DIX-SEPT
(Pdv L6)
-L'électricité à coupé, m'entendis-je dire.
Nous sommes au courant. Nos chefs ont normalement été prévenus.
-Qu'est ce qu'il s'est passé? Questionna C7.
Et bien... Un imbécile a mal calculé la trajectoire et vous vous êtes heurtés à une planète en formation.
Là, sans chercher le pourquoi ni le comment, je m'énervai,
-Mais je rêve! Vous nous emmenez sur une planète possiblement très dangereuse et vous êtes même pas foutus de correctement d'en calculer la trajectoire. On nous ment, on nous utilise et on nous néglige! Merde mais quel beau gouvernement !
J'avais crié ces derniers mots. Enragée, je me levai de ma chaise et me retirai auprès de Z4. Je m'assis là à ses côtés et passai une main dans ses cheveux, pendant que le robot prenait son pouls.
-Comment va t-il?
Il s'en sortira, me répondit l'infirmier.
Il souleva mon ami et le plaça dans un lit sur roulettes, avant de le couvrir d'une épaisse couverture.
Maintenant il a besoin de repos, ne le dérangez pas. Et appelez-moi si nécessaire.
Le robot se retira dans un coin de la pièce et il se mit en veille. Je tendis les oreilles vers C7 et M3. Ils conversaient gravement. Je me relevai et les rejoignis discrètement.
Ils proposent de vous envoyer une navette expresse. Elle serait là dans deux heures.
Je pris la parole, C7 sursauta et se tourna vers moi.
-Il nous reste moins de quatre heures avant que le vaisseau n'est épuisé toute son oxygène.
-Quoi?!
M3 s'était exclamée, je lus de la panique sur ses traits habituellement rieurs. Je m'adressai maintenant à la guide,
-Envoyez la navette.
Ce n'est pas aussi simple, les navettes expresses sont petites. Vous rentreriez tous mais vous n'auriez que peu de place pour les provisions. Et aucunes pour les robots. Vous seriez donc seuls le temps que des caissons de ravitaillements vous parviennent.
Je serrai les dents.
-Dans ce cas annulez la mission renvoyez nous à Xoria.
Elle tourna la tête à gauche et un visage apparu dans le cadre ; X8.
Nous ne pouvons pas faire ça. La mission est trop importante, le QG porte beaucoup d'espoir en les treize. Navré.
Mais à sa voix dure et sans-appel je sus qu'il ne l'était pas. Je me tournai vers mes compagnons et les questionnait du regard. Ils me retournèrent des yeux perdus : Ah oui, ils ignoraient cette histoire de recolonisation. Un silence s'installa dans la pièce.
Nous attendons votre réponse jeunes-gens. La voix d'X8 rebondit contre les murs et résonna dans ma tête.
-Lancez la navette.
La faible réponse s'était élevée du fond de la salle.
Z4. Je courus vers lui.
Bien, nous la lançon.
-Non attendez! cria M3.
Elle sera là dans deux heures.
Et sur ces mots, ils coupèrent la communication. J'enlaçai mon ami après m'être assurée qu'il était bel et bien conscient.
M3 courue vers nous telle une furie et gifla violemment Z4. Je poussai un cri, ayant peur qu'il ne re-sombre mais ses yeux se rouvrirent après un court instant.
-Mais t'es folle?! Il vient de se réveiller!
-Il vient de nous condamner L6! Merde! Nous ne savons pas ce qui nous attends là bas et nous n'aurons plus aucune protection sans les robots.
Malgré ses airs de je-m'en-fou-de-tout, elle était donc elle aussi inquiète de ce qui nous attendait.
-Nous n'avions de toutes façons pas le choix. Répliquai-je.
-Nous aurions pus trouver une autre solution!
Oui mais c'est fait maintenant, intervint C7, et nous perdons du temps.
