[Bonus]🍋: Nuit mouvementée

Note de l'écrivain :
Ce chapitre est un chapitre bonus. Il n'est pas nécessaire de le lire pour la compréhension générale de l'histoire et est une "scène sexuelle".

–Ne me fait pas ce regard étonné. C'est pas comme si j'étais insensible...
Je roule des yeux.

–Je suis juste... hum... disons, méfiant... surtout avec les célestes...

Ses larmes ont cessé. Il me sourit chaleureusement. Je sens son bonheur, sa joie, sortirent de tous ses pores. Une odeur extrêmement agréable et douce.

–Donc... si tu es vraiment le toi que tu me montres... Si tu ne me mens pas sur ce que tu es... J'imagine... que je peux rester avec toi...

–Je te le promets ! Je te promets que je suis vraiment moi ! Je te promets que je te veux ! Je te promets que je t'aime ! Je te promets que je veux rester avec toi jusqu'à la fin des temps et des mondes !
On aurait plus dit un fanatique faisant une enflammée prière plutôt qu'une promesse.

–Je t'aime aussi.
Je murmure plus simplement, les joues rouges, avant de l'embrasser tendrement.

Alors que notre baiser, tendre, au début, s'approfondi, que nos langues s'entrelacent, dansant ensemble dans une espèce de lutte dominatrice, je sens une délicieuse odeur s'élever de nos corps et emplir peu à peu la pièce, la luxure...

Ses yeux brillent de plus en plus grâce à cette émotion ambiante, mon corps se couvre peu à peu de sueur, de désir de plus.

Nous cessons de nous embrasser dans un soupir, nous permettant de respirer un peu d'air, maintenant vicié.

Il me regarde dans les yeux, l'amour qui y est peint ne me rendant qu'encore plus fébrile... je veux... je veux...

–À quel point me veux-tu ?
Ma voix est douce, presque sensuelle. Je veux savoir... il faut d'abord que je sache... après...

–Que veux-tu que je sois pour toi ?
Je prends sa tête en coupe avec ma main droite, le regardant droit dans ses beaux yeux.

Je lui caresse doucement la tête avec l'autre.
–Ton petit animal ?

Il bouge légèrement sa tête de gauche à droite. Je le caresse un peu plus, la tête, en réponse.

Je l'embrasse sur le front puis, sur la joue.
–Un simple ami ?

Encore une négation silencieuse.

Je l'embrasse brièvement, ressortant ma langue couverte de sa salive. Elle dégouline le long de ma bouche, tombant sur mon haut, le rendant encore plus mouillé.
–Une... aventure ?

Un dernier signe négatif de sa tête vient quasiment finir mon "interrogatoire".

Je pose le bout de ma tête sur son épaule gauche, passe mon bras autour de son corps pour le tirer un peu plus vers moi. Mon souffle atteignant directement ses oreilles.

–Alors... que veux-tu ? Dis-le moi...
Je demande de ma voix la plus sensuelle.

Mon corps tout entier et mon esprit attendent avec impatience sa réponse. Il ne peut pas refuser après tout ce qu'il m'a dit, après qu'il m'a mis dans cet état, si ? J'espère que non...

Il prend ma tête dans ses mains et m'embrasse plus profondément, plus sauvagement qu'avant... ce qui me fait gémir inaudiblement...

–Je veux que tu sois mien et que je sois tien, pour toujours et a jamais !
Son ton doux contraste avec la sauvagerie de sa langue.

–Et, je te veux tout de suite...
–Moi aussi... bel être...

Je ferme les yeux alors que sa langue entre à nouveau dans ma bouche. Ses mains agrippent mon buste, font lentement le tour de mon dos.

Notre embrassade se coupe un instant, le temps que mon t-shirt vole à travers la pièce, dévoilant mon corps humide et mes soyeuses ailes, avant de reprendre de plus belle.

