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Non....Pas lui... Pas une seconde fois.
C'était l'homme que j'avais renversé la dernière fois. Je me suis levé et j'ai reculé. Je me suis rappelez de ce que Khelti m'a dit: IL EST DANGEREUX.
Mais.. Non je me suis approché et je l'ai touché. Il respirait toujours mais faiblement et le sang.. Je supporte pas le sang. J'étais devenue pâle comme jamais.. et un homme est passé.
Moi : S'il vous plaît ?
Il s'est retourné.
Lui : Oui la miss.
Okay.....
Moi : Vous pouvez m'aider S'il vous plaît ?
Lui : Oui m....
Il a regardé le gars qui était couché au sol.
Moi : Il s'est fait agressé. Aidez-moi à le ramener à la voiture.
Le gars : Qu'est ce qui s'est passé ?
Moi : Je sais pas , je l'ai vu se faire taper et .... et aidez-moi
Le gars : Attendez.
Il s'est approché de moi vu qu'il était un peu loin , dès qu'il a vu le gars qui était à terre enfin le visage, il s'est levé et il a reculé.
Lui : CASSE-TOI !
Moi : Quoi ?
Lui : PUTAIN CASSE-TOI. LAISSE LE CREVÉ
Moi : Non mais il...
Le gars :Non.. Non.
On a entendu des toux. C'était le gars que j'ai renversé . Il toussait mais y avait du sang qui sortait de sa bouche. Je paniquais grave.
Moi : AIDEZ-MOI !
Il s'est barrée en courant.
Le gars : NAN CASSE TOI. CE GARS C'EST LE DIABLE CE GARS.
Moi : Mais..
Il est monté dans sa voiture et il est partir. L'autre toussait toujours et lui il est partir. Je me suis approché du"Diable". C'était idiot, méchant, tout ce que vous voulez, je savais pas ce qu'il avait fait mais il m'étais impossible de le laisser comme ça.
Ce qui me dérangeait encore plus, c'est qu'il n'y avait personne. Dans ce grand pays, dans cette ville il a fallu que la ville soit déserte.
Le temps d'appeler les secours , qu'ils viennent et le ramène ? J'ai pas réfléchi
Moi : Je.... je vais t'aider mais me tue pas.
Je sais même pas s'il m'entendais. Il toussait grave. Je suis allé chercher ma voiture. J'ai vraiment eu du mal à le relever. S'il mourrait, j'allais être responsable puisque j'ai pas appelé les secours.
Une fois dans la voiture, je l'ai amené à l'hôpital le plus proche et au lieu de le prendre en urgence, ils m'ont demandé de patienter car les urgences étaient pleins. C'était la première fois que je voyais ça. Il était toujours dans ma voiture et l'hôpital le plus proche était occupée.
Si j'allais dans celle où mon père travaillait, je sais qu'il allait me tuer. Je fais quoi mon Dieu.
Je suis retournée dans ma voiture et j'ai opté pour une autre hôpital. Privée ou public peu importe. Sauf que deuxième coïncidence, le monde était de trop. Ils allaient le faire patienter encore.
Ils m'avaient tous prévenu de ne pas l'approcher. Je n'ai qu'une seul solution.
[...]
Moi : Il fait quoi ?
Renan : Même moi je sais pas.
Je me suis assise sur le canapé et j'ai croisé mes mains. Je récitais des sourates dans mon cœur.
?!:C'est bon.
Je me suis levé.
Moi : Il... Il va s'en sortir ?
Docteur : Oui. Après il faudra acheter ces médicaments. Vous inquiétez pas tout va bien.
Renan : merci Alain. Ne dites pas à notre père s'il vous plaît . Personne ne doit savoir.
Docteur : T'inquiète pas.
Il a pris son sac et il est sorti suivi de ses collègues.
Renan : Je vais acheter les médicaments, toi reste ici.
Moi : Merci.
Ma sœur, c'est la meilleure. Je l'avais appelé pour m'aider et elle a appelé le collègue de mon père pour nous aider. Sans lui, j'allais me perdre.
Avais-je été folle de l'emmener chez moi ? Je savais même pas. Mais je pouvais pas laisser quelqu'un mourir Non.
