7🐲Souvenirs gelés

[ARWIN]


« Crois-tu réellement à cette histoire de broches capables d'exaucer un souhait ? »

Arwin faisait basculer sa chaise d'avant en arrière, un pied sur la table de réunion du château de Voile-d'hiver, alors que Viktor semblait dubitatif quant aux nouvelles transmises par le cordeau du nécromancien.

Avant de passer la frontière entre Greenland et Elmetya, Vyrr avait donné un nouvel objectif à suivre pour Arwin qui ne plut que très peu au souverain de Givreciel : retrouver la broche divine de Nyosan, l'Ancien Dieu.

S'il n'approuvait pas cette quête, c'était principalement parce que son Prodige était envoyé tout au sud du continent, dans la région corrompue de NightHallow, là où personne ne revenait.

— La fille de Nelian, Alerya, n'est jamais rentrée à Givreciel après son expédition là-bas. En as-tu conscience ?

— Mais Nelian est persuadé qu'elle est en vie et qu'ils n'ont pas fini leur quête. Certes, cela fait des années, mais-

— Arwin. Cette zone est dangereuse. Le peu de gens en étant sorti sont devenus fous.

— Ou gravement malade.

Les deux hommes se tournèrent vers Cassian, adossé contre la pierre et les bras croisés, alors que son regard était perdu dans le vide.

Il connaissait le sujet mieux que personne. Sa mère et plusieurs aventuriers avaient participé à une expédition lorsqu'il était enfant. Elle n'avait pas été jusqu'à la ville corrompue, mais ses abords avaient suffi à la maudire.

Sissi Leonidi, demi-elfe et sœur du roi, était morte quelques jours après son retour au pays et Cassian en avait été contaminé. Après une quarantaine et une douleur atroce pendant plusieurs jours, il avait survécu.

Mais un détail dans ce drame lui revenait souvent en tête et il estima que le moment était bien choisi pour en parler au dragon qui ne reculerait devant aucun obstacle.

— Ma mère, paix à son âme, a exploré la zone avant sa mort. C'est bien un endroit dangereux où seule une équipe de paladin de la Lumière pourrait s'en sortir, mais pas indemne.

— Raison de plus pour ne pas te laisser y aller, Arwin. Merci de me soutenir, Cass-

— Néanmoins, elle a ramené un ouvrage indéchiffrable de son expédition. Peut-être que s'il est encore dans son coffre à Leonidia, nous pourrions l'étudier et trouver un moyen de pénétrer à NightHallow sans être maudit.

Viktor tapa du poids sur la table avant de se lever et de faire les cent pas, excédé, alors qu'Arwin offrit au chasseur un petit sourire de remerciement.

— Tu restes silencieux, fit remarquer d'un ton agacé le roi à son Prodige.

— Parce que peu importe ce que tu diras, j'irais. Les demandes de Vyrr sont des ordres et, s'il a bien raison, cet artéfact pourra délivrer ma mère. Tu peux me retirer mon statut, ça ne changera rien.

— Et pour ton père alors, hein ?

— Il se trouve que j'ai étudié la question, intervint Cassian. Je ne suis pas réellement un chasseur de dragon, mais j'ai encore de bonnes connaissances lorsqu'il s'agit de traquer une proie et de retrouver sa trace. Je pense que son père est dans la même région que NightHallow.

— Tu tires cette information de ta poche ?

— En tant que chasseur, j'ai des notions en météorologie, sur les courants marins, la géographie, etc. Si le monde a changé, la « terre » n'a pas bougé. Et si la lance d'Arley Prideblaze a été retrouvée sur une plage de BlueIsland, en prenant en compte son état et les mouvances du sud à cette période... L'arme a pris la mer depuis le sud-est de ce continent.

— Vous me fatiguez, tous les deux. Vous ne pensez pas un instant aux gens qui comptent sur vous. En vie. Je n'ai pas envie que l'on me rapporte vos corps rongés par je ne sais quel mal inguérissable.

— De toute façon, ça finira par arriver bientôt, donc nous n'avons pas de temps à perdre.

