7. La vie social
J'ouvre les porte de mon placard, et choisis mes habits du basket, c'est pas parce que c'est le weekend que je ne dois pas me remettre en formes. Habillé, je descend prendre un petit déjeuner léger, ma sœur qui était allongé dans le canapé devant sa série me regarde, elle était surprise de me voir comme ça de si bon matin. J'ai décidé d'aller courir tout les samedi et dimanche matin. J'y est réfléchis hier en repensant à la raclé que Hector m'a mis. J'ai toujours l'impression de donnés le meilleur de moi, même si c'est le cas je dois repousser mes limites et amélioré mes capacité. Je pense que courir est un excellent exercice. Travailler l'endurance c'est important, cependant il faudra vite passé au cardio, qui es le plus essentiel au basket.
J'ai finis par enfilé mes meilleurs basket et mes écouteurs puis je n'ai pas tardé à partir. Dans mes oreilles j'ai mis l'album du film "Call me by your name" c'est Eliott qui m'avais conseillés ce film, il y est bizarre du début jusqu'au trois-quarts, le dernier quart est juste émouvant. J'ai oublié comment courir était épuisant, je vais sûrement trop vite, je ralentis le pas.
Au beau milieu de ma course Lucya m'appelle, je décroche.
"-Je suis en train de courir je t'écoute mais je peux pas trop parler
-Hier j'avais pas très bien captés ce que tu m'avais dit mais avec le recule j'y repense. Tu hésite à coucher avec un mec que tu aimes bien, mais en faite tu hésite sur quoi. Tu l'aime bien, il t'aime tout court, vous vous attiré l'un l'autre, alors pourquoi tu hésite.
-C'est plus compliqué que ça
-Nan, c'est toi tu te fait des blocages sur toi même. Ta peur! C'est normal.
-Heu pas vraiment, c'est pas le genre de truc qui me fait peur
-Me fait pas croire que tu es un mec super assumé qui à déjà fait depuis longtemps, je sais que tu es vierge"
Oui c'est vrai, mais ça n'a jamais été un complexe pour moi. Mais là Lucya je suis en train de courir.
"-Lucya, on en reparle plus tard je suis en train de courir
-Je te veux au city à 15h30
-On verra"
Elle m'a coupé dans ma course, j'ai dut faire une pause sur un banc. J'aurais pas dû décrocher. Depuis la soirée, ça me trotte dans la tête. Si j'avais envie de le faire je n'hésiterais pas. Et puis merde je veux plus y penser, je suis là pour courir. Mon souffle correctement repris je continue ma course.
Il faut aussi que j'améliore ma détente, ma vivacité mais surtout ma capacité à réagir sur le terrain et malheureusement c'est possible que en pratique. En faite je dois ressembler à Hector. Je croise d'autres coureur, c'est vrai qu'on est dimanche, ça fait de moi un coureur du dimanche aussi. J'avais oublié à quelle point l'air frais est agréable, mon rythme de course est aussi très agréable. J'arrive dans le parc de la ville, avec un côté forêt, là où j'aime être seul. Je commence à m'enfoncer dans la forêt, je connais par cœur cet endroit impossible que je m'y perde. A un moment où les dernières trace de route de sentier font place de plus en plus à des chemin créer par le passage de l'homme.
Au loin je vois un coureur en me rapprochant je remarque que je connais ce visage. Julian? C'est vraiment le type que je voulais le moins voir. Il m'a regardé droit dans les yeux et s'est soudainement arrêtés, surpris j'ai fait de même, il viens de remarquer que c'est moi.
Son regard me faisait comprendre que je ne n'étais pas à ma place j'ai baissés la tête et j'ai décidé de tranquillement faire demi-tour. Je me sens tout bizarre, j'ai honte d'exister, son regard était tellement franc que j'y crois. Je me sens de trop. J'ai regardé un instant derrière moi, il courait dans le même sens que moi, toujours avec ce regard noir et profond. Je l'entend se rapprocher de moi je regarde de nouveau dans mon dos, son allure avait accéléré, j'ai l'impression qu'il ne cours pas derrière moi mais après moi par peur j'accélère, il est maintenant tellement proche de moi que j'entend ses pas. J'ai doublé ma cadence si ce n'est pas plus, je l'entend arrivé encore plus rapidement vers moi. Totalement paniqué de peur je décide de sprinter vers les arbres, espérant le semer. C'est définitif, il me poursuis, je me faufile entre les arbres, la moindre erreur, la moindre chute, il me rattrape je dois être prudent. Mais qu'est-ce qu'il me veux à la fin? Si il m'attrape que vas t'il se passer? J'ai si peur, seulement si quelqu'un pouvait venir me sauver, maintenant que je m'enfonce dans la forêt il est trop tard pour pensés que je puisse croisés quelqu'un. Je cours pour ma vie.
