Cʜᴀᴘɪᴛʀᴇ ₆ ﹣ Oᴘᴇ́ʀᴀᴛɪᴏɴ sᴀᴜᴠᴇᴛᴀɢᴇ

Sur l'Arche

Cela faisait à peine quelques heures qu'Aby et Leo avaient été graciés et que la médecin était de retour dans la salle de contrôle.

- Dites-moi tout Jackson.

- Les rumeurs vont vite, beaucoup ont vu le lancement. Il ne va pas falloir longtemps pour que tout le monde comprennent qu'on a envoyé les 100 sur Terre.

- Laissez le conseil s'occuper des rumeurs, pour l'instant il faut vous concentrer sur la mise en route d'un moyen de communication. Combien d'écrans éteints ?

Jackson soupira longuement et regarda le panneau en face d'eux et croisa les bras sur sa poitrine. Il savait qu'elle s'inquiétait pour Clarke, mais pour le moment elle était toujours allumée.

- 23. On les perds un par un depuis ce matin. Mais, c'est pas comme les premiers. Leurs signes vitaux s'accélèrent avant l'arrêt cardiaque. Comme si leur mort était le résultat d'une douleur intense. C'est exactement ce que provoquerait une exposition à des radiations.

Aby leva la main pour le faire taire et le regarda dans les yeux.

- Pas la peine d'insister je sais, mais il y a une autre explication. On ne l'a pas encore trouvé, c'est tout.

Un garde annonça d'une manière solennelle.

- Le chancelier.

Aby et Jackson se retournèrent alors que Thelonious s'avança vers les écrans, n'accordant aucun regard vers eux.

- C'est mon fils.

Il regarda l'écran de Wells, une boule dans la gorge. Il était éteint.

- Ils vont tous mourir sur Terre.

- Non, ils sont notre espoir de survie. On les a envoyés sur Terre pour découvrir si on pouvait tous retourner y vivre.

- Tais-toi Aby.

Marcus fit irruption dans la discussion et regarda le chancelier.

- Je sais que c'est douloureux, mais on n'a pas de temps à perdre en s'inventant de faux espoirs. Notre station orbitale va disparaître et la Terre n'est toujours pas habitable, voilà ce que ces bracelets nous indiquent !

- Non, il n'y aucune certitude là-dessus. Thelonious. Ecoute-moi. S'il te plaît. Fais-moi confiance, rien ne prouve que ces jeunes ne vont pas parfaitement bien, y compris Wells.

Le chancelier la regardait dans les yeux, sans pour autant être rassuré. Il ne pensait qu'à son fils.

Sur Terre

Au camp, Wells était bel et bien vivant, comparé aux deux jeunes hommes qui avait fait les idiots à l'atterrissage de la navette. Il avait d'ailleurs été chargé de les enterrer, quelques mètres plus loin que le camp. Une fois de retour parmi les autres, il s'aperçut qu'ils s'amusaient tous bien, non sans violence et quelques-uns étaient blessés. Il se rapprocha de la navette quand il fut interrompu par Atom.

- Hé, elles viennent d'où ces fringues ?

Il soupira et se tourna vers le jeune homme, deux tenues dans les bras.

- J'ai enterré les deux qui sont mort à l'atterrissage.

- Pas con, je l'avoue. Laisse, je vais m'en occuper.

Ils commençaient à se battre, mais Bellamy sortit de la navette, torse nu, suivi de près par une fille. On devinait très bien ce qu'il avait fait avec.

- Tu n'as toujours pas compris, chancelier ?

Il embrassa la fille qui repartit à ses occupations. Il faisait ce qu'il voulait, Amy n'était pas dans les parages, et puis même, elle n'aurait rien à lui dire, ils ne sont pas ensemble.

- On est ici chez nous maintenant, on n'est plus obligé d'appliquer les règles de ton père.

Wells serra les dents et voulut se jeter sur Bellamy pour récupérer les affaires qu'il venait de lui prendre mais on l'en empêcha.

- Tu veux les récupérer ? Je t'attends.

Wells ne réagit pas et Bellamy jeta les affaires par terre et plusieurs gars se précipitèrent dessus.

- C'est vraiment ce que tu veux ? L'anarchie ?

- Ça fait du bien un peu d'anarchie, non ?

Mais soudain un cri de fille fit froncer les sourcils du jeune homme qui se rhabillait.

Ils allèrent tous vers l'origine du cri et on voyait Murphy tenir une fille au-dessus du feu.

