Se réveiller avec la nausée n'était pas du tout dans les plans d'Arwin. Surtout pas alors que Cassian dormait paisiblement à ses côtés.

Après d'interminables minutes dans la salle d'eau, un seau à quelques centimètres de sa bouche dont le contenu avait une odeur alcoolisée et étrangement sucrée, Arwin releva péniblement la tête pour faire face au chasseur.

Cassian se tenait là, adossé au chambranle de la porte, les bras croisés, observant le demi-dragon dans l'un des moments les plus embarrassants de sa vie.

— Va-t'en... murmura Arwin, des larmes aux yeux. Va te recoucher.

Cassian arqua un sourcil.

— C'est difficile avec tout ce bruit.

Arwin serra le seau plus fort, se sentant plus vulnérable que jamais, jusqu'à ce que Cassian quitte finalement la pièce... pour y revenir quinze minutes plus tard.

— Le spectacle te manquait ?

Le chasseur s'agenouilla à ses côtés et lui tendit une grande cruche d'eau fraîche, puis disposa des linges propres à côté de lui.

— Tu as besoin d'autres choses ? demanda-t-il d'une voix étrangement douce.

— Euh... Je... Non.

Cassian passa sa main sur le front brûlant d'Arwin, écartant quelques mèches noires collées par la sueur, avant de se redresser et de quitter la pièce, laissant le jeune homme touché et perplexe par ces actes attentionnés.

Après avoir surmonté cette épreuve, Arwin se hâta de faire sa toilette et de s'habiller. En touchant son torse, il sentit les battements réguliers de son cœur, et pour la première fois depuis longtemps, ils n'étaient pas douloureux.

Il n'avait pas toussé depuis l'opération qui avait duré une très longue journée, ponctuée d'évanouissements et de violentes réactions de son corps tentant de rejeter l'okril cristallisé qui le sauvait.

Il n'existait aucun remède à l'okrilienne, mais Vyrr avait réussi l'impensable.

Les effets secondaires de l'opération ne dureraient que très peu de temps, et le corps d'Arwin était capable de les supporter. Peut-être pas sa dignité.

Lorsqu'il descendit les escaliers, il trouva Cassian assis sur une chaise, les pieds sur la table, somnolant, la tête en arrière. Devant lui se trouvait un plat rempli de fruits du dragon découpés en petits morceaux, ainsi qu'une tasse d'eau fraîche.

Arwin s'assit en face du chasseur, ramenant ses jambes repliées contre sa poitrine, et un léger sourire se dessina sur son visage en sentant les morceaux de fruits glisser dans sa gorge. Cassian sursauta légèrement, se redressa et bâilla avant de le regarder.

— Je me suis dit que tu avais peut-être besoin de reprendre des forces.

— Merci. C'est étrangement attentionné. Que veux-tu ? Une pipe ?

Cassian se pencha en avant, examinant Arwin avec attention.

— La gêne finira par me tuer... Est-ce si surprenant que je m'occupe de toi ?

Arwin haussa les épaules puis passa sa langue sur ses lèvres en savourant les fruits.

— C'est délicieux. Est-ce que ce sont les mêmes fruits qui étaient gorgés de s...

— Si, l'interrompit rapidement Cassian pour clore le sujet. Je les ai pris parce que leur chair bleue me faisait penser à tes yeux.

— Quelle chair bleue ? C'est blanc.

Cassian plissa les yeux, regardant alternativement Arwin et les fruits.

— Arwin, ce sont les mêmes fruits que l'on a mangés il y a quelques jours.

— Non, ils étaient bleus à l'intérieur et à l'extérieur.

— Et là ?

— Qu'à l'extérieur.

Arwin secoua la tête, souriant légèrement, avant de plonger à nouveau dans sa dégustation.

« La fatigue et le contrecoup de l'opération » pensa Cassian en l'observant aller un peu mieux.

Habituellement, il n'était pas quelqu'un d'inquiet. Il avait appris à prendre la vie comme elle venait depuis la perte de sa mère. Il avait traversé des moments difficiles, mais il ne ressentait pas cette boule d'inquiétude au fond de son estomac.

