4. Solitude
J'ai dit à mon père que j'allais au cinéma avec Lucya cette après-midi, il ne me laisserais jamais sortir seul si longtemps pour ne rien faire. Il trouverais ça bizarre. Mais j'aime être seul parfois, je dirais même souvent. Surtout ici.
Ce silence, ces odeurs, toutes ces couleurs sombre qui m'entoure. Cette ambiance, si agréable, si calme c'est tout ce que j'aimes. Je ne dois inquiéter personne vus l'heure et de toute façon j'ai mis mon téléphone en mode avion. Allongé sur l'herbe, sous un ciel de pleine Lune, je passe un bon moment, même l'air est frais ce qui donne l'impression qu'elle est moins pollués. J'aime venir ici au moment du couchés du soleil lorsqu'il ne fait pas mauvais. Nous sommes en octobre alors je profite une dernière fois avant que l'hiver arrives. Quelques coureurs passes, des gens qui promène leur chien, des bruit d'animaux mais rien d'intrusif. Rien qui ne puisse gâcher ma paisibilité, contrairement à ce qu'on pourrait croire je ne m'ennuie pas. Je me perd principalement dans mes pensés, je réfléchis à ma vie, comment je la gère, ma famille, mes amitiés, mes connaissance récentes...
Dans ce genre de moment les souvenirs ont tendance resurgir, mes préférés sont les premières fois que j'ai embrassés, cette fille ou ce garçons.
C'était il y a de ça cinq ans, mon première amour, du moins de mon côtés. Elle s'appelais Lise, on était en primaire, malgré mon jeune âge je suis certains de ce que je ressentais. C'était le genre de fille un peu à l'écart du monde, peu entouré, centrés sur ces livres. Si je l'ai aimés c'est bien parce que je lui ressemblés, à un détail près je ne lisais pas j'avais déjà un ballon en main. mais je driblés dans le vide en la regardant, nan je ne la regardais pas, je l'admirais. Cependant elle n'a jamais fait attention à moi. Jusqu'au jour où sans faire exprès mon ballon est attirie sur elle.
"-Mais ça vas pas espèce de malade!
-Je suis vraiment désolé de je te jure! J'ai pas fait exprès
-Fait ton sport ailleurs! En plus regarde tu à cassés mon livre
-Mais ça se casse pas un livre.
-Faire ton intéressant ne vas réparer mon livre"
Le lendemain je lui aie donner un livre de ma bibliothèque pour me faire pardonner. Nous sommes devenu amis, le fait qu'on ce soit rapprochés ne fait que l'aimer encore plus. Quand j'y pense elle était drôle pour une enfant de primaire, elle était maline et savais faire des bêtises de notre âge. En CM2 j'ai appris qu'on allait être dans deux collèges différent alors j'ai décidé de porter mes couilles à la sortie du dernier jour d'école alors qu'on allait sûrement jamais se revoir je lui aie dit clairement.
"-Lise, j'ai un secret mais j'ai peur que tu te moque de moi
-Ho dit moi ton secret... Je suis ta meilleur amie quand même
-En faite je suis amoureux de toi! Ca fait longtemps et je t'aime."
Elle m'a emmenés à l'arrière de l'école par la main, j'ai eu peur qu'elle me tape, au lieu de ça elle s'est rapprochés de moi m'a regardés droit dans les yeux et m'a embrassés, j'ai été surpris , elle à fait si subitement mais c'était si agréable. Les papillons dans le ventre, le cœur qui battais, une vague de chaleur m'envahissais, une sensation de bonheur infini condensé en l'espace de cinq seconde. Elle m'a dit.
"-Moi aussi mais ne t'inquiète pas j'ai toujours fait comme ci on avait était ensemble rien n'aurait changés
-Mais promet moi que si on se revoit on changera pas
-Promis"
Et à chaque fois quand j'y repense je ressent de nouveau toutes ces sensation comme le cerveau est bizarrement constitués. Ce souvenir est pour moi, ma définition de l'amour. Un amour naïf et crédule. Sans mauvaise arrière pensés. A la suite de ça Lise ne m'a plus jamais parler, ni essayés de me contacter. Je n'étais pas triste pour autant, entre nous ça n'aurait pas put mieux se finir.
En ce qui concerne mon premier baiser avec un garçon c'était moins subtil, je me suis limite fait dragués par ce garçon. C'était à l'anniversaire d'un ami du collège, il y avait invités son cousin, Eliott. Ce moment là arriva pile au moment où je commencés à me rendre compte de ma sexualité, sans pour autant en être sûr, j'avais alors 13 ans, il était un peu plus vieux que moi sûrement 15 ans à cette époque.
