10. Rencontre avec les héros.

(PDV Elbereth)

Je suis dans ma chambre, en train de compléter un dessin. Un autre. Il est presque terminé, presque... On toque soudain à la porte.

??: Elbereth?

Mon père. Je me dirige vers la porte et l'ouvre.

Moi: Bonjour, Ada! Qu'est-ce qui se passe?

Lui: Nous allons avoir de la visite. J'aurais besoin que tu ailles les chercher à la frontière de la forêt. Ils vont t'attendre.

Moi: De la visite? Pour quelle occasion? Et qui-sont-t-ils?

Lui: Oui de la visite, je ne peux pas te le dire, et qui-sont-t-ils? Je ne veux pas te le dire.

moi: je pars seule? Je pars quand?

Lui: Dès que tu es prête. Idéalement avant le dîner (NDA:déjeuner (pour les gens en Europe) Et tu peux prendre deux à quatres elfes.

Moi: Très bien. Je vais chercher des soldats.

Il me prend dans ses bras et tourne les talons.

Moi: Ada, parle-lui, s'il-te-plait.

Il se fige, je vois ses poings se crispés, mais il continue simplement son chemin. Je remplis mon sac rapidement avec des lembas, de l'eau, des fruits, une couverture et une tenue de rechange. Mon sac terminé, je décide de m'habiller. Je pense soudainement à deux de mes cadeaux d'anniversaire. Ils sont présentement rangés dans le coffre au pied de mon lit... Je m'accroupis devant mon coffre et l'ouvre. Ils sont là, au-dessus. Les dagues de ma mère. 


Et sa tenue de voyage qu'elle ne portera plus. Je sors les deux présents et les pose sur mon lit. Je n'ai jamais utilisé la tunique mais elle a l'air confortable. Les dagues, eux, je les ai utilisés une dizaines de fois. je ne peux cependant pas partir me battre sans mes deux épées adorées. J'enfile rapidement la tunique, je prends une cape vert forêt, je prends l'étui des dagues et le passe en bandoulière. Je prend la petite sacoche et la mets sur mon épaule. Parfait. Il manque juste mes épées et mes soldats. Je me dirige vers l'armurerie royale et salue les gardes qui la surveillent avant d'y entrer. Cette pièce est réservée aux armes de la famille royale pour éviter des vols causés par la jalousie. Mes épées sont là, posées dans un coin. Alors que je m'y dirige, je sens une présence derrière moi. Rapidement, je dégaine les dagues et les pointent sur la gorge de l'intru. Quand je prends le temps de le regarder, je le reconnais immédiatement et baisse les armes avant de le serrer dans mes bras.

Moi: Vous m'avez manquée! Que faites-vous ici? Je croyais que vous n'alliez revenir que l'année prochaine!? Qu'est-ce que je suis contente!

Thranduil: Tu as encore grandi! Tu es impossible! Je suis également content de te revoir! La raison de ma présence dans ce royaume, c'est qu'un de mes messagers m'a annoncé une nouvelle pour le moins... inattendue. Tu vas être grande soeur?

Je baisse les yeux et serre les poings.

Moi: Oui. Malheureusement, Il y a une personne qui n'est vraiment pas contente. Et c'est dommage, parce qu'elle est immédiatement impliquée.

Lui: Ton père fait encore des siennes? Je pensais que ce serait moins pire la deuxième fois...

Moi: Et bien, vous aviez tort. Je ne sais pas si c'est encore pire que la dernière fois parce que ma mère sait à présent pourquoi il l'ignore, mais elle ne peut rien faire pour, ou moins pire parce qu'il parle à des gens.

Lui: Il ne réalise pas que les enfants c'est la plus belle chose qui peut arriver à des parents? Où est mon abruti de fils?

Moi: Je ne sais pas. Il est venu me voir pour une mission d'escorte, mais il est immédiatement reparti. Naneth est bouleversée.Vous devriez aller la voir.

Il est vrai que mon grand-père adoré pourrait apporter du réconfort à ma mère...

Moi: Oh, je me suis comportée en tant que votre digne petite-fille, pour une fois! J'ai envoyé un imbécile aux cachots parce qu'il a eu des propos... indécent envers moi, Anne, Anario et Atanatar.

Lui: Anne? C'est qui? Elle te fait du tort?

Je lui sourit amusée. Qu'est-ce qu'il peut être protecteur quand il veut!

Moi: C'est une humaine qui a traversé dans un portail semblable à ceux que je peux créer avec Atanatar, mais elle vient d'un autre monde ou nous n'existons qu'en œuvre de fiction. C'est donc possible que quand elle va vous rencontrer, c'est possible qu'elle ai une réaction qui peut vous sembler étrange.