Je jetai un regard noir à la rousse, regard qu'elle me rendit double. Z4 posa sa main sur la mienne et s'adressa à M3 dans un souffle,
-Je suis désolé.
Elle leva les yeux aux ciel et se tourna vers le moralisateur.
-Tu proposes quoi?
-On va chercher les autres et on les emmènes vers la passerelle pour nous transférer.
Elle afficha un drôle d'air,
-Je nous souhaite bonne chance vu l'état dans lequel ils sont.
Ce fut à mon tour de rouler des yeux. Je me levai et je partis solliciter le robot infirmier une nouvelle fois. Z4 qui m'avait suivit du regard me dit dans un souffle,
-Je vais bien, c'est inutile L6.
-Non tu ne va pas bien. Repose toi et on s'occupe de tout.
Le robot s'approcha de lui et l'endormit d'une piqûre. Il lui administra également un rétablissant.
Je levai les yeux vers C7.
-On aura besoin de chariots pour déplacer les plus ivres.
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Nous étions à présent devant le sas.
Je poussai le lit de Z4 et mes amis s'occupaient des chariots pour les autres. Je déverrouillai l'entrée et un groupe de quatre personnes nous tomba dessus,
-Vous n'êtes pas bien merde?! Ça fait une heure qu'on essais de défoncer le sas!
J'arquai un sourcil malgré moi... Défoncer un sas? Un autre enchaîna directement,
-Il n'y a plus d'électricité ici, l'ambiance est méga glauque!
C7 tenta de les calmer, en vain. Ses explications étaient inutiles face à ces jeunes à moitié ivres. Je reconnus le frère d'M3 lorsqu'il sauta dans les bras de sa sœur, qui repris son air de folle pendant que mon ami après cinq bonnes minutes à s'expliquer, perdit patience et écarta les trois garçons d'un coup de bras. Assommés par l'alcool, ils s'effondrèrent sur le sol froid.
À l'intérieur, dix-huit jeunes à demi-conscient se tournèrent vers nous. La pièce était étrangement silencieuse sans musique, voir même inquiétante avec cette ambiance rouge et ces fêtards fonctionnant à deux à l'heure. Digne d'un bon gros film de zombie en fait. Je donnai un petit coup de coude à mes amis. Je voulais bien prendre des décisions mais de là à m'adresser devant tout ces yeux inquisiteurs, je passais mon tour.
C'est finalement M3 qui prit la parole d'une voix portante.
-Je vous demande votre attention!
Tout le monde nous dévisageaient déjà.
-Le vaisseau à rencontré un problème de taille, avant de poursuivre mes explications, je vous demande de garder votre calme.
Elle marqua une petite pause et enchaîna,
-Nous sommes privés d'électricité, l'appareil n'avance plus et nous allons bientôt manquer d'oxygène.
Wow, un peu trop direct. Exclamations et injures s'élevèrent dans la salle, C7 leva le bras pour intimer le silence.
-Nous avons réussi à joindre le Quartier Général et ils nous envoient une navette expresse. Le problème est qu'elle sera trop petite pour contenir les robots et les provisions. Nous n'emmèneront donc que...
-Vous vous foutez de nous c'est ça?! T'es tellement pas crédible avec ta tête de folle!
Un des garçons de l'entrée s'était relevé et s'adressait à nous la tête haute. Autour de nous, beaucoup ricanèrent timidement.
-Non, enfin ce n'est pas de notre faute mais...
M3 baissa la tête, vaincue. Voyant la zizanie arriver à grands pas et pour venir en aide à la rousse, je pris une inspiration et commençai un poil énervée.
-Calmez vous merde! On a l'air de déconner là?! Si vous ne comprenez pas quand on vous parle convenablement et bien je vais parler à votre niveau. Vous remuez votre cul pour aller chercher vos affaires dans les cabines et vous n'embarquez que le nécessaire. Le pont B est verrouillé alors vous passez par le couloir est. C'est clair ?! Le premier con qui s'amuse à déconner de la situation on le laisse crever sur le vaisseau. vous avez au maximum une heure.