- Bellamy, viens voir ! On veut faire croire à l'Arche qu'on est tous en train de crever, c'est ça ? C'est encore mieux si on souffrait, t'es pas d'accord ?

Wells se jeta sur lui en serrant les dents et le poussa en arrière, le faisant lâcher la fille.

- Lâche là !

Le fils du chancelier se tourna vers le jeune homme aux cheveux bouclés.

- Il est encore temps d'arrêter ces conneries.

- Arrêter ? Ah mais non, on vient de commencer.

Soudain, Wells reçu un coup de poing en pleine mâchoire. C'était Murphy qui venait de se relever. Il lui assigna des coups encore et encore, mais à la grande surprise de tout le monde, le jeune homme commença à rendre les coups et frappa le crâne de John contre le sol, le laissant assommé alors que la foule réclamait un combat. Il se releva et alla vers Bellamy.

- Tu ne vois pas que tu ne contrôles rien ?

Murphy sortit un couteau et se dirigea vers Wells.

- Toi t'es mort.

Bellamy le stoppa en se mettant devant lui et regarda le fils du chancelier.

- A armes égales.

Il lança un couteau à ses pieds que le jeune homme ramassa. Il commença un combat avec Murphy qui lui lacéra légèrement le bras.

– Ça c'est pour mon père.

Wells arriva à le bloquer en le prenant contre lui, bras sous la gorge, le faisant lâcher son couteau. Mais alors qu'il allait serrer un peu plus fort, une voix féminine les interrompit.

- Wells ! Arrête, lâche-le.

Clarke, Octavia, Monty, Finn et Amy étaient de retour au camp. Cette dernière était dans un sale état, sa plaie s'infectait un peu plus chaque seconde. C'était Finn qui la portait. Clarke fit signe au jeune homme de la conduire dans la navette tandis que Bellamy la regardait les yeux écarquillés et se précipita sur la cheffe du groupe.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi Amy est dans cet état ?!

La médecin en herbe leva la main pour le faire taire.

- On nous a attaqués.

- Comment ça, c'était quoi ?

Finn, qui était revenu le regarda alors que tous les autres s'étaient tu.

- Pas quoi, qui. On pensait que le dernier natif de la Terre était mort sur l'Arche, mais en fait il en restait ici.

Clarke se mit au milieu de tout le monde pour que tous puisse l'entendre.

- Oui c'est vrai, tout ce qu'on croyait connaître sur la Terre était faux. La Terre est peuplée, il y a des survivants. La bonne nouvelle, c'est que ça veut dire que l'environnement est viable, que la radioactivité nous tuera pas.

- La mauvaise, c'est que les Natifs, eux, risquent de le faire.

Wells regarda le groupe et fronça les sourcils en remarquant un absent.

- Il est où le gars avec le masque ?

- Jasper s'est pris une lance, et il a été enlevé.

Les yeux de Clarke se posèrent sur le poignet de son ancien ami et fronça les sourcils.

- Il est où ton bracelet ?

Wells retira son bras et lança un regard assassin à Murphy et Bellamy.

- Demande lui.

Clarke serra les dents en regardant Bellamy.

- Et combien d'autres ?

Mais ce fut Murphy qui lui répondit, fier de lui.

- 24 pour l'instant, et c'est pas fini.

- Vous êtes dingue, le système de survie de l'Arche est en train de lâcher, c'est pour ça qu'ils nous ont envoyé ici. On doit les aider à savoir si la Terre est viable, et ils doivent nous aider à nous défendre contre les Natifs. Si vous retirez vos bracelets, c'est pas seulement les dirigeants que vous allez tuer, réfléchissez un peu ! C'est nous que vous tuez !

Bellamy la fusilla du regard et commença à marcher en cercle pour regarder tout le monde.

- On est plus fort que ce qu'elle dit, ne l'écoutez pas. Elle fait partie des privilégiées. S'ils descendent sur Terre, elle sera bien traitée. Et vous, vous vous attendez à être traité comment ? Nous on a besoin de personne, ce bracelet à vos poignets fait de vous des prisonniers. Mais maintenant, on est sorti de notre prison. Ils disent qu'ils oublieront vos crimes, mais moi je dis que vous n'êtes pas des criminels ! Vous êtes des combattants, des survivants ! Et les Natifs ont de quoi avoir peur de nous.