??: Elbereth! À qui tu parles?

Moi: Grand-père, je vous présente Anne ou comme je l'appelle, Anardil.

Anne le regarde bouche bée avant de s'incliner devant lui. Je réprime un sourire puisqu'elle n'a jamais eu une telle marque de politesse envers moi ou mes parents.

Elle: Enchanté de vous rencontrer, votre majesté.

Lui: JE suis enchanté de vous rencontrer également, Anne.

Atanatar entre soudainement dans l'armurerie. Il se fige avant de s'incliner devant Thranduil.

Atanatar: Bon retour parmi les vôtres, votre majesté! Je suis heureux de vous revoir!

Lui: Atanatar! Comment vas-tu après tout ce temps? Je ne pensais pas que tu serais encore au château après toutes ces années!

Toutes ces années? Il est parti pendant 5 ans...
Lui: Oui! Mais vous savez que ça ne fait que 5 ans que vous êtes parti? Mon mandat militaire était de 40 ans. Il m'en restait 3 ans.

Comment ça''était et restait''?

Moi: C'est mignon ces retrouvailles, mais mon père m'a envoyé en mission. Si je ne pars pas tout de suite, je n'y serais jamais à temps. Je dois aller en mission d'escorte. Atanatar, tu viens?

Lui: Enfin un peu d'action! Pas qu'on s'ennuie au château, mais cette semaine, je me suis simplement battu contre 3 araignées. Je vais chercher mes armes. On se rejoint à l'écurie?

Je hoche la tête. Il serre la main de Thranduil et sort. Je prend mes épées, fait un câlin à mon grand-père et m'apprête à sortir quand j'entend une petite voix. Je me retourne et vois Anardil les yeux baissés vers le sol.

Elle: Je peux venir avec vous? Tu n'aurais pas besoin de te soucier de moi, je te le promets! Je ne veux juste pas rester seule au château...

Il est vrai qu'elle s'entraine dur avec les soldats. Je me suis battue contre elle et bien qu'elle soit loin de mon niveau, elle se débrouille bien. Et puis... Ça ferait une part de bras de plus.

Moi: D'accord Anne. Tu as tes armes?

Elle hoche la tête et sort deux dagues de leurs étuis respectifs.

Moi: Très bien. Suis-moi, nous allons te trouver un cheval.

Nous nous dirigeons vers l'écurie quand je vois Atanatar revenir. Il y a quelqu'un qui l'accompagne. Quelqu'un de plus grand que lui...Ce n'est que lorsqu'ils sont plus près que je reconnais l'intrus.

Moi: Ada?? Qu'est-ce que tu fais ici?

Lui: Je vous accompagne. De toute façon, il manque quelqu'un dans ton équipe. Et je me dois d'accueillir les invités, non?

Je ne suis pas dupe. Il veut simplement s'éloigner du palais pour ne pas avoir à affronter son père ou ma mère. Lâche. Je prend la main d'Anardil et la tire vers le dernier box au fond. Dans le box, il y a un chela à la robe brune avec des taches blanches. C'est mon cheval.

Moi: Voici Calion, mon cheval. Je te le prête pour cette mission. Tu sais monter à cheval, j'espère?

Elle hoche la tête et ouvre la porte du box. Je fais signe à Calion d'avancer vers moi. Il semble hésitant au début, mais finit par approcher. Anne tend la main vers lui et il se rapproche d'elle, comme pour se coller à sa main. Je regarde la scène, ébahie. Même moi, je n'ai pas cette connexion avec Calion... Elle prend la selle et le tapis et me pousse hors du box.

Elle: On se rejoint dehors!

Bon. Je dois aller seller ma jument. Parce que oui, j'ai un cheval et une jument. Ma jument se nomme Astal, ce qui veut dire:<<la Vaillante>>. Elle est toute blanche. Elle est aussi rapide qu'affectueuse c'est-à-dire très rapide. Je rentre dans son box et elle vient immédiatement mettre son museau dans mon cou. Je la caresse un moment et décide de la sceller. Après avoir réussi, je prends la bride et sort de l'écurie. Mon père et Atanatar m'attendent déjà. Atanatar avec son cheval Astaldo, ce qui veut dire:<<Le vaillant>>. Son cheval est noir. Complètement noir. Anne arrive soudainement et monte sur Calion.

Elle: Allons-y! J'ai hâte de partir!

Je monte sur ma jument et on lance nos chevaux à vive allure. Nous maintenons ce rythme trois jours, faisant des arrêts pour embarquer Anne sur un autre cheval pour qu'elle puisse dormir. À la fin du quatrième jour, nous apercevons enfin la lisière de la forêt. Nous parcourons les dernières lieux le plus rapidement possible et j'essaye de réveiller Anne.