La remarque d'Arwin fit grogner Viktor qui pourtant, eut une expression de profonde tristesse. Cassian ne comprit pas le réel sens de ces paroles jusqu'à ce que lui vienne en esprit l'image de Cristal Rose.

La grand-mère d'Arwin crachant du sang sur la neige et couvrant toute sa surface d'une poudre métallique suspect.

Il hésita à poursuivre sa réflexion, se convainquant que si la jeune femme avait pu avoir une descendance, cela devait être parce qu'elle avait pu guérir de l'okrilienne qui la rongeait.

Dans ce cas-là, Arwin n'aurait pas pu en souffrir.

« Très bien, je vais prévenir Jeremiah de votre venue. De toute façon, le connaissant, il sera bien trop content d'accueillir son cousin qu'il approuvera également votre voyage suicidaire. »

Arwin ne cacha pas son sourire victorieux qui, de toute façon, ne pouvait être perçu par Viktor. Même si ce dernier se doutait parfaitement de la joie qui pouvait s'échapper de son protégé.

« Je vais préparer mes affaires ! On se retrouve au port, Cassian ! » s'exclama le jeune homme avant de quitter la pièce.

Un silence gênant s'installant entre le roi et le chasseur, jusqu'à ce que ce dernier ne tousse et laisse s'échapper un « désolé » qui fit soupirer son ami.

— C'était soit ça, soit je l'envoyais au front.

— Ça a déjà commencé ?

— On s'organise. J'enchaine les conseils de guerre, mais tout va se jouer avec notre flotte. Nous avons de grande chance de détruire celle de Stolheim, grâce aux naufragés. L'Est a tant négligé la puissance de ces créatures que nous en profitons allégrement. En quelques années, nous avons gagné en effectif et notre armée peut rivaliser avec la leur.

— J'ai encore du mal avec ces... naufragés. Mais je m'y ferais. Ce ne sont que des humains avec des corps différents.

— C'est littéralement le cas, mais garde ce secret pour toi. Vyrr a insisté sur ce fait.

— Il faudra bien l'annoncer au reste du monde un jour.

— Ne doute pas de ses plans farfelus... Même si sa demande pour vous envoyer à NightHallow ne me plait guère. Halala... Si seulement tout pouvait être plus simple.

— Nous sommes nés dans un monde compliqué, tu le sais bien mieux que personne.

— Ne sois pas trop dur avec Arwin, d'accord ? Même s'il agit parfois comme un enfant trop gentil, c'est un homme dont il ne faut pas sous-estimer le sadisme.

— Arwin ? Sadique ?

— Il a été élevé par Vyrr, je te rappelle. Et le chaos sommeille en lui. Fais attention... Et pense bien à emmener l'arme que j'ai fait réparer pour toi. Elle te rappellera des souvenirs.



🔥



Le navire fendait les flots avec grâce, sa coque imposante faisant craquer la glace de la mer gelée qu'ils quittaient enfin. À bord, les marins s'activaient à ajuster les voiles et hisser les cordages pour diriger le bateau sur la route commerciale menant à Leonidia.

Cassian descendit les marches menant au pont avec assurance, ses bottes de cuir résonnant sur le bois. L'adrénaline du voyage et d'enfin pourvoir retrouver la chaleur de son pays natal, envahissait tout son corps.

Il fut suivi d'un Arwin tout excité et dont la réputation faisait effet sur les naufragés. Des orcs et reptiliens s'écartèrent pour le laisser passer en lui témoignant un respect qu'il salua d'un franc sourire.

Arrivés tous les deux à l'avant du navire, ils rejoignirent le capitaine gobelin qui scrutait l'horizon d'un regard vif alors que le vent soufflait fort et leur renvoyait des embruns salés sur le pont.

— On va prier pour qu'il n'y ait pas de soucis sur la route, déclara le capitaine. Les attaques de pirates sont de plus en plus fréquentes.

— Des monstres ?

