Kiyotaka : T'es gênant Gygy !

Dis-je en pouffant de rire.

Il ne dit rien et rougit légèrement en tournant la tête.

Je lui souris doucement.

Doug : Je sais que tu m'en veux tu peux arrêter de sourire comme ça.

Mon sourire diminua et je fronce le sourcils.

Kiyotaka : Évidemment que je t'en veux toujours ! Ton motif pour rompre était pas valable t'es vraiment qu'un idiot.

Doug : Écoute j'ai dis ça comme ça.

Kiyotaka : Tu tiens plus à moi alors ?

Doug : C'est pas ça..

Kiyotaka : C'est quoi alors ? Je veux quelqu'un d'honnête pas un moins que rien !

Doug : Bah je choisis d'être le moins que rien si je pourrais te protéger.

Kiyotaka : Me protéger de quoi ?

Doug : De rien du tout, oublie.

Dit il en me dépassant en marchant.

Kiyotaka : Tu me caches quelque chose !

Doug : Toi aussi je crois, et même deux choses.

Je m'arrête en prenant le temps d'assimiler sa phrase. Il venait clairement de dire qu'il a appris des choses à mon sujet.

Doug : Alors j'ai visé juste n'est-ce pas ?

Kiyotaka : Je..Non c'est pas vrai ! Une Kurosawa ça cache rien !

Dis-je en commençant à elevé le ton.

Doug : Alors pourquoi tu commences à crier si tu n'es coupable de rien ?

Kiyotaka : Tais toi !

Je reprends ma route suivit de Doug qui me suivait, ne voulant visiblement pas lâcher l'affaire.

Doug : Kiyo' s'il te plaît dis moi au moins comment tu vas..

Kiyotaka : Tu veux savoir comment je vais..? Tu veux savoir COMMENT moi je vais !? Oh oh toi alors tu es culotté. Tu me demande comment je vais alors que ma vie est littéralement un trou sans fond ?

Doug : Explique toi je suis là pour t'écouter.

Kiyotaka : Mais tu n'es pas là quand ces imbéciles m'embêtent ! Et tu n'es pas là non plus quand mon père me traite de bonne à rien et que je n'ai pas d'avenir dans le dessin !!

Doug : J'aurai dû m'en douter..Mais elles devraient arrêter à présent.

Kiyotaka : Tu étais au courant ?

Doug : Oui, enfin non je l'ai appris vendredi passé. C'est pour te protéger d'eux que je t'ai quitté.

Kiyotaka : Menteur ! Doug je te déteste !!

Je m'en vais en courant assez vite pour ne pas qu'il puisse me rattraper.

Les yeux larmoyants je continuais de courir ne regardant pas où j'allais à un seul moment.
Je me sentais, coupable de mes actes, incapable d'agir, idiote de ressentir mais surtout en colère de continuer ce chemin sans voie.

J'heurte quelqu'un je m'excuse en continuant mon chemin mais cette personne me retient par le bras. Je fus obligé de regarder cette personne.

Narvin : Rinounette ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Quelqu'un t'a encore fait du mal ?

Kiyotaka : Narvin..T'en fais pas c'est r-

Narvin : Chut, je suis là ne t'en fais pas. Moi je ne t'abandonnerai jamais !

Mon ainé me prit dans ses bras pendant que j'éclatait en sanglots.