La foule s'acclama derrière Bellamy, ils avaient clairement choisi leur camp. Celui de l'anarchie et celui de quelqu'un qui n'était même pas prisonnier sur l'Arche.

Clarke soupira et prit la direction de la navette, suivit de Monty.

- Et maintenant on fait quoi ?

- On soigne Amy et on part à la recherche de Jasper, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.


Pendant ce temps, sur l'Arche

Abigail était dans la cabine du chancelier Jaha, en train de remplacer ses bandages en silence, concentrée sur son travail de médecin. Mais ce fut Thelonious qui brisa ce blanc qui donnerait la chair de poule à n'importe qui.

- Qu'est-ce que tu fais ici Aby ? Tu sais aussi bien que moi que c'est le travail d'un assistant, pourquoi c'est toi qui le fait ?

Il ne peut s'empêcher de grimacer de douleur lorsqu'elle replace le bandage imbibé d'alcool sur la plaie récemment opérée. La médecin soupira longuement avant d'enchaîner sans lever les yeux de son travail.

- Kane prévoit une réunion secrète pour voter la loi sur la réduction de population. Je veux connaître ta position.

Sans aucune hésitation le chancelier répondit naturellement à la conseillère.

- Je ne participe pas à ce vote et tu le sais.

- Mais ils t'écoutent Thelonious.

- Eux, peut-être, mais pas toi.

Un petit sourire se glissa sur le visage de la mère de Clarke et elle le regarda enfin dans les yeux.

- Si, quand tu es d'accord avec moi.

- Je te rappelle que les tampons à CO2 sont déjà en mauvais état, la raréfaction de l'oxygène commence à se faire sentir dans la station et touche pire que tous les enfants, ce seront les premiers à mourir.

- Tu n'as pas à me le dire.

- Apparemment si, si on ne fait rien pour réduire la population, tous les habitants de cette station seront morts dans quatre mois maximum.

- Nous avons pris l'initiative d'envoyer cent jeunes sur Terre, il faut leur laisser le temps...

Mais Thelonious ne la laissa pas finir sa phrase et la regarda avec sérieux.

- Non, il n'y a que 76 jeunes sur Terre, recompte bien, parce que vingt-quatre d'entre eux, dont mon fils, sont déjà morts.

- J'y crois pas un instant.

- Mais jusqu'à maintenant, tout nous prouve que si. Je comprends que tu ai besoin d'avoir de l'espoir pour Clarke, mais en tant que chancelier de l'Arche, l'espoir n'est pas suffisant. Pas quand l'extinction de la race humaine est en jeu.

Ils furent interrompus par des coups sur la porte et celle-ci qui s'ouvrit sur le conseiller Kane.

- Tu voulais me voir ?

Abigail commence à ranger son matériel médical avant de regarder une nouvelle fois le chancelier.

- L'espoir c'est essentiel, et le chancelier pour lequel j'ai voté, lui le savait.

On entendait dans sa voix que des larmes commençaient à monter car elle se rendait compte qu'elle était maintenant la seule qui croyait en ces jeunes, en Clarke. Elle se leva et quitta la pièce, bousculant presque Kane tandis qu'il la regardait partir. Il referma la porte avant de s'approcher de Jaha.

- Arrête de me regarder comme ça , Kane. Qui voulait ma mort ?

L'homme commença à faire les cent pas dans la cabine de son chef tout en le regardant.

- Bellamy Blake, un gardien de la section manufacture. Il s'est caché dans la navette, mais il avait sûrement un complice.

Thelonious releva la tête vers lui ainsi qu'un sourcil.

- A ton avis, si je meurs, qui en profitera ?

- Si tu as quelque chose à dire, dis-le.

Il se releva lentement tout en maintenant le contact visuel.

- Tu n'as pas hésité une seconde à condamner la femme qui m'a sauvé la vie. Si j'étais mort, tu serais chancelier à l'heure qu'il est, et Abi ne serait plus là pour s'opposer à toi.

- J'ai appliqué la loi, j'ai fait mon job.

- Tu étais chancelier par intérim. Et ce qu'on demande à ce poste, ce n'est pas d'appliquer bêtement les lois. Il faut surtout savoir quand ne pas les appliquer.

Kane se rapprocha de son chef avec un sourire en coin.

- Je ne suis pas à l'origine de l'attentat contre toi, mais je ne suis pas étonné qu'il ait eu lieu. Tu es trop faible pour faire ce qui doit être fait, et je ne suis pas le seul à m'en rendre compte.

