8🔥Une version de l'histoire

[TALYA]


« J'ai mon diagnostic : votre fille ne voit plus les couleurs. »

Le Roi cligna plusieurs fois des paupières alors que sa compagne, encore fatiguée de son accouchement de ses deux jumeaux, poussa un long soupir d'agacement.

Pour elle, cette nouvelle était une nouvelle épine entourant le bourgeon de rose qu'était la petite Talya à ses yeux.

Les problèmes principaux étant l'apparence physique de Talya, ayant une croissance trop rapide pour son âge et donc, à cacher de la société pour le moment ; mais également son attitude.

L'enfant ne souriait presque jamais. Elle était assez froide et peu expressive dans ses émotions faciales, ce qui contrariait la Reine ne sachant pas interpréter ses paroles. D'après certains serviteurs, quand elle n'était pas distante, sa nature sauvage se montrait au grand jour.

Un domestique avait déjà été mordu pour avoir tenté de lui faire manger ses légumes et l'histoire avait fait le tour du château aussi vite que son nouveau surnom : Talya la sauvageonne.

Et maintenant, elle avait des problèmes de vue.

— Elle va avoir du mal à choisir ses robes pour briller en société, murmura la Reine d'un ton las.

— Que voulez-vous dire, docteur ? répondit le Héros en ignorant la remarque de sa femme.

— D'après les tests, je pense qu'il est très probable qu'elle se mette à voir le monde avec des nuances de noir, gris et blanc. Un peu comme...

— Un animal ?

— C'est plus complexe... Dans son cas, il semblerait que certaines choses restent en couleur. Lorsque sa préceptrice l'elfe est venu la chercher, ses yeux ont directement été attirés par elle.

— Et alors ?

— Je lui ai demandé de quelle couleur étaient les cheveux de cette dernière et elle a su me répondre grâce à sa mémoire mais pas seulement. Elle voyait la couleur de sa robe. Je ne pense pas que ce soit une question d'affecte mais il faudrait pousser les recherches... Sur sa nature « spéciale », par exemple.

Le Héros tiqua à ces mots, comprenant que le docteur avait perçu que sa fille adoptive n'était pas à 100% humaine.

Un « détail » qui ne devait absolument pas s'ébruiter.

— Elle n'a aucun autre problème ?

— À part comportementale ? Non. Son développement physique anormal devrait se stabiliser très bientôt. Lorsque votre fils aîné en aura l'âge, vous pourrez tous les deux les introduire dans la bonne société. Si les gens l'acceptent, avec ses... défauts.

— Ils n'en sauront rien et vous serez généreusement rémunéré pour vos services. Je compte sur votre discrétion.

— Naturellement, votre Majesté.

L'avarice du médecin se lisait sur son visage dès l'instant où il reçut l'énorme bourse remplie de pièce d'or afin d'acheter son silence.

Et c'est après son départ que la Reine put enfin décider de prendre congé et parler librement :

— Je pensais que cette enfant serait une bénédiction mais pour l'instant, elle semble être une source de problème.

— Mon amour... c'est notre fille.

— « Ta » fille. J'ai essayé de donner mon amour à Talya mais elle semble désintéressée... Et parfois...

— Quoi ?

— J'ai l'impression qu'elle a le même regard qu'« elle ». Ça me met mal à l'aise.

Si Aetalya avait beaucoup hérité de son père physiquement, le Héros reconnaissait à mesure qu'elle grandissait bien trop rapidement que certains de ses traits lui rappelaient Yara.

« Elle a cette façon de sonder l'âme des gens et de tout de suite savoir s'ils sont sincères et s'ils jouent avec elle. Elle cherche le « vrai » et l'authenticité d'une personne en un regard. » pensa-t-il en raccompagnant sa femme à ses appartements.

Arrivé devant la porte d'entrée de leur chambre, le Héros attrapa les mains de son épouse pour les embrasser et lui dire d'un ton doux :

— Je pense que Talya a bien plus à offrir que ce qu'elle montre. Continue de lui donner de l'attention et tu auras son amour en retour.