Ils restèrent là à me faire les gros yeux.
-Merde mais bougez vous!
Et là, la phrase magique. Tous s'activèrent en même temps, la plupart titubant mais assez conscients pour comprendre que la situation était grave. Ils se dandinèrent jusqu'à la sortie et cinq minutes plus tard, la salle ne comportait plus que C7, M3 et son frère, mon ami endormit et moi.
-Bah là je reste bouche bée L6! Comme quoi ton caractère de merde nous aura sauvés.
C7 avait prononcés ces mots sourire aux lèvres. La rousse se tourna vers moi et elle marmonna un petit remerciement qui ressemblait plutôt à un gargouillement ; vachement rancunière celle là.
-Je vais rassembler mes affaires et je suis de retour dans vingt minutes pour trier les provision!
Sans attendre de réponse, je pris le lit de Z4 resté de côté et le plaçai devant moi pour m'engager dans les couloirs.
Je dû faire un bon détour avec de la fermeture du pont B. Je déverrouillai ma chambre et je décidai de laisser mon ami dehors pour optimiser la place de ma petite cabine. Je laissai la porte ouverte pour avoir un œil sur lui. Rapidement, je pris mon sac à dos et l'ouvris sur mon lit.
Ok, je prends quoi?
J'ouvris mon armoire et y pris un short, deux tee-shirt, un pantalon et un pull. Je regardai autour de moi. J'avais tout non? Oui, c'était bon. Je me pressai vers la porte, puis revins sur mes pas au dernier moment pour arracher les photos du mur et les fourrer dans mon bagage. Je quittai la petite pièce et repartis en courant avec Z4. Autour de nous, pas mal de jeunes se pressaient dans tous les sens. Je trouvai la cabine de mon ami et récupérai son sac pour répéter la même chose en ayant au préalable vérifié son contenu. Il n'y avait rien de bien spécial à l'intérieur ; une boussole, une lampe de poche, une trousse de premiers soins et une boite à gâteau que je laissai aussi dedans. Je sortis de l'endroit prête à reprendre ma route lorsqu'une jeune fille se heurta à moi. Elle était de taille moyenne et avait des cheveux rose...Comment j'avais fait pour ne jamais la repérer? Elle tirait derrière elle deux grandes valises en supplément du gros cabas qu'elle transportait sur son dos. Je la foudroyai du regard,
-C'est comme ça que tu voyage léger?
Elle haussa les épaules d'un air niais
-Mais ce n'est que le nécessaire!
Agacée, je lui répondis méchamment,
-Alors tu restera sur ce vaisseau bécasse.
Elle pris un petit air dépitée et elle affaissa ses épaules.
-Euh... Je vais juste garder le sac alors.
Et elle repartit vers sa cabine sans demander son reste. Je soufflai et repris ma route en courant pour rejoindre encore une fois la grande salle où C7 m'attendait déjà.
-Tu as tes affaires?
Il m'indiqua un sac derrière lui et j'hochai la tête.
-On dois aller faire un maximum de provision en cuisine, j'y vais toujours.
-Je viens avec toi, M3 et son frère sont entrain de coacher les autres sur place.
En repensant à l'absence de respect qu'ont les autres pour elle, je ne pus m'empêcher de sourire.
-Tu es joyeuse maintenant?
Je repris un air grave et resserrai ma prise autour du chariot de Z4. Pas de le temps de rire. C7 le comprit et cessa de me parler tout au long du chemin.
Les couloirs étaient sombres, plus encore que là d'où nous venions. Je ralentis le pas et laissai le grand brun prendre les devants ; mon sens médiocre de l'orientation était divisé par mille dans la pénombre. Il me jeta un regard inquisiteur et je lui répondit en haussant les épaules, nous continuâmes notre marche silencieuse encore quelques minutes avant d'atteindre la cuisine.