Mais depuis qu'il connaissait Arwin, il éprouvait cette sensation. Il avait craint de devenir faible, chaque fois qu'il le voyait en danger.

Lorsque l'opération s'était terminée sans que le demi-dragon ne se réveille, il avait eu l'impression de perdre une partie de lui-même, jusqu'à ce que la poitrine d'Arwin se soulève de nouveau.

Cassian avait déjà aimé, du moins le pensait-il sincèrement, mais pas de cette manière. Pas au point de s'inquiéter pour un homme incapable de manger des fruits sans se tacher les doigts.

— Mon père doit se retourner dans sa tombe, murmura-t-il en posant sa main contre sa paume.

— Hmmft ?

— Rien. Mange.

Soudain, Arwin laissa échapper le morceau de fruit qu'il tenait entre ses doigts et fut pris d'une violente migraine qui le fit pousser des cris semblables à ceux d'animaux en détresse. Il posa son front douloureux contre le rebord de la table, sa respiration saccadée.

Cassian, même s'il se sentait impuissant, se leva immédiatement pour s'approcher d'Arwin.

— Va moins vite ! s'exclama Arwin, la nuque ruisselante de sueur, lorsque Cassian se rendit compte à qui il s'adressait.

— C'est ta soeur ? Où est-elle ? Est-ce qu'elle va bien ?

— Attends... Putain...

Arwin serra les dents pendant de longues secondes avant de se redresser, une marque sur le front, et de se relever.

— Mon père et ma sœur ont été capturés par ce salaud de Roi de Greenland ! Je n'arrive plus à communiquer avec elle... Elle a dû s'évanouir... Cassian... Je ressentais sa douleur. C'était...

— Respire, bois un coup et allons trouver Vyrr en urgence.

Arwin hocha la tête et, quelques minutes plus tard, alors que la cité souterraine était encore plongée dans l'obscurité matinale, ils se dirigèrent vers la maison d'enfance d'Arwin, où Vyrr avait choisi de se retirer après le départ de Talya.

Lorsqu'ils ouvrirent la porte et entendirent la voix fatiguée de l'elfe, ils ne furent que partiellement surpris de le trouver entouré de plusieurs bouteilles d'hydromel. Vyrr était assis sur un tapis près de la cheminée, dont les braises étaient encore chaudes, avec de nombreux parchemins autour de lui.

Malgré la longue opération d'Arwin, il n'avait pas de cernes ou de signes significatifs de fatigue.

Il n'y avait que ses gestes lents et son regard vide qui témoignaient de sa descente dans l'ivresse depuis qu'il avait appris le départ de Talya. Personne n'avait eu le courage d'assister à la scène, et Arwin remercia Onhild d'être encore inconscient lorsque cela s'était produit.

Cassian lui avait raconté comment Nelian, après avoir livré une caisse d'alcool à son Seigneur, avait annoncé la nouvelle de manière brutale.

L'absence de réaction de Vyrr avait été plus terrifiante qu'une crise de colère. Le nécromancien s'était contenté de lire la lettre de Talya à voix haute, de la replier lentement pour la ranger dans sa poche, puis de s'excuser, un acte des plus choquants, avant de quitter la pièce.

Des nains avaient prétendu l'avoir entendu crier dans les profondeurs de la montagne, affirmant que la terre avait tremblé. Mais ce n'était que des rumeurs.

— Ma sœur et mon père ont été capturés par le Roi de Greenland. Talya me l'a communiqué par notre lien mental juste avant de s'évanouir. Ils se dirigent vers le siège de l'Église de la Lumière, et mon oncle...

Vyrr se mit à rire aux éclats, puis claqua des doigts et demanda :

— Apporte-moi le troisième livre, à partir de la gauche, sixième étagère, dans la bibliothèque derrière toi.

Arwin, trop troublé par cette réaction, resta figé. C'est Cassian qui obéit en silence, tendant l'ouvrage à Vyrr, qui le fit défiler en parcourant les pages de ses doigts, dégageant négligemment quelques mèches de cheveux gris.