— De viles Stolheimiens, répondit-il d'un ton agacé. Ne devenez pas comme eux, chasseur, sinon je ne pourrais retenir mes naufragés de vous jeter par-dessus bord. Peu importe votre importance.

Le gobelin tourna les talons et les laissa seuls lorsqu'Arwin laissa s'échapper un petit rire tout en tapotant l'épaule de son camarade de voyage.

— Je t'avais dit qu'ils n'aimaient pas être appelés « monstres ». Tu l'as vexé.

— Sa menace n'a eu aucun effet sur moi.

— Tu parles. J'adorerais te voir t'en sortir dans une mer aussi froide.

— Nous avons quitté Givreciel très rapidement, dit-il pour changer de sujet. As-tu eu le temps de dire « Adieu » à la femme que tu aimes ?

Arwin cligna plusieurs fois des paupières avant de franchement rire à s'en faire mal aux côtes.

— Quoi ? Tu as un harem de femme donc j'imaginais que tu devais en avoir une préférée.

— Un « harem ». J'ai des fans, certes, mais je n'ai personne dans ma vie à ce niveau-là.

— Pourtant, tu es bel homme.

Le jeune homme resta silencieux et Cassian put jurer, avant qu'il ne tourne la tête, que ses joues étaient en train de s'empourprer.

— Tu l'es toi aussi, mais tu n'as pas de femme !

— Qui te dis que je n'en ai pas ?

— Oh oui, une vieille dame qui t'a attendu à Leonidia pendant toutes ces années où tu étais un glaçon ! Avec des descendants qui sont rentrés dans l'armée, c'est cela ? Elle va te voir arriver, te sauter à la gorge et te réclamer de la faire grimper aux rideaux toi et ta vigueur d-

— Ça va, arrête. Effectivement, je n'ai personne. Mais je suis vigoureux.

— C'était une blague, Cassian. Mais si le sujet te titille, c'est que j'ai dû toucher un point sensible. Voudrais-tu que l'on parle d'impuissance ensemble ?

Le chasseur fit un doigt d'honneur qui lui valut un nouveau sourire moqueur en réponse, lorsqu'ils sursautèrent tous les deux en entendant l'un des marins s'écrier : « Attention ! Naufragés ! »

La majorité de l'équipage ainsi que le capitaine observèrent à tribord un bateau trois fois plus petit arrivant dans leur direction. La possibilité que ce soit des pirates fut rapidement exclue et, lorsque les navires purent être côte à côte, le capitaine hurla vers le contrebas :

— D'où venez-vous, reptiliens ?

— Des plaines entre les montagnes de Givreciel et celles de Leonidia ! Nous cherchons à rejoindre le pays de l'hiver éternel !

— Les plaines ?

— Nous devons avertir sa majesté Viktor Vaeryl qu'un camp d'esclavagiste de Stolheim s'est installé à la frontière ! Ce sont des survivants de précédentes catastrophes qui se sont établis en secret et nous venons à peine de nous en échapper !

— Combien reste-t-il de prisonniers ? s'exclama Arwin en s'accrochant à une corde.

— Une dizaine, les autres ont pu s'enfuir dans les terres !

Le Prodige se tourna soudain vers Cassian qui agita frénétiquement la tête et murmura un « hors de question ».

Mais il l'ignora et se pencha vers le capitaine gobelin pour lui demander :

— Est-ce qu'un détour est possible ?

— J'ai un délai pour livrer mes marchandises. On peut envoyer un oiseau pour prévenir le roi, mais sinon, je ne peux pas agir. Désolé.

— N'y pense pas, Arwin. Nous n'avons pas le temps.

— On parle d'esclaves. De vies à sauver. De l'ennemi qui se cache sur nos terres.

— Sois raisonnable et pense à notre quête. À ton père.

Arwin répondit d'une grimace et s'éloigna du rebord, mais, alors que Cassian poussait un soupir de soulagement, le jeune homme prit de l'élan et sauta hors du navire.

Il atterrit dans l'eau gelée entre les deux bateaux et nagea jusqu'à celui des anciens esclaves alors que le chasseur lui hurlait dessus.