Moi: Anne. Anne, réveille-toi. Nous sommes arrivés.

Je la sens bouger mais elle ne fait que tourner la tête. Fichus humains et leurs sommeils trop profonds. Je finis par la secouer doucement. Elle se réveille enfin!

Elle: Qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce qu'il-y-a?

Moi: Rien Anne. Nous sommes simplement arrivés.

J'entend des voix tonitruantes et d'autres plus douces. Je pense reconnaître deux voix, mais c'est tout bonnement impossible... Pourquoi mon père ne m'aurait-il pas averti?

??: ..... Pourquoi alors?

C'est la voix douce qui vient de parler.

?? Parce que les trolls y sont encore!

Et les gens se mettent à rire. J'ai enfin compris de qui il s'agissait! Mon père me fait un sourire. Anne semble avoir un problème parce qu'elle est figée et retient son souffle.

Je débarque de mon cheval après le signe de mon père, et avance avec le sourire aux lèvres. Deux ans que je ne les avais pas vu! Lorsque je vois mon parrain, je lui saute dans les bras. Il ne me reconnais pas tout de suite, mais finit par me rendre mon câlin.

Moi: Estel! je suis si contente de te revoir! Tu sais pas à quel point tu m'as manqué!

Mon parrain: Elbereth! Comment vas-tu? Et que fais-tu ici?

Moi: Ada m'a chargé de vous escorter mais il s'est finalement joint à nous!

lui: ''Nous''? Ah oui. Atanatar. C'est vraiment lui, alors? Tu t'es choisi un garde?

J'acquiesce et rougit. Mon parrain salua mon compagnon et ce dernier fit de même.

Moi: Mais il y a d'autres gens! Comme un de tes meilleurs amis, par exemple...

Lui: Hein? Ton père est ici? Legolas est ici?

Mon père: Je ne manquerais pas une occasion de te voir, Mellon!

Je me détache de mon parrain et donne un câlin à gimli.

Gimli: Et moi? Je suis pas ton ''melon''?

Moi: Tu parles le sindarin, Gimli? Depuis quand?

Lui: Je n'ai pas eu tellement le choix... Dame Arwen, ton père, ta mère, toi et ton petit-ami parlez cette langue... Je ne comprenais rien à ce que vous disiez et j'en ai eu marre. J'ai donc demandé à Aragorn de m'apprendre. C'est difficile, mais une fois qu'on a les bases, c'est plutôt facile.

Il s'approcha de moi et me dit en chuchotant.

lui: C'est qui la fille qui nous regarde avec un air de poisson frit?

Ah oui. J'avais presque oublié Anne. Avant que je puisse lui répondre, il interpelle Anne. 

(PDV Anne)

Je ne peux pas le croire. Aragorn et Gimli LES héros du seigneur des anneaux. Je ne peux pas y croire. C'est plus qu'un rêve. Bon. Bien sûr il y a d'autres héros, comme les hobbits et tout ceux qui ont combattu, mais... Juste wow. Je suis figée. Elbereth et Atanatar discutent avec eux et je les regarde tout en restant derrière. Je suis épatée de voir à quel point Elbereth parle avec naturel avec ces héros de guerre. Je suis vraiment impressionnée. Je sais que je vais devoir leur parler éventuellement. Mais... je dois dire quoi? Qu'est-ce qu'une minable petite fille telle que moi devrait dire à ces héros? Je ne mérite même pas de leur cirer les souliers! Je suis vraiment stressée.

Aragorn: Qui êtes-vous mademoiselle?

Anne: Heu... Je... Moi?

Aragorn: Oui, vous.

Anne: Je... Je m'appelle Anne. Anardil en elfique.

Aragorn: L'amie du soleil... Que fais-tu chez les elfes?

Je leur ai raconté mon étrange aventure sans oublier de parler de Gabriel. Évidemment, je bégaie à plusieurs reprises. Je ne peux pas croire que je parle avec Aragorn et Gimli. Une chance que j'ai demandé à Elbereth de les accompagner pour cette mission! Sinon, en plus d'être restée seule au château, j'aurais manqué de rencontrer Aragorn et Gimli!!! C'est juste... Incroyable. Une chance que Gabriel n'a pas la possibilité de gâcher ce moment! Nous décidons de passer la nuit ici pour repartir demain et être en pleine forme pour le chemin du retour. Nous attachons les chevaux et nous sommes libres de nous promener et faire ce qu'on veut, à la condition de ne pas trop s'éloigner. Enfin... Les autres peuvent aller où ils veulent et MOI je ne dois pas m'éloigner. Je sais que c'est pour ma sécurité, mais quand même! En fait, je ne sais pas de quoi je me plains, sachant que je n'ai même pas eu à me battre pour pouvoir les accompagner. 

