-RAPPEL-

Le 18 avril sortait le premier chapitre.

Ce 18 mai je vous offre ce dernier chapitre.

Je souhaite rendre hommage à celle qui m'a fait aimé ce nombre🌹.

Je te dédie cette fin.

Bonne lecture à tous🥹
(1/3)

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Après que son téléphone ait heurté le sol, elle demeura figée, pétrifiée par la nouvelle de l'arrivée de Dominic.

Son retour inattendu réveilla en elle un tourbillon d'émotions longtemps enfouies, ébranlant les fondations fragiles de son calme apparent. 

Les souvenirs douloureux de leur rupture, les questions non résolues, et le chagrin qu'elle avait tant essayé de surmonter, tout cela ressurgissait brutalement dans son esprit. 

La belle et noire, se courbant pour ramasser le portable d'Hinata, l'observa avec préoccupation.

Elle avait remarqué les mains tremblantes, les larmes qui menaçaient de perler au coin de ses yeux, et le silence pesant qui enveloppait soudainement leur conversation. 

Avec une empathie instinctive, elle se rapprocha d'elle, cherchant à comprendre ce qui la tourmentait.

– Tu peux me parler tu sais, déclara-t-elle simplement d'un regard exprimant une sincère inquiétude.

Hinata, luttant pour trouver les mots, sentit un nœud se former dans sa gorge.

Les souvenirs de leur histoire d'amour tournaient en boucle dans son esprit, et elle se sentait submergée par la vague de sentiments qu'elle avait tant essayé de refouler. 

Elle voulait...

Crier. Pleurer. Injurer.

Mais les mots se perdaient dans le chaos qui stagnait dans le fond de sa gorge.

– D-Dominic... il est revenu, parvint-elle enfin à articuler d'une voix étouffée.

La femme en rouge imagina qui cela pouvait bien être ce Dominic.

Elle posa doucement sa main sur l'épaule d'Hinata, alors qu'elles continuaient leur marche nocturne, les rues désertes témoins de leur conversation. 

Dans l'atmosphère lourde de la nuit, ses yeux s'assombrirent tandis qu'elle proposait d'une voix sèche :

– Si tu veux, on pourrait... non, non non laisse tomber.

Hinata sentit un frisson de curiosité la parcourir.

Elle ne pouvait pas laisser Dalya s'interrompre ainsi, elle avait besoin de savoir.

– Non, je veux t'écouter... s'il te plaît, implora-t-elle, anxieuse, la voix tremblante.

La taciturne reprit :

– Je voulais proposer qu'on le confronte toutes les deux.

?

?

?

– Toutes les deux ? répéta Hinata, surprise par cette suggestion audacieuse.

?

?

?

?

D'un geste calme mais décidé, Dalya poursuivit :

– Oui, mais si cela te dérange, on peut oublier cette idée.

L'autre se sentit intriguée, désireuse d'en savoir plus.

–  À quoi pensais-tu ? demanda-t-elle, ralentissant le pas pour se concentrer pleinement sur la conversation.

– Ce Dominic dont tu parles, est-ce ton copain ?

– Mon ex-fiancé, admit-elle avec une pointe de tristesse dans la voix. Il ne vit pas au pays.

L'autre réfléchit un instant, puis proposa une idée :

– On pourrait lui faire comprendre, toutes les deux, que tu as tourné la page.

?

?

?

?

?

– Comment ça, toutes les deux ? Hinata s'arrêta net, saisie par sa proposition.

?

?

?

?

?

!

Suite à un mouvement assuré, la femme en robe rouge avança, puis se retourna pour lui faire face, son regard amplifié par une détermination féroce.

– Tu ne comprends toujours pas ? On dira à Dominic que tu es à moi, et je, suis à toi. Il ne pourra rien faire contre cela, sinon ce problème deviendra le mien, déclara-t-elle, son ton résonnant d'une autorité tranquille mais incontestable.

Elle demeurait ahurie par sa proposition, glacée, incapable de formuler une réponse immédiate face à la force de sa suggestion. 

Sans perdre de temps, celle-ci renchérit d'une voix calme mais impérieuse :

– Prends mon numéro. Tu as une nuit pour réfléchir à ma proposition. Passé ce délai, nos chemins se sépareront à jamais.

Hinata, comme hypnotisée, acquiesça d'un léger signe de tête. Elle enregistra les chiffres que l'autre énonça lentement, un à un. 

