Narvin : Je sais que ça va pas te plaire et que tu traverses déjà une mauvaise passe mais..Sois forte Rinounette, tu as déjà gagné le mondial 2 années de suite !

Kiyotaka : C'était grâce à Florentin..Davy et Doug.

Narvin : Mais tu es leur capitaine, la capitaine de l'équipe Starduste la danseuse polychrome !

Kiyotaka : Oublie..Je ne veux plus trop jouer au foot..

Narvin : D'accord..C'est si sérieux que ça ?

Kiyotaka : C'est Doug..Il m'a quitté pour me protéger..

Je sentais mon frère m'étreindre un peu plus fort.

Narvin : Quel crétin je lui avais dis de rien faire de stupide avec toi.

Sa voix était rempli de haine et de colère en l'espace d'un instant.

Kiyotaka : Narvin..?

Mon grand frère qui était habituellement le plus joyeux, et empathique semblait avoir totalement changer.

Narvin : Oui ma petite Rinounette ?

Kiyotaka : Je veux savoir pourquoi tu me soutiens autant, pourquoi tu te comportes un peu comme tata Sandra.

Il me sourit en essuyant le coin de mes yeux.

Narvin : Parce que je suis la seule personne qui ne doutera jamais de toi Kiyotaka..

Quelques jours plus tard....

L'école est si ennuyeuse..
Pourquoi ne puis-je pas simplement aller dans une école d'art ?

Je suppose qu'il ne sert à rien de s'en plaindre maintenant. Il est temps de rentrer à la maison et de se remettre au dessin.

Pensais-je en dessinant des croquis.

Quelques instants plus tard j'entends toqué à ma porte.

Kiyotaka : Entrez !

Papa : Tu es encore là à ne rien foutre ? Je t'ai déjà dis que le dessin et la peinture ne te mèneront nul part.

Kiyotaka : Papa, si tu es là pour dire des choses désobligeantes à propos de la peinture sors.

Papa : Écoute moi bien gamine tu ne réussiras jamais voilà pourquoi ta mère et moi nous ne t'encourageons pas.

Kiyotaka : Oui bah tata elle m'écoute et me soutient !

Papa : Va la voir à l'hôpital alors ça te ferait très plaisir j'en suis sûr.

Kiyotaka : Pardon..?

Je m'empresse de me lever et de quitter les lieux pour me rendre à l'hôpital.
En arrivant sur place, et en me rendant à l'accueil l'infirmière me dit de me rendre à la chambre 404.

Florentin : Kiyotaka..Coach Kurosawa est dans la chambre mais..

J'entre et fonce serrer ma tante dans mes petits bras. Je pose mon sac pour pouvoir mieux l'éteindre.

Kiyotaka : Tata..Pourquoi tu perds ton temps à fumé ?

Sandra : Rin..S'il te plaît ne fait pas la même erreur que moi..Et promets moi ma grande, de finir ce que toi et moi avons commencer.

Kiyotaka : Je te le promet..!

Sandra : Ma puce..Je t'aime très fort. Mais sache que même si cette maladie m'emporte..Je suis toujours près de toi.

Elle ferme les yeux un sourire apaisé aux lèvres.

Narvin se retenait de pleurer, Florentin lui restait au chevet de ma tante. Doug restait dans un coin de la pièce.

Moi je regardait le corps inanimé de ma tata en serrant ses draps.

Kiyotaka : Près de moi..

Doug : J'y crois pas..Coach est vraiment partie.

Davy : Les trésors de la mer sont toujours mieux quand ils sont gardés..

Narvin : Tata !!!

Il se met à tenir ses mains en éclatant en sanglots.

Kiyotaka : J'ai eu ma dose..Taisez-vous tous !! Vous croyez que vous pleurer pour qui là ?? Ce n'est pas un modèle de maturité qui vient de partir, ce n'est pas notre entraîneuse bien-aimée qui nous a laissé, ce n'est pas une tata qui vient de crever..!!

Florentin : Qu'est-ce que tu racontes Kiyo'..?

Kiyotaka : Nous pleurons aujourd'hui, la femme qui était littéralement ma deuxième mère ! Un modèle d'originalité. Et tout ceux dans cette salle, oui vous qui pleurez vous n'êtes pas dignes de versez des larmes comme ça !!

Davy et Florentin : Capitaine..

Kiyotaka : Vous êtes juste des personnes qui finiront par être rattraper par leur passé ! Si vous arrivez à surmonter cette épreuve de la vie qui est la plus dure..Dites vous que c'est un cadeau..

Narvin : Tu es si courageuse Rinounette..

Kiyotaka : Arrêtez de pleurer les gars..

Dis-je en reniflant tout en essuyant mes larmes que je voulais cacher.

Je sors une paire de ciseaux de mon sac en bandoulière. Et je coupe mes cheveux devant toutes les personnes présentent dans la salle.

Kiyotaka : Ceci..Est la preuve que j'ai repris sur moi à vous de la manifester autrement que la mienne !!

Puis je sors en courant atteignant la cour inférieure.