La fête était bien entamé et pour prendre l'aire je suis allés asseoir dans l'herbe du jardin de mon ami puis après un temps IL est venu vers moi et s'est assis à côté de moi. J'avais selon lui l'aire de m'ennuyer.
"-Je suis juste pas habitué au bruit trop longtemps
-Ouais , moi aussi c'est pareil"
Il y avait de l'ironie explicite dans ses paroles. Il se moquait de moi mais je ne l'es pas pris mal
"-Sayer tu es déjà trop vieux pour trainer avec des gens de notre âge
-Exactement! Ce qui intéresse les jeune de mon âge c'est de découvrir l'effet de l'alcool, l'amour et il y a une petit part pour s'inquiéter de l'avenir
- Et les filles de notre groupe tu ne les trouves pas jolis?
-Elles sont trop jeunes voyons! Et toi aucune te plaît?
-Trop jeune aussi."
Après avoir ricannés un silence est venu alors que j'avais le regard vers le ciel il me regardais.
"-Et les garçons de ton groupe, trop jeune aussi?"
J'ai rie au début, jusqu'à ce que j'ai compris à son expression qui restés sérieuse, qu'il était sérieux. Je l'ai à mon tour regarder d'un air sérieux, j'étais soudain stresser de parler de ce sujet à haute voix.
"-Ho heu... Je ne sais pas vraiment, je suis en pleine réflexion"
J'en revenais pas d'avoir avoués à un quasi inconnu la possibilité que j'aime aussi les gars, mais je ne le regrette pas. J'avais peur de lui retourner la questions, toutefois j'avais encore plus envie d'avoir sa réponse, en plus de mon cœur qui battait à cause du stresse j'ai eu la gorge noués.
"-Et toi, aucun garçon ne t'intéresse, ils sont trop jeunes?
-Embrasse moi et tu aura ta réponse."
J'avais peur de regretter si je disais oui. Puis je ne sais pas si j'étais prêt à le faire et je pensais qu'il se moquais de moi.
-Je ne me sens pas encore prêt, tout ça, c'est récent pour moi.
-Moi, je peux t'embrasser?"
J'ai sentis au niveau de ventre une sensation, qui me pousser à accepter. J'ai regarder autour de nous si il n'y avais personnes, j'ai ensuite regardés Eliott pour lui faire un simple hochement de tête. Il a pris mon visage entre ses mains et à liés nos lèvres. J'ai vraiment perçu de l'émotion de sa part. J'ai étrangement eu l'envie de continuer si seulement je n'avais pas paniqué ça aurait put être juste fou. J'ai préférés arrêter là, il a compris. Une chose étais sûre je n'étais pas trop jeune pour lui.
Par la suite il m'a demandés sur Insta, je l'aie acceptés et on a finis par se revoir. Nous sommes devenue ami, encore aujourd'hui ça m'arrive de le voir.
Celui-là de souvenirs je le relie à la sexualité, l'attirance et tout ce qui vas avec, si j'en avais eu le courage vas savoir jusque où ça aurait été. Mais ce souvenirs est bien ainsi je préfère me souvenirs de chose que je n'aie pas fait sans regretter, de toute manière je ne me sentais pas prêt.
Néanmoins aujourd'hui je suis célibataire, sans fréquentations particulière et cette situation me conviens amplement.
Je me demande soudainement si demain Hector sera là, il y a peu de chance en réalité. Luca n'aurais pas du réagir avec agressivité comme ça. Encore une fois je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête. Qui sais il y a peut être des dinosaures avec des maracas qui danse la Samba ou Barbie danseuse d'étoiles en boucle dans sa tête. Mais il écoute quand même de la musique classique! Puis au final est-ce que Hector veux de ma compagnie? Il me rejette mais ne cesse de venir vers moi. La vraie question c'est est-ce que moi je veux de lui? En dehors du basket pourrait-il devenir mon ami?
Je n'avais pas remarqués l'heure qu'il était, déjà assez tard pour que mon père et ma sœur eu le temps de manger et de regarde la saga Harry Potter deux fois. J'ai retiré le mode avion de mon téléphone et une avalange d'appelle manqué et de texto est survenu, je m'empresse d'appeler mon père pour le rassurer. Je n'ai vraiment pas eu l'impression d'avoir passer autant d'heure dehors. Je suis rentrés chez moi le plus rapidement possible. Dès mon arrivé mon père, inquiet, se jette sur moi pour voir si je vais bien.