Ses mains baladeuses courent le long de mon torse, taquinant rapidement mes deux boutons avant de se diriger, petit à petit, vers mes ailes.

Ses mains, couvertes d'humidité, se promènent le long de mes ailes, me faisant frissonner de plaisir. Sa bouche étouffant mes faibles gémissements.

Je délie ma langue de la sienne et écarte un peu ma tête de lui.

–Tu ne devrais pas trop toucher mes ailes sinon...
Un long gémissement m'empêche de finir ma phrase. Ses doigts humides caressant l'intérieur, si fragile, si érogène, de mes ailes...

–Pourtant, tu sembles aimer ça... Et, moi aussi...

Ses yeux brillent de joie, d'amusement et de luxure... chacun de ses mots est ponctué par un doux baiser sur une partie de mon corps, bouche, front, ventre et même ailes...

Il se recule un peu, lâchant mon corps. De ses deux mains habiles, il commence à se déshabiller. Grâce à des gestes lents, trop lents à mon goût, il enlève les deux couches de vêtements lui servant de haut, qu'il jette à travers la pièce.

Je vois maintenant son torse dans toute sa parfaite beauté. Il est juste assez musclé pour que je puisse sentir un étrange sentiment de totale sécurité, sans que cela ne brise pour autant son innocente enfantine apparence. Une légère lumière bleutée et une aura blanche sont dégagées par son corps...
Ses six ailes blanches sont magnifiques et ont l'air si douces. Ça me donne vraiment envie de les toucher, de les sentir contre ma peau, de m'entourer avec tel un cocon duveteux...

C'est seulement au moment où ses lèvres rencontrent, à nouveau, les miennes, que je me rends compte que j'avais cessé de respirer...

Ses mains font voler mes chaussettes avant de se poser au niveau de mes hanches. Il baisse doucement mon pantalon, faisant attention à ne pas trop toucher mes deux queues dressées.
Le bout de la première, serpentine, se trouve à plusieurs dizaines de centimètres de son début, tel un dard noir et pointu, elle tremble dans mon dos. La flexibilité de cette queue la rendant très... utile...
La seconde, plus... normale ? Plus humaine ? gorgée de sang et de désir est bien plus longue et lourde, ses veines étant bien visible...

Il s'arrête net en les voyant, enfin, en voyant la seconde plutôt, la première étant toujours "cachée" derrière moi... même si elle gigote un peu, hésitant à nous encercler tous les deux...

Sa tête se décolle de la mienne. Il me sourit, avant que ses mouvements ne reprennent, mon bas rejoignant le tas épars de vêtements autour de so... notre lit...

Sa langue s'enroule autour de ma verge alors que sa bouche l'enrobe. Je sens le moindre mouvement de sa langue et de sa cavité buccale ainsi que le doux picotement qu'il me procure.
Je baisse ma tête vers la sienne, sentant le parfum qu'il émane, qui me semble... si... aphrodisiaque... si... délicieux...

Alors qu'il continue à me goûter tel une glace, que mes sens s'emplissent de plus en plus de luxure et que mes gémissements ne cessent plus de sortir de ma bouche grande ouverte, le séraphin attrape ma seconde queue. Il fait avec d'étranges mouvements de va-et-vient dessus avant de saisir la pointe et de la caresser tendrement. C'est bien plus de plaisir que ce que je ne peux supporter...

Mon corps se cambre, alors que je sens une intense chaleur envahir mon bas-ventre. Je n'ai que le temps de gémir bruyamment avant que je ne jouisse dans la bouche de mon ange.
Il semble heureux de m'avoir fait réagir ainsi.
La tête qu'il fait en buvant ma chaude semence, me donne envie de le nourrir à nouveau ou, de boire, à mon tour, sa sève nourricière...

Il se met à taquiner encore plus mon corps, il frotte mes ailes, me fait sucer ses doigts sans imperfections ce qui me donne vraiment envie de les mordre... joue avec mes deux queues, ce qui fait que celle de devant, se redresse très rapidement...

