'avais perdu suite à un pari à la con. La seule règle, c'est que j'ai dû le rebaptiser le Château Bolloré. »

Et vu qu'il vient de racheter la Boule Flamande, on va aussi changer de nom : on va devenir la Bollorée Flamande. Ou plus simplement, la Bollorée Bollorée. Allez, salut les boloss.