chapitre 8 : rêve
L'après midi même, j'entre pour la première fois dans la salle de divination, qui , je dois l'admettre, est plutôt chaleureuse. Il y a des tables entourées de poufs et de fauteuils qui ont l'air confortables. J'entre dans la classe avec le reste du groupe, si bien qu'avant que je puisse tout examiné, je me fais embarquée à la table de Parvatil et son amie Lavande que je connais grâce à Padma. La professeur, Mme.Trelawney si mes souvenirs sont bons, est une femme très mince avec de grosses lunettes qui lui font des yeux de mouches. Ça longues chevelures claires s'éparpillent un peu partout sur ses châles et ses foulards.
-Bonjour ! déclare t-elle d'une voix rêveuse. Et bienvenus dans la classe de divination. Bien entendu, j'ai soigneusement étudié vos destinées pendant les vacances et je suis ravie de voir que vous êtes tous revenus à Poudlard sains et saufs...
-Elle peut réellement voir l'avenir et prédire ce qui peut se passer ? chuchotais-je à Parvatil.
-Bien sûr ! répondit celle-ci. Cette femme est une vraie voyante.
-Certains te diront le contraire, ajoute Lavande. Mais c'est parce qu'ils sont jaloux de ne pas pouvoir faire pareil.
Je hoche la tête. C'est quand même impressionnant d'avoir une vraie voyante pour professeur. Je n'aurais jamais pensé que ça aurait pu m'arriver un jour.
-Ouvrez s'il vous plait vos livres à la page de l'introduction, continua la professeure, et lisez ce qu'Imago nous dit de l'interprétation des rêves. Vous vous regrouperez ensuite par équipes de deux et vous tenterez d'interpréter vos rêves les plus récents en se servant du livre. Allez-y.
-Mettons-nous à trois, dit Lavande. Mme.Trelawney sait que nous sommes sérieuses donc ça ne devrait pas la déranger.
Je hoche la tête et ouvre mon livre à la bonne page.
-Raconte nous tes rêves Lyson, s'exclame Parvatil en rigolant.
Des images de mes terreurs nocturnes s'incrustent dans mon esprit et me coupent le souffle. Les flashs ont l'air plus réels que jamais.
-Lyson ?! s'écrit Parvatil. Ça ne va pas ?
Mes yeux ne voient plus la salle ni les camarades qui m'entourent mais le noir m'entourant dans l'armoire. Je suis à nouveau bébé, et je vis une fois de plus ma seule et uniques terreurs nocturnes, mais cette fois, en pleins jour.
Je me réveille en sursaut, le dos endolorit.
-Lyson ? Lyson ?
Mes yeux tournent dans tout les sens avant que je reprenne mes esprits. Je suis allongée par terre dans la salle de Divination. Tous les élèves présent me regardent ainsi que la professeure. Les mains d'un garçon agenouillé près de moi tiennent ma tête, c'est Harry Potter.
-Tu vas bien ? demande t-il tandis qu'un silence absolu s'abat sur la grande pièce.
Silence qui finit par être brisé par des bruits de pas provenant de l'extérieur. Lavande apparaît dans la salle suivit de M.Pomfresh, l'infirmière.
-Que se passe t-il ? demande celle-ci.
-M.Pomfresh ! s'exclame Mme.Trelawney. Voyez-vous, la jeune ici présente à fait une sorte de crise...
-Je vais bien ! la coupais-je.
Tous les regards se tournent à nouveaux vers moi, c'est très désagréable. D'accord je suis un peu bouleversée car c'est la première fois que ça m'arrive en pleine journée et que je ne sais pas pourquoi j'ai réagis comme ça juste à cause d'une simple question, c'est... flippant, mais...
-Je vais bien, répétais-je plus calmement.
Une heure plus tard, M.Pomfresh, après un long débat, me laisse enfin quitter l'infirmerie. Pour ne pas avoir à supporter tous les regards interrogatifs de mes camarades de divination, je décide de passer les quinze prochaines minutes à marcher en direction de mon prochains cours : potions.
Seulement quelques élèves traînent dans les couloirs à cette heure là, les autres qui n'ont pas cours sont plutôt à la bibliothèque ou dans leur salle commune, ce qui me permet de réfléchir à ce qui vient de se passer sans me faire déranger. Si j'y réfléchi bien, tout m'indique que mon cauchemars s'est réellement déroulé. Je ne connais pas la cause qui a déclenché mon cauchemar mais je ne suis plus si sûr de croire que ce n'est qu'une histoire que mon subconscient a inventé pour me faire peur. Je crois qu'il faut que je parle à mes parents, je crois qu'il est temps que je leur dise que je connais la vérité, car si mon intuition est bonne, ce cauchemar n'est peut être rien d'autre qu'un souvenir de mon enfance. Un souvenir marquant.