Je ne veux pas regarder derrière, je risque de me ralentir. Je vois au loin un arbre dans lequel j'ai l'habitude de monter. Je cours une dernière fois de toutes mes forces pour le semer et me laisser de la marge. Sans réfléchir j'ai grimpé à cette arbre d'une rapidité. Une fois assez haut, je m'assois sur la branche la plus proche et regarde en bas.
D'en bas il me guette comme un loup affamé et je suis comme un oiseau qu'il prend en chasse. Je le regard les yeux écarquillés, malgré que ce soit moi sur l'arbre je voit bien qu'il me regarde de haut. Je reprend à peine mon souffle.
"-La prochaine fois, je tabasse jusqu'à ce que tu me supplie d'arrêter."
Il viens de me dire ça d'une manière si sincère. Ca veux dire qu'il ne vas pas grimper. après un dernier regard noir, je le vois partir en marchant, me lançant de temps en temps des regards. Une fois totalement disparu de ma vue. Des larmes coule sur mes joues et toute la pression descend. Ce mec est un taré. Je ne veux jamais le revoir. Je n'ose pas descendre mais il le faut bien un moment ou un autre. Avec prudence je descend branche par branche et guette au alentour au cas où il reviendrait en courant. Mes pied touche le sol, je souffle un bon coup et je repars en marchant , je ne viendrais plus ici. c'est définitif. Que ce soit pour courir ou même pour m'amuser. En faite je remarque que je peux le croiser à tellement d'endroit, ici, dans la rue, au lycée. Je crois que je vais annuler la sortie avec Lucya cette après-midi.
-Désolé Lucya ce ne sera pas possible pour cet aprèm, un autre jour.
Toi! refuser une sortie, il t'arrive quoi?-
-J'ai besoin de repos
C'est Eliott ça te fait réfléchir.-
-Oui voilà
Je ne vais pas l'inquiéter avec mes problèmes. Je ne veux impliquer personnes dans mes problèmes c'est pour ça que je suis simplement rentrer en faisant comme si rien ne c'était passé.
Le lendemain, on avait beau être lundi je n'avait pas hâte d'aller au lycée. Pour être le plus discret possible j'ai enfiler mon meilleur pull à capuche et mon meilleur jogging. J'avais peur de nouveau croiser Julian. A la pause de 10h je me suis assis sur un banc au fond de la cours. Lucya que j'ai prévenu quelques minutes auparavant s'assois à côté de moi je sais qu'elle vas mettre le sujet sur le tapis.
"-Pourquoi tu te cache?
-Je ne veux plus croiser Hector.
-Mais tu le vois ce soir, ça ne sert à rien de te cacher
-Moins je le vois mieux je me porte tu me comprend , nan?
-On vas dire que oui. Et par rapport et Eliott alors? Tu sais faut savoir profiter de la vie et..
Lucya j'en ai marre que tu me parle de ça, on s'en fous que je veuille le faire ou non, si un jour ça se passe, tant mieux sinon tant pis. Mais là j'ai franchement pas la tête à penser à ça. Je ne veux juste plus croisés Julian, sinon il vas me taper, je le sais. Pourquoi me veut-il du mal. Je n'ai rien fait. Je crois que même l'entraînement de ce soir ne me remontera pas le moral. Et si Julian était là, et si Hector décide de finalement pas venir. Tout s'effondrerais. Tout est déjà en train de s'éffondrer.
-Gaël..?
Comment j'ai pu croire que ma vie ce passerais dans les plus beau du monde? Comment je peux penser que jamais je ne côtoierais jamais l'homophobie. Hector avait raison...
-GAËL!
Ces mots me revienne à la perfection "Tu vois, toute ta vie tu à le bonheur , des privilèges, des amis. Mais dès lors qu'une personne veux pourrir ta vie pour te brisé, il réussis avec brillaut. Parce que tu es trop gentil, trop fragile, une grosse..."
Une grosse merde. Tout étais trop beau, je sais que je ne suis pas parfait. J'aurais dut cacher mon attirance pour les hommes, au moins le cœur de Eliott n'aurais pas été brisé et Julian n'aurais pas voulu ma mort.
De l'eau froide atterris soudainement sur mon visages, Lucya m'avait sortie de mes pensés.
"-Gaël! Qu'est-ce qui t'arrive?
Pourquoi j'ai le cœur serré? La gorge noué? Je sens une pression autour de moi. C'est ça la peur? Ca me fatigue. Alors que je la regardais droit dans les yeux, Lucya essuie mes larmes.
-Gaël, tu es restés figé pendant au moins 5 minutes, dit moi, qu'est-ce qu'il ne vas pas?