J'ouvris un placard... vide.
Je regardai mon ami dans le même cas que moi.
Je me baissai et ouvris un autre placard. Encore vide.
Un peu angoissés, nous nous mîmes à ouvrir tous les placards de la pièce, sans rien y trouver.
-On est dans la merde.
Sa voix résonna contre les murs et s'enfuit dans les couloirs silencieux. Mon regard se posa sur ma montre, il nous restait 30 minutes. Je pris ma tête entre les mains.
-Où est-ce qu'ils rangent leur nourriture putain?!
-La salle à manger! S'écria t-il.
Je lui lançai un regard d'incompréhension.
-La où ils servent le buffet ! C'est peut-être là-bas qu'ils gardent les stock.
-Mais tu oubli que nous sommes en plein milieu de la nuit, qu'il n'y a aucuns robots de cuisine aux alentours et que la salle des buffets est fermée. On aura pas de nourriture C7, rends toi à l'évidence.
-On a qu'à... Passer un message dans les hauts parleurs pour prévenir les autre d'emmener tout ce qu'ils ont sur eux.
-Ils n'ont certainement pas grand chose et on perdrait du temps.
-On en perd en restant là. Moi j'y vais au point où on en est.
Il s'élança dans les couloirs pour retourner à la salle de communication. J'hésitai un instant pesant le pour et le contre, avant de me décider à le suivre. Je le rattrapai en quelques secondes.
-Tout va beaucoup trop vite C7.
Ma voix se voulait neutre mais sonna portant triste.
-C'est ce qu'on pense tous L6. On doit se soutenir les uns les autres.
Je songeai à ce qu'il ne savait pas par rapport au treize. Devais-je lui en parler?
-Il y a quelque chose que tu ne sais pas. En fait, nous ne sommes...
Trois notes résonnèrent dans les haut-parleurs. Je retins ma respiration en espérant que ce n'était pas un message grave.
Votre attention, le secteur deux a rencontré un problème, nous demandons à toute personne s'y trouvant de le quitter rapidement. Pour la sécurité des autres passagers et du reste du vaisseau, tous les sas le reliant aux autres secteurs se fermerons d'ici cinq minutes. Merci de votre attention.
D'une voix tremblante je m'adressai à C7,
-Nous sommes dans quel secteur actuellement ?
Il ouvrit la bouche pour me répondre mais une puissante sirène le coupa.
Les lumières rouges de la panne se mirent à clignoter rapidement.
Et Merde.
Sans attendre une seconde de plus, nous nous élançâmes à la quatrième vitesse. Il était beaucoup plus rapide que moi! Je pressai encore l'allure complètement essoufflée à force de tirer le lit de Z4, nous ne passerons jamais à temps.
C7 jeta un regard par dessus son épaule, fit demi-tour et m'enleva ma charge avant de repiquer un sprint. L'alarme s'accéléra.
Jeunes gens il vous reste deux minutes.
Déjà ?!
-Tiens bon L6!
Je ne pris pas le temps de répondre. Après encore quelques mètres, le sas du secteur trois apparu devant nous. Enfin !
10, 9, 8, 7
Non, non, on y était presque!
6, 5, 4
C7 lança le lit de Z4 hors du sas et fit demi-tour.
3, 2, 1. Fermeture des sas.
Il me souleva et me mis sur ses épaules avant de se mettre à courir vers notre porte de sortie qui se refermait lentement.
Il n'était pas assez rapide.
Je fermai les yeux, résignée.
Soudain je fut propulsée au sol. Je me relevai tant bien que mal en tenant ma tête douloureuse. J'étais en l'autre côté ! Je me retournai pour voir C7, avachit au sol plein de sueur. Il été passé aussi.
-Tu es vachement lourde tu sais !
Je levai les yeux au ciel et m'approchai de lui pour l'enlacer.
-La grosse te remercie, sans toi elle serait coincée de l'autre côté.