— Vyrr, il faut agir !

Le silence qui suivit fit comprendre rapidement à Cassian la situation.

— De quoi as-tu besoin ? demanda-t-il au nécromancien. Je suis à ta disposition.

— Trop aimable, répondit Vyrr d'une voix dépourvue de chaleur. Donne-moi une plume, de l'encre, et une ficelle. Je dois envoyer un message.

— Ce n'est pas le moment de correspondre !

— Et embrasse Arwin au passage pour qu'il se taise.

Le ton de l'elfe agaça Arwin plus qu'autre chose, jusqu'à ce que Cassian intervienne.

— Vyrr avait anticipé le départ de ta sœur.

— Quoi ? Enfin, c'était évident qu'elle agirait, mais de cette manière ? Comment aurait-il pu le prévoir ?

— Parce que c'est Vyrr, je suppose. Et il semble qu'il avait également anticipé la réaction du Roi de Greenland.

Tous deux observèrent l'elfe pencher la tête en terminant sa note sur un morceau de parchemin, puis l'enrouler et l'attacher solidement à une ficelle.

Soudain, Vyrr tendit la main et invoqua silencieusement l'un de ses messagers corbeaux, sa carcasse osseuse apparaissant d'abord avant de se recouvrir de plumes pour avoir l'air "vivant". Il attacha le message à la patte de l'oiseau et le laissa partir à travers un minuscule portail menant hors de la grotte.

— Qu'est-ce que tu as envoyé ? demanda finalement Arwin.

— Une recette de cuisine. On me doit une faveur.

— Bordel, ma famille est en danger et tu...

Soudain, Vyrr bougea si rapidement qu'ils n'eurent pas le temps de réagir. L'elfe corrompu saisit fermement le menton d'Arwin entre ses doigts, un regard si menaçant que, à cet instant, le jeune homme ne reconnaissait plus l'homme qui l'avait élevé.

Cassian, la main posée sur sa dague, hésita à la pointer contre le nécromancien lorsque ce dernier chuchota :

— Voilà ce que je fais quand ma famille est en danger.

Arwin soutint son regard, plongeant dans ses iris rouges jusqu'à y discerner une pointe de vulnérabilité.

Puis, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il baissa le regard, suivant la chaîne en argent qui descendait le long de son cou, pour découvrir le collier de rose de Talya, suspendu autour du cou de Vyrr.

— Désolé, répondit Arwin en penchant la tête plus près de lui. Moi aussi, je souffre de son absence... Mais je n'ose pas imaginer ce que tu peux ressentir. Parce que si Cassian était parti sans me dire au revoir pour affronter un danger, je lui aurais cassé les jambes.

— Tu m'as déjà fait ce coup-là, intervint le chasseur.

— Hein ?

— Quand tu m'as donné un coup de tête et m'as abandonné inconscient dans la ville la plus dangereuse et maudite du monde. Tu t'en souviens ? Parce que moi oui.

— Alors Arwin, répondit Vyrr, tu dois ta jambe à Cassian.

— Euh... Changeons de sujet, voulez-vous ?

L'atmosphère se détendit soudainement, en grande partie grâce à l'alcool dans le sang de l'elfe corrompu, qui bâilla devant eux en se grattant le ventre. Vyrr passa une main dans ses cheveux, puis massa ses tempes, en commençant à se réveiller lentement de son ivresse.

— Cassian, va voir Nelian et dis-lui de préparer nos armées. Arwin, demande à Viktor d'envoyer en urgence un message au siège de l'Église de la Lumière. L'honneur des Rose a été bafoué à Greenland, ce qui justifie l'action de Givreciel et donc la participation officielle de son Prodige dans nos rangs.

— Alors on bouge enfin ? Et pour ma mère ?

— On n'aurait pas pu rêver d'un meilleur endroit pour une résurrection. La mort de la famille royale de Greenland va secouer l'Alliance Étincelante, et nous allons en profiter.

— Leur mort ? Quand ?