"-Gaël, tu répondais même pas à mes appels.
-J'ai mis mon téléphone en mode avion
-Mais pour quoi faire?
-C'était pour le cinéma avec Lucya
- On a appeler Lucya, elle ne t'a pas vus aujourd'hui, dit Nora ce qui n'arrangeais pas les choses pour moi
-Tu m'a mentis. Tu n'es pas aller au cinéma, mais tu faisait quoi de 15hà 22h?
-Mais si papa, commence ma sœur en chuchotant, il était au cinéma avec Hector c'est Lucya qui me l'a dis"
Je ne sais pas si Lucya est un ange ou un démon, elle me sort à la fois du pétrin mais elle me met aussi dans la merde. Je dois maintenant faire croire à mon père qu'il se passe quelques chose avec Hector, qu'il risque de rencontrer à un de mes match. Je ne sais pas inventés des mensonges si facilement. Comme si c'était pas suffisant, ma bisexualité n'est pas vus correctement de la part de mon père.
"-Qui est Hector?
-Un ami du basket
-C'est son "Ami" plus plus papa!
-Nan pas tout à fait on est juste ami...
-Un garçon, j'aurais dut m'en douter, tu sais que je ne suis pas contre mais...
-Mais si t'étais vraiment pour tu n'aurais pas besoin de te justifier"
Comme un adolescent en crise je monte dans ma chambre en claquant bien la porte. Oui, j'ai fait exprès de claquer la porte juste pour montrer que je suis en colère! J'ai commencé à jouais avec mon petit panier de basket
Ce débat et replanter sur le sol. Mon père n'est pas contre l'homosexualité seulement il a du mal à l'accepter chez moi. Il pense que malgré tout je vais passer le restes de ma vie avec une femmes et que mon attirance pour les hommes c'est juste pour découvrir la vie, pour rigoler, pour me démarquer du reste de la société comme si c'était pour attirer l'attention et que ça n'a rien de sérieux. Il pose ces hypothèses sur le faites que je n'ai jamais été amoureux d'un homme. Peut-être que ça arrivera jamais c'est vrai, par contre je sais que j'ai autant d'attirance pour l'un que pour l'autre.
Après un temps il viens me voir, je sais que ce n'est pas bon signe.
"-Hum désolé pour tout à l'heure je me rend compte que j'ai étais un peu ridicule
-Pas qu'un peu"
Je me préocupé à peine de sa présence, continuant à lancé des ballon dans mon panier. Je sais qu'il vas me ressortir son même et unique discours sur sa vision de ma bisexualité.
"-Tu sais à ton âge aussi j'aimais aller à l'encontre de la société, faire des manifestations, des...
-Et voilà tu recommence.
-Gaël! Parfois on pense des choses étant jeunes mais avec le temps on se rend compte que c'est autres choses.
-J'aimes les garçons. Il y a pas autres choses à comprendre.
-Cite moi un garçon qu'a tu à aimés
-Hector! J'aime Hector!"
Je sais que c'est faux mais je ne voulais pas le laisser dans ses idées sous prétexte que je ne suis pas amoureux.
"-Très bien! Je vous souhaite que du bonheur alors, répond mon père.
-Oui. Merci."
Il est ENFIN partis je suis de nouveau seul... j'aurais dus rester allongé sur l'herbe au final au lieu de me prendre la tête avec mon père, pour une fois ça n'a duré que quelques minutes.
Je viens tout de même d'enfoncer mon mensonge en ce qui concerne cette pseudo relation entre Hector et moi. Il ne faut vraiment pas qu'ils se rencontrent.
Voilà pourquoi j'aime être seul. Les liaisons inclus des responsabilités, de la fidélité et parfois du malheur et le devoir de se justifier que je n'ai pas envers moi-même. Peut être un jour je m'en lasserais.
--------------------Fin de chapitre-------------
2048 mots
Je trouve ce chapitre incroyable. j'espère qu'on comprend toute la "complexité" de Gaël. En tout cas désolé de l'énorme retard, je pense reprendre une écriture active. Maintenant que j'ai du temps libre. la tournure de l'histoire est bien je trouve, on apprend des chose sur le passer de Gaël mais aussi sur sa situation avec son père même si j'avoue je le trouve bancal pour l'instant.
Je ne sais plus écrire de NDL maintenant j'ai perdu la main.
Prochain chapitre: avant le 15/07/2023
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