C'était dangereux surtout que ce gars est malade et bien sûr la première chose à faire dans ce genre de situation : Appeler les pompiers .
Renan est parti puis elle est revenue 10min après.
Renan : Il faut l'emmener à l'hôpital je sens pas cette histoire. T'as dis qu'il se faisait tabasser ?
Moi : Oui Wallah Renan.
Renan : Une fois qu'il ira bien, on l'emmène dans un hôpital et on le laisse là-bas. Je peux pas prendre le risque surtout que ce type...
Moi : Il doit guérir, disais-je en lui coupant la parole.
Renan : Non Dilara. C'est « le diable » comme t'as dit et mieux vaut ne même pas qu'il te vois. Ce gars n'a pas de coeur. Si j'ai intervenu c'est parce que tu paniquais . J'imagine même pas la réaction des parents.
Moi : Personne saura si tu dis rien.
Elle s'est assise à côté de moi.
Moi : Ce qui était bizarre, c'est que tout les urgences soient occupées.
Renan : Écoute c'est la France hein.
Moi: Non. Je suis pas bien Renan
Renan: Faut qu'on le ramène chez lui ou à l'hôpital. T'es pas en sécurité avec lui ici
Elle avait raison. Surtout après ce qu'il m'a fait. Qui aurait pu faire ça.
Renan : J'y vais. Mais je reviens. Penses y d'accord
Moi: Vas-y.
Renan: Fais attention
Moi : À tout à l'heure.
Je me suis assise sur le canapé et j'ai attendu. Après je suis allé dans une des chambre. Celle du bas, c'est là-bas qu'on avait mis"Le diable". Je peux pas appeler un être humain diable. C'est pas possible.
Mais pourquoi lui aussi , aime t'il influencé les gens de la sorte. C'est pas normal.
J'avais besoin de prier. De m'apaiser.
Alors je suis allé faire mes ablutions et j'ai prié, plus longtemps que d'habitude à faire pleins de Duaas pour lui et pour cette situation.
Après, J'ai ouvert la porte et je suis allée voir . Il était couché. Renan avait enlevé sa cagoule pour pas que le médecin se doute d'un truc.
Première fois que je le voyais. Enfin on va dire. Mais il paraissait...pas... « Méchant ». Pour moi, il est normal comme tout les hommes dehors.
Il doit plaire à beaucoup de femmes vu qu'il est réellement le type du mec , cheveux noirs, grands ténébreux etc etc mais il avait pas ce air monstrueux voir diabolique . Il avait une petite cicatrice de rien du tout au visage. Il était un peu barbu et son corps. Il avait des tatouages au cou. Le reste j'ai pas vu.
Pourquoi il a fallu qu'on l'agresse à côté de ma voiture pour le retrouver deux fois dans une situation de vie ou de mort.
Je me suis approché de lui. Il avait pas l'air méchant quand il était inconscient. C'était comme s'il était calme mais perturbé oui.
Je l'ai regardé puis je suis sortir.
*Quelques jours plus tard*
"Il" était pas encore réveillé. Il était pas mort mais je savais pas. 3 jours était passé , plus je regrettais de l'avoir envoyé ici. Et s'il me tuait à son réveil ?
J'avais passé des nuits blanches à ce que son état soit pas si pire mais aussi à ce qu'il me tue pas.
Croyez pas qu'il soit mort ou un truc comme ça Non. Il allait bien sauf qu'il se rétablissait peu à peu. Le docteur passait tout les jours le voir et apparemment il allait bien.
Il me disais qu'il allait se rétablir.
[...]
Je venais d'arriver à la maison. J'étais grave fatiguée. Je suis monté directe et j'ai pris une douche . Une fois que j'ai fini, j'ai mis un pull avec un pantalon large ample. Je suis allé dans la chambre du"Diable". Je me suis approché de lui et j'ai touché son front.
Il avait de la fièvre. Il avait une forte fièvre. Je me suis mise à paniqué grave. J'avais l'impression que sa santé se dégradait aujourd'hui . Pourquoi ne pas l'emmener à l'hôpital ? J'ai couru prendre un bol et j'ai mis de l'eau froide avec une serviette.