Kane sortit ensuite de la cabine du chancelier en lui jetant un dernier regard tandis que celui-ci avalait difficilement les mots de son conseiller.


Pendant ce temps, sur Terre

Amy n'avait pas trop accepter l'attitude de Bellamy envers Clarke et son groupe à propos des Natifs. Ils étaient un réel danger pour eux, et lui semblait totalement s'en foutre, ivre de pouvoir et de liberté. C'était le plus grand défaut du brun selon elle. C'était donc naturellement qu'elle était aux côtés de Clarke, même si elle ne l'appréciait pas beaucoup, pour que celle-ci soigne sa jambe avec les moyens du bord.

- Ça va faire mal, essaye de ne pas crier. Je ne voudrais pas avoir des dizaines de gamins qui se ramènent ici pour voir pourquoi tu hurles.

Malgré ce qu'elles avaient vécu durant une nuit ensemble, elle était toujours aussi désagréable et froide. C'était peut-être dans sa nature après tout.

Soudain, elle ne put se retenir de mettre sa main devant sa bouche lorsque Clarke fit un garot à sa jambe pour arrêter l'hémorragie et elle versa un peu d'alcool à 90 ° qu'il y avait dans une des rares sacoches de secours.

- Putain de merde, Clarke, ça brûle !

- Tu préfères que ça brûle où perdre ta jambe ? Fait pas ta chochotte. Maintenant n'utilise plus ta jambe pendant quelques temps, pour qu'elle cicatrise.

Elle se releva ensuite et chercha quelque chose dans la navette. Mais Wells fit irruption dans la carcasse de métal.

- Ah vous êtes là.

Clarke n'haussa pas un sourcil, ignorant totalement celui qui avait été son meilleur ami sur l'Arche, continuant de rassembler des équipements qui pourrait servir au sauvetage de Jasper ainsi que la carte qui pourrait potentiellement les conduire jusqu'au Mont Weather.

- Mon père n'a pas menti quand il nous a dit qu'il ne nous avait rien laissé.

Clarke posa enfin ses yeux sur lui tandis qu'Amy s'était allongée pour se reposer un peu, épuisée par la journée qu'ils venaient de passer.

La jeune femme regarda la coupure de Wells au bras, mais celui-ci dégagea son bras.

- Tu t'es fait vite des amis. Mets un pansement. Ça pourrait s'infecter.

Elle était encore plus froide qu'avec Amy, ayant une attitude totalement détachée de lui.

- Pas mal ton sac.

Elle semblait tout de même impressionnée par sa créativité.

- Je l'ai fait à partir d'une ceinture et d'une couverture isotherme. J'ai pris le parachute, ça pourrait nous servir pour porter Jasper.

Elle le coupa en plein milieu de sa phrase en commençant à lui tourner le dos.

- Super, file-le à quelqu'un. Tu viens pas avec nous.

- Ma cheville va bien.

- Le problème c'est pas ta cheville. C'est toi.

La jeune femme descendait les étages de la navette, déterminée et sachant ce qu'elle devait faire.

- T'es revenue pour avoir du renfort, je vais vous accompagner.

Monty qui était là, en train de regarder à la radio, se tourna vers sa nouvelle amie.

- Clarke, il a raison, on a besoin de lui. Jusqu'ici on n'a pas d'autres volontaires.

- Désolée Monty, mais toi non plus tu viens pas.

- Tu peux toujours rêver, c'est mon meilleur pote.

- On a trop besoin de toi ici, t'étais en section agricole et t'as bossé en ingénierie.

- Et alors ?

- Alors ? Nourriture, communications, c'est ton cerveau qui va tous nous sauver. Rétablis les liaisons avec l'Arche et je m'occupe de ramener Jasper.

Clarke se tourna vers Finn qui venait d'entrer. Elle avait son sac sur l'épaule, prête à partir.

- Allez, t'es prêt ?

Le jeune homme leva les yeux au ciel.

- J'ai pas prévu de bouger, et vous ne devriez pas non plus. Le tireur était à 100 mètres de Jasper, et pourtant il l'a atteint avec une précision hallucinante.

- Faut le laisser crever selon toi ?

Clarke se tourna vers Monty en le regardant avec sérieux.

- Certainement pas.

Puis elle revient sur Finn.

- SpaceWalker, c'est quoi ce surnom ? Tu te prends pour un aventurier de l'espace, mais t'oses pas faire trois pas sur Terre.