— Je ferais de mon mieux. Si au moins, elle pouvait sourire. Ou se concentrer sur d'autres activités plus intéressantes que de rester la tête dans ses livres.

— Elle ne peut pas sortir du château, ça limite ses interactions. Pour l'instant. Mais nous trouverons une solution, mon amour.

« Une solution permettant de la faire briller, de brider sa nature sauvage tout en la gardant sous-surveillance. »



🔥🔥🔥



« Choisis une arme. »

Le Héros fronça les sourcils alors que sa camarade Teresa se contenta de sourire et de hausser les épaules face à la petite Talya.

Le bout du pouce ronger par ses dents pointues, elles observaient avec curiosité les instruments posés devant elle sur la table en bois massif de l'atelier d'artisanat de l'aile Ouest du château.

Un pinceau, une flûte en bois, un marteau et une dague.

Teresa séjournant quelques semaines à Greenland pour des raisons politiques, était décidée à convaincre le Roi du potentiel de la fille de Yara, surtout avec une arme dans les mains.

Un choix risqué pour lui qui avait l'espoir de faire de Talya une femme aussi noble et douce que sa femme afin de l'éloigner le plus possible de ses origines liées à la guerre.

— C'est un test provenant de ton pays ? demanda le Héros. C'est ridicule.

— Loin de là. Les enfants choisissent ce qu'ils veulent expérimenter et perfectionnent leur art au fil des années comme cela. Ils ne sont obligés à rien, totalement libres et c'est la force de SouthBay.

— Hum. Je sais ce que tu essaies de f-

— Chut ! Regarde !

Le bout des doigts de l'enfant se mit à caresser le pommeau de la dague délicatement, s'attardant longuement dessus, avant de saisir le marteau.

Talya l'observa en silence et se mit à le coller contre elle comme un trésor tout en hochant la tête vers une Teresa fière d'elle.

— Une future forgeronne ! Elle doit avoir ça dans le sang !

— Vraiment ?

— Quoi ? Tu n'étais pas au courant ? « Elle » m'en avait parlé il y a très longtemps quand on était enfant et que j'étais en visite chez vous. Eh ben...

— Sois plus évasive quand tu en parles devant elle, s'il te plait.

— Bien. En tout cas, ce serait intéressant de l'initier.

— Hors de question. Ni même au maniement des armes. La peinture, ce n'est pas mal comme loisir... Mais vu la crise sur la vente des pigments actuellement, la musique serait plus idéale.

— Oui, tu vas prendre du plaisir à l'entendre s'entrainer. Tellement que tes oreilles vont saigner et que le château entier va chercher à l'emmener au bucher.

— Alors restons sur les livres.

Teresa poussa un soupir consterné alors que derrière se tenait une Faraeline silencieuse et droite comme un piquet. Obligée de cacher son identité et son passé, elle se retenait de donner son avis sur l'enfant qu'elle élevait seule dans l'aile Ouest.

« Qu'en pensez-vous, Fara ? »

Mais pour la première fois, le Roi lui demandait sincèrement son avis.

« Je pense que Talya doit lire des choses bien plus variées que des contes pour enfants. »

Ses deux interlocuteurs furent surpris de sa réponse mais également de la confiance se dégageant de ses espérances sur l'enfant.

— Pas d'armes ? s'étonna le Héros.

— Si vous désirez une princesse parfaite, la broderie et le chant sont adéquats. Si vous voulez qu'elle sorte du lot, donnez-lui une épée. Mais si vous désirez une enfant discrète et n'attirant pas l'attention et les rumeurs farfelues...

— Donnez-lui un livre, compléta Teresa. Une princesse érudite ? Cela dépend de ce que tu envisages pour son avenir.

— Je n'y ai pas encore songé mais il est vrai que développer son intelligence fera d'elle un joyau, peut-être pas scintillant, mais précieux pour la Couronne. Quel livre devrions-nous lui commander à son âge, Fara ?