Elle les prononça avec une lenteur délibérée, prévenant qu'elle ne les répéterait pas deux fois. 

Hinata les saisit avec un sursaut à chaque chiffre, comme si elle craignait de les perdre dans le néant de la nuit.

Une fois le numéro enregistré, la femme en rouge lui souhaita une bonne nuit, avant de s'évaporer dans l'obscurité tel un rêve évanoui. 

Hinata resta là, immobile, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, tandis que l'ombre de Dalya se fondait dans les ténèbres, laissant derrière elle un sentiment d'irréalité à ce qui venait de se dérouler. 

Elle rentra chez elle en taxi, l'esprit rempli d'une multitude de pensées tourbillonnantes.

Assise dans son salon, seule avec le silence de la nuit, elle plongea dans un océan de réflexions suscitées par la proposition de cette étrange femme. 

Les heures passaient, mais le sommeil fuyait Hinata, laissant son esprit en proie à une tempête de scénarios.

Malgré sa fatigue écrasante, elle se trouvait dans un état de veille fiévreux, où le poids de l'incertitude pesait plus lourd que le besoin de repos. 

Parfois, la fatigue elle-même pouvait être un adversaire insurmontable, une force qui déformait la perception du réel et rendait le sommeil aussi illusoire qu'un mirage dans le désert. 

Elle imaginait les différentes issues possibles d'une rencontre entre elle, Dalya et Dominic. 

[...] 

Hinata tentait désespérément d'anticiper chaque réaction, chaque mot échangé, mais le futur restait insaisissable, se dérobant à chaque tentative de prédiction.

Finissant par s'endormir, elle fit toutefois un rêve assez étrange. Elle se souvint juste qu'il s'agissait :

D'une adolescente, innocente, impure.

Des moqueries flirtant avec la dépression.

Des larmes perchées sur la fenêtre de l'âme.

D'un prélude funeste d'une fin ineffablement atroce.

Alors que les premières lueurs de l'aube faiblissaient à travers les rideaux entrouverts, Hinata réalisa avec étonnement qu'elle avait passé toute la nuit à gamberger sans obtenir de réponse claire. 

Elle se leva de son lit, se confrontant au miroir comme à son habitude, une routine qui oscillait entre rassurance et doute.

Elle posa la question familière, presque rituelle :

– Miroir, miroir, dis-moi, qui est la plus belle ?

Une pratique qui oscillait entre habitude et une pointe d'incertitude, surtout pour une femme complexée par son apparence.

C'est alors que son téléphone se mit à sonner, affichant le numéro de Dalya.

Un instant de doute la traversa, son cœur battant la chamade à l'idée de décrocher. 

Après de longues minutes d'hésitation, elle lâcha un soupir résolu et décida de répondre.

La voix douce et assurée de son interlocutrice la salua chaleureusement. 

Après quelques échanges banals, celle-ci aborda le sujet principal.

– D'accord, je suis partante pour ton plan, admit Hinata en guise de réponse.

– Parfait, répondit-elle avec satisfaction. Alors voilà ce que je te propose. Organisons une rencontre au parc de la ville. On va lui dire ce qu'il faut et tout se passera bien. D'ailleurs c'est un endroit neutre où nous pourrons discuter calmement.

– Uhum uhum, fit H, hochant la tête, se sentant à la fois nerveuse et soulagée de partager ce fardeau avec elle.

Après avoir pris une douche rapide, Hinata s'était vêtue d'un jean et d'un t-shirt ample, parfaits pour une journée chargée à la fac. 

Ses cheveux étaient noués en un chignon décontracté, quelques mèches encadrant délicatement son visage.

Elle avait choisi des baskets blanches pour compléter sa tenue, alliant confort et praticité pour ses déplacements. 

Elle se rendit en cours, le temps s'étirant interminablement jusqu'à sa pause. 

Pendant cette dernière, Hinata prit son téléphone et écrivit à Dominic pour lui proposer un rendez-vous dans l'après-midi, ce qu'il accepta sans hésiter. 

L'heure du rendez-vous s'approchait inexorablement, pesant sur l'esprit d'Hinata comme une sentence finale. 

Arrivée au parc, elle gara sa voiture et retrouva la taciturne après l'avoir confirmé sa présence au lieu convenu. 

De loin, elle aperçut la silhouette élégante de la femme ébène, un contraste saisissant avec le décor urbain.

Celle-ci portait des lunettes aux montures rouges, ayant un jean slim noir associé à un chemisier blanc qui flottait légèrement au gré de la brise.