- Arrête, c'est tout sauf une aventure ce que tu veux faire là, c'est suicidaire.

Clarke leva les yeux au ciel et sortit de la navette, suivie de près par Wells qui s'arrêta devant Finn.

- Faut monter un mur, utilise les arbres qui sont tombés, je vais veiller sur elle. Et surveille Amy, que son état ne s'empire pas.

Il sortit ensuite à la suite de la blonde, prêt à la protéger de tous les dangers.

Amy était dans la navette depuis presque une heure déjà lorsque Bellamy se rendit à ses côtés, tout de même inquiet pour son amie d'enfance. Il regarda sa cuisse en soupirant et vient prendre un chiffon humide pour l'appliquer sur la plaie et tenter de la soulager un peu.

- Qu'est ce qui t'as fait ça ?

La jeune femme grimaça de douleur en serrant les yeux avant de le regarder, ne comprenant pas ses deux facettes. D'un côté, c'était le gars autoritaire, exécrable et imbu de lui-même, et de l'autre, c'était un nounours aux petits soins de ceux qu'il aimait.

- Je sais pas, les autres pensent que c'est un serpent géant.

Le brun soupire et renoue son garrot avant de mettre un morceau de tissu au-dessus de sa plaie pour pouvoir couvrir ses jambes avec la couverture. Elle devait se reposer, c'était certain. Il ne la laisserait pas se lever.

- Tu aurais pu te faire tuer Amy.

Monty qui était non loin de là, grommela discrètement.

- Ouais, si Jasper ne s'était pas jeté à l'eau pour la sauver.

Mais soudain, Clarke fit de nouveau irruption dans la navette et regarda Bellamy, le fusillant presque du regard.

- T'es là. Ça fait un bout de temps que je te cherche. Tu viens avec nous. Je crois que t'as une arme.

Les yeux de Bellamy regarda à sa ceinture où on pouvait voir la crosse de son pistolet dépasser.

- Bien, alors suis moi.

Amy regarda Bellamy en écarquillant les yeux, aillant peur pour lui, mais en même temps un peu jalouse de ne pas pouvoir venir. Le jeune homme serra une dernière fois la main de sa blonde avant de suivre Clarke à l'extérieur de la navette.

Lorsqu'il fut à l'extérieur, le jeune homme se tourna vers Clarke.

- Pourquoi je ferais ça ?

- Parce que t'as envie que ces types-là te vois comme leur chef. Mais pour l'instant, ils sont convaincus que l'un de nous n'a pas de couilles.

Clarke passa devant lui, suivi de près par Wells, tandis que le brun regarda ses hommes de mains.

- Murphy, viens avec moi. Atom, ma sœur doit rester dans le campement, on est bien d'accord ?

Octavia grommela quelque peu en regardant son frère.

- Je n'ai pas besoin d'un baby sitter.

Bellamy l'ignora complètement et se rapprocha un peu d'Atom pour lui chuchoter doucement :

- Et celui qui s'avise de la toucher aura affaire à moi.

Il tourna ensuite les talons, Octavia essayant de le suivre, mais le garçon aux cheveux de jais la saisit par le bras.

- Toi, tu restes ici.

La jeune Blake réussi à se défaire de son emprise et le regarda dans les yeux.

- Compte sur moi pour te rendre dingue.

Wells et Clarke partaient ensemble du camp, le fils du chancelier parlant à Clarke comme si elle avait toujours été son amie.

- Ce n'est pas juste des bourrins, c'est des vrais criminels.

- Justement, je compte là-dessus.

Ils étaient suivis de près par Bellamy et Murphy qui discutaient également dans leur coin.

- Ca y est, on fait dans l'humanitaire maintenant, c'est ça ?

- Les dirigeants croient que le prince est mort, s'ils croient que la princesse est morte aussi, ils ne viendront sûrement pas. Je vais lui prendre son bracelet. Je lui prendrais, même si je dois lui couper la main.

Murphy esquissa un sourire satisfait tout en suivant son chef, qui lui-même suivait les deux "privilégiés", bien déterminé à aller jusqu'au bout de son plan pour que l'Arche ne descende pas sur Terre. 

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Coucou ! On se retrouve pour un nouveau chapitre que j'apprécie énormément, notamment pour la scène entre Amy et Bellamy ! Je vous amène tout doucement vers la romance qu'on attends tous : Bellamy et Amy ! Gros bisous ! 

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