9. ''L'ami'' d'Anardil

(PDV ELBERETH)

Après avoir décidé d'un commun accord de repousser cette soirée entre filles à un autre soir, je décide de retourner au bal pour profiter de cette soirée. Je vois Elrond, que je considère comme un oncle, se diriger vers moi. Il me tend la main.

Lui: Tu veux danser?

Moi: Volontier!

Je prend sa main et je le suit vers le milieu de la salle de bal. Nous commençons à danser. C'est lui qui m'a appris les danses que je connais et également à parler en langue commune. Je suis très proche d'elrond et je l'adore. Chaque année, je vais au moins 4 mois chez lui. C'est comme ça que je suis devenue si proche d'Arwen que je la considère comme ma sœur. (NDA: Comme dans mon autre histoire (Moi l'étrangère) Aragorn a reçu une bénédiction des valars et est devenu immortel comme un elfe. Arwen n'a pas abandonné son immortalité parce que sa ''transformation'' n'était pas terminée.) J'étais donc si heureuse quand j'ai appris qu'Aragorn n'était plus mortel et qu'Arwen n'avait pas perdu son immortalité. Imladris est comme ma deuxième maison et j'adore y passer du temps. Eldarion, leur fils, est comme mon neveu et m'appelle même Tata Bereth'' .Sa petite soeur est ma meilleure amie. La porte s'ouvre brusquement. Elrond me sort de mes pensées lorsqu'il se fige soudainement. Il se contracte et lâche mes mains. il me met légèrement derrière lui dans un geste protecteur. Ma réaction normale serait de le trouver mignon à me protéger mais je reste sous le choc quand je vois un humain s'arrêter net et regarder Anne avec insistance. Je vois Magor arrivé derrière lui et je l'ai rarement vu aussi fâché, même lorsqu'on dégomme des orques. Je regarde Anne et vois qu'elle commence à vaciller et se prendre la tête entre les mains. Mon instinct me pousse à courir vers elle. Malheureusement, ma robe m'empêche de courir aussi vite que la normale. Je vois Anne chuter comme au ralenti pendant que le sang palpite dans mes oreilles. Une ombre me frôle et rattrape Anne de justesse. Je reconnais immédiatement Anario, un garde avec qui je m'entraine lorsque je suis à Imladris et avec qui je suis en bons termes. Je lui fait signe de me suivre. En passant devant Gabriel, il me lance un regard arrogant et meurtrier.

Lui: Elle s'est trouvé des amis, la rejet? Tu sais qu'elle est idiote, cette chose? Et puis, pourquoi t'as un diadème ridicule? Et cette robe n'est pas assez décolletée à mon goût... Tu me rejoindra plus tard dans ma chambre...

Atanatar: Comment oses-tu parler ainsi à la princesse, ignoble humain??

Lui: Une princesse? Vous vivez au moyen âge, ou quoi?

Je ne me suis même pas aperçu qu'il nous suivait. Et cet humain complètement fou non, plus visiblement... Je tente de me calmer mais je sens immédiatement cette vague de colère en moi. Oh non... Pas maintenant...

Lui: T'es qui toi?

Puis, il se tourne vers moi et s'approche trop près de moi à mon goût.

Lui: Wow! On dirait que t'es bonne au lit! À voir avec la fougue que le machin à côté de toi te défend, tu dois vraiment être bonne!

Là, je suis incapable de garder ça pour moi. Je lui donne une gifle magistrale et le plaque contre le mur derrière lui.

Moi: Tu ne parles pas comme ça. Tu as compris??? Recommence et je te jure que ce n'est pas seulement une gifle au visage que tu vas recevoir. Et je n'enverrai pas mes talons hauts avant de te frapper, misérable humain. Et puis, je pense que pour une fois, je vais me comporter en digne petite-fille du roi Thranduil.

Je vois dans ces yeux qu'il ne comprend visiblement pas le sens de cette dernière phrase. Je le laisse tomber par terre et me tourne vers Magor et Atanatar qui se contentent de ne pas rire à ma dernière phrase. Bien, au moins ils ont compris.