Lorsque l'heure de potion commence, je suis entourée d'élève de première année que je ne connais pas, je décide donc de m'asseoir seule au fond de la classe. Je reste suspendue aux lèvres du professeur Rogue, très intéressée par sa matière.Il nous demande de préparer une potion contre les furoncles, je me hâte donc de préparer chaque ingrédient nécessaire :
-crochets de serpents
-limaces cornues
-épines de porc-épic
Entourée de tout ce qu'il me faut, je commence la préparation, déterminée à la réussir. J'écrase les crochets de serpents, j'en ajoute quatre dans le chaudron, je fais chauffer le mélange, j'agite ma baguette et ainsi de suite jusqu'à ce que ma potion soit prête. Je prends une fiole et met mon liquide dedans avant de la refermer puis je jette un coup d'œil autour de moi ; les autres élèves sont encore dans leur préparation et le professeur Rogue ne cesse de commenté méchamment le travail d'un élève qui ne mélange pas bien les ingrédients. Je me lève pour apporter la fiole au professeur mais une douleur fulgurante me brûle au niveau de ma nuque et la fiole m'échappe des mains.
Ce n'ai vraiment pas mon jour aujourd'hui !
Le professeur des potions me regarde sévèrement.
-Miss Colls ! s'exclama t-il. Savez-vous que les fioles ne tombent pas du ciel ?
-Oui, répondis-je en frottant ma nuque, toujours douloureuse. Excusez moi professeur.
Il me regarde longuement avant de répondre :
-Nettoyez moi ça maintenant.
Je nettoie tout en vitesse tandis que chacun retourne à ses préoccupations. La douleur sur ma nuque ne s'est pas arrêté, chaque seconde qui passent l'a rend, au contraire, un peu plus douloureuse et je remarque que ce n'est pas simplement à ma nuque que j'ai mal mais c'est à ma cicatrice. Cette journée devient de plus en plus bizarre décidemment. Pourquoi une cicatrice qui date de longtemps me ferait mal ? Elle ne peut probablement pas être infectée, si?
Quand le cours de potion se termine et que tous les élèves commencent à sortir, je termine tout juste de refermer une autre fiole que j'ai rempli de ma potion. Je la pose délicatement avec les autres et je range mon matériel, un peu en retard.
-Miss, dit Rogue d'une voix doucereuse, dépêchez vous, ne me faites pas perdre mon temps.
Je ne réponds pas mais j'accélère le pas. Lorsque je pose mon chaudron à côté des autres déjà rangé, un liquide glisse sur ma main, provenant du chaudron à côté du mien. La douleur au niveau de ma cicatrice s'accentue un peu plus, je la frotte avec ma main sans faire attention au liquide, jusqu'à ce que je sente des boutons sur mes doigts. Je regarde attentivement et me rends compte que ce sont des furoncles, j'en sens également dans ma nuque. Quel imbécile n'a pas nettoyé son chaudron en plus de n'avoir pas bien préparé la potion?
-Professeur ? murmurais-je faiblement.
Il lève la tête et me regarde un certain moment avant de comprendre.
-Je n'ai pas fait exprès, m'exclamais-je avant qu'il puisse dire quoi que ce soit. Quelqu'un à mal nettoyé son chaudron, la potion a glissé sur ma main, je crois que j'en ai aussi sur la nuque.
-Faites moi voir ça, grogna t-il.
Il s'approche de moi, regarde ma main en faisant attention de ne pas touché le liquide puis il regarde ma nuque. Il y a un petit temps de silence avant qu'il ne parle.
-Comment vous êtes vous faites cette cicatrice ?
Je réfléchis un instant, un peu surprise par la question. Le plus important n'est-il pas de me donner de la potions contre les furoncles plutôt que de se concentrer sur une petite cicatrice ?
-Euh...eh bien je me la suis faite quand j'étais petite, bafouillais-je. En vélo pour être exacte. Et pour les furoncles, vous ne me donnez rien ?
Il se passa encore un laps de temps avant qu'il recule et s'adresse à moi.
-Allez à l'infirmerie, dit-il. J'ai quelque chose de plus important à faire.
Arrivée à l'infirmerie, Mme.Pomfresh s'empresse de faire disparaître les furoncles, et comme elle me trouve pâle suite à la douleur de ma nuque qui s'est finalement propagée jusqu'à ma tête, elle me donne un cachet et m'ordonne de me reposer dans un des lits, ce que je fais sans rouspéter.
Je n'arrive pas à trouver le sommeil tout de suite car le lit n'est pas très confortable pour moi. Le matelas est durs et l'oreiller, en plus de ne pas sentir bon, n'est pas assez moelleux. Je ne cesse de penser à ce qui s'est passé dans mes deux derniers cours. Je n'arrête pas de me dire que ce n'est peut être pas une coïncidence mais je finis par conclure que je suis simplement parano et que tout va bien. Ce n'était rien qu'un accident. Rien qu'un accident. D'ailleurs, pourquoi le professeur Rogue a réagi de cette façon en voyant ma cicatrice ? Parce que c'est la même que le célèbre Harry Potter ? Et alors ? Je suis sûr que pleins de gens ont des cicatrices avec des formes bizarres. D'accord, celle d'Harry Potter est dû à un sortilège de mort qu'il a réussi à éviter mais ce n'est rien qu'une simple coïncidence. Enfin, je crois.
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