— Dépêche-toi, Cassi ! Et lance-moi mes affaires s'il te plait ! Merci !

— Ce n'est pas croyable...

— Vous allez vraiment le suivre ?!

— Il faut bien que quelqu'un le surveille, impulsif comme il est.

— CASSIAN !

— OUI C'EST BON, J'ARRIVE !

Les deux hommes se retrouvèrent trempés à bord d'un navire de fortune avec une quinzaine de reptilien et suffisamment de vivres pour se mettre en route vers le nord de Leonidia.

Leur voyage serait bien plus long, mais, comme le tenait Arwin, il serait également plus héroïque.

Les reptiliens profitèrent du voyage pour donner des détails du camp, tout ce qu'ils avaient vu et entendu et sa configuration. Si Arwin ne cachait pas sa rage contre ces marchands d'esclaves, Cassian restait plus réservé.

Par le passé, son travail lui avait permis de côtoyer des trafiquants de créatures fantastiques et sa participation à ce commerce lui restait encore en travers de la gorge. Une situation différente, mais qui lui rappelait pourtant l'esclavagisme.

« Nous arriverons bientôt à terre » déclara Arwin au petit matin du deuxième jour de navigation, alors que Cassian observait l'océan devant lui.

Le jeune homme jeta un coup d'œil aux reptiliens tous endormis avant de se rapprocher du chasseur et de lui donner un coup d'épaule.

— Eh, tu m'en veux encore ?

— D'avoir sauté du navire alors que je n'étais pas d'accord ? Bien sûr que non, je ne suis plus un enfant. Tu es juste très exaspérant.

— Désolé, mais je sentais au fond de moi que je devais les aider.

— Je n'arrive pas à croire que l'on dise que tu puisses être... « chaotique ». Je n'ai d'ailleurs aucune idée de ce qu'est le « chaos ». Si la Lumière est le « bien », le « chaos » est le mal ? Je trouve que cette vision est trop manichéenne.

Arwin hocha la tête, pas parce qu'il était d'accord, mais parce qu'il faisait semblant de savoir ce que manichéen signifiait. Il avait déjà entendu son oncle prononcer ce mot, mais il ne se souvenait plus de sa définition.

Mais il se douta par déduction que cela reflétait un monde sans nuance.

— Tu n'aurais rien fait ? l'interrogea-t-il.

— Auparavant, j'accordais de l'importance à la nature et ses êtres vivants. Je passais ma vie dehors à chasser et découvrir les mystères de la faune... Me mêler du sort des autres, c'est ce qui m'a transformé en glace.

— Et maintenant ? Qu'est-ce qui te semble important ?

— Toi.

Il y eu un léger silence troublant, lorsque Cassian se racla la gorge avant de clarifier sa pensée.

— Je voulais dire « notre quête ». Rechercher ton père n'a pas d'intérêt pour moi, sauf s'il est bien à NightHallow. Si je peux découvrir pourquoi ma mère est morte, ça me soulagera l'esprit.

— Cassian.

— Quoi ?

— Tu n'as vraiment aucun souvenir de ce que j'ai pu te raconter pendant toutes ces années ?

— J'ai encore beaucoup de choses à assimiler sur le monde, ses changements et-

— Vraiment aucun ? Pas même ça ?

Soudain, sans qu'il ne s'y attende, le chasseur fut enveloppé par les bras chauds de son camarade. Une étreinte inattendue et étrangement agréable dont il essaya malgré tout de s'échapper, sans succès tant il était compressé contre le torse du Prodige.

— Arwin, casse-toi.

— Un soir, je suis venu te parler. J'étais en larmes. Ma sœur me manquait énormément et Vyrr n'était pas près de moi. J'étais désespérément seul. Comme toujours. Je n'ai jamais comblé le vide dans mon cœur depuis qu'on me l'a arraché... Mais le simple fait de te parler et de pouvoir enlacer la glace... C'est con et bizarre, mais ça m'a fait du bien.