(PDV Anne)

Je ne peux pas le croire. Aragorn et Gimli LES héros du seigneur des anneaux. Je ne peux pas y croire. C'est plus qu'un rêve. Bon. Bien sûr il y a d'autres héros, comme les hobbits et tout ceux qui ont combattu, mais... Juste wow. Je suis figée. Elbereth et Atanatar discutent avec eux et je les regarde tout en restant derrière. Je suis épatée de voir à quel point Elbereth parle avec naturel avec ces héros de guerre. Je suis vraiment impressionnée. Je sais que je vais devoir leur parler éventuellement. Mais... je dois dire quoi? Qu'est-ce qu'une minable petite fille telle que moi devrait dire à ces héros? Je ne mérite même pas de leur cirer les souliers! Je suis vraiment stressée.

Aragorn: Qui êtes-vous mademoiselle?

Anne: Heu... Je... Moi?

Aragorn: Oui, vous.

Anne: Je... Je m'appelle Anne. Anardil en elfique.

Aragorn: L'amie du soleil... Que fais-tu chez les elfes?

Je leur ai raconté mon étrange aventure sans oublier de parler de Gabriel. Évidemment, je bégaie à plusieurs reprises. Je ne peux pas croire que je parle avec Aragorn et Gimli. Une chance que j'ai demandé à Elbereth de les accompagner pour cette mission! Sinon, en plus d'être restée seule au château, j'aurais manqué de rencontrer Aragorn et Gimli!!! C'est juste... Incroyable. Une chance que Gabriel n'a pas la possibilité de gâcher ce moment! Nous décidons de passer la nuit ici pour repartir demain et être en pleine forme pour le chemin du retour. Nous attachons les chevaux et nous sommes libres de nous promener et faire ce qu'on veut, à la condition de ne pas trop s'éloigner. Enfin... Les autres peuvent aller où ils veulent et MOI je ne dois pas m'éloigner. Je sais que c'est pour ma sécurité, mais quand même! En fait, je ne sais pas de quoi je me plains, sachant que je n'ai même pas eu à me battre pour pouvoir les accompagner. 

Je continue de me promener tout en me trouvant ridicule, quand j'aperçois quelque chose. Euh, oups! Quelqu'un. C'est le roi. Legolas. Il s'éloigne entre les arbres et il est seul. Enfin, il a totalement le droit (comparé à moi), mais je ne sais pas pourquoi, je décide de le suivre. Je ne le suit pas très loin qu'il se retourne en me regardant d'un air découragé.

Legolas: Pourquoi me suis-tu Anne?

Anne: Euh... Enfin... Je ne... Quoi?

Je suis pathétique. Non, mais vraiment! J'espère qu'il n'est pas fâché après moi! Il ne manquerait plus que ça!

Legolas: Ce n'est pas grave, tu n'as pas à te justifier. Je me baladais pour réfléchir. Au cas où tu te le demandes.

Anne: Vous réfléchissez au bébé?

Pourquoi j'ai dit ça? Legolas a l'air surpris. Il me regarde ébahis. Je sais que j'ai touché une corde sensible. Il pourrait très bien se fâcher contre moi. Je le sais. Mais j'ai quand même pris le risque. Je crois que ça en vaut la peine. Je m'attend à recevoir un sermon, mais à mon grand étonnement, il baisse les yeux et s'assit sur une souche. Je vais le rejoindre, même si je n'ai pas été invité. Il semble exténué et triste. Je le regarde un moment avant de penser à parler, mais je me dis que ce n'est pas le moment. S'il veut me parler, il me parlera. Sinon, je partirai.

Legolas: Je ne me sentais pas prêt pour Elbereth. Je ne suis toujours pas prêt pour un deuxième enfant.

Anne: Mais... Vous avez combattu des milliards d'orques et vous avez peur d'être père? Vous l'êtes déjà, pourtant...

Legolas: La vie et la mort sont contraires... Tuer ou élever un enfant pour l'aider à mieux vivre sont deux choses totalement différentes. Je le suis déjà, oui. Mais suis-je un bon père?

Anne: Vous avez si bien réussi avec Elbereth... Pourquoi avoir si peur? Tauriel vous aime. Ce n'est pas sa faute. Vous devriez être là pour la soutenir! Vous êtes un père fantastique pour Elbereth.