Moi: Magor, Atanatar, amenez cet avorton dans un cachot, pour qu'il puisse réfléchir. Ne parlez pas de cet incident à mon père. Je vais m'en charger. Revenez me voir dans la chambre d'Anardil, après.

Ils empoignent l'humain par les épaules et partent, Je fais un signe à Anario de me suivre et l'amène dans la chambre d'Anardil. Il rougit lorsqu'il passe le cadre de porte et la dépose sur le lit. Il sort de la chambre presque en courant. Je prend la décision de changer l'humaine et retire sa robe. Je vois sur son ventre de fines cicatrices qui ont l'air d'avoir été faites avec un petit couteau. Au fur et à mesure que je descends sa robe, je vois des cicatrices sur ses cuisses, ses épaules et dans son dos. Qui lui a fait ça? Elles ne datent pas de récemment mais pas non plus de dix ans. je lui passe une chemise de nuit par-dessus la tête et la couche dans son lit. Je la borde comme le ferait une mère. Je la regarde un petit bout de temps avant d'entendre des voix dans le couloirs, s'approchant de plus en plus. Une des personnes toque doucement à la porte. Je vais ouvrir et ouvre encore plus grand quand je vois ma mère, Atanatar et Magor. Zut. Qu'est-ce qu'elle fait là?

Elle: Je dois te parler, Melleth.

Moi: Plus tard. naneth. Je dois veiller Anne.

Je ferme la porte et je vais m'asseoir sur la chaise de son bureau. J'attends une, deux, trois heures, sans signe de vie de sa part.

(PDV Anne)

Nous avons décidé de retourner au bal. Nous avons remis notre ''sleepover'' à un autre jour, car nous voulions profiter du bal d'automne le plus possible. Nous retournons dans la salle des danseurs et nous nous amusons comme des folles. Magor n'est plus au bal, puisqu'il devait aller faire son tour de garde, alors je prends plaisir à m'amuser avec Elbereth. Tout à coup, les portes de la salle s'ouvrent et je me tourne pour voir ce qui ce passe. Non. C'est impossible. Je sens ma tête tourner. Gabriel. Gabriel Prost. Qu'est-ce qu'il fait là? Pourquoi lui? Je ne me sens vraiment pas bien. Je n'entend plus rien. Je sens que je perds le contrôle de mon corps. Je crois apercevoir Elbereth approcher et tout devient noir.

Gabriel. Je le revois encore verser son assiette de spaghetti sur ma tête lors d'un dîner à l'école. Je me souviens de la fois où il m'a fait tomber dans les escaliers et que j'ai dû passer trois semaines avec un plâtre et des béquilles. Le nombre de fois où il m'a ridiculisé, frappé, maltraité... La pire de toutes les fois est celle qui m'a laissé mes cicatrices... Il a fait ses marques au couteau simplement parce qu'il n'a pas supporté que j'ai des meilleures notes que lui en maths. Prétexte stupide, n'est-ce pas? Grâce à lui, je vais avoir ses marques pour la vie. Maintenant il est là. Comment? Je me le demande. Pourquoi doit-il être là? Pourquoi doit-il transformer ce rêve en cauchemar? Il ne me laissera pas en paix, ça c'est sûr. J'ai peur. Horriblement peur.

Quelqu'un: Réveille toi Anardil. Le palais manque cruellement d'action quand tu dors.

J'ouvre les yeux. Elbereth est à côté de moi. Je remarque que je suis dans ma chambre.

Anne: Anardil? C'est qui? Que s'est-il passé?

Elbereth: Tu t'es évanouie. Anario, qui est un garde qui vient de Fondcombe, t'as rattrapé et ramené ici. Pour ce qui est d'Anardil, c'est ton nom en elfique. Il signifie ''Amie du soleil''. Je pense qu'il te convient parfaitement.

Anne (ou Anardil 😉) : J'aime bien. Gabriel! Où est-il? Que veut-il?

Elbereth: Gabriel... C'est le garçon qui est arrivé hier? Est-ce la raison pour laquelle tu t'es évanouie? Tu ne l'aime pas?

