chapitre 1 : terreurs nocturnes

Je me réveille en sursaut, pleine de sueur.

Oh non ! pensais-je.

Mes terreurs nocturnes ont refait surface. La dernière fois que j'en avais eu une, j'avais onze ans. Désormais, j'en ai quinze.

La lumière de ma chambre s'allume d'un coup, m'éblouissant.

-Oh mes yeux ! grognais-je.

Ma mère, Katherine, vêtu de sa robe de chambre bleu, se précipite vers moi.

-Désolé ma puce ! s'exclame t-elle. Je t'ai entendue hurler. J'ai paniqué. Tu as fait un cauchemar ?

J'ouvre lentement les yeux et je m'habitue petit à petit à la lumière.

-Non, finis-je par dire. C'est rien man', ne t'inquiète pas.

Elle souffle bruyamment.

-Chérie, ça fait une semaine que tu me dis de ne pas m'inquiéter. Ce sont tes terreurs nocturnes c'est ça ? Elles sont revenues ?

Je me lève et m'approche de ma mère.

-Peut-être bien qu'elles sont revenues, effectivement.

Devant son air inquiet j'ajoute :

-Ne t'en fais pas, je suis sûr que ça ne va pas durer. J'ai juste besoin de me rincer le visage d'accord ?

Elle me prend dans ses bras.

-Bien, mais si dans trois jours tes terreurs continues, on va voir la psy, ok ? réplique t-elle.

je roule des yeux.

-okkkk.

Elle m'embrasse sur la joue et repart dans sa chambre tandis que je rentre dans la salle de bain.

Je m'appuie sur le bord du lavabo et grogne. J'ai l'impression que ma tête va exploser. Heureusement, je ne lui en ai pas parler, sinon, je serais directement aller à l'hôpital. Lorsque je me regarde dans le miroir, ma vue se brouille légèrement. Je souffle un bon coup et entreprends de me rincer le visage. J'allume l'eau mais la douleur devient si fulgurante que je m'écroule à terre.

Oh non pas ça !

Le même ricanement que dans mes cauchemars retentit dans la salle de bain, puis des mots "AVADA KEDAVRA" et un hurlement strident à casser les tympans.

Je me mets alors à pleurer.

Comme d'habitude, tu pleures, encore et encore, m'exaspérais-je.

J'essuie lentement mes larmes. La douleur à disparue d'un coup. Depuis toutes petites, des terreurs nocturnes hantent mes nuits. Et en plus elles ne signifient rien. Depuis quand "avada kedavra" veut dire quelque chose ? Toujours le même rêve, toujours les mêmes pleures et toujours les mêmes personnes. Existent-elles réellement ? Où ce n'ai qu'un rêve, inventé par ma propre conscience pour me faire peur ? Et si toutes ces personnes existent, qui sont-elles ?

-Ce n'est pas réel, ce n'est pas réel. murmurais-je pour moi même.


-Lyson ? Lyson ?!

Mes yeux s'ouvrent brusquement. Je suis allongée par terre, dans la salle de bain. J'ai du m'endormir ici hier soir. La porte s'ouvre brutalement.

-Lyson ! Je te cherche partout depuis tout à l'heure ! s'exclame mon père, David. Tu n'étais pas dans ta chambre, ta mère a paniqué !

Je me lève doucement en frottant mon bras endolori par cette mauvaise nuit et quelque peu soucieuse quant à mes souvenirs de la veille.

-C'est bon chérie, continu mon père en direction de Katherine. Je l'ai trouvée.

-Si un jour maman ne panique pas, préviens moi, ricanais-je. Ça, ce ne serai pas normal.

Il glousse.

-Que fais-tu là ?

-J'ai dû m'endormir là hier, j'étais fatiguée.

Mon père me pris par les épaules.

-Peu importe, mais fait attention, dit-il alors que nous descendons au rez-de-chaussée. Sais-tu quel jour sommes-nous ?

Je réfléchis longuement tout en embrassant ma mère dans la cuisine, puis je m'installe à table.

-On est le 30 juillet, répondis-je finalement.

-Oui ! s'écria ma mère. Donc demain nous sommes ?

je glousse.

-Le 31, mon anniversaire.

je verse des céréales dans mon bol.

-Exact, affirme mon père. Alors, que veux-tu pour ton anniversaire ?

-J'en sais rien, dis je. Que pensez-vous d'un pique-nique près du lac en famille ? C'est bien non ?

-Lyson, réponds ma mère, que veux-tu comme vrai cadeau ?

je roule des yeux. J'aime les cadeaux, mais surtout en offrir. Je n'aime pas savoir que je reçois un cadeau qui n'est pas payé par moi-même, et ça, depuis toute petite. En vérité je n'aime pas que eux m'offrent des cadeaux, tout simplement car je sais que je ne suis pas leur vrai fille, ils m'ont adoptés, alors, bien que je ne le devrais pas, je me sens un peu coupable, j'ai l'impression de ne rien m'hériter de tout ça. Ils ne savent même pas que je suis au courant, je l'ai appris lorsque j'ai surpris une conversation entre eux il y a de ça cinq ans.

-Il faut lui dire ! dit mon David.

-Elle est encore jeune, vaut mieux attendre un peu tu ne crois pas ? rétorque Katherine.

Il s'approche d'elle et l'a prend dans ses bras.

-Je ne sais pas, souffle celui-ci, penses-tu qu'elle nous en voudras si on lui dit trop tard qu'on l'a adoptée?

C'est tout ce que j'avais réussi à entendre, après, j'étais partie dans ma chambre, un peu déboussolée.

-Lyson ? Tu es toujours avec nous ?

Katherine, passe sa main devant mes yeux.

-Oups, je rêvassais, me défendis-je.

-Alors, que veux tu pour demain ? continua mon père.

Je prends une cuillère de céréales tout en répondant :

-Je ne sais pas, on verra bien.

Ils poussèrent un profond soupir dans une parfaite coordination.

Bonjour à tous.
Ceci est mon premier livre que je publie sur wattpad (plus ou moins), je compte sur vous pour donner vos avis en commentaire et voter si ça vous a plus :)
N'hésitez pas à me dire si vous avez vu des fautes d'orthographes également.
Merci d'avance et bonne lecture. -M

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