— Les... « gens comme elle » ont un développement plus rapide et une grande sagesse en eux. Je préconise des récits historiques, de la cartographie, l'étude commerciale et géopolitique ainsi qu-

— Commençons tout d'abord par les coutumes de notre pays. Qu'elle en sache un maximum sur Greenland et son passé, son développement, son économie et tout ce qui pourrait nous aider à l'avenir.

— Du coup, pas d'arme ?

Le Héros fronça les sourcils en se tournant vers Teresa jusqu'à remarquer la présence inattendue d'une de ses plus grandes réussites entrant dans l'atelier : son fils Emmett et son précepteur.

Le petit prince et futur roi du pays, fierté de ses parents née à la fin de la guerre, s'avança timidement vers son père alors que son précepteur justifiait leur présence dans l'aile Ouest.

— Messire Emmett désirait vous voir avant votre départ, mon Roi.

— Tu pars ? le questionna Teresa.

— Une affaire avec l'Église de la Lumière. Je serais de retour dans deux semaines. Ah, mais j'y pense... Emmett n'avait jamais vu sa sœur. Venez là tous les deux.

Entourés de quatre adultes, les deux jeunes enfants s'observaient timidement l'un l'autre. Talya n'ayant pas quitté l'aile Ouest du château depuis des mois, elle découvrait pour la première fois, d'après nouvelle mémoire, son « frère ».

Tous les deux avaient presque le même âge mais pourtant, la différence de taille et d'attitude dues à la nature de la jeune fille était flagrante. Elle semblait avoir le double et le regardait à la fois avec curiosité et appréhension.

— Talya, voici Emmett. Ton frère. Emmett, tu te souviens ? Je t'ai parlé d'elle très souvent.

— Bonjour, dit-il d'une petite voix.

L'indifférence soudaine de Talya, concentrant son attention sur une petite araignée longeant le mur à sa droite vexa son frère d'adoption qui ne cacha pas sa mine contrariée.

Le Roi, se frottant la nuque, dû expliquer à son fils que sa « sœur » était timide de nature et se dissipait facilement. Qu'il leur faudrait du temps pour se comprendre et que cela faisait partie de son rôle de prince de pouvoir créer une relation cordiale même face aux cas les plus complexes.

— Est-ce qu'elle ne pourrait pas venir jouer dans le jardin avec Sa Majesté ? demanda le précepteur du prince. Je comptais lui lire l'histoire de la Grande Guerre.

— Je l'y autorise. Un mot à dire, Fara ?

L'elfe se mordit la lèvre et resta silencieuse alors qu'elle savait parfaitement ce qui allait se dérouler : elle avait lu les nouveaux écrits romancés de la Grande Guerre et savait que l'histoire racontée par les vainqueurs n'était pas objective.

Le pire était qu'elle ne pourrait rien rétorquer au moment où serait dépeint le sombre tableau des « ennemis de la paix ». Talya se ferait alors une mauvaise image de ses véritables parents, de leurs motivations mais également du Seigneur Vyrr.

Mais le regard presque menaçant du Héros était clair : elle n'avait pas son avis à donner.

Talya était dorénavant une princesse de Greenland, très loin de ses origines et de sa destinée chaotique.

C'est ainsi que le Roi et Teresa les quittèrent, laissant les deux enfants courir jusqu'au jardin que Talya n'admirait qu'à travers les carreaux de sa chambre.

Une large étendue d'herbe fraiche où une nombreuse variété de fleurs poussaient sauvagement çà et là. Le jardin était délimité du reste du château par une barrière d'arbres aux feuillages colorés, ajoutant à la beauté du lieu semblant indomptable par les jardiniers royaux depuis des années.

C'est au pied d'un grand chêne que les enfants s'installèrent sur un drap amenée par le précepteur qui, un livre massif sous le bras, ne tarda pas à leur expliquer pourquoi ils étaient dans ce jardin abandonné de tous.

« Le jardin de l'aile Ouest était autrefois un lieu magnifique où la noblesse aimait se réunir pour boire le thé et débattre sur le monde... Mais il a été privatisé lors du règne de feu votre grand-père Régis Green.