Anne: Non, je... Laisse tomber. Je... Je crois que j'ai besoin de prendre de l'air. Est-ce que je peux aller à l'extérieur? Je crois que j'ai besoin d'être seule.

Elbereth: D'accord, je vais te laisser. Si tu as besoin de parler, tu sais que tu peux me faire confiance. Au revoir Anardil!

Anne: Au revoir Elbereth!

Je ne peux pas rester dans cette pièce. Je dois marcher. Je me dirige vers les jardins. Je ne peux pas croire que je me sois évanouie. Gabriel est vraiment horrible au moment où je me croyais enfin libre et heureuse, il doit absolument venir tout gâcher. Tout le temps. Je regarde mes pieds pour ne croiser aucuns regards d'elfe qui pourrait être moqueurs, quand tout à coup, je fonce dans quelque chose. Enfin... Quelqu'un. Ho non. pas lui.

Gabriel: Salut Anniaiseuse! Comment tu vas?

Anne: Je ne veux pas te parler monsieur le roi des imbéciles.

Gabriel: Ne me parle pas dans la langue de ces horreurs! Mais que dis-je? Tu es une horreur! Tu l'auras voulu. Tu ne peux pas dire que tu ne l'as pas cherché!

Il se met à me frapper. Encore et encore. Comme toujours. Je le déteste.

Anne: Gabriel... S'il te plait... Arrête!

Gabriel: Quoi? Je n'ai rien entendu!

Avec ton sourire malveillant, fais moi croire que tu ne m'as pas entendu. Il veut simplement m'entendre le supplier pour avoir ce sentiment de supériorité. Il continue à me frapper et j'ai horriblement mal. C'est sûr, je vais avoir des bleus pour des semaines après ça!

Quelqu'un: Toi! Comment as-tu fait pour sortir des cachots? Arrête ça tout de suite, sinon tu vas le regretter!

Gabriel: Tu penses sérieusement que tu me fais peur?

Quelqu'un: Non, mais tu vas bientôt avoir peur de moi si tu continue.

Gabriel ne l'écoute plus et continue à me frapper en le regardant dans les yeux comme pour le provoquer. L'inconnu qui doit être un garde, fonce sur lui, le frappe violemment pour qu'il se retrouve sur le plancher et l'immobilise complètement. Gabriel essaie de se dégager, mais le garde le retient fermement. Je suis bien placé, moi qui m'entraine avec les elfes 2 fois par semaine, que c'est impossible de se dégager de cette position.

Le garde: Ne t'approche plus d'elle. C'EST COMPRIS?! Si tu recommences, tu ne reverras jamais plus la lumière du jour. Je vais me faire un plaisir de te regarder vieillir jusqu'à ta mort dans les cachots. Un siècle dans la vie d'un humain n'est qu'un battement de cils dans la vie d'un elfe.

Bien que fatiguée, je reconnais quand même la citation que Thranduil dit à Thorin. Gabriel hoche la tête effrayé et se sauve en courant. Le garde se tourne vers moi et m'aide à me relever.

Le garde: Ça va? Je m'appelle Anario et c'est moi qui t'ai reconduit dans ta chambre quand tu t'es évanouie.

Anne: Ho... Merci. Je m'appelle Anne, mais mon nom elfique c'est Anardil. Je pense que ça signifie ''amie du soleil''.

Anario: Exactement! Alors, on devrait bien s'entendre, mon nom à moi signifie soleil. 

Anario me tend la main et je la prend pour m'aider à me relever. Il me reconduit jusqu'à ma chambre et me demande de me reposer. Aussi, il prend la peine de m'avertir que si Gabriel recommence à me faire mal, je dois absolument le prévenir le plus rapidement possible. Je le remercie et rentre dans ma chambre. Il est tellement gentil! Je décide de me reposer en espérant que demain sera plus agréable.

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Salut les gens! On espère que vous avez aimé ce nouveau chapitre! Qu'est-ce que vous pensez que Tauriel va dire à Elbereth? Que pensez-vous de Gabriel? D'Anario? Laissez un commentaire ou votez! 

Prochain chapitre en cours!

1902 mots

Crapule🍃🍃

Annemarie🐠🐠

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