— Combien de temps met l'un de mes corbeaux pour atteindre l'autre bout du monde ? Hum... Disons que tout sera officiel dans quelques jours.

Arwin avala difficilement, réalisant peu à peu que Vyrr venait probablement, en quelques coups de plume, de causer la mort de plusieurs innocents par vengeance.

Quant à Cassian, il ne fut pas surpris une seconde.

On ne pouvait pas s'attaquer aux proches d'une personne aussi puissante que Vyrr sans en subir les conséquences dévastatrices.

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Le siège de l'Église de la Lumière était un majestueux édifice niché au cœur des montagnes, semblant toucher le ciel lui-même. Il avait été construit en l'honneur de l'Ancien Dieu, le premier paladin Heralgar, héros vénéré tueur du Chaos et créateur supposé de la doctrine de la Lumière.

L'architecture de l'édifice était à couper le souffle, avec ses colonnes imposantes, ses arches élégantes et ses vitraux qui laissaient filtrer une lumière dorée, créant une atmosphère céleste.

Lorsque Talya et son père furent traînés à l'intérieur de l'Église par des gardes en armure étincelante, elle fut impressionnée par la grandeur et la solennité des lieux. Les murs étaient ornés de fresques représentant des scènes de bataille et de piété, et des statues de paladins célèbres se dressaient fièrement dans les coins.

Malgré les chaînes d'okril qui entravaient son père, Talya ne put s'empêcher de sourire avec fierté lorsque Arley murmura dans la langue reptilienne :

— J'en ai tué la plupart.

L'aveu était grave, mais il était difficile de ne pas se sentir fière de la bravoure de son père, même dans un lieu aussi sacré que celui-ci.

Au centre de l'Église se trouvait un autel massif en marbre blanc, surmonté d'une immense statue d'Heralgar en armure, la lumière du soleil perçant les vitraux pour l'illuminer. Les bancs de l'Église étaient remplis de paladins en armure, tous tournés vers l'autel, attendant la cérémonie à venir.

Les chaînes aux poignets de Talya et de son père résonnaient dans l'Église alors qu'ils étaient conduits vers l'autel. Talya sentait la tension dans l'air ainsi que les regards mauvais de ceux capables de deviner leur nature de dragon d'un simple reniflement.

« Celui-là sent le souffre. » avait dit l'un de ceux chargés de les surveiller pendant le voyage. Talya n'avait jamais remarqué cette odeur chez son père qui lui rappelait plutôt une odeur de rose brûlée.

Le Grand Prêtre de l'Église, vêtu d'une robe blanche ornée d'or, se tenait à l'autel, prêt à commencer la cérémonie. Il leva les bras en l'air et commença à réciter des prières en l'honneur d'Heralgar, invoquant sa bénédiction pour « purifier » l'aura de Talya et son père.

Alors que les prières continuaient, Talya sentit sa peau picoter et un mal de tête la saisir. Ses émotions semblaient tourbillonner en elle, passant de la tristesse à la colère, de l'amertume à la terreur.

Elle réalisa alors que c'était la Lumière qui agissait sur le chaos en elle, qu'il y avait bel et bien une force capable de s'attaquer à Noaryen et qu'elle se trouvait en plein cœur de cette puissante institution religieuse.

« Vyrr ne doit jamais venir ici, » pensa-t-elle, prise soudain de panique. « Lui qui est totalement couvert de chaos, tout pourrait le tuer ici ! »

Cependant, alors qu'elle tentait désespérément d'établir un lien mental avec Arwin pour les avertir, une nouvelle douleur aiguë la fit taire. Malgré tout, elle essaya, désespérément, jusqu'à ce que les larmes coulent sur son visage.

Le Grand Prêtre l'observa en silence, puis s'approcha d'elle, se penchant pour essuyer délicatement ses larmes.

— Cette enfant semble touchée par la grâce. Heralgar peut lui accorder le pardon.

Lorsqu'il se dirigea vers Arley, ce dernier tenta de le mordre et de se libérer de ses chaînes. Son geste lui valut un nouveau cri de douleur, qui fit trembler les colonnes de la salle.