-C'est Julian, il m'a coursés, il voulais me taper, il est prêt à tout, il vas me retrouver, il me cherches sûrement
-Julian? Mais pourquoi?
-Je sais pas. C'est de ma faute, j'aurais pas dut dire que je suis bisexuel"
Je me sens ridicule. Ridicule de pleurer alors que j'ai déjà le visage mouillés. Lucya me prend dans les bras. Je dois lui faire pitié, je suis encore plus ridicule. Ses bras sont quand même très réconfortant, elle sortie de sa poche un paquet de mouchoir, elle m'en tend un, c'est exactement ce dont j'avais besoin. J'ai vite repris tout mes moyens.
"-Maintenant raconte moi tout.
-C'était hier matin, quand j'ai couru je l'ai croisés et il m'a couru après, j'ai dût grimper dans un arbre. Il à dit que la prochaine fois, il allait me frapper.
-Rien est de ta faute, c'est pas à toi à changer, tu ne fais de mal à personne. Tu le sais quand même! C'est Julian le con! Il à pas à te tourmenter si gratuitement. Faut en parler au proviseur.
-Nan ça vas rien changer.
-T'inquiète pas qu'il vas m'entendre le proviseur!"
Ni une ni deux Lucya se lèves, je la voie se diriger vers le bâtiment de l'administration. Je lui cours après. Lucya à l'air vraiment remonté. Arrivé à l'intérieur on tombe directement sur le bureau de la secrétaire. Le proviseur était "malheureusement occupé", occupé en train de manger sûrement. La secrétaire nous accorda un entrevue avec lui à 15h. De toute façon je n'aie rien à faire à cette heure. On accepta tout les deux.
15h sonné mon dernier cours, celui de français était ENFIN terminés. J'ai rejoins Lucya dans le hall pour que nous arrivons en même temps. Il ouvre la porte et on s'installe.
"-Dites moi donc les jeunes, c'est quelques chose de urgent apparemment
-Mon ami ici présent à subis de l'homophobie de la part d'un élève de première.
-Expliquait moi tout le contexte.
-Alors voilà, je courais et je l'ai croisés, et il s'est mis à me courir après j'ai dût me cacher dans un arbre. C'est là qu'il m'a dit que la prochaine fois il me taperait."
Le proviseur marqua une pause
"-C'est un comportement effectivement très étrange. Et il n'a pas à te menacer. En revanche ça s'est passé en dehors des cours ou de l'enseigne du lycée. Je ne peux pas le punir, je ne peux que lui donner un avertissement. De plus il n'y a rien qui affirme que c'est de l'homophobie. Malheureusement."
MALHEUREUSEMENT! C'est tout ce qu'il trouve à dire! Je suis abasourdi! C'est ça l'éducation nationale! Liberté Egalité Fraternité, c'est que des beaubard! Lucya qui avait l'air en colère haussa légèrement le ton.
"-Au match amical organisé par l'entraîneur de basket Mr.Fabien, qui opposé la section loisirs et compétition il y avait Julian. Et j'ai entendu Julian dire à Gaël "pédale" et ensuite "te permettre de jouer en compétition" en rapport au faite que Gaël est une personne LGBT+ . Je suis témoin de la scène, c'est suffisant nan?
-Effectivement c'est une situation dans un contexte scolaire."
Lucya, quelle chance d'avoir une amei pareil. Courage et ambition , c'est ça qu'il me manque, heureusement qu'elle est là pour moi. Le proviseur à appelé à l'aide du microphone Julian. Il vas venir maintenant? Je ne sais pas si je suis prêt... De toute façon il le faut bien un jour ou l'autre! Après une petite minutes, Julian entre. Je tremble, mon cœur ce serre, j'ai peur. Il s'assoit sur une chaise, Lucya était entre nous deux.
"-Bon jeune homme! Il parrait que vous auriez dit des propos homophobe à l'égard de Gaël
-Ha bon monsieur? Quand ça?, Dit-il avec une mine de faux innocent!
-A un certain match amical entre la section loisirs et compétition. Lucya tu peux répéter?
-Tu à insulter Gaël de pédale et que tu ne voulais pas lui permettre de jouer en compétition.
-Ha ce jour là! Oui je me souviens, mais j'ai pas du tout dit ça. J'ai dit qu'en ce moment je perdais les pédale et que ce serais dommage de nous permettre de jouer en compète si c'est pour perdre. ,Quelle menteur il sais très bien ce qu'il à dit et moi aussi!
-Ha bon , qu'est-ce qu'il me dit que tu ne me ment pas?, Merci monsieur le proviseur de votre vivacité
-Et bien pour vous montrer ma bonne fois, voici une photo de mon grand frère transgenre et gay. N'est-il pas beau?