Ses boucles d'oreilles scintillaient doucement sous les rayons du soleil, tandis que ses cheveux afro sauvages encadraient gracieusement son visage.

Assise sur un banc, elle était à la fois détendue et captivée par son environnement.

Machant du chewing-gum, les écouteurs aux oreilles, elle nourrissait les pigeons, leur offrant des miettes de pain avec une douceur naturelle.

Lorsque Hinata arriva près d'elle, elles échangèrent un salut chaleureux, mais quelque chose attira son regard vers le poignet gauche de cette dernière.

Là, un tatouage captura son attention, où étaient gravés les mots :

"S. 4 EVER".

Ce simple tatouage laissa Hinata pensive, alimentant un flot de questions dans son esprit déjà tourmenté.

Dalya avait cette allure qui dégageait une confiance tranquille, presque hypnotique, qui attirait les regards sans effort. 

Hinata s'assit près d'elle. 

Elle sentit ses mains devenir légèrement moites malgré la brise douce qui soufflait.

Quand Dominic apparut enfin, son visage familier fit battre son cœur un peu plus fort. 

Dalya lança un bref regard à l'asiatique. 

Ce dernier était vêtu d'un costume tailleur, avec une chemise blanche et une veste en tweed beige. 

Ses cheveux bruns en désordre donnaient un air de décontraction à son apparence, mais ses yeux verts perçants reflétaient une détermination cachée. 

Il avait une prestance qui attirait l'attention dès son arrivée. 

Son sourire charmeur semblait un peu tendu aujourd'hui, ce qui accentuait l'anxiété d'Hinata. 

Dans l'après-midi ensoleillé, alors que le parc était baigné de lumière dorée, Dominic arriva devant les femmes et se présenta.

Son visage trahissait une pointe d'angoisse. Il s'approcha d'elles avec une démarche assurée mais légèrement hésitante, conscient du moment délicat qui s'annonçait. 

La taciturne accueillit Dominic avec un sourire poli mais distant, ses yeux scrutant son visage avec une froideur presque glaçante.

Elle ne prononça pas un mot, laissant Hinata prendre la parole.

Celle-ci, désemparée face à la situation, hésita un instant avant de tendre la main à Dominic pour le saluer.

Son geste était maladroit, empreint d'une réticence palpable, comme si elle cherchait à se protéger. 

Lorsque Dominic exprima son désir de se réconcilier avec elle, la tension dans l'air atteignit son paroxysme.

Hinata, consciente des regards posés sur elle, tenta de rester calme et posée.

Elle déclina poliment ses avances, expliquant avec fermeté qu'elle avait tourné la page et était désormais décidée à poursuivre sa propre voie.

D'abord surpris, il parut ensuite déçu, puis une lueur d'amertume traversa son regard.

Il refusa catégoriquement la situation, argumentant avec véhémence que leur histoire méritait une seconde chance.

Que leur amour était plus fort que tout,

plus fort que la distance. 

Malgré ses arguments passionnés, elle resta inflexible, soutenue par la présence silencieuse de la femme ébène à ses côtés.

– Bon j'en ai assez entendu, déclara enfin cette dernière. Hinata, va dans la voiture, poursuivit la taciturne les bras croisés.

Celle-ci, telle une petite fille recevant un ordre, s'exécuta sans broncher. 

Le soleil déclinait doucement, tandis que Dalya et Dominic se tenaient face à face, leurs silhouettes se découpant nettement contre le paysage.

Avec un geste nonchalant, elle retira ses lunettes, d'une lueur sombre, elle fixait Dominic d'un regard insistant, dépourvu de toute émotion. 

Hinata dans la voiture, incapable de comprendre l'ampleur de ce qui se déroulait devant ses yeux, était suspendue aux paroles échangées entre les deux. 

- NOTES DE L'AUTEUR-

Quel est ce rêve qu'Hinata a fait ?
Le tatouage de Dalya l'a intrigué mais à quoi cela renvoit-il exactement  ? Enfin qu'est-ce que Dalya va dire à Dominic ?

11 est le dernier chapitre.

Vos hypothèses sont toujours les bienvenues ^^

Si vous souhaitez réellement savoir ce que Dalya à dit à Dominc faites-le moi savoir en repartageant massivement le lien de cette histoire.

Laissez des commentaire et surtout des votes.

Dalya appartient à la culture, elle vous appartient.

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