Il est dit que l'ancien Roi avait tenu à offrir ce jardin à l'usage exclusif de la femme qu'il aimait, pendant leur jeunesse et que tous les deux passaient chaque moment de libre ici... Malheureusement, cette femme n'était pas votre grand-mère et lors de leur séparation, cet endroit a été volontairement délaissé jusqu'à aujourd'hui.

Si je vous parle de cela, c'est parce que ce jardin et cette terre que nous foulons étaient autrefois entretenus pour Leone Stormrage, la Grande Invocatrice qui a déclenché moult malheurs sur notre monde. »

En entendant son nom, Emmett ne put retenir un frisson tant on lui avait répété qu'il représentait « le mal ». Talya, quant à elle, semblait écouter distraitement ces paroles et savourait bien plus le fait d'être hors de sa chambre et de toucher la verdure de ses petits doigts.

« Leone Stormrage était une ancienne résidente de ce château et une invocatrice très prometteuse vouée à servir la Couronne mais le chaos et la jalousie a dévié sa route. C'est ainsi qu'elle a déversé le mal sur notre monde en ouvrant le passage vers le Monde des Ténèbres d'où proviennent les monstres dont vous avez dû entendre parler et voir les illustrations dans vos livres.

Des lézards aux allures d'humain, des orcs géants, des gobelins filous et bien d'autres atrocités n'ayant rien à faire dans notre cher Heranyon. Pendant des années, l'invocatrice s'est constitué une armée dans le seul but de mettre notre continent à feu et à sang pour se venger de notre ancien Roi.

Elle a corrompu de nombreux esprits... Dont celui de l'ami d'enfance de votre père. La fille du précédent chef des armées Glen Rowley, la Lame de la Haine.

Une noble combattant de Greenland devenue une traitresse effroyablement violente et sanguinaire, attirée par le pouvoir et la richesse que lui offrait l'invocatrice.

Cette femme n'hésitait pas à tuer quiconque sur sa route et à se servir du chaos pour réaliser les sombres desseins de Léone Stormrage. C'est de cette façon qu'elle a non seulement détruit des lignées mais également assassinée la précédente reine, votre grand-mère.

Et s'il n'y avait que cela...

L'invocatrice a acheté avec une montagne d'or et de joyaux un guerrier dragon aussi cupide que destructeur. Un dragon du clan Prideblaze dont le feu a détruit nos terres et nos familles. Souillant au passage l'honneur de ces créatures considérées divines par-delà les mers. »

Si le précepteur était fier de ses talents de conteur en voyant les étoiles dans les yeux du prince, il ne pouvait s'empêcher d'être frustré par l'inattention de la jeune fille ayant plus d'intérêt pour une feuille de chêne que son récit historique.

Alors, il prit un ton soudainement plus dramatique pour parler du dernier grand ennemi du monde civilisé :

« Mais nous étions encore loin de l'horreur mes enfants... Car le pire des malheurs de cette guerre fut l'elfe corrompu au service de l'invocatrice Stormrage, Vyrr Loraelyan Rhapsody ! »

À ces mots, Fara dû serrer le poing, excédé que l'on parle ainsi de son Souverain, lorsqu'elle remarqua la soudaine attention de Talya. La petite avait lâché sa feuille, comme frappé par ce nom, et regardait avec de grands yeux le précepteur.

Intrigué et curieuse d'en savoir plus sur cette personne qu'elle avait secrètement rencontré dans les couloirs obscurs du château.

« Comment il est ? » demanda-t-elle en s'agitant sur ses jambes. Le précepteur, ayant enfin trouvé de quoi capter son attention, ne cacha pas son sourire avant de reprendre un ton théâtral.

— Vyrr Rhapsody était un ancien haut-elfe de la famille royale dirigeant le pays elfique de Rhapsodia, au sud-est du continent. Il-

— C'est quoi un haut-elfe ? C'est un elfe grand ?

