Chapitre 2 : Le violet la couleur d'un regret (1/2)

~2heures plus tard~

Je tourne la tête pour voir la peinture, et je lâche un petit cri d'admiration en regardant la fameuse peinture. Elle était jolie.

Kiyotaka : Eh ! Il est pas mal ton tableau tata !

Sandra : Haha merci ma p'tite !

Dit elle en m'offrant un sourire satisfait.

Une alarme sonne dans mon téléphone, je le déverrouille et voit qu'il est temps pour moi d'aller en cours.

Kiyotaka : Tata je dois y aller, mais c'est pas les parents qui vont me dire de partir. Je crois que c'est pas si mal si je sèche !

Sandra : Hop hop, où tu crois rester ? Il faut y aller, file ! Je garde ta toile avec moi ne t'en fais pas.

Kiyotaka : Mais tata soit cool je veux pas y aller..

Sandra : Si tu veux je viendrai te récupérer d'accord ?

Kiyotaka : Bon très bien..Mais c'est juste parce que c'est toi !

Je traine des pieds en me mettant à marcher vers mon école : le collège Raimon.

De loin je voyais une petite tête violette que je reconnaissais facilement c'était mon Gygy ! Ou Douglas Mcarthur.

J'accélère le pas et arrive enfin à son niveau pour lui faire un câlin.

Kiyotaka : Coucou Gygy !

Doug : Ah..Salut Rin..!

Je voyais qu'à sa voix il n'avait pas l'air en forme alors pour essayer de faire partir les mauvaises ondes je lui chuchote dans son oreille.

Kiyotaka : Ça te dit qu'on aille dans mon endroit secret à la place d'aller en cours ?

Doug : On à que l'après-midi à faire on finit à 17h30..On pourra y aller demain ou plus tard si tu veux.

Kiyotaka : Bon d'accord !

Dis je un petit sourire aux lèvres avant de le perdre en faisant un pas pour franchir le petit portail du collège. Je savais ce qui m'attendais comme chaques jours, comme chaques minutes. Je baisse la tête en tenant la main de mon petit ami et en la serrant tout doucement.

Doug : Tout va bien Rin ?

Kiyotaka : Oui..Enfin attend je dois aller aux toilettes désolée. Va en classe sans moi je te rejoindrai plus tard Gygy !

Dis je en me dirigeant vers celle-ci à toute vitesse.

Un groupe de trois filles me suivait, depuis quelques instants déjà.

Fille 1 : La bizzaroïde revient !

Je m'arrête devant la porte des toilettes.

Kiyotaka : Qu'est-ce que vous me voulez encore..?

Fille 2 : Ne fais pas semblant ! On sait tous que Doug ne te mérite pas j'espère que vous allez casser !

Je sors de mon sac une boîte contenant mon cheesecake et le balance à la figure de l'une d'entre elle.

Kiyotaka : Je..Pardon je ne voulais pas..

Fille 3 : Mes vêtements ! Tu vas me le payer sale fille de riche !

Elle fit mine d'être dégoûtée en poussant un cri.

Fille 2 : Je vais te faire manger la pierre toi.

Elle s'approche de moi et me tire mes cheveux bruns.

Fille 1 : Venez on lui coupe ses cheveux ils sont hyper moches les longs en plus !!

Dit l'autre en me jetant face contre terre. Avant de me redresser et se mettre à me gifler.

Kiyotaka : Argh...

Des pas raisonnent non loin de moi.

Fille 2 : C'est un professeur, vite les filles allons nous en !

Les trois pestes s'en vont, je me relève difficilement à cause des choses qu'elles m'ont infligées. Les joues rouges, les genoux égratignés et des autres blessures que je ne veux même pas mentionné.

Professeur : Kurosawa, tout va bien ? Tu es blessée de partout.

J'hoche la tête silencieusement.

Le professeur m'attrape le bras voulant me conduire à l'infirmerie. Mais je me dégage de son emprise.

Kiyotaka : J'veux pas vous déranger monsieur mais vous savez votre portefeuille est tombé tout à l'heure.

Il se retourne et je profite de ce moment pour courir et m'en aller monter deux étages pour arrivé dans la salle d'art. En ouvrant la porte coulissante je vois Doug, un air pensif en regardant par la fenêtre.

Doug : Kiyotaka, je t'attendais.

Il inspectait mon corps.

Kiyotaka : Je me suis prise une porte..

Doug : Tu mens très mal Kiyo', bon écoute je sais très bien que quelque chose cloche.

Kiyotaka : Tu sais tu peux arrêter de tourner autour du pot..

Doug : De quoi tu parles ?

Kiyotaka : Parle vas-y.

Doug : Tu sais tu es quelqu'un de formidable Rin. Mais..Je crois qu'il faut qu'on s'arrête là.

Kiyotaka : Pardon..?

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