Je suis allé dans sa chambre et j'ai trempé la serviette dans l'eau puis j'ai mis sur son front.
J'ai fait cela plusieurs fois. Ma mère, elle allait me tabasser. Tu t'occupes d'un psychopathe. Bien sûr je suis folle. Je fais toujours tout de travers.
J'ai trempé la serviette dans l'eau une énième fois et lorsque j'allais le mettre sur son front, il m'a attrapé le bras et à ouvert grands. J'ai sursauté en criant.Il regardait la pièce puis après il m'a regardé.
Il a fait une tête bizarre puis après il a froncé les sourcils. J'ai essayé d'enlever mon bras de son emprise mais il serrait très fort comme la première fois et après il m'a lâché . Je suis tombé. J'avais mal.
Je me suis levé. Il s'est levé d'un coup mais il s'est fait mal. J'ai couru vers lui et je l'ai attrapé en disant : Attention. Il m'a regardé puis il s'est détaché de moi. Il voulait marcher mais je crois qu'il avait mal alors il s'est rassis. Il avait un pansement au ventre parce que Oui, ils l'avaient poignardés.
Moi : Je... Je vais chan..changer l..le pansement.
Il a préféré tourner tête.
Je suis sortir limite en courant puis je suis revenu vers lui avec une trousse de secours.
Moi : Ta.. Ta main.
Il m'a lancé un mauvais regard. Je crois que c'était sa manière de regarder. Il m'a laissé lui changer son pansement. J'avais les mains qui tremblaient. C'était la première fois que je faisait ça et j'avais plutôt bien réussi.
Il a regardé le pansement puis il m'a regardé. Il a tourné la tête.
Moi : T'a.. T'a besoin de quelque chose ?
Lui :...
Moi : Je....je vais faire à manger.
Il n'a rien dit. Je suis sortir et je suis allé à la cuisine. J'ai fait un repas vite fait pour qu'il ai de quoi manger pour prendre ses médicaments.
J'ai mis son plat sur un plateau et je lui ai apporté. Lorsque je suis rentré dans la chambre. Il était pas là. J'ai entendu l'eau de la salle de bain coulé. Je suppose qu'il prenait son bain.
J'ai posé ensuite le plateau puis lorsque je me suis retourné, il était derrière moi. J'avais peur. Comment il fait pour apparaître comme ça ?
Lui : C'est quoi ça ?
Moi : Du... Du gel.
Lui : Pourquoi c'est marseillais ?
Hein ? Qu'est-ce qu'il me raconte ?!
Moi: Mar..Marseillais ?
Lui: Pourquoi c'est pas le petit Parisien et plutôt le petit Marseillais.
Alors là... je l'ai regardé puis j'ai regardé le gel. Non mais il est con ou quoi ? Il était sérieux en plus je vous jure.
Lui : Eh.. ! ?
Moi : Je.. Je sais pas. C'est pas moi qui fabrique et...je vais le changer.
J'ai pris le gel et je suis sortir. Je sentais son regard sur moi et j'aime pas. J'aime pas quand on me regarde surtout mon derrière. J'ai pris un autre gel de douche.
Moi : Tiens.
Lui : Hm..
Je lui ai tendu le gel. J'avais les mains qui tremblaient. Bah oui j'ai peur. Si c'était vous, je sais même pas ce que vous allez faire .
Il a pris le gel et sans le fait exprès, il a touché ma main et ça m'a fait trop bizarre. J'ai retiré directe. Il a remarqué que je tremblait.
Lui : Sors.
Je suis sortir et j'ai refermé la porte. Je suis monté dans ma chambre après avoir fermé les portes et mis les codes. J'ai prié puis après je me suis couché et j'ai allumé la télé. 10min après je me suis endormie.
[...]
Le lendemain matin, je me suis réveillé puis j'ai commencé à prier. J'ai lavé mon visage puis je suis allé dans la chambre de l'autre là sauf que quand je suis rentré, y avait personne.
J'ai regardé partout mais il était pas là. Le lit était normal mais les fenêtres étaient pas fermés.
Y avait des traces de chaussures sur la fenêtre. Il était partir. Je sais pas comment il avait fait mais le Sheytan était partir.
J'ai lâché un soupir de soulagement. C'était fini.....
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