— Celui-là est trop sauvage, un vrai dragon, fils de dieu. Il n'y a rien à tirer de lui. Enfermez-le au sous-sol, dans la cellule à moitié immergée d'eau cristalline, sans lumière ni nourriture. Nous verrons si le dragon mord toujours après avoir été dompté.

— Par pitié, balbutia Talya, les yeux fermés, ne faites pas de mal à mon père...

— Tu n'as pas choisi tes ancêtres, mon enfant, mais tu as encore le choix de ta destinée. Tu nous as rapporté les broches sacrées, et pour cela, tu seras bénie par la Lumière.

— Papa ! s'écria Talya en voyant Arley tiré par sa chaîne au cou. Arrêtez, vous allez l'étouffer !

Les yeux serrés, Arley fixait sa fille d'un regard entendu, qu'elle comprit immédiatement. Il ne voulait pas qu'elle l'aide, car il s'en sortirait d'une manière ou d'une autre.

Il voulait qu'elle trouve sa mère parce qu'elle était bien plus importante que sa propre vie.

— Préparez cette enfant, mais ne retirez pas ses liens. Un dragon mord même lorsqu'il est inconscient. Ensuite, vous l'emmènerez là où il l'attend.

Talya n'eut guère besoin de réfléchir pour saisir à qui il faisait allusion.

— Le nouveau porteur de l'Épée de Lumière, précisa le Grand Prêtre, élevant ses mains vers le ciel. Le sauveur de notre monde, le vainqueur du chaos. Votre rédemption purificatrice, ma fille.

Ce ne fut que deux heures plus tard, après un bain rituel administré par des servantes, sous les yeux vigilants de paladins éblouis par sa nudité, que Talya fut apprêtée pour la cérémonie.

La tunique blanche de prêtresse de la Lumière lui fut imposée, enveloppant son corps d'un tissu délicat et lumineux. Cette robe, ornée de fils d'or et de gemmes scintillantes, miroitait de mille feux. Les manches longues et amples ajoutaient une élégance céleste à sa silhouette, tandis que le col haut soulignait avec grâce la ligne de son cou.

Ses cheveux blonds, coiffés avec soin, tombaient en cascades ondulées sur ses épaules, contrastant magnifiquement avec le blanc éclatant de la tunique. Autour de ses yeux turquoise, un maquillage discret, mais raffiné accentuait l'éclat de son regard, capturant l'attention de tous ceux qui croisaient son chemin.

Alors qu'elle gravissait les marches menant à la salle de prière la plus sacrée, la robe flottait autour d'elle avec grâce à chacun de ses pas. Le son métallique de ses chaînes aux chevilles, entravant sa démarche, rompait le silence solennel du lieu, rappelant à tous sa nature dangereuse en ce lieu.

Talya, guidée par les paladins, fit son entrée avec une dignité forcée dans le sanctuaire sacré baigné de lumière, masquant son appréhension par un visage stoïque.

Lorsque les portes se refermèrent derrière elle, elle se retrouva seule... à l'exception d'une silhouette familière se tenant près de l'autel de prière.

— Enfin à moi.

Je crois que je suis trop subtile parce que personne n'a compris que le prénom du Héro était dans le chapitre précédent 😅! Du coup je rajouterais une réplique le confirmant avant la fin et de la bouche de Vyrr.

D'ailleurs, j'ai aussi glissé un élément subtile dans ce chapitre qui va confirmer quelque chose qui se déroulera au chapitre précédent, un moment que j'ai si hâte de vous faire lire ! 🥰(est-ce que vous l'avez vu/compris ?)

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Du moment attentionné entre Arwin et Cassian ? De la réaction de Vyrr quand au départ de Talya ? Et enfin de l'arrivée dans l'Eglise de la Lumière ? Vos théories ?

J'espère que la suite vous plaira ! On se retrouve pour le prochain chapitre ! N'hésitez pas à soutenir cette histoire en votant/commentant/la partageant à vos proches🥰

Quand tu touches à la famille de Vyrr, il faut t'attendre à prendre cher.

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