𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖘𝖊𝖎𝖟𝖊

16. Le sortilège de patronus

Drago avait passé sa main dans la nuque d'Hermione, et d'un air assez timide, s'approcha de la joue de cette dernière afin de l'embrasser. À son grand étonnement, elle ne s'était pas écartée. Mais Hermione attendait toujours sa réponse, alors, Drago avait finalement repris le cours de la conversation :

- La rose ? Tout simplement un symbole en rapport avec ma passion - le jardinage -, Voldemort trouvait amusant de faire tomber des pétales au lieu de faire tomber du sable dans un sablier. Quant à ce remède pour l'immortalité, pour être franc, je n'en n'ai que vaguement entendu à ce sujet. Mais je sais qu'ils connaissaient un certain Nicolas Flamel et qu'il détenait la solution ; une pierre ou un truc dans le genre, sauf bien sûr, que celui-ci l'avait mise en sûreté et qu'il était le seul à savoir où elle se trouvait. Malgré un bon nombre de sortilège de torture, il n'avait jamais parlé... enfin ça, ce ne sont que des rumeurs.

- Hm, je vois, s'était contentée de répondre Hermione. Dis, je sais que c'est sans doute gonflé de te demander ça, mais... est-ce que tu m'aimais sincèrement ? Ou c'était juste un mensonge... pour que je t'aime ?

Drago ne savait pas vraiment où se mettre. Il avait détourné le regard sur le côté, étant gêner. Il se mordit la lèvre inférieure en se demandant s'il devait lui dire la vérité ou non.
Mais ne sachant pas quoi lui dire, il prit la main de la belle brune et la déposa sur son torse.

- Ton cœur... il bas énormément vite ! Est-ce que ? prononça Hermione dans un soupçon d'anxiété.

Drago ne lui avait pas répondu et s'était penché sur ses lèvres afin de les dévorer. Cette-fois ci, elle ne s'était pas détachée pour le gifler mais avait simplement goûté également aux lèvres du blond.

- Évidemment que je t'aime. Pour de vrai. Mais je sais que tu ne veux pas m'aider... rester à mes côtés. Je ne suis pas celui dont toutes les femmes rêvent et j'ai fini par comprendre que personne ne pouvait m'aimer par la simple et unique raison que Voldemort n'a pas voulu que je m'en sorte grâce à l'amour.

- Ne dis pas de sottises ! Tu as beau avoir une malédiction sur toi. Tu as déjoué son maléfice parce qu'il y a une personne qui t'aime. Elle est juste devant toi.

- Mma...mais, bredouilla Malefoy. Mais tu as dis que...

- Je sais ce que j'ai dis, mais disons que je ne voulais pas reconnaître les sentiments que je ressentais à ton égards. Et lorsque j'ai compris que tu m'aimais vraiment, j'ai pensé qu'il fallait que je cesse de me mentir à moi-même. Après tout, tu m'as révélé des choses que tu voulais me cacher. C'est tellement difficile de comprendre la raison qui fait que je t'aime, mais je n'y arrive pas. Pourtant, il n'y a pas de raison... j'essaye de trouver des réponses. Tu es un grand mystère, malgré le nombre de réponses que tu me donneras, je te trouverai toujours intéressant.

Drago sentit son cœur battre davantage dans sa poitrine. Il avait tellement envie d'exprimer la joie qui poussait en lui.

- C'est insensé, quand on y réfléchi. Par rapport au fait que je ne te connais que très peu et que je t'aime malgré tout. Ceci est frustrant.

- Oui, très frustrant. L'amour est un sentiment incompréhensible, souffla-t-elle en riant quelque peu, mais je m'en moque de chercher une réponse à cette question. La seule chose que je veux, maintenant, c'est que tu cesses d'être plongé dans les ténèbres.

Drago lui caressa la joue et acquiesça d'un signe de tête en laissant naître un léger sourire sur ses lèvres.

- Je vais essayer.

Après quoi, Hermione se leva et tendit la main au blond pour qu'il la suive. Il avait donc saisit la main de sa dulcinée qui l'embarqua dans les couloirs sombres du manoir. Peu à peu, la chaleur que pouvait redonner une joie avait redonnée vie à la froideur du manoir. Tous sourires, les deux jeunes adultes s'élancèrent en dehors du manoir.
En cours de route, Drago s'arrêta subitement, remarquant qu'ils arrivaient à la limite du jardin. La sortie de cet enfer.

- Qu', qu'est ce qu'on est en train de faire, Hermione ?