— Ce sont des elfes fondateurs et élites de leur race. Les plus grands érudits de notre monde possédant une force magique allant au-delà de l'imagination humaine. Ce sont les gardiens de la connaissance et de l'équilibre arcanique. Il n'y a que les dirigeants et membres importants de leurs communautés qui sont des haut-elfes, c'est une preuve d'appartenance à la royauté. Physiquement... Fara ? Sauriez-vous décrire les membres de votre race ?

— Bien sûr. Selon la nation et l'origine, un haut-elfe a une couleur de peau peu différente des elfes lambdas mais il se distingue par son charisme et sa prestance. Par exemple, de « là où je viens », un haut-elfe a généralement la peau très claire, de longs cheveux blonds et la couleur de ses yeux varient en fonction de sa famille, même s'ils descendent tous des mêmes ancêtres.

— C'est bien ce qui me semblait, tout se joue dans l'apparence et le paraitre. Ils montrent leur intelligence et savoir par leurs prestances.

Faraeline approuva d'un hochement de tête, ne révélant volontairement pas plus de détails sur l'importance sociale que pouvait avoir un haut-elfe mais également les discriminations qu'ils pouvaient subir.

L'histoire avait enseigné à son peuple que même avec un statut et une position favorable dans la société elfique ne pouvaient empêcher le mal et la haine de s'immiscer dans les cœurs les plus purs.

Le précepteur continua à parler de Vyrr Rhapsody, du massacre de la famille royale de sa main, de ses manigances et fourberies, de sa liaison avec le chaos et la mort.

Après une longue heure à raconter les événements de la Grande Guerre aux enfants, accentuant les faits héroïques de l'Alliance Etincelante et justifiant la haine pour les grands ennemis du monde, il délaissa son rôle de compteur pour ramener au château le petit Emmett s'étant endormi paisiblement dans l'herbe.

Faraeline le salua poliment puis prit à son tour la main d'une Talya encore tout émerveillée par ces récits historiques.

— Tu es une elfe ! s'exclama-t-elle à Fara. Je veux des livres sur les elfes !

— Très bien, j'en commanderais au bibliothécaire royal. L'histoire t'a plu ? N'oublie ce que je t'ai appris il y a peu...

— « Il n'y a pas qu'une seule version d'une histoire ». Je veux lire plein de livres comme ça !

— C'est bien. Il faut que tu te fasses ta propre opinion de... tout ça.

Serrant un peu plus sa main, l'elfe avait du mal à cacher son anxiété sur l'éducation à venir de sa protégée.

Elle était convaincue qu'un enseignement par les académiciens de Greenland ne lui donnerait qu'une vision biaisée du bien et du mal. De la victoire et de la défaite.

Qu'un jour, on lui dise qu'un dragon est un monstre... Et qu'elle fasse naitre de la haine contre son propre sang.

Alors pour Faraeline, l'objectif n'était plus de chercher un moyen de rendre sa mémoire à la petite Talya. Désormais, sa mission sera d'éveiller le plus possible l'esprit critique de l'enfant afin qu'elle ne devienne pas une fervente partisane de Greenland.



Je vous jure que je ne les déteste pas pour autant les faire souffrir 😅 ! Qu'avez-vous pensé de ces deux chapitres ?

De la "rencontre" d'Arwin avec Cassian et des attentes de Vyrr ? Mais surtout de la confirmation de Drunog sur la maladie d'Arwin ? Maladie dont on a appris l'origine dans La complainte de Givreciel et qui a tué la mère de Yara à l'accouchement. 😰 Est-ce qu'Arwin trouvera une solution et est-ce bien de le cacher à Vyrr ?

Et enfin, que pensez-vous de la façon dont voit le Héros et la Reine, Talya ? De leur refus de la faire sortir, apprendre le maniement des armes, etc..? Est-ce Fara réussira à élever Talya avec la plus grande objectivité et sans haine envers les siens ?🤔

J'espère que ces deux chapitres vous ont plu et si c'est le cas, n'hésitez pas à me le faire savoir en cliquant sur la petite étoile ou en me laissant un commentaire ! 😊 On se retrouve la semaine prochaine pour la suite !

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