Legolas: Tu ne peux pas comprendre, tu es trop jeune. Écoute. Je vais y réfléchir. Retourne voir les autres. J'ai besoin d'être seul.

Je suis un peu déçue, car j'aurais aimé lui parler plus longtemps, mais je comprends qu'il ne veut plus me parler, alors je retourne sur mes pas. J'ai envie de retourner voir Calion. Il est magnifique. Je le flatte et m'amuse à démêler sa crinière.

Gimli: Vous ne comptez pas vous enfuir tout de même!

Je me retourne en sursautant. Il m'a fait peur. J'étais tellement concentrée que je ne l'avais même pas entendu arriver.

Anne: Quoi?! Non! Je le flattais c'est tout...

Gimli: Ne t'en fais pas! Je te blaguais. Je suis venu te chercher, car nous allons manger.

Anne: Ho! D'accord! Merci beaucoup!

Gimli: Ça fait plaisir!

Je suis Gimli vers le campement et je m'assois à côté d'Elbereth. Legolas vient nous rejoindre un peu plus tard. Nous mangeons en discutant de tout et de rien. Par la suite, nous allons nous coucher, car le voyage du retour va être long et il faudra être en forme. Je partage une tente avec Elbereth. Gimli, Aragorn, Legolas et Atanatar en partagent une autre. Bien sûr, celle des garçons est beaucoup plus grande que la nôtre, puisque nous sommes juste deux. Je m'endors rapidement, épuisée par la journée que je viens de passer.

Le lendemains, nous ramassons nous choses et montons sur nos chevaux. Aragorn, Atanatar et Elbereth sont en tête de la file. Je les suis, assez proches pour bien les voir et assez loin pour ne rien entendre à leur conversation. Gimli et Legolas sont plus loin derrière pour discuter de... En fait, je l'ignore. Vous l'aurez compris, je suis toute seule au milieu de la file. Je n'ai pas le droit d'être à l'arrière et je déteste être à l'avant. Évidemment, ça me donne le temps de réfléchir à ma situation. Je devrais vraiment penser à rentrer un jour. Je me plais ici, dans ce monde fantastique où la magie règne. Toutefois, il faudrait que je rentre chez moi pour expliquer ma décision à mes parents et encore... Suis-je vraiment prête à renoncer si facilement au monde qui est le mien? Même si j'ai souffert là bas, je ne sais pas si je veux VRAIMENT y dire adieu. Je dois avouer que l'arrivée de Gabriel m'a fait souvenir que je ne suis pas véritablement chez moi ici. Je suis et je reste une invitée.

Tout le long du trajet du retour (je vous confirme, c'est un très long trajet), je songe à mon monde. À ce monde aussi. Je me sens un peu partagée entre les deux. Je devrais penser à en parler à Elbereth. Je pense aussi à Anario, le garde. Peut-il vraiment me protéger de Gabriel? Aussi... Le fait-il car il en a envie ou parce qu'il est obligé de le faire? Je l'ignore. Lorsque nous arrivons (ENFIN!!!!) à Mirkwood nous rangeons les chevaux. Je flatte une dernière fois Calion et je me dirige vers la sortie.

Gabriel: Tu n'es toujours pas morte? Pourquoi m'as-tu laisser espérer durant tout ce temps?

Anne: Si je t'écoeure au point que tu désires ma mort, pourquoi m'as-tu suivi?

Gabriel: Parce que... Je te déteste et je veux te le faire savoir.

Anne: Mais tu es vraiment...

Anario: Mais qu'est-ce que tu lui veux encore, toi?

Gabriel: Moi? Je... je...

Anario: Tu, tu? Es désolé? Je ne crois pas, non. Maintenant va-t'en. Ne l'approche plus, humain répugnant.

Je ne sais pas si je dois être vexée puisque je suis aussi une humaine...

Gabriel se sauve le plus loin possible de nous et je fais un petit sourire discret à Anario. Il me tend la main, pour m'inviter à le suivre. Je le suis et nous rejoignons Elbereth, Atanatar, Aragorn, Legolas, Gimli et plusieurs autres personnes que je ne pourrais pas tous citer. Tout à coup Gimli nous demande de nous taire.

Gimli: Silence! Je crois que j'ai quelque chose à vous dire...

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Salut! On espère que vous avez apprécié ce chapitre! Qu'est-ce que Gimli va leur dire? Surprise! On vous laisse mariner! (On va essayer de publier la suite très bientôt, vous en faites pas!) Sinon, n'hésitez pas à nous laisser des commentaires, ça nous fait toujours plaisir! À bientôt pour un prochain chapitre!

3263 mots

Crapule🍃🍃

Annemarie2226 🐠🐠

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