Cassian déglutit, ne sachant plus où se mettre, lorsqu'Arwin s'éloigna d'un mouvement brusque, l'épée qu'il venait de voler au chasseur dans les mains.

— Ne serait-ce pas la Valkyrie Impure ? Elle était à moi, de base.

— Fourbe. Tu m'as menti pour mieux me voler. Et non, elle était à Cornélia. C'est une magnifique épée pouvant se transformer en arc. C'est Viktor qui me l'a confié.

— Je le sais bien, merci. Et c'est certain que tu es le mieux placé pour l'utiliser, vu ton passif avec sa dernière propriétaire.

Arwin lui tendit l'épée qu'il rangea dans le fourreau à l'horizontale dans son dos, lorsque le jeune homme s'éloigna tout en murmurant :

« Par contre, je ne te mentirais jamais. »

Cassian l'observa partir de l'autre côté du bateau, en direction du timonier maintenant leur cap. Son cœur s'emballa subitement, lorsque les paroles de son camarade lui revinrent en tête.

Il dû s'assoir un instant, comme si le contact physique entre eux avait déclenché quelque chose de bloqué chez lui depuis son réveil.

Le monde s'agitait soudain autour de lui à l'approche de la plage, mais il n'entendait plus rien. Comme coincé dans un cocon où tous les sons étaient étouffés, les souvenirs s'enchainaient.

Sa vision était troublée par le givre et tout n'était qu'infiniment gelé en lui... Sauf cette voix.

Celle qui lui racontait tout. Les nouvelles du monde extérieur, ses émotions, ses peurs et ses victoires. Une voix devenant de plus en plus grave au fil des années, autant que les événements qu'elle vivait.

Parfois sereine, déterminé et joyeuse quand d'autre fois terriblement mélancolique.

Et un mot qui revenait sans cesse : « seul ».

Cassian s'était demandé à son réveil pourquoi il n'était pas mort de solitude ? Pourquoi il n'avait pas abandonné contre la glace et pourquoi il s'était réveillé ? Rien ne l'attendait dans le monde d'après.

Peut-être son cousin, s'il était encore en vie, et un ami devenu roi... Mais pas d'autres familles. Toutes ses connaissances et conquêtes étaient mortes.

Alors pourquoi s'était-il accroché à la vie ?

« Qui va m'aider si ce n'est toi ?! Hein ?! Allez, Cassi, sort de là ! J'ai besoin de toi ! Je t'en supplie... Comment vais-je faire sans toi... »

« J'ai failli plusieurs fois en partant loin, très loin de toi, mais je ne t'ai jamais oublié. Je suis attaché à toi sans comprendre pourquoi... »

« J'ai toujours rêvé de te rencontrer alors que je ne te connais même pas, Cassian Nyrh. »

« Cassian, ça va ? Lève-toi, on est arrivé. »

Le chasseur regarda Arwin d'un air ébahi, avant de déglutir et d'accepter la main qu'il lui tendait pour se redresser.

— Tu as toujours été là, hein ? demanda-t-il presque paniqué.

— Hein ? Ben euh... oui ? Le bateau est trop petit pour que je sois bien loin et une nouvelle baignade ne me tentait pas. Ça va ? Tu es en nage.

— Oui... ça va.



J'ai fait un peu plus court comme chapitre parce que sinon, je n'aurais rien publié aujourd'hui 😅 Mais j'espère que malgré tout, ça vous a plus !

Qu'avez-vous pensé de la décision d'aller à NightHallow pour retrouver la broche ? De la réaction de Viktor s'inquiétant pour notre duo déjà intrépide ?

Du développement entre Cassian et Arwin ? De l'impulsivité de ce dernier et surtout, des souvenirs du chasseur qui reviennent peu à peu ? 👀

Comme la semaine dernière ce sera mystère, si je publie ou pas la samedi prochain. On verra bien selon mon état 😅

J'espère que la suite vous plaira ! N'hésitez pas à me donner vos retours en commentaire/DM et avec vos votes ! On se retrouve bientôt pour le prochain chapitre ! 🥰

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