Même avec mes sens excités par ses soins, je sens quand même les deux intrus humides tentants de se frayer un chemin dans ma cavité la plus basse... je ne dis néanmoins rien, voulant ce qui suivra, sans doute, voulant tout ce qu'il veut bien m'offrir en fait. Je préfère donc l'embrasser à pleine bouche plutôt que de lui dire que sa distraction n'a pas bien marché...

Ses doigts s'enfoncent de plus en plus, m'arrachant un cri atténué par la bouche de mon céleste.

Une espèce de jolie brume brouille mon regard à mesure que l'excitation et la luxure, sans cesse grandissante, conquit mon cerveau.

–Ya... ho... el... mon... an... ge... mon... cél... este... je... s'il... te... plaît... je... je te veux...
Ma bouche essayant de parler sans cesser de l'embrasser, le message ne semblant pas passer...

Alors, j'essaye un autre moyen...
Je continue à l'embrasser, l'amène à se concentrer uniquement sur sa bouche, sur ma langue se liant à la sienne.
Je nous fais tomber de notre position assise alors que je suis maintenant couché sur lui...

Je descends une main vers le bas de son corps, cherchant à enlever ses vêtements... qui ne sont plus là... et c'est son membre veiné que je trouve à la place...
Mon corps devient encore plus humide en sentant sa taille, sa largeur, son désir et le pré sortant déjà de celui-ci...

Poussé par un désir de pure luxure, j'attrape de ma main sa queue et l'enfile d'une main d'expert que je ne suis pas.

La douleur mêlée à mon cri me le fit presque regretter... presque... le plaisir de sentir ce chaud être en moi, cet être que je veux, étant plus fort, bien plus fort que cela.
Je ne suis pas le seul à être bruyant, les gémissements de mon céleste résonnent dans la pièce, son entrejambe prise en étau par mes parois de chair.

Je me mets à rebondir sur celle-ci, monter de plus en plus haut, descendre de plus en plus fortement, le tout, de plus en plus vite.
Nos gémissements, halètements, se coordonnent au bruit de claquement de nos chairs s'entrechoquant.

Je sens ma chair s'étirer de plus en plus à mesure que son membre grossit en moi, elle semble... hummm sans fin... halète
L'envie de la sortir pour voir sa nouvelle taille me vient un instant, très vite rejetée par celle de le sentir me remplir de sa fertile semence.

Je pensais que ça serait bien plus douloureux que cela, je ne sens quasiment que le plaisir qui assombrit un peu mes sens. En fait, ça ne me laisse que l'essentiel, l'odeur de luxure, la vision de l'être que je veux aimer pour toujours, les sensations que me procurent ses douces mains, sa langue conquérante, sa verge pénétrante, son corps. Et, c'est à peu près tout, quasiment pas de douleurs, juste un intense plaisir partagé.

Ses mains agrippent mes hanches, sa tête se décroche de la mienne, je sens son membre commencer à palpiter de plus en plus.

–Mon... aimé, s'il... te plaît... je veux... crier... ton... nom... ton... vrai... nom...
Sa voix est haletante, sa respiration saccadée.

Ça se voit qu'il ne veut pas me remplir avant de savoir.

Je rapproche ma bouche d'une de ses oreilles et souffle un mot, un prénom, le mien, "AdilKatek".

Je sens ses mains s'agripper un peu plus fermement, bloquant mon entrée au plus bas de son membre.
Celui-ci se mit à pulser de plus en plus vite puis, mon nom sortit de sa bouche, dans un cri de jouissance absolue. Et, enfin, sa sève blanchit mon intérieur, me remplissant de chaleur.

La nuit ne fait que commencer, et nous ne nous arrêterons pas avant que nous soyons tous les deux comblés...

Fin du chapitre bonus

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