Il pris un air offusqué,
-Je n'ai jamais dit que tu étais grosse! Juste lourde.
Je me redressai tout à coup, paniquée.
-Où est Z4?
Il se gratta la tête.
-Il a traversé lui aussi, après comme le sol est tout lisse son lit à du parcourir un bon couloir tout entier.
Nous trouvâmes le chariot plus loin, renversé au sol. Z4 était assis au milieu du joyeux bordel l'air perdu.
-Tu es réveillé! Criais-je un peu trop fort.
-Si j'avais encore les yeux fermés après ça j'aurais été mort, me répondit-il d'une petite voix.
-Tu peux marcher?
-Je pense que oui.
Il ramassa son sac qui était aussi sur le chariot, se dressa sur ses jambes légèrement tremblantes et fit quelques pas. C'était bon. Nous rejoignîmes les autres dans la salle de transfert : M3 et M3B avaient fait bien fait leur travail. Je me frayai un passage au milieu de tous ces gens pour les rejoindre devant le grand sas.
-Merci, vous avez fait un bon travail.
La rousse me fit un petit sourire,
-Y'a pas de quoi.
Elle regarda mes mains vides,
-Où sont les provisions?
Je pris une grande inspiration, je devais bien choisir mes mots.
-Nous sommes allés à la cuisine et tous les placards étaient vides. On aurait pu poursuivre nos recherches mais on à dû évacuer le secteur deux d'urgence.
Elle me fit les gros yeux,
-Donc on à pas de provisions?
Je secouai la tête de droite à gauche les yeux baissés.
-Putain de merde L6, on s'en sortira pas deux jours là-bas!
-On se débrouillera, on a pas d'autres choix.
Elle désigna les autres de sa main et ferma les yeux une seconde.
-On le leur dit comment?
-On ne dit rien pour le moment, ça sèmerait la panique ; on verra sur place.
Elle hocha simplement la tête. Je jetai un coup d'œil à ma montre... La navette devait arriver d'ici cinq minutes.
Je m'avançai pour prendre la parole.
-S'il vous plait!
vingt-cinq paires d'yeux se posèrent sur moi, respire L6.
-La navette sera là dans quelques minutes, il faudra rester calme lorsque nous embarquerons. Nous atteindrons la Terre en dix-sept minutes seulement. Euh... Je pense que ce n'est simple pour personne ce qui nous arrive, les plans sont quelques peu bousculés. Mais ensemble nous nous en sortirons, alors il faut rester unis et ne rien cacher aux autres -Je m'attardai sur cette phrase en appuyant bien chaque mot-.
Quelques personnes applaudirent et plusieurs regards entendus se croisèrent. Je souris et poursuivis,
-C'est tout ce que j'ai à vous dire, si quelqu'un veut parler c'est le moment opportun.
Puis je me retirai au fond de la salle. Une jeune fille vint prendre la parole, elle était petite, menue et elle portait des lunettes. Elle raconta en gros que si nous avions besoin d'elle sur Terre, elle s'y connaissait un peu en soins. Puis elle bascula sur un autre sujet mais je n'écoutai plus car au travers du grand hublot, je venais de voir la navette se garer devant le sas. Un garçon s'exclama à ma place :
-La navette est là!
Je cherchai des yeux M3 et la vis devant la porte de la pièce en compagnie de son frère, je les rejoignis pour avoir un peu de compagnie. Elle me sourit et me dit gentiment,
-Je suis désolée pour tout à l'heure dans la salle de communication. J'ai pas été très cool sur le moment.
-Ne t'inquiètes pas, on a tous le droit d'être angoissés avec ce qui nous attends.
-Mais la question est ''qu'est ce qui nous attends'' justement.
Je ne répondis rien, le regard posé sur le sas qui s'ouvrait. c'était repartit.
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Une très longue partie (Du moins ma plus longue, 3119 mots!) pour me faire pardonner de mon absence. Bisous!
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