Hermione resserra l'emprise sur la main de Malefoy qui faisait quelques pas en arrières, l'air hésitant.

- Drago. J'ai pensé que pour que tu cesses de vivre dans les ténèbres, tu devrais sans doute essayer de les fuir et ainsi dire se balader en ville, par exemple. Tu n'es plus sortit d'ici depuis que tu as cette malédiction. J'ai envie de t'emmener découvrir de nouveaux horizons ! Si tu veux, nous pouvons même aller chez moi ! Je te présenterai à mon père !

Elle avait, sans le vouloir, prit les deux mains du garçon et y déposa un tendre baiser sur ses phalanges. Étrangement, Drago ne semblait pas ravi de cette proposition. Hermione avait très vite compris le bémol et relâcha les mains du blond.

- Ça ne va pas ? Tu ne veux pas fuir les ténèbres ?

Il détourna les yeux sur les fleurs qui redevenaient ultérieurement vivantes.

- Drago ? s'inquiétait la brunette en mettant une main sur le visage du garçon.

- Je, je... commençai le jeune sorcier tout en se laissant glisser jusqu'au sol, les mains entourant sa tête. Je ne peux pas franchir les limites ! C'est impossible.

Cela fut fort émouvant lorsqu'Hermione entendit le jeune sorcier sangloter dans ses mains, demandant de l'aide.

- Je suis là pour t'aider. Je t'aiderai toujours, murmura cette dernière en se baissant afin de glisser son bras dans le dos du blond. Je vais t'aider à fuir les ténèbres, et maintenant ! ajouta la brune en essayant de le soulever.

- C'est trop tôt ! protesta Drago en se forçant à rester assis au sol, attirant la jeune femme avec lui dans sa chute. Bien trop tôt pour voir si cette malédiction est faible ou bien encore puissante malgré tout l'amour que tu m'apportes.

- Nous devons essayer ! suggéra cette dernière. Tu me fais confiance ?

Après quelques secondes d'hésitation, il lui répondit :

- Oui... là n'est pas le problème, je te fais confiance. Mais pour tout t'avouer, tu ne peux pas t'enfuir toi non plus. Nous sommes pris au piège par les serviteurs de Voldemort et mon père. C'est à cause d'eux que je n'ai jamais pu m'enfuir, sanglota davantage le blond en replongeant son visage dans le creux de ses mains.

- Leurs serviteurs ? s'étrangla Hermione.

- Des détraqueurs.

Hermione ouvrit de grands yeux en entendant ce mot. Elle n'avait jamais eu affaire à des détraqueurs, et encore moins à les craindre, mais elle savait comment s'en débarrasser. Elle s'autorisa une petite remémoration en fermant ses paupières et revoyait ses quelques pages consacrées à ses créatures.

- Cela doit te paraître inconnu, mais je connais la solution à ton problème. Il te suffit de faire apparaître un patronus.

- J'ai déjà essayé d'en faire apparaître, figure-toi ! J'ai lu ça dans l'un des livres, mais je n'ai jamais réussi à en faire un, lui répondit Drago en relevant le visage.

Hermione soupira en regardant ses pieds face à elle.
Au bout d'une, voire même deux minutes à rester assis sans vraiment engager la conversation, la belle sorcière avait eu une idée.

- Et si c'est parce que tu t'y prenais pas de la bonne façon ? Après tout, tu sais comment en faire apparaître, nan ?

Un soupir d'agacement s'échappa des lèvres du blond.

- Évidemment que je sais comment il faut faire ! Le problème étant que je ne suis jamais parvenu à en créer un.

Elle se passa une main sur son menton en tapant Drago.

- Espèce d'idiot ! Tu sais qu'il faut que tu ais des pensées positives ! Un souvenir merveilleux pour pouvoir en faire apparaître un ! C'est normal que tu n'y arrive pas, se mis à pester Hermione.

- Avant de te rencontrer, je n'ai pas eu la moindre once de bonheur. Peut-être que ça marchera ? proposa Drago. Mais aide-moi.

Après un moment à fixer le vide, Hermione acquiesça d'un signe de tête en tapotant gentiment l'épaule de Malefoy.

- Je t'apprendrai.

******

Désolé pour cet énorme retard ! J'espère que ce chapitre vous aura plus ^^ J'ai une question à vous poser.
Selon vous, est-ce que Drago parviendra à faire apparaître un patronus ? Si oui, qu'elle forme aura t'il ?

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