-Je n'ai pas d'avis à avoir. Et bien voilà une situations assez ambigu. L'un de vous ment
-Ecoutez monsieur, c'est vrai qu'avec le bruit du match mes paroles ont put être comprise de travers. Gaël, je suis désolé que tu es pensés ça de moi, je ne suis pas comme ça du tout, on peut repartir sur des bonnes bases nan?
-Je sais ce que j'ai entendu et compris.
-Tu veux me faire la misère à cause de ça? Vous m'attaquez à moitié tout les deux, moi je suis tout seul, bizarrement tu à un témoin mais pas moi. Alors qu'on était plusieurs au match. Je suis en train de pensés que tu fais ça pour m'attaquer...
-Julian à raison, à moins que vous ayez un témoin qui peut avoir plus de recule de la situation je ne peux pas trancher. Et alors l'autre jour quand tu à couru en même temps que Gaël, tu lui à couru après?
-Pas du tout je faisais du demi-fond et pour augmenter la difficulté je cours dans les bois. Tu à crut quoi Gaël?"
Il me dégoute ce gars arrive à s'en sortir. C'est entièrement de ma faute. Nous sommes repartis bredouille de notre entrevue avec le proviseur. Mais je le sais un jour ou un autre il vas me tabasser. Sale raclure! Lucya était tout aussi en colère, ses sourcils froncés, son regard noir. Nous étions déçu.
"-Et je parie que tu ne voudrais pas faire intervenir Hector?
-Ça ne sert à rien...
-Je me doutais... ça ira?
-pas le choix..."
Tu m'étonne pas le choix... en seize ans d'existence je n'ai jamais connu d'homophobe si ce n'est que les arguments douteux de mon père.
Pour la première fois je n'aime pas ma vie. Je ne m'aime pas. J'ai qu'une envie c'est de m'enfermer dans un sous sol et pleurer jusqu'à ce que mort s'en suives. Je n'ai même pas l'impression d'abuser.
Dans mon petit bureau je n'ai même pas la force de faire d'entraînement... avec le coach on s'arrange pour que ce soit lui qui le face.
A peine l'échauffement terminé j'ai quitté le terrain pour aller sur les tribune... je ne savais pas que j'étais déboussolée à ce point. Je les aie regardés jouer... à la fin ils sont tous venu me voir sauf Hector qui ranger le matériel à ma place.
"-Bha alors Capitaine, tu a le cœur brisé ou quoi?demande Yanis
-Si tu veux je suis là hein, Hugo toujours là pour faire le mariole
-Tu doit pas te laisser abattre par une simple fille.... ou gars évidemment
-Merci Lucas mais c'est pas ça, je suis juste pas dans mes bons jours ça ira mieux mercredi...
-Regarde nous et dit pas qu'on te remonte pas le moral, avec tant de sex-appeal et de testostérone autour de toi... "
Hugo prend mon visage et le dirige vers chaque membre de l'équipe au moment où ma tête passe vers Hector il se retourne et nos regard se croise par réflexe j'ai rougis.
"-Bha alors les joue chauffe
-Ça me met mal à l'aise de devoir vous regarder dans cette situation alors qu'il ne sait pas de quoi on parle."
Mes amis ont tout de même raison, je ne devrais pas me laisser faire. Alors que tous passent au vestiaire Hector viens me voir
"-La prochaine fois que je fais ton travail à ta place évites de te moquer de moi. J'ai pas aimé ça du tout.
-C'est pas ce que tu crois c'est mes potes il m'ont forcer
-On peux pas dire que tu t'es débattu non plus. Bref, à plus."
Comment j'aurais pu me débattre? De toute façon c'est Hector qui prend toujours trop la tête. Il devrais faire la fête pour se détendre... Mais oui! Faire une fête pour son arrivés dans l'équipe. Un peu comme le sauveur de la section, comme ça c'est glorifiant pour lui puis ça donne aux autres une raison de faire la fête. J'eu enfin trouvé un moyen de faire sociabilisé ce Hector. Et qu'il le veuille ou non, il devra être là. C'est cette dernière idée qui m'a fait décrochés de mes pensés nuisantes.
-------------FIN DE CHAPITRE---------------
2967 mots
Je ne suis pas vraiment sûr de ce chapitre alors bon à voie dans l'avenir, alors oui il a eu du retard mais je sais pas j'ai mis du temps à le publier.
En tout cas Gaël deviens un vrai stresser je vous jure. Ce gars à toujours une pensés négative en tête! En tout cas je suis content j'ai un fil d'histoires qui commence à venir, parce que j'ai quelques point important, des chapitre clef on vas dire mais ça représente 30% du livres. Le reste full freestyle
Prochain